Veaux – Commerce dépressif

Veaux d’engraissement et d’élevage –

Face à la saturation de marché, les intégrateurs qui ne mettent en place que ce qu’ils pourront vendre au mois de mars maintiennent une très forte pression sur les prix, sans aucun état d’âme pour les éleveurs qui font naître les veaux et qui assurent le fondement de leur activité. Face à un marché où l’offre est foisonnante, un nombre conséquent de veaux est exporté vers le marché espagnol, qui de son côté va pouvoir produire du jeune bovin à destination des pays du pourtour méditerranéen. Le marché reste sous pression par un tri sévère auprès des ramasseurs de veaux. Ces derniers observent avec impuissance la dégradation des relations commerciales avec des éleveurs révoltés de la faiblesse des tarifs pratiqués, sans compter du nombre de veau qu’ils doivent retirer du marché. Le climat commercial est déprimant avec des tarifs malmenés.dans les veaux Holsteins, Normands,  Montbéliards mais également sur les croisés laitiers, jaunes ou Blanc bleus R de conformation. Cette baisse atteint également les très bons veaux U de race à viande.

Veaux de boucherie – L’activité commerciale profite de la régulation des mises en place et d’une offre mesurée avec une revalorisation constante des prix de la viande de veau.

Avis d’expert :

Veaux : Le marasme va se poursuivre avec une forte activité export.

Veaux de boucherie : La demande saisonnière devrait progresser dès que les températures vont baisser.

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