Viande bovine – Le recul de l’offre est marqué

Bovins races allaitantes - Au niveau commercial, si les abatteurs enregistrent moins de commandes sur cette fin de mois, notamment dans les pièces nobles, ils doivent composer avec des disponibilités qui se rétractent dans le secteur allaitant.  Au regard de l’évolution des volumes, de plus en plus d’enseignes ou d’abattoirs cherchent à signer des contrats de contractualisation pour s’assurer des volumes, mais bon nombre d’éleveurs ne sont pas prêts dans un contexte de fermeté des prix. L’équilibre offre/demande permet une progression des prix dans le domaine des bonnes femelles Blondes d’Aquitaine lourdes, Limousines, Aubracs ou Charolaises de qualité bouchère. L’offre se rétracte dans les jeunes vaches Charolaises lourdes et viandées, avec un réservoir peu garni chez les engraisseurs spécialisés. La fermeté est également de mise dans le domaine des allaitantes de choix secondaire (vaches R).

Réformes laitières – Les négociants observent un très net recul des disponibilités. Les industriels couvrent leurs besoins, mais une tension positive est palpable sur les marchés et dans les campagnes face à une concurrence plus rude. Le commerce est fluide et les tarifs se raffermissent, notamment dans les vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes de milieux de gamme même si des écarts de valorisation sont marqués d’un abattoir à l’autre. La demande reste mesurée dans les taureaux de réformes face à une offre suffisante en minerai maigre fournis par les nombreuses vaches en manque de finition.

Jeunes bovins – Le marché est à l’équilibre avec des volumes assez importants à cette saison. Les échanges intraeuropéens sont complexes avec des carcasses qui ont souvent plusieurs destinations en fonction des découpes. La demande reste soutenue sur les parties « avant », sur la France ou la Grèce, alors que la concurrence est plus forte sur les parties « arrière ».  La tendance est à la stabilité des prix que ce soit en France ou sur les autres places européennes.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La revalorisation des prix de la viande sera facilitée par la modestie de l’offre

Bovins races laitières : Les tarifs seront plus fermes dans les laitières ou mixtes convenables.

Jeunes bovins : le commerce sera régulier pour des tarifs sans grand changement.

Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif