<div>
<p>Les vedettes de l&rsquo;&eacute;dition 2022 de GreenTech Amsterdam &eacute;taient sans aucun doute les robots. Des robots pour ramasser les fraises ou les tomates, pour effeuiller les tiges de concombre, pour diffuser des UV contre l&rsquo;o&iuml;dium&hellip; Le monde de la serre s&rsquo;oriente vers l&rsquo;automatisation, un futur sans ouvriers. <strong>Berry, un robot de r&eacute;colte de fraises avec d&eacute;tection automatique de la position, de la maturit&eacute; et de la qualit&eacute; du fruit a gagn&eacute; le prix du Concept de GreenTech.</strong> Organifarms, la soci&eacute;t&eacute; allemande qui l&rsquo;a cr&eacute;&eacute;, a commenc&eacute; &agrave; vendre les robots cette ann&eacute;e pour les march&eacute;s allemand,&nbsp;britannique et du Benelux. &laquo;<em>&nbsp;Il peut ramasser 10&nbsp;kg/heure et en travaillant jour et nuit, il remplace un cueilleur</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Hannah Brown, CCO d&rsquo;Organifarms.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/vu-a-expose-les-robots-arrivent-en-force">Vu &agrave; ExpoSE&thinsp;: Les robots arrivent en force dans les cultures d'asperge</a></div>

<p>L&rsquo;automatisation passe aussi par des syst&egrave;mes num&eacute;riques qui collectent et analysent les donn&eacute;es des agriculteurs, une tendance d&eacute;j&agrave; bien pr&eacute;sente dans les &eacute;ditions pr&eacute;c&eacute;dentes et qui se confirme. Ainsi parmi les nomin&eacute;s : Trap view, de Biobest, permet une surveillance enti&egrave;rement automatis&eacute;e des pi&egrave;ges jaunes englu&eacute;s. Le calculateur HortiFootprint, de LetsGrow, simule les impacts des changements d&rsquo;itin&eacute;raires techniques sur leur empreinte carbone. Mais preuve que la biologie reste au c&oelig;ur des syst&egrave;mes de culture sous serre, <strong>Biobest Micromus, une esp&egrave;ce de chrysope pour compl&eacute;ter la lutte contre les pucerons</strong>, a re&ccedil;u le prix de l&rsquo;innovation de GreenTech. Avec pr&egrave;s de 11 000 visiteurs de 121 pays, GreenTech &eacute;tait bien de retour apr&egrave;s la pand&eacute;mie. La prochaine &eacute;dition de GreenTech Amsterdam aura lieu les mardi&nbsp;13, mercredi&nbsp;14 et jeudi 15&nbsp;juin 2023 au RAI Amsterdam.</p>
</div>

<div class="lireaussi">&nbsp;<strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/legumes-et-fraise-une-protection-par-les-uv">L&eacute;gumes et fraise&thinsp;: une protection des cultures par les UV</a></div>

<p>&nbsp;</p>



La serre prend le virage de la robotisation. Le nombre de modèles commercialisés exposés à GreenTech en est la preuve.

Tapis rouge pour les robots à GreenTech

<h3><strong>1/Des vari&eacute;t&eacute;s adapt&eacute;es</strong></h3>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL429_ENQ_CHGTCLIMAT_encaleviersvar.JPG" /><figcaption>De nouvelles vari&eacute;t&eacute;s avec de faibles besoins en froid sont n&eacute;cessaires pour garder une production dans les bassins actuels. &copy; RFL</figcaption></figure><p>Le levier vari&eacute;tal porte beaucoup d&rsquo;espoir face &agrave; ces changements. Des vari&eacute;t&eacute;s &agrave; faibles besoins en froid sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; accessibles en abricot et p&ecirc;che. <strong>Le caract&egrave;re autocompatible, pour &eacute;viter les probl&egrave;mes de d&eacute;synchronisation</strong>, est entr&eacute; dans les programmes d&rsquo;hybridation des abricotiers. Les s&eacute;lectionneurs de chou-fleur recherche des vari&eacute;t&eacute;s &agrave; plus fort enracinement pour augmenter sa capacit&eacute; de recherche de l&rsquo;eau. Des programmes de s&eacute;lection d&rsquo;asperge se font dans des conditions semi-arides. Mais c&rsquo;est la combinaison de l&rsquo;ensemble de ces crit&egrave;res qui n&eacute;cessite du temps.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3><strong>2/L'aspersion sur frondaison</strong></h3>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL429_ENQ_CHGTCLIMAT_encalevierspulv2.JPG" /><figcaption>Asperger les vergers avec 20 &agrave; 40 m3/ha/h permet de diminuer de 5&deg;C la temp&eacute;rature des fruits. &copy; CTIFL</figcaption></figure><p>Le rafra&icirc;chissement des vergers peut se faire par aspersion sur frondaison. 20 &agrave; 40&nbsp;m<sup>3</sup>/ha/h permettent de diminuer de 5&deg;C la temp&eacute;rature des fruits. Ce syst&egrave;me sur frondaison, install&eacute; de pr&eacute;f&eacute;rence en plus d&rsquo;un goutte-&agrave;-goutte, permet d&rsquo;<strong>irriguer, de mod&eacute;rer la temp&eacute;rature, et de lutter contre le gel.</strong> Il est possible de s&eacute;quencer sur la base de 15 minutes pour &eacute;conomiser de l&rsquo;eau. Une autre possibilit&eacute; est la brumisation qui refroidit par &eacute;vaporation de la v&eacute;g&eacute;tation. Ce syst&egrave;me mouille les arbres mais pas le sol. Son avantage est sa plus faible consommation en eau : 1 &agrave; 2 mm/h (Source : Vincent Mathieu).</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/eviter-l-impact-de-la-chaleur-sur-les-fruitiers-par-la-gestion-de-son-irrigation">Eviter l&rsquo;impact de la chaleur sur les fruitiers par la gestion de son irrigation</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<h3><strong>3/Ombrage ou barri&egrave;re physique</strong></h3>

