Ferme expérimentale des Bordes : une alimentation de qualité pour cet hiver !
Grâce aux fourrages et aux mélanges céréales-protéagineux récoltés tout au long de l’année sur l’exploitation, les deux systèmes - charolais et limousin - seront à 100 % autonomes en fourrage ainsi qu’en concentré pour le système en agriculture biologique.
En ce qui concerne le cheptel charolais, l’ensemble des animaux (élevage et engraissement) auront des rations à base de fourrage : enrubannage ou foin à volonté pour les génisses d’1 et 2 ans ainsi que les animaux à l’engraissement, et foin à volonté ou enrubannage rationné pour les vaches. Les animaux d’élevage auront une complémentation faible (0,4 kg/j en moyenne) uniquement à base d’orge. Les animaux à l’engraissement reçoivent un mélange blé/orge qui sera utilisé avec un complémentaire azoté uniquement pour les jeunes bovins.
Pour le cheptel limousin, l’alimentation sera également basée sur de l’enrubannage, rationné avec du foin ou de la paille pour les vaches et les génisses de 2 ans, et à volonté pour le reste des animaux. Tous les animaux auront une complémentation en méteil grain soit pour l'équilibre de la ration (quantité calculée via INRAtion), soit pour la distribution de CMV (0,3 kg/j de méteil).
Valeurs alimentaires des fourrages 2023 ou reports 2022 :
En ce qui concerne les stocks, ceux du système biologique se portent bien car nous estimons les surplus de fin d’hiver à 60 tMS de fourrage (20 t de foin et 40 t d’enrubannage) et 24 t de méteil grain (consommation annuelle d’environ 110 t de fourrage et 26 t de méteil grain). Au contraire ceux du système conventionnel ne se portent pas aussi bien car en fin d’hiver il ne devrait rester que 15 tMS de foin avant la livraison des vaches de réforme dédiées à l’essai engraissement au pâturage. Ceci s’explique par l’utilisation du stock du conventionnel pour les périodes de transition alimentaire des animaux entrés dans le bâtiment d’engraissement. La création de stocks sera donc très importante en 2024.