Viande bovine – La demande est atone, malgré la faiblesse de l’offre

Bovins de boucherie - Au niveau commercial, l’activité de la semaine est marquée par un nouveau férié. L’équilibre offre/ demande et l’absence de pression des abatteurs permettent de tenir les prix dans les femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Aubracs, Limousines, Charolaises ou Blanc bleues de qualité bouchère, mais la tension est plus perceptible dans les Charolaises de second choix, légères ou plus âgées. Des signes de tension sont également perceptibles dans les allaitantes de choix secondaire, qui sont recherchées principalement pour la production de viande hachée de race à viande.  

Réformes laitières – Le recul de la consommation est conséquent, notamment dans les viandes transformées. Les prix dans les magasins sont pénalisants face à un pouvoir d’achat en berne. Les distributeurs qui se plaignent de ce recul des ventes n’ont en revanche que très peu rogné sur leurs marges. Ces consommateurs qui ont changé leurs achats seront difficiles à reconquérir. Les gros opérateurs du fast-food ont également un impact sur le marché en privilégiant les viandes des autres pays de l’UE dont les tarifs sont largement en dessous des prix français. Dans cette situation, les abattoirs maintiennent la pression sur les prix sur les vaches Prim’Holsteins, Normandes, Montbéliardes ou Abondances, malgré les très faibles disponibilités dans les campagnes. La tendance reste baissière également dans les taureaux de réformes.

Jeunes bovins – Le marché italien a baissé ses prix face à une consommation en berne et sous le joug du pouvoir d’achat et des viandes d’importation. Cette tendance est commune à l’ensemble des pays de l’UE, face au recul de la consommation. Malgré des volumes de sorties limitées, les stocks se reconstituent à l’abattage. Cela se ressent sur le marché français où le niveau de l’offre est largement suffisant pour les besoins. Les tarifs se rétractent, ce qui inquiète les engraisseurs dont les coûts de production restent élevés (notamment avec le prix des broutards).

Avis d’expert :

Bovins de races allaitantes : Les tarifs devrait se maintenir dans les bonnes femelles bouchères, mais le commerce restera sous tension dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire.

Bovins de races laitières : Les industriels vont maintenir la pression sur les prix, malgré la faiblesse de l’offre.    

Jeunes bovins : La demande restera peu soutenue avec des tarifs plus discutés.

 

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