Viande bovine – Les tarifs se replient dans tout le bas de gamme.

Bovins de boucherie – L’activité commerciale est très calme pour cette semaine écourtée par le lundi de Pâques. Les magasins ont fait le bilan des ventes avant de repasser commande. Or, ces dernières sont très peu soutenues, c’est le signe que les ménages ont été très prudents dans leurs achats de viande bovine pour Pâques, ce qui n’est pas le cas dans la viande ovine où les ventes ont été très correctes.  Sur les marchés, les acheteurs restreignent leurs achats dans les femelles de qualité bouchère, mais face à des offres prudentes, les tarifs restent à des niveaux corrects dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines, ou Aubracs de qualité bouchère. Les coûts de production de ces gammes de marchandise sont très élevés et toute baisse serait préjudiciable à la pérennité de ces productions. La tension est en revanche plus sensible sur les bonnes Charolaises qui perdent quelques centimes. Les acheteurs renforcent la pression tarifaire sur l’ensemble des femelles allaitantes R de conformation (toutes races confondues) avec un tri plus sévère dans les animaux juste en finition ou de moindre conformation.

Réformes laitières – La dynamique commerciale du mois de mars n’est plus. Les industriels de la viande ont suffisamment de vaches en ce début de mois pour leurs besoins.  La pression sur les prix entamée la semaine passée se renforce, avec un tri plus sévère dans les vaches P2. Les tarifs des vaches Holsteins, Normandes et Montbéliardes perdent entre 3 et 7 centimes en fonction des régions et abattoirs. Cette tendance baissière est également observée sur les taureaux de réformes.

Jeunes bovins – Les abatteurs italiens ont privilégié leurs productions intérieures pour Pâques et font moins fait appel aux JB français, qui ont été fortement concurrencés par les Allemands. Cette forte pression à l’export est très pénalisante à un moment où la consommation sur le marché intérieur est en repli. Cela entraîne un recul des tarifs sur les JB Limousins ou Charolais. Les Blonds d’Aquitaine résistent mieux face à une concurrence moins forte des autres pays dans ces gammes de marchandise. Dans les JB laitiers et mixtes, le commerce est également plus calme, avec des cours en baisse.

Avis d’expert :

Bovins de races allaitantes : Le commerce restera très calme avec des tarifs discutés dans les Charolaises et les allaitantes d’entrée de gamme.

Bovins de races laitières : Les industriels vont encore profiter du report de l’offre de cette semaine pour peser sur les prix des laitières.    

Jeunes bovins : Le commerce sera très calme avec un recul des prix.

Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif