Viande bovine – Les industriels maintiennent la pression sur les laitières.

Bovins de boucherie – Au niveau commercial, l’offre est amoindrie, car de nombreuses structures commerciales ont réduit leur activité, la semaine dernière.  Cela permet une relative stabilité des prix avec un équilibre entre une offre faible et une demande atone. Les femelles de qualité bouchère sont moins recherchées pour la capitale et peinent à trouver preneur sur les zones de villégiature avec des tarifs qui sont souvent un frein pour une large partie de la population. L'écoulement de la viande Charolaise reste compliqué, avec une activité ralentie sur le sud du pays, mais ces gammes de marchandise retrouve du débouché sur les zones de la côte Atlantique ou de la Manche.  Le commerce est très calme pour les allaitantes R de conformation avec des tarifs qui sont tirés vers le bas par la décroissance du prix du minerai.

Réformes laitières – Les industriels adaptent leur activité pour répondre à une faible demande. Les approvisionnements de cette semaine ont été programmés sur des bases toujours à la baisse dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Le tri reste très sévère à l’encontre des animaux en manque de viande (P-).  Les taureaux de réformes sont moins recherchés, faute de besoins en minerai.

Jeunes bovins – Le marché du jeune bovin est le plus impacté par la concurrence intraeuropéenne avec comme débouchés des pays qui souffrent de la canicule. Les engraisseurs italiens peinent à écouler leurs propres JB sur un marché pourtant largement intégré. Face à la concurrence de l’Allemagne, de la Pologne, de l’Espagne ou de l’Irlande, la France peine à trouver sa place. La décroissance tarifaire observée depuis quelques mois est inquiétante, car les animaux qui sortent actuellement ont des coûts de production élevés, avec des pertes qui pourraient être préjudiciables pour de futures mises en place. La contractualisation protège une partie des engraisseurs, avec des pertes qui seront imputables aux metteurs en marché.  

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce sera très calme dans les bonnes femelles bouchères avec des retards de sortie. La pression va s’accentuer sur les allaitantes de milieu et d’entrée de gamme. 

Bovins de races laitières : Les abatteurs vont maintenir la pression sur les laitières. 

Jeunes bovins : Les transactions resteront compliquées, avec peu de débouché à l’export, la tendance restera baissière en toute catégories.

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