Veaux – La tendance reste baissière.

Veaux d’engraissement et d’élevage – Le climat commercial reste dégradé, avec des volumes qui progressent de semaine en semaine, même s’ils sont moins importants d’année en année (baisse du cheptel, et lissage des vêlages avec la robotisation). Les intégrateurs commencent à imposer des contingents à leurs fournisseurs. Le marché espagnol est de plus en plus sollicité face à la croissance des volumes. Les tarifs se rétractent dans les gros veaux Frisons, alors que les bons Montbéliards s’écoulent normalement à la faveur d’un recul de l’offre dans la région Rhône-Alpes. Le tri reste très sévère dans les veaux légers qui n’ont plus de valeur commerciale. La mauvaise qualité de l’offre dans les croisés Blanc bleus, taupes ou gris permet une accentuation de la pression des acheteurs, notamment dans les femelles qui se valorisent au prix des laitiers. Les tarifs se maintiennent dans les croisés viandés U de conformation et la vente est plus fluide dans les Limousins, face à des disponibilités peu abondantes.

Veaux de boucherie – L’activité commerciale pour cette rentrée n’est pas euphorique, mais elle est suffisante pour désengorger les ateliers et pour retrouver une orientation positive des prix. La filière veau sous la mère est en grande souffrance face à des coûts de production trop élevés et une érosion des ventes en raison de prix élevés.

Avis d’expert :

Veaux : La tendance sera baissière avec des volumes en progression. Les mouvements vers l’Espagne seront importants.

Veaux de boucherie : La demande restera régulière pour permettre une bonne tenue des prix

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