[Note hebdomadaire semaine 1-2022] Cours stables pour ce début d’année

Sur les marchés du porc en Europe, la nouvelle année débute globalement sur des bases de prix identiques aux semaines précédentes.

La position des fériés de Noël et de l’An en fin de semaine a permis une activité plus importante que les années antérieures qui laisse moins de reports pour ce début d’année. D’autre part, il semblerait également que les offres apparaissent moins élevées dans certains bassins de production en raison d’une baisse de cheptel amorcée en 2021. Cette relative baisse de l’offre fait face à une demande assez calme partout, d’autant plus que l’activité peut, par endroit, être affectée par l’épidémie du coronavirus.

En Allemagne aussi, les activités d’abattage ont été plus élevées en fin d’année ce qui a permis d’accumuler moins d’excédent en ce début janvier, probablement en lien aussi avec la baisse du cheptel.  Toutefois, la demande reste atone, l’activité est toujours ralentie par les problèmes sanitaires et le férié de l’Epiphanie dans certains Länder. Dans ce contexte, le marché est jugé équilibré et si les éleveurs avaient envisagé une possible hausse du prix du porc, les abattoirs arguent d’un manque d’impulsion sur le marché de la viande, les grands groupes d’abattage continuant ainsi de payer des prix maisons pour les porcs libres de contrat (1,20 € pour Tönnies et Vion notamment).

En Belgique, le commerce est plutôt fluide en dépit de certaines craintes.  Le prix de certaines pièces comme les épaules ont baissé un peu mais pas de façon dramatique. Par contre, la demande de l’Allemagne, essentielle pour le marché belge, reste calme. Le cours est resté stable en fin de semaine.  De même, en Espagne, l’activité continue de battre son plein et même si des retards sont apparus en fin d’année, ils seront vite résorbés à condition de maintenir le même rythme car le pays connait un nouveau férié le jour de l’Epiphanie et des cas de Covid sont déjà signalés dans certains abattoirs.

Lire la suite de l’article