Veaux – Mauvais commerce en toutes catégories
Veaux d’engraissement et d’élevage – Le pic des vêlages approche. C’est généralement entre les semaines 38 et 42 que les volumes sont les plus importants et où les difficultés sont à leurs paroxysmes pour les éleveurs. Les tarifs restent sous pression que ce soient dans les veaux laitiers, mixtes ou croisés, mais dans les prochaines semaines, les prix vont passer au second plan au regard des places disponibles. Les veaux excédentaires pourront trouver un débouché à l’export, s’ils sont convenables. Les tarifs pratiqués dans les fermes sont faibles et engendrent souvent des tensions, fort compréhensibles. Les veaux légers ou sans potentiel toutes races confondues n’ont plus de valeur et ne sont plus ramassés. Dans les croisés, la situation est identique, même si le marché export protège un peu mieux les mâles lourds.
Veaux de boucherie – Le niveau de la demande est un peu moins soutenu après la période de rentrée, mais les disponibilités offertes par les intégrateurs sont modestes et influent positivement sur les prix. Cette tendance positive devrait se confirmer sur l’automne où la consommation est souvent plus soutenue. La filière veau sous la mère est en grande difficulté face à des coûts de production très élevés qui ne peuvent plus être répercutés dans le secteur aval, au risque de faire fuir les consommateurs.
Avis d’expert :
Veaux : Les semaines a venir seront les plus compliquée a passé avec des volumes importants et des tarifs faibles
Veaux de boucherie : La demande restera suffisante pour permettre une bonne tenue des prix