Vente directe : les Amap, un lien direct avec les consommateurs
[Video] A Maisdon-sur-Sèvre, en Loire-Atlantique, Maël Sinoir et Claire Stavaux, à la tête d’une exploitation agricole de production de pommes et de poires, ont fait le choix de se tourner vers les Amap pour commercialiser leur production. Un choix qu’ils se félicitent d’avoir fait aujourd’hui.
En 2008, lors de leur conversion à l’agriculture biologique, les exploitants du Verger du Moulin des Noues ont fait le choix de se tourner vers les Amap pour commercialiser leurs 5 hectares de pommes et de poires. Jusqu’alors, la production était livrée en grandes surfaces.
Le système des Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) repose sur un partenariat entre une exploitation agricole et un groupe de consommateurs (les "amapiens"). Ils achètent en début de saison une part de la production (légumes, viande, fromage, oeufs…) qui leur est ensuite livrée périodiquement.
Quinze ans après sa mise en place sur la ferme de Maël et Claire, ce système de commercialisation a fait ses preuves. Il représente aujourd’hui 80% des ventes. En composant eux-mêmes les paniers qu’ils livrent, les exploitants expliquent gérer au mieux les stocks en fonction de l’état de conservation des 18 variétés présentes sur la ferme. Mais avant tout, c’est le lien direct avec le consommateur qui leur est cher. « Nous avons souvent des retours positifs. Ça nous rebooste pour la journée du lendemain », assure Claire Stavaux.
Une activité qui se prolonge le soir
L’une des caractéristiques de ce type de commercialisation est la livraison de la production en soirée. Si les deux producteurs reconnaissent que certaines journées peuvent paraître longues lorsqu’il faut partir en livraison à 16h, ils ne reviendraient pas en arrière. « Pour livrer en GMS ou vendre sur les marchés, il faut se lever tôt. Nous c’est le soir. C’est un choix », sourit Maël.