Viande bovine – Dégradation des prix dans les laitières et les jeunes bovins.

Bovins de boucherie – L’animation commerciale sur les marchés est un peu plus calme, avec des acheteurs qui montrent peu de besoins. La faible demande face à une offre réduite permet un certain équilibre commercial. Mais à l’intérieur de cet équilibre, de gros écarts de valorisation restent observés, non pas en fonction de la qualité des animaux, mais surtout de la filière de destination et des contrats avec les magasins. La demande est plus réservée sur cette fin de mois, mais les tarifs se maintiennent dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubracs, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. Les tarifs sont en revanche plus discutés dans les Charolaises R ou dans les animaux croisés de choix secondaire.

Réformes laitières – La demande en minerai pour la viande hachée se tasse, notamment dans la production de viande fraîche. Les stocks de minerais sont conséquents avec une mise en congélation. Face aux difficultés d’écoulement de la viande, les industriels font pression sur les prix. Les tarifs des vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes, se replient avec un tri plus sévère dans les animaux de milieux et bas de gamme (P2 et P1). En Allemagne et aux Pays-Bas, le marché est stable, mais toujours 0,60 à 0,80€ en dessous de la France.

Jeunes bovins – L’activité apportée par la viande halal pour l’Aïd-El-Kébir est moindre. Les marchés à l’export restent sous le joug des viandes polonaises. Les opérateurs laissent passer cette période transitoire de juin et attendent le lancement de la saison estivale. L’équilibre commercial est défavorable malgré le recul de l’offre, ce qui entraîne un recul des prix sur la France. En Allemagne, le marché est stable, mais avec des JB R à 4,50€ et des U à 5,10€.  

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La modestie de l’offre devrait permettre un maintien des prix dans les très bonnes femelles, mais la pression va s’accentuée sur l’entrée de gamme. 

Bovins de races laitières : La tendance restera baissière sur les laitières, malgré un recul de l’offre engendrée par les travaux de saison.  

Jeunes bovins : Le commerce restera compliqué avec des tarifs sous la pression des abatteurs.

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