La performance de Terrena progresse encore

Terrena affiche cette année encore une bonne santé. En lait, la bio tire la croissance.

Le Groupe Terrena a vu ses résultats progresser pour la troisième année consécutive en 2021, avec 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+5 % par rapport à 2020) et un résultat net de 12,5 millions d’euros (+10,4 millions d’euros).

En lait, dans le cadre de Laïta (Even, Terrena et Triskalia), les marchés ont été bien orientés. Si la bio a globalement progressé de 24 %, pour atteindre un chiffre d’affaires de 138 millions d’euros, les conversions en lait sont par contre à l’arrêt.

Poursuite de la stratégie 2030

Quelque 650 éleveurs ont découvert lors de journées techniques le nouveau programme nutritionnel développé pour la période autour du vêlage, « Le Lait à 4 semaines », qui permet d’augmenter la production de 230 litres sur la lactation et de réduire les troubles de santé. 2 millions d’euros ont aussi été reversés aux éleveurs engagés dans le programme Reflait pour la qualité du lait et l’adoption de bonnes pratiques.

Le groupe, dans le cadre de sa stratégie Terrena 2030 qui vise à développer l’agriculture à impacts positifs, veut aussi accroître l’autonomie protéique des exploitations et des territoires en renforçant les synergies entre cultures et élevage. L’ambition est de réduire de 50 % les protéines importées hors d’Europe et de réduire la part du soja au profit d’autres oléo-protéagineux. La coopérative, dans le cadre de Fertil’Eveil, veut également mettre l’accent sur la production de compost à partir des effluents d’élevage pour remplacer l’engrais minéral.

De plus, 110 millions d’euros ont été investis dans les magasins Terrena Pro afin de renforcer la proximité et la réactivité avec notamment la création d’un site d’e-commerce pour ses adhérents.

Freinée par la grippe aviaire

« La grippe aviaire aura des conséquences financières pour Terrena, car la volaille est une activité majeure, admettent Olivier Chaillou, président de Terrena, et Alain Le Floch, directeur. Mais le groupe n’est pas endetté et nos trajectoires restent inchangées. »

2022 s’annonce toutefois compliquée, du fait de la grippe aviaire et des difficultés d’approvisionnement et hausses de prix liées à la crise covid et à la guerre en Ukraine.