Veaux – Commerce plus globalement plus régulier

Veaux d’engraissement et d’élevage – La réduction du nombre de vaches laitières accentue le déficit saisonnier de l’offre pour une demande en veaux français qui reste régulière pour les sorties de novembre. Le marché espagnol demeure un débouché important, ce qui oblige les intégrateurs à mettre leurs tarifs à nivaux dans les bons veaux, même s’ils sont quelque peu protégés par les frais de PCR et de transport qu’il faut ajouter pour rejoindre la péninsule Ibérique. L’accroissement des coûts de production demeure le plus gros souci pour une production bridée par le prix de la viande, même si ces derniers sont nettement plus élevés que l’an passé. Les transactions sont assez fluides dans les veaux Holsteins, Normands ou Montbéliards, même si les tarifs restent sous le contrôle des gros opérateurs. Une légère détente est observée souvent par un tri moins sévère dans les croisés laitiers ou Blanc Bleus ou jaunes communs. Les bons croisés U de conformation et les Limousins sont contraints par des coûts de production élevés.

Veaux de boucherie – Les opérateurs sont dans la dernière ligne droite pour de très belles opérations du veau de Pentecôte. Les températures ne devraient pas être trop pénalisantes. Les tarifs se maintiennent à de bons niveaux et résistent très bien pour le moment à la baisse saisonnière. En restauration, les plats d’hiver (blanquette de veau…) sont moins recherchés, mais de nouveaux produits sont bien valorisés (steak haché de veau).  Les intégrateurs ont limité les mises en place pour les sorties d’été pour éviter un engorgement du marché.

Avis d’expert :

Veaux : Les bons veaux laitiers viandés seront mieux valorisés  

Veaux de boucherie : La demande va se tasser, mais les volumes mis en place devraient permettre de tenir les prix.

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