Viande bovine – Les tarifs sont stables avec de faibles volumes d’activité.

Bovins de boucherie – Au niveau commercial, si la fin des vacances réduit les besoins sur les zones de villégiatures, le report se fait vers les villes pour le réapprovisionnement des boucheries, notamment en région parisienne. Cette période est également consacrée à la préparation des commandes de rentrée avec des promotions qui ont été planifiées de longue date par les enseignes. Le réapprovisionnement des magasins donne de la fluidité aux échanges avec un équilibre offre/demande assez favorable à la production face aux faibles apports d’animaux sur le marché. Cette reprise d’activité se heurte en revanche à un manque de main-d’œuvre dans les abattoirs et les ateliers de découpe. Comme dans beaucoup de secteurs industriels, des transports ou de l’artisanat, les bras manquent. Les personnels ont le choix de leur emploi et délaissent les plus astreignants même si la rémunération est souvent plus alléchante. Attirer et séduire dans les filières viande est compliqué.    

Dans les bonnes femelles viandées, l’offre est en accord avec la demande pour cette reprise, mais le prix de maigre et les coûts de production ont fait fondre les mises en place chez les engraisseurs spécialisés.  La demande est plus ferme dans les bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère, avec des tarifs qui se maintiennent à des niveaux élevés. La demande est également plus soutenue dans l’ensemble des réformes allaitantes R de conformation et correctement finies dont les tarifs sont plus facilement reconduits. Les animaux d’entrée de gamme se stabilisent, car ils sont recherchés pour la production de minerais de race à viande.

Réformes laitières – Les disponibilités de cette semaine du 15 août sont réduites et se montrent juste suffisantes pour satisfaire les besoins de la rentrée, même si l’activité des abattoirs a été amputée d’une journée. Le commerce est régulier pour des tarifs qui se stabilisent dans les bonnes vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Néanmoins les écarts de valorisation avec nos voisins européens restent significatifs et vont renforcer la position des viandes allemandes, polonaises ou irlandaises dans la restauration hors foyer. Face à cette concurrence, la stabilisation des prix des laitières sera temporaire.

Jeunes bovins – Après une belle semaine d’activité à l’export pour le 15 août, la demande italienne tend à ralentir avec la fin des vacances. Le niveau de l’offre en France comme en Allemagne est mesuré pour cette semaine, ce qui conduit à une stabilisation des prix. 

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La demande sera plus régulière dans les femelles de qualité bouchère pour la reprise d’activité des boucheries au retour des vacances.

Bovins de races laitières : L’offre sera juste suffisante pour satisfaire la demande de la rentrée, mais les tarifs resteront néanmoins sous le contrôle des abatteurs.

Jeunes bovins : Les tarifs seront reconduits avec une lente reprise d’activité.

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