Viande bovine – Le commerce est fluide dans les jeunes bovins.

Bovins races allaitantes - Après deux semaines écourtées, l’activité commerciale dans les races à viande ne montre pas de signe particulier de faiblesse comme les autres années. Cette période n’est pourtant pas très propice au commerce de la viande. Les nombreuses campagnes promotionnelles sur les pièces nobles sont là pour désengorger les frigos. Les stocks se sont résorbés, mais la dynamique n’est pas favorable, surtout que nous passons doucement dans un climat hivernal (plus propice aux viandes à bouillir). La modestie de l’offre permet un maintien des prix pour les Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. Les engraisseurs spécialisés souffrent de l’absence d’évolution des prix face à des coûts de production élevés, mais ils maintiennent leurs niveaux d’achats dans le maigre pour faire face à un début d’année qui s’annonce fortement déficitaire. Les échanges sont réguliers avec des tarifs sans évolution significative dans l’ensemble des allaitantes de choix secondaire. Celles de moindre conformation et légères se tassent dans le sillage des laitières.

Réformes laitières - Le changement de temps et l’accentuation de la baisse renforcent les sorties et tend à saturer les abattoirs, même si la demande se montre plus régulière que ces dernières semaines. Les stocks ont été résorbés et il n’est pas question de les reconstituer. Des reports de livraisons sont observés, ce qui renforce les acheteurs dans leurs volontés de peser sur les prix des vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Les vaches sans viande restent pénalisées. La demande est peu soutenue dans les taureaux, car les besoins en minerai maigre (5%) sont limités.

Jeunes bovins – Le déficit de production reste le moteur dans les échanges avec des abatteurs qui peinent à servir leurs clients dans les volumes et les prix proposés. Dans ces conditions, ces derniers acceptent beaucoup plus facilement les augmentations de prix sur le terrain. Le commerce est assez fluide avec des tarifs qui continuent leur redressement dans le sillage d’une demande européenne qui se raffermit.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : L’équilibre offre/demande devrait permettre de tenir les prix dans les Charolaises, les Limousines ou les Blondes d’Aquitaine. 

Bovins races laitières : Les industriels vont maintenir la pression sur les laitières face à des disponibilités saisonnière plus abondantes.

Jeunes bovins : Le recul de l’offre devrait permettre une bonne tenue des prix. 

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