Une pousse d’herbe au niveau de la normale à l’amorce de l’été

En date du 20 juin, la pousse cumulée des prairies permanentes est supérieure de 3 % à celle de la période de référence 1989-2018. La production reste fortement déficitaire près de la Méditerranée et le long du Rhône. À l’inverse, la sécheresse s’est accentuée dans le Nord, atténuant quelque peu un début de campagne très favorable.

Selon les estimations du modèle de simulation (STICS-Prairies), qui calcule les quantités de matière sèche cumulée par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 228 régions fourragères couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain, la pousse cumulée des prairies permanentes en date du 20 juin dépasse de 3 % la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. La production nationale atteint 59 % de la production annuelle attendue, soit 1,7 points de plus que la moyenne de référence.

Pousse de l’herbe cumulée au 20 juin, depuis le début de la campagne, en % de la pousse annuelle de référence (Source : Agreste – Isop – Météo-France – INRAE)
Pousse de l’herbe cumulée au 20 juin, depuis le début de la campagne, en % de la pousse annuelle de référence (Source : Agreste – Isop – Météo-France – INRAE)

Au niveau régional, depuis le début de la campagne, la pousse demeure déficitaire sur le pourtour méditerranéen, le long du Rhône et en Bourgogne. La pousse cumulée est toujours excédentaire dans le nord de la Bretagne, en Basse-Normandie et sur la majorité des massifs montagneux où les pluies ont été bénéfiques.