Veaux – Les acheteurs maintiennent la pression

Veaux d’engraissement et d’élevage – Les intégrateurs adaptent leurs achats à leurs besoins de sortie, alors que l’offre va atteindre son pic des vêlages dans les semaines qui viennent. Les contingents sont mis en place pour les ramasseurs de veaux, ce qui accroît l’offre à destination de l’Espagne. Tout le monde se tourne vers ce pays, mais le coût des PCR reste indécent et peut représenter 15 à 20% de la valeur du veau (voire plus dans les légers), mais sans cette prise de sang négative, pas de débouché. Le commerce reste très compliqué avec un tri toujours très sévère dans les veaux Holsteins, Normands, Montbéliards ou Abondances. Les veaux de moins de 45kg n’ont plus de valeur marchande et restent souvent dans les fermes.  Le marché est encombré et les transactions sont laborieuses dans les croisés laitiers ou mixtes (taupes, gris ou blanc bleus) de moyenne conformation. Les jolis Blanc bleus bien conformés résistent mieux à la pression face à l’activité export.  Les tarifs sont un peu plus fermes dans les bons Limousins.

Veaux de boucherie – Le niveau de l’offre est en accord avec les besoins d’un marché un peu moins soumis à la pression des viandes d’importation.  La consommation est régulière avec un commerce qui retrouve une certaine sérénité avec des tarifs positifs. Le secteur du veau sous la mère ou élevés au lait entier est sinistré par la hausse des coûts de production difficilement répercutables sur le prix de vente, vu les niveaux déjà pratiqués.

Avis d’expert :

Veaux : Le commerce restera très compliqué avec des volumes importants et des tarifs faibles en toutes catégories.

Veaux de boucherie : La demande devrait profiter du recul des températures

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