Les cours du porc en Europe se sont stabilisés

Après un dernier ajustement à la baisse en début de période et malgré un commerce de la viande toujours très déprimé, les cours du porc en Europe se sont stabilisés, en particulier dans le nord de l’Europe, puisque la référence espagnole a poursuivi chaque semaine son repli pour tendre, elle aussi, vers la stabilité à la fin du mois d’octobre.

Au Marché du porc Breton, le cours a totalisé une baisse de 2,1 centimes, intervenue principalement en début de mois, suivie de 3 semaines de relative stabilisation pour un cours qui se pose à 1,230 euro en fin de période. L’activité d’abattage des 4 semaines d’octobre sur la zone Uniporc Ouest est stable par rapport à la même période comparable de 2020 avec une tendance à la hausse les 2 dernières semaines en possible anticipation des 2 futurs fériés de novembre. Cela a contribué à une baisse des poids, bienvenue avant la réduction d’activité et les inévitables reports d’enlèvement de novembre.
Dans le nord de l’Europe, la situation semble figée, comme en Allemagne dont le cours officiel s’est stabilisé à un niveau toutefois trop bas, au regard notamment des coûts élevés de production. L’activité est parfois ralentie par un manque de personnel touché par le Covid-19. Le commerce reste atone et malgré la stabilisation obtenue également sur le marché de la viande, la demande est insuffisante et les stocks congelés peinent à diminuer.

En Espagne, la baisse qui s’est poursuivie durant le mois d’octobre, s’est toutefois atténuée au fil des semaines alors que le prix se rapprochait des cotations nord-européennes. L’Espagne, très impactée par la baisse des achats chinois s’est largement retournée vers le marché européen pour écouler ses lourds volumes de viande à coup de tarifs souvent ultra-compétitifs.
Aux Etats-Unis, la tendance baissière s’est poursuivie pour se rapprocher des niveaux plus traditionnels de fin d’année bien qu’encore supérieurs aux références précédentes. Les offres sont en baisse, les stocks sont toujours bas et la demande totale reste correcte.
En Chine, les cours ont repris un peu de vigueur après avoir plongé depuis janvier. Les abattages massifs réalisés depuis quelques mois pour limiter les pertes financières dus aux cours bas et aux coûts de production prohibitifs peuvent être à l’origine de cette reprise de même qu’un regain de demande à l’approche de la fin d’année.

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