Veaux – Meilleure tenue des prix dans les croisés.

Veaux d'engraissement et d'élevage - L'offre est conforme au creux saisonnier des vêlages, face à une diminution constante du cheptel laitier. L'activité commerciale est fluide sur l'ensemble des marchés, avec des tarifs facilement reconduits pour les Holsteins ou Normands, que ce soit pour l'intégration ou l'exportation. Les transactions sont plus actives dans le sud-est, où l'offre se montre juste suffisante pour satisfaire la demande, que ce soit pour les Montbéliards, Abondance ou l'ensemble des croisés laitiers ou mixtes (jaunes, Blanc bleus, etc.). Les tarifs restent sous pression pour les Limousins, malgré les mises en place de septembre.

Veaux de boucherie – L'adage dit : "Après la Pentecôte, le veau descend la côte." Ce schéma est souvent lié à un réchauffement des températures et à l'approche de la fin de l'année scolaire, entraînant un recul des commandes. Le niveau des ventes est très correct, mais le veau, tout comme les autres viandes, souffre du recul du pouvoir d'achat des Français. Les tarifs se tassent, mais le niveau de l'offre est en accord avec la demande, sans surstock avant la période estivale.

Avis d’expert :

Veaux : La faiblesse saisonnière de l’offre devrait activer les échanges, avec des tarifs plus fermes.  

Veaux de boucherie : La demande va se tasser après la Pentecôte, mais les intégrateurs n’ont pas de stocks ce qui devrait limiter la pression sur les prix.

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