Veaux - Forte pression sur les croisés

Veaux d’élevage et d’engraissement – Si le veau est un mal nécessaire pour la production laitière, il n’est plus source de revenu. Les éleveurs pratiquent de plus en plus de sexage sur les inséminations et s’ils investissent sur les femelles à garder, le choix pour les croisements des mâles laisse souvent à désirer ou à l’appréciation des inséminateurs. De nombreux veaux issus de croisements multi races sont sur le marché et ne correspondent pas aux besoins pour la production de veau de boucherie, car leurs performances ou leur poids final sont trop faibles.  De plus la flambée des coûts de production impose des économies pour les intégrateurs, ces dernières ne pouvant être faites que sur les veaux croisés, car les veaux laitiers sont protégés par les tarifs pratiqués pour le marché espagnol. Les intégrateurs maintiennent leurs tarifs dans l’ensemble des veaux Holsteins ou Normands. Le recul de l’offre est plus favorable aux Abondances ou Montbéliards dans le Sud-Est. La tension commerciale est de plus en plus marquée sur les croisés, avec une ferme volonté des intégrateurs de faire baisser les prix dans les R et O de conformation. Le recul de l’offre protège les veaux mieux conformés. Les Blonds d’Aquitaine, les Charolais et les Limousins, restent malmenés avec des coûts de production trop élevés.

Avis d’expert :

Veaux : Les tarifs vont maintenir sans difficulté dans les laitiers. La tendance sera baissière pour les croisés 

Veaux de boucherie – L’animation commerciale est soutenue par des intégrateurs qui demandent une progression des prix du veau de boucherie pour faire face à l’accroissement des coûts de production. La tendance est haussière également aux Pays-Bas (l’autre pays du veau de boucherie).

Avis d’expert :

Veaux de boucherie : Les intégrateurs vont de nouveau demandé de la hausse aux abatteurs.

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