La consommation de viande bovine recule mais se renationalise

Les Français ont mangé moins de viande bovine en février dernier comparativement à février 2020. Mais la part de la viande hexagonale a progressé.

Les Français ont consommé moins de viande bovine en février 2021, mais la part de la viande française est en progression tandis que la viande importée affiche un net recul. Calculées par la méthode des bilans, les données statistiques rapportées par l’Institut de l’élevage font état d’un total de 121 600 téc, soit - 6 % comparés à février 2020.

La progression de la part de la viande française s’explique par le net recul des repas pris dans les différents créneaux de la restauration hors foyer, lesquels utilisent une dominante de viandes importées, alors que les achats réalisés dans la grande distribution, en boucherie traditionnelle et a fortiori en vente directe concernent à une large majorité des viandes issues d’élevages français.

Pays-Bas, Irlande, Allemagne

Selon les données des Douanes rapportées par l’Institut de l’élevage, la France a importé 20 100 téc de viande bovine en février 2021 contre 29 000 tec en février 2020. Nos principaux fournisseurs demeurent dans l’ordre les Pays-Bas, l’Irlande, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la Pologne et l’Italie avec une viande toujours essentiellement issue de laitières de réforme. Seule l’origine espagnole progresse (1 300 téc, +16 %). Les envois néerlandais ont été divisés par deux, à 4 400 téc.

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Autre bonne nouvelle pour les opérateurs français, nos exportations semblent résister à la pandémie. Elles ont atteint 17 600 téc en février, c’est seulement 1 % de moins qu’un an plus tôt. Le dynamisme vers l’Allemagne (+ 8 %), la Belgique (+ 10 %) et les Pays-Bas (+ 25 %) compense les pertes enregistrées vers l’Italie (- 16 %) et la Grèce (- 4 %).

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