Veaux – Les prix se stabilisent.

Veaux d’engraissement et d’élevage – Le commerce des petits veaux demeure très compliqué, car si l’offre saisonnière tend à se replier, elle demeure amplement suffisante pour les besoins de la production de veaux de boucherie en France. L’érosion constante de la consommation de veau nécessite une grande maîtrise des volumes mis en place, si les intégrateurs veulent maintenir un prix convenable au mois d’avril et les vacances de printemps. L’excédent part sur le marché espagnol, qui est le seul débouché pour nos veaux excédentaires. Les Espagnols sont devant une offre pléthorique et ne se privent pas pour pratiquer un tri sévère et imposer leurs conditions. Les veaux Holsteins, Normands ou Montbéliards convenables trouvent un certain équilibre avec des tarifs faibles, mais stables. Les croisés laitiers (taupes ou gris) légers ont rejoint les prix des laitiers, et les Blancs Bleu R ceux des bons Montbéliards. Les tarifs se stabilisent dans les bons croisés jaunes ou blanc bleus de Montbéliards U de conformation. En veaux de race à viande, le niveau élevé des prix des broutards limite l’offre et permet de tenir les prix.

Veaux de boucherie – La maîtrise des volumes mis en place engendre des sorties limitées qui permettent une bonne tenue des prix. Malgré une situation plus favorable dans la viande, les intégrateurs restent confrontés à l’augmentation des coûts de production. La tendance reste positive sur un marché équilibré.