Veaux – La dynamique est positive dans les veaux laitiers.
Veaux d’élevage et d’engraissement – L'inflexion de la courbe des vêlages est significative, avec un impact direct sur l’approvisionnement des intégrateurs. Ces derniers ont sérieusement relevé leurs tarifs depuis deux semaines pour réduire le flux destiné au marché espagnol, mais les tarifs à l’export s’adaptent également aux tarifs du marché français. Les intégrateurs se retrouvent en concurrence avec trois semaines d’avance. Cela engendre une revalorisation des prix des veaux laitiers ou mixtes après deux semaines où le tri était déjà édulcoré. Les tarifs suivent le même chemin dans les croisés laitiers ou mixtes de moyenne conformation. Dans les bons croisés et les Limousins, la demande est en repli pour les sorties d’été, mais la faiblesse de l’offre permet de tenir les prix.
Veaux de boucherie – Même si la demande n’est pas super dynamique (ce qui est normal à cette période de l’année), le déficit de marchandise permet un commerce assez fluide. Néanmoins, ce déficit engendre souvent des départs prématurés avec un manque de poids et de rentabilité à la clé. La concurrence de l’import est faible sur un marché qui reste demandeur de veau français.
Avis d’expert :
Veaux : Le recul de l’offre devrait se confirmer la tendance haussière, tend que le marché du veau gras pourra l’accepter.
Veaux de boucherie : La faiblesse des disponibilité en veau gras devrait permettre de tenir les prix