Variétés de concombre : quelles sont les résistances génétiques à privilégier ?

Des variétés de diversification existent aussi en concombre. L'Aprel a réalisé un essai variétal en 2021 dans le Sud-est et recommande de privilégier certaines résistances génétiques.

La production de concombre sous abri peut concerner deux types de fruits : le type long lisse (30 à 35 cm), le plus demandé sur le marché d’expédition et le type court épineux (20-24 cm) souvent proposé en diversification de gamme sur les marchés. Des variétés de diversification existent aussi en concombre avec des types Beith alpha (moins de 10 cm) et mini-fruits. Un essai variétal Aprel réalisé en 2021 dans le Sud-est ainsi que la synthèse des observations de terrain ont permis de réactualiser la fiche de préconisation variétale disponible sur le site de l’Aprel. La fiche conseille de privilégier les résistances génétiques qui sont disponibles pour le CMV, le CVYV et le CGMMV.

Le CMV, transmis par les pucerons, est le plus fréquent sur concombre. Le CVYV et le CYSDV, transmis par l’aleurode Bemisia tabaci, sont des virus soumis à réglementation (lutte obligatoire). Le CTSV (virus de la peau de crapaud) est transmis par les cicadelles. Le CGMMV est un nouveau virus transmis par semences et par contact de la sève. L’entretien des abords et l’emploi de filets anti-insectes peuvent limiter leur développement dans la culture mais peuvent aussi augmenter le risque mildiou.

« L’acquisition de plants de concombre (ou d’autres plants) provenant de régions contaminées présente un risque important d’introduction de maladies car ils peuvent être porteurs d’insectes, de virus ou leur vecteur », prévient le document. Sur cucurbitacées, le ToLCNDV transmis par Bemisia tabaci, virus émergent de quarantaine, a été identifié en France à l’automne 2020 en cultures de courgette, notamment dans les Bouches-du-Rhône. Il nécessite une surveillance particulière. Tout symptôme douteux doit faire l’objet d’analyse et être signalé au SRAL.