<p>&nbsp;</p>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL429_ENQ_CHGTCLIMAT_encaleviersombr.JPG" /><figcaption>L&rsquo;installation d&rsquo;ombri&egrave;res photovolta&iuml;ques est une piste pour limiter le stress hydrique. &copy; RFL</figcaption></figure><p>L&rsquo;ombrage des vergers est une autre solution pour limiter le stress hydrique. Il peut se faire avec des filets sp&eacute;cifiques avec diff&eacute;rents niveaux d&rsquo;ombrage possible. Mais ce syst&egrave;me peut-&ecirc;tre antagoniste &agrave; la coloration de certains fruits. <strong>L&rsquo;installation d&rsquo;ombri&egrave;res photovolta&iuml;ques est aussi une piste explor&eacute;e.</strong> Le blanchiment des fruits avec de l&rsquo;argile et du talc pour limiter l&rsquo;absorption de chaleur et l&rsquo;apparition de certains d&eacute;sordres physiologiques est une autre solution. Mais une gestion sp&eacute;cifique des fruits en station est alors n&eacute;cessaire par brossage ou rin&ccedil;age.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/auvergne-rhone-alpes-l-agrivoltaisme-en-test-grandeur-nature">Dr&ocirc;me : 3 hectares de vergers couverts de persiennes solaires mobiles</a></div>



Le choix variétal, le rafraîchissement et la protection physique du verger constituent trois leviers pour faire face aux températures élevées et à la sécheresse.

Trois leviers pour aider les cultures fruitières à faire face aux changements climatiques

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Le moral des agriculteurs a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement affect&eacute; suite au nouvel &eacute;pisode de gr&ecirc;le d&rsquo;une intensit&eacute; exceptionnelle, un ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;une rare violence, avec une grande vari&eacute;t&eacute; de productions touch&eacute;es et des pertes pouvant atteindre 100%. Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de calamit&eacute;s diverses et les cons&eacute;quences de la guerre en Ukraine, le moral en a pris un coup</em>&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;une des observations formul&eacute;es par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, sur la base du compte-rendu d&rsquo;une mission flash r&eacute;alis&eacute;e par le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) &agrave; la suite des &eacute;pisodes de gr&ecirc;le survenus entre les 20 mai et 21 juin, affectant une soixantaine de d&eacute;partements.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Mobilisation g&eacute;n&eacute;rale des pouvoirs publics et des t&ecirc;tes de r&eacute;seaux</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Afin de ne laisser aucun agriculteur aux prises &agrave; des situations &laquo; <em>dramatiques</em>&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a sonn&eacute; la mobilisation g&eacute;n&eacute;rale, avec l&rsquo;activation des cellules d&rsquo;urgence d&eacute;partementales et la sollicitation des t&ecirc;tes de r&eacute;seau pour accompagner les sinistr&eacute;s. Les Directions d&eacute;partementales des finances publiques sont enjointes &agrave; privil&eacute;gier &laquo;&nbsp;<em>autant que possible</em>&nbsp;&raquo; le d&eacute;gr&egrave;vement d&rsquo;office de la Taxe fonci&egrave;re sur les propri&eacute;t&eacute;s non b&acirc;ties (TFNB). Les Pr&eacute;fets vont activer les modalit&eacute;s pr&eacute;vues en cas de reconnaissance de force majeure ou de circonstances exceptionnelles seront activ&eacute;es dans le cadre de la Pac et de la r&eacute;glementation nitrates. La MSA est invit&eacute;e &agrave; mobiliser ses &eacute;quipes sur le terrain afin de recenser les besoins de report et &rsquo;exon&eacute;ration de cotisation sociales et &agrave; apporter aux sinistr&eacute;s &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;appui psychologique n&eacute;cessaire&nbsp;</em>&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a demand&eacute; aux r&eacute;seaux bancaires d&rsquo;&ecirc;tre en <em>&laquo;&nbsp;anticipation&nbsp;&raquo;</em> en ce qui concerne les difficult&eacute;s de tr&eacute;sorerie et les demandes d&rsquo;&eacute;chelonnement ou de report d&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance et d&rsquo;&ecirc;tre par ailleurs &laquo;&nbsp;<em>bienveillants</em>&nbsp;&raquo; s&rsquo;agissant de demandes de prolongation et d&rsquo;&eacute;talement des PGE.&nbsp;De son c&ocirc;t&eacute;, le minist&egrave;re a d&eacute;gag&eacute; un fonds d&rsquo;urgence de 40 millions d&rsquo;euros.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">M&ecirc;me bienveillance requise de la part des assureurs. Les Chambres sont invit&eacute;es &agrave; faire jouer la solidarit&eacute; pour pallier le manque de fourrage et de paille des &eacute;leveurs impact&eacute;s. Coop&eacute;ratives et n&eacute;goces doivent examiner &laquo;&nbsp;<em>avec la plus grande attention&nbsp;</em>&raquo; le cas des c&eacute;r&eacute;aliers dans l&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;honorer leurs contrats de vente &agrave; terme. La F&eacute;d&eacute;ration nationale du b&acirc;timent doit mobiliser ses adh&eacute;rents des zones indemnes pour r&eacute;pondre aux demandes de d&eacute;molition, de r&eacