Un chiffre d’affaires en recul pour Carlsberg au premier semestre 2020.

Les impacts du Coronavirus n’ont pas été les mêmes sur tous les produits pour le brasseur danois.

Pour son premier semestre fiscal 2020, le brasseur danois Carlsberg a publié ce jeudi 13 août 2020 un chiffre d’affaires de 28,83 Md de couronnes danoises (3,871 Md€ et 1 couronne danoise = 0,13 euro). C’est bien sûr un chiffre inférieur, de 12,6 %, à celui du semestre équivalent l’an passé, en raison de la crise sanitaire liée au Coronavirus. Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2020, à lui seul, a cédé 16,9 %. Les volumes vendus pendant les six premiers mois de l’année ont reculé de 7,7 % et le bénéfice net de 7,3 %.

Si l’ensemble des régions où est présent le groupe ont été impactées, les produits ont été affectés de façons différentes : en volume, la marque Tuborg a chuté de 19 % et Carlsberg de 10 % mais 1664 Blanc a progressé de 10 % alors que Somersby et Grimbergen ont cédé seulement, respectivement, 2 et 4 %. Dans le même ordre d’idée, les volumes de bières artisanales et de spécialités, tout comme le 0 alcool, se sont tout juste effrités de 2 %.

Carlsberg reprend également la publication de ses projections de revenus et profits pour l’année en cours (suspendue pendant toute la période de la crise et du confinement), même si « la situation demeure volatile et incertaine sur beaucoup de marchés » et on doit garder à l’esprit que « les prévisions en matière de profit sont encore significativement plus incertaines que la normale, en raison des possibles évolutions de la pandémie, de la réaction des gouvernements et des réactions des consommateurs » explique le groupe dans la présentation de ses résultats. Du coup, le résultat opérationnel (produits d'exploitation moins les coûts ou charges d'exploitation) serait compris entre – 10 et – 15 % pour l’ensemble de l’année.

L’heure n’est pas encore revenue pour travailler sur l’offre produit et l’augmentation des ventes mais plutôt sur les coûts et les liquidités selon Carlsberg qui parle volontiers aussi de « nouvelles réalités de marché, y compris des changements de préférences chez les consommateurs ».