Fête de la terre : 7 000 personnes sous le soleil dans la Manche

Avec plus de 7000 visiteurs, le Festival de la terre et de ruralité organisé par les <a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100057161752121&__cft__%5B0%5D=AZWue3MNwhapuR2ix78aaDmDg639rogIhjfSsJMll44QeFttJytnqn5RuIAN_4jjnrNqpcauXUXULAnfXGduo6Hi5fwqJxxaQ8vl3qqHGblDpZYbvPpyGfsHVRZ87TqrZHzJKfCh30L05Gzkyrl16P3znqcOK-daYPfKiHn3NLDraP4M7YW1l-3OMjqszeTwWQc&__tn__=-%5DK-R">Jeunes Agriculteurs Manche</a> a tenu toutes ses promesses malgré des conditions climatiques difficiles pendant la semaine de préparation. Ils ont su rester mobilisés et déterminés pour offrir de bonnes conditions d’accueil et terminer avec le sourire. La fréquentation est une marque de réussite de cette journée du 3 septembre 2023 à la Mouche.

Le soleil rayonnait sur le lieu-dit les Benoistières de la petite commune de La Mouche (canton de La Haye-Pesnel) dans la Manche. Un soleil qui a réchauffé le cœur des bénévoles du Festival de la terre et de la ruralité le 3 septembre dernier. Et pour cause, ils ont passé une semaine de préparation dans des conditions climatiques difficile. « Samedi soir, il fallait encore y croire tellement il y avait de la boue », souligne Luc Chardine, président des Jeunes agriculteurs de la Manche. Ils ont connu la pluie, la pluie et rien que de la pluie, obligeant les organisateurs à prendre des décisions spécifiques pour que les conditions d’accueil soient les meilleures possibles.

Ils ont fait appel à une entreprise samedi soir pour préparer un cheminement entre les animations, et ce pendant huit heures. Ils ont déposé des copeaux de bois aux entrées des parkings, du foin, de la paille sur les allées. Bref, ils n’ont pas ménagé leurs efforts. Et le public a su les récompenser en venant aussi nombreux, pas moins de 7 000 personnes tout au long de la journée. « On a réussi à faire un beau festival. On peut être fier de nous parce qu’on est une équipe soudée », confie Romain Lebéhot, président des JA du canton organisateur, La Haye-Pesnel/Avranches.

Des agriculteurs passionnés

Ce festival marque la rentrée syndicale pour les Jeunes agriculteurs. Alors, cette journée permet de passer des messages ou rappeler les missions qu’ils remplissent au sein du syndicat, notamment l’installation. « En 2022, 112 installations aidées ont été comptabilisées », rappelle-t-il. Un chiffre que Luc Chardine ne voudrait pas voir diminuer. Et pourtant, le rapport de la cour des comptes sorti au printemps pointait pourtant du doigt l’élevage. « Alors que les agriculteurs sont des gens passionnés, leur proposer de se reconvertir est une marque de mépris », avance-t-il.

Travailler en cohérence

Les problématiques environnementales, la souveraineté alimentaire ont été aussi abordés. Et le nouveau préfet, arrivé le 21 août dernier dans la Manche, s’est dit prêt à échanger pour conduire des actions « cohérentes » afin de ne pas « mettre sous cloche l’agriculture. »

Il s’est dit « attentif » à ce qui se déroule en matière d’urbanisme. Si le président de Granville Terre et Mer, Stéphane Sorre, est prêt à ne pas passer des zones agricoles en zones naturelles, ce n’est pas le cas partout. « Je suis convaincu qu’on peut tout à fait maintenir des classements agricoles ou en zone naturelles tout en maintenant une activité et conforter les perspectives d’installation », conclut-il. Les documents d’urbanisme le permettront-t-ils partout ?

Ce Festival se veut aussi familial et festival, à la découverte des métiers de l’agriculture. Ce fut le cas. Rendez-vous en 2024 à Brectouville (canton de Tessy/Torigny), près du site des Roches du Ham.