L’ambiance reste bonne

Bovins d’embouche et d’élevage – Les fortes gelées de la semaine passée avaient stoppé la pousse de l’herbe, mais le redoux et la pluie sont nettement plus favorables. L’offre saisonnière est un peu plus étoffée sur certaines régions montagneuses avec un tri des animaux qui ne monteront pas aux estives, mais la demande est active pour des tarifs très fermes dans la marchandise d’entrée de gamme. Du côté de l’embouche, la demande est également présente, mais les tarifs tendent en revanche à se stabiliser face à des engraisseurs qui observent avec inquiétude la progression des prix des aliments et la stabilisation des prix dans les bonnes femelles.

Broutards – L’offre globale reste modeste en raison de la décheptellisation de ces dernières années. Avec une bonne valorisation de la viande, la demande italienne est soutenue après les ventes de Pâques. En Italie, des structures d’exploitations souvent plus grandes qu’en France, permettent de comprimer les coûts de production. Mais comme en Espagne, ces grosses propriétés sont inquiètes des disponibilités en céréales. L’activité commerciale reste fluide sur les marchés et les cadrans, avec des tarifs qui restent fermes dans les bons Charolais, Limousins ou croisés notamment s’ils sont vaccinés FCO à plus de 60 jours (multiples débouchés). La demande sur l’Allemagne et les mises en place sur la France sont soutenues, compte tenu de la relance souhaitée par des industriels qui cherchent un palliatif au recul global de la production de viande. Dans les Blonds d’Aquitaine, la demande cible les mâles de qualité avec du poids (écornés si possible) avec des tarifs qui se stabilisent. L’activité sur l’Espagne est peu soutenue, mais cela impacte très peu le marché. Dans les femelles, le commerce reste fluide dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines vaccinées ou non. La vente est calme dans la marchandise légère ou médiocre.   

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