Pomme et poire : l'éclaircissage, étape-clé de la conduite du verger

Un webinaire du CTIFL a fait le point sur les méthodes d'éclaircissage disponibles en verger de pommier et poirier.

L’éclaircissage du pommier et du poirier a rassemblé plus de 250 personnes au cours d’un webinaire organisé par le CTIFL, mi-mars, à la veille du début de la saison des fruits à pépins. « Les enjeux majeurs de l’éclaircissage sont de se doter de capacités de prévision. Leurs utilités sont aujourd’hui encore plus nécessaires avec le changement climatique », rappelait Ludovic Guinard, CTIFL, en introduction.

A lire aussi : Du nouveau pour l’éclaircissage mécanique

L’un des sujets abordés a été l’éclaircissage des variétés de poirier. Une espèce qui perd l’homologation de la benzyladenine ou 6 BA en 2021. Une molécule pourtant efficace pour l’éclaircissage des variétés Louise Bonne ou Guyot, en mélange avec l’éthéphon sur cette dernière. Sur pommier, des rappels ont été faits sur l’action et le positionnement temporel de chaque produit ou techniques et les stratégies possibles. Julie Ruch, de Sud-Expé, a alerté sur les interactions négatives possibles entre les molécules éclaircissantes et les bio-régulateurs. L’éclaircissage du pommier conduit en agriculture biologique était la troisième grande thématique abordée.

A lire aussi : Pomme : des vergers 2D plus performants

Après un rappel du mode d’actions des deux machines existantes pour l’éclaircissage mécanique : la Darwin et l’Eclairval, les résultats d’essais avec des produits dessiccants ont été présentés sur différentes variétés. A noter qu’aucun des produits testés (huile végétale ou bouillie sulfo-calcique) n’a d’homologation pour cet usage à ce jour. « Pour atteindre des niveaux d’éclaircissage satisfaisant, l’association de produits dessicants et d’éclaircissage mécanique semble une voie prometteuse », indiquait Jean-François Saint-Hilary du Cefel. Le webinaire et les présentations sont à consulter sur le site du CTIFL.