Viande bovine – Commerce régulier
Bovins de boucherie – Sur les marchés, l’activité commerciale reste assez régulière en cette période post-rentrée. Les disponibilités demeurent juste suffisantes avec l’impact des ensilages de maïs qui animent les campagnes. L’écoulement reste assez régulier avec des tarifs mieux défendus dans les Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. Pas de changement pour les Parthenaises. La demande tend à se replier dans le sud dans les bonnes Charolaises lourdes, mais les tarifs ne montrent pas de signe de faiblesse face aux faibles disponibilités. L’écoulement reste même assez fluide dans les génisses et les vaches R convenables de moins de 10 ans et de plus de 400kg. Les prix sont stables dans le bétail d’entrée de gamme ou les vaches âgées de plus de 10 ans.
Réformes laitières – Le marché garde un certain équilibre, malgré des ensilages de maïs. Les industriels ont moins de besoins pour les semaines à venir, face à une demande souvent en repli après la rentrée, mais les volumes disponibles vont chuter à la fin du mois. Les tarifs se maintiennent dans les vaches Frisonnes, Montbéliardes et Normandes viandées et correctement finies. Le tri reste marqué dans les vaches P1, mais les tarifs se stabilisent. La demande est peu soutenue pour les taureaux avec une offre suffisante, le minerai maigre est fourni par les vaches en manque de finition,
Jeunes bovins – L’équilibre offre/demande permet une activité commerciale régulière avec une demande toujours soutenue chez nos voisins européens avec des besoins souvent différents en fonction des habitudes alimentaires de chaque pays. Le marché français a bénéficié de la rentrée. Le commerce est normal avec des tarifs stables dans les Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine. Dans les JB laitiers ou mixtes, la tendance est à la reprise.
Avis d’expert :
Bovins races allaitantes : Les tarifs seront sans évolution, mais les volumes vont se tasser.
Bovins races laitières : les prochaines semaines seront plus compliquées pour les abatteurs avec moins d’offres.
Jeunes bovins : La demande sera régulière pour des tarifs stables.