Planteurs et entrepreneurs préparent l’après-quota sucrier

La Confédération Générale des planteurs de Betteraves (CGB) et la Fédération Nationale Entrepreneurs des Territoires (FNEDT) ont signé une convention de partenariat de trois ans. Objectif : dégager des marges de compétitivité bénéfiques aux deux parties.

Les chantiers d'arrachage et de déterrage des betteraves sucrières ont une particularité : ils sont réalisés à 90 % par des entreprises de travaux agricoles, le solde étant assuré par les Cuma. Une situation très atypique dans le paysage de la mécanisation agricole, toutes prestations confondues. On comprend ainsi l'interdépendance des planteurs et des entrepreneurs, qui ont décidé de jouer collectif face aux défis économiques posés par la fin des quotas sucriers, qui place les planteurs en prise directe sur le marché mondial. Les deux parties ont donc signé une convention de partenariat pour une durée de trois ans. Objectif : identifier des leviers mutuels de compétitivité.

Quatre axes de travail

Concrètement, la convention va se traduire par la mise en place d'un groupe de travail réunissant quatre membres de chaque organisation. Au menu : les machines, les chauffeurs, la contractualisation et la communication. La CGB et la FNEDT souhaitent déterminer ensemble un cahier des charges des machines répondant à leurs besoins en termes de capacités d'arrachage, de géolocalisation, d'asservissement au numérique, de robotique, d'informatique embarquée... L'accent sera aussi porté sur la formation des chauffeurs, sous l'angle de la sécurité et de la qualité. Les questions financières ne sont pas occultées : les deux organisations souhaitent rénover leurs relations en élaborant des contrats types annuels et pluriannuels. Elles aspirent enfin  à valoriser toutes les actions « responsables » de la filière, comme la charte qualité chantiers d'arrachage respectueux de l'environnement et Eco citoyens.