La Quotidienne du Sima : projection dans l’après-glyphosate

L’usage du glyphosate devrait prendre fin le 1er janvier 2021. Devrait car des dérogations ne sont pas à exclure pour les usages dans l’impasse tels que l’agriculture de conservation, la production de semences, les sols pentus et caillouteux. Comment faire ?En attendant un très hypothétique remplaçant, que l’on serait alors avisé de consommer avec modération, chercheurs, fournisseurs et agriculteurs sont mis au défi de trouver des alternatives. Et il y en a.Ce lundi 25 février, le ministre de l’Agriculture a signé le Contrat de solutions élaboré par la FNSEA et 40 partenaires. Il vise à diviser par deux l’usage de produits phytosanitaires d’ici à 2025. Il répertorie plus de 300 actions, balayant les champs de la génétique de l’agronomie, de l’agroéquipement, des outils d’aide à la solution.Au-delà des efforts de recherche, l’accent est porté sur la capacité à transférer le plus rapidement possible les acquis l’éventail des solutions aux agriculteurs, le tout en bénéficiant des subsides du Grand plan d’investissement (GPI), doté de 5 milliards €.Du côté des constructeurs de pulvérisateurs, on s’emploie à traiter à dose chirurgicale. Il s’agit aussi de sauver le matériel emblématique de cette agriculture inféodée aux produits phytos, stigmatisée pour ne pas dire pulvérisée dans les médias. Et puis, imaginez qu’un herbicide typé biocontrôle apparaisse demain : il faudra bien le pulvériser. Avec modération et précision.

En attendant un très hypothétique remplaçant, que l'on serait alors avisé de consommer avec modération, chercheurs, fournisseurs et agriculteurs sont mis au défi de trouver des alternatives. Et il y en a.

Ce lundi 25 février, le ministre de l'Agriculture a signé le Contrat de solutions élaboré par la FNSEA et 40 partenaires. Il vise à diviser par deux l'usage de produits phytosanitaires d'ici à 2025. Il répertorie plus de 300 actions, balayant les champs de la génétique de l'agronomie, de l'agroéquipement, des outils d'aide à la solution.

Au-delà des efforts de recherche, l'accent est porté sur la capacité à transférer le plus rapidement possible les acquis l'éventail des solutions aux agriculteurs, le tout en bénéficiant des subsides du Grand plan d'investissement (GPI), doté de 5 milliards €.

Du côté des constructeurs de pulvérisateurs, on s'emploie à traiter à dose chirurgicale. Il s'agit aussi de sauver le matériel emblématique de cette agriculture inféodée aux produits phytos, stigmatisée pour ne pas dire pulvérisée dans les médias. Et puis, imaginez qu'un herbicide typé biocontrôle apparaisse demain : il faudra bien le pulvériser. Avec modération et précision.