Le commerce reste fluide dans les bons broutards

Avis d’expert : Bovins maigres +18 mois : La demande restera soutenue, pour des tarifs toujours très attractif . Broutards : La demande restera soutenue, mais les tarifs devraient se stabiliser dans les broutards lourds. Dans les légers les bons sujets resteront recherchés alors que la marchandise moyenne sera pénalisée par le recul de la demande espagnole.

Bovins d’embouche et d’élevage – La mise à l'herbe est à l’ordre du jour dans de nombreuses exploitations malgré une pousse de l’herbe ralentie par des températures matinales très fraiches.  Les engraisseurs et herbagers restent demandeurs même s’ils butent sur les tarifs élevés du maigre.  Les animaux lourds à finition rapide (2 mois) restent recherchés pour une valorisation optimum de l’herbe, complémentés de céréales et de correcteurs azotés. Les échanges sont fluides pour les jeunes animaux de gamme intermédiaire et les laitières de gabarit à finir à l’herbe.

Broutards –  Les volumes sont un peu plus étoffés avec des éleveurs qui vendent les animaux qu’ils ne veulent pas herbager. Les premiers lots de fin d’été (souvent de qualité) sont commercialisés. L’activité commerciale reste très fluide sur le grand ouest pour des mises en place sur la France.  Malgré une très grande inquiétude sur l’activité de l’engraissement (coûts et disponibilité en céréales), les ventes sur l’Italie sont stables dans les volumes comme dans les prix dans les bons Charolais ou Limousins de 350/400 kg vaccinés FCO. Les expéditions vers les pays tiers sont également soutenues dans les sujets vaccinés 4/8 à plus de 60 jours. A noter que l’Algérie ne prendra plus de mâles de plus de 450kg à partir du 1er avril.  Les expéditions en direction de l’Espagne sont en revanche à la baisse avec une très grande préoccupation des engraisseurs sur la viabilité de leur modèle économique très dépendant des importations. Dans les femelles, les éleveurs font le tri avant la mise à l’herbe et vendent les animaux non vaccinés, ce qui accentue l’offre notamment dans la marchandise commune. Pas de changement dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines vaccinées toujours recherchées pour le marché italien

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