Veaux – Vente plus régulière et cours stables.
Veaux d’engraissement et d’élevage – Le climat commercial est beaucoup moins dégradé que l’an dernier à la même époque (baisse du cheptel, et lissage des vêlages avec la robotisation). Les volumes de veaux sont loin d’être aussi abondants pour une demande constante des intégrateurs et une concurrence à l’export. Cette situation ne devrait malheureusement pas perdurer, car les semaines 38 à 41 sont celles où les vêlages sont les plus abondants. Pour le moment, les tarifs se stabilisent sans trop de difficulté dans les bons veaux Prim’Holsteins, Normands ou Montbéliards . Les veaux légers ou sans potentiel restent sans valeur commerciale. La tendance est également au maintien des prix dans les croisés Blanc bleus, taupes ou gris de moyenne conformation. Les tarifs se maintiennent avec plus de facilité (voir avec quelques hausses) dans les croisés viandés U de conformation. La vente est fluide dans les Limousins, face à des disponibilités peu abondantes.
Veaux de boucherie – Le niveau de la demande est un peu moins soutenu après la période de rentrée et des températures toujours élevées, mais les disponibilités offertes par les intégrateurs sont modestes et influent positivement sur les prix. Cette tendance positive devrait se confirmer sur l’automne où la consommation est souvent plus soutenue. La filière veau sous la mère est en grande difficulté face à des coûts de production très élevés qui ne peuvent plus être répercutés dans le secteur aval, au risque de faire fuir les consommateurs.
Avis d’expert :
Veaux : Le niveau de l’offre va progresser pour rendre le commerce plus sélectif de la part des intégrateurs.
Veaux de boucherie : La demande devrait retrouver progressivement une activité automnale avec des tarifs plus fermes.