Une nouvelle version 2.0 pour Broutard Max

Ter’élevage propose depuis 2010 son programme Broutard Max, qui concerne la préparation des broutards. Après 10 ans de fonctionnement, une nouvelle version du dispositif vient de sortir.

Broutard Max a été lancé en 2010 par Ter’élevage afin d’aider les engraisseurs de la coopérative à avoir de meilleures performances. A l’époque, le programme consistait en une vaccination précoce de broutards de ‘qualité’ contre le virus RS chez le naisseur, selon deux protocoles (vaccination du veau en bas âge ou vaccination 3 semaines avant le départ puis rappel dans tous les cas, en centres d’allotement). « Après avoir atteint un pic à 5 000 broutards en 2016-2017 cette offre, entre confirmations et doutes, a connu un nouveau souffle avec l’intégration du groupe de travail d’Interbev et l’évolution de son protocole. Aux vues de nouvelles cautions scientifiques, une adaptation du cahier des charges a été effectuée afin de gagner en efficience. La nouvelle version, nommée Broutard Max 2.0, a été lancée en septembre 2020 », souligne Marie-Anne Lefol, docteur vétérinaire chez Terrena.

 

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Une vaccination complète des broutards avant le départ de chez le naisseur

Désormais, une seule formule est proposée. Elle consiste en la vaccination complète des broutards avant le départ de chez le naisseur, contre les trois principales valences rencontrées en engraissement (RSV, Pi3, pasteurelle). « De cette façon, les animaux sont complètement immunisés à leur arrivée en centres de tri où aucun rappel n’est prévu. Ce fonctionnement offre davantage de possibilités de travailler en direct. Aujourd’hui, la vaccination représente un socle de base mais demain, on pourra très bien aller vers d’autres propositions », ajoute la vétérinaire. Le cahier des charges actuel n’est pas que sanitaire, il concerne également des races (Charolaise, Limousine et Blonde d’Aquitaine avec une possible extension si les débouchés sont présents), des poids et une qualité minimum. Les naisseurs disposent d’un accompagnement pour encadrer le dispositif et en garantir la traçabilité (certification et contrôle qualité renforcé).

« Ce protocole valorise un travail déjà présent chez les naisseurs car en vêlages d’automne une grosse majorité des éleveurs vaccine leurs broutards (76,8 %).

En contrepartie ils reçoivent une plus-value de 25 euros par animal, susceptible d’évoluer selon le marché.

 

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