Viande bovine – Demande convenable de rentrée

Bovins de boucherie – Au niveau commercial, la semaine se déroule sans difficulté majeure en termes d’écoulement. Le marché reste animé par les promotions de rentrée qui assurent des volumes d’activité aux abattoirs. L’activité commerciale est plus régulière dans les femelles haut de gamme avec des besoins de réapprovisionnement qui ont été couverts sur Rungis ou pour servir la boucherie traditionnelle. La couverture de la demande est également faite par les nombreux concours d’animaux de boucherie qui se déroulent ou ont eu lieu en cette rentrée. Le commerce est assez régulier dans les Blondes d’Aquitaine lourdes ainsi que pour les Aubracs ou Limousines de qualité bouchère. Dans les Charolaises, le basculement des besoins estivaux (zones de vacances) vers une consommation plus traditionnelle de saison devrait entraîner un ralentissement des besoins sur la seconde moitié de septembre. Mais pour l’heure, la commercialisation reste régulière dans les jeunes vaches Charolaises viandées, même si les tarifs restent stables. Dans la marchandise plus standard, le commerce est régulier pour servir les promotions de rentrée. 

Réformes laitières – Les abatteurs ont des besoins, mais ils ont pu bénéficier d’une offre plus étoffée cette semaine dans les grands bassins laitiers. La demande pour servir les restaurants scolaires est régulière, voire soutenue dans le steak haché frais. Cependant, un grand nombre d’entre eux travaille avec des produits surgelés qui ont été préparés tout au long de l’été. Les tarifs n’enregistrent aucune variation dans les vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes convenables ou lourdes. Le tri reste en revanche dans les P-1et P-2 légères.   

Jeunes bovins – Les tarifs sont fermes en Italie face à des disponibilités insuffisantes pour la rentrée. En Allemagne comme en France, les tarifs sont stables dans les Charolais, Limousins ou croisés U et R. Dans les JB laitiers ou mixtes, la tendance est également à la stabilisation.   

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La demande sera plus mesurée dans les bonnes femelles de qualité bouchère. Les tarifs seront sans évolution.

Bovins races laitières : Les tarifs seront reconduits dans les bonnes laitières. Les vaches maigres resteront sous pression. 

Jeunes bovins : La demande sera régulière pour des tarifs stables.

 

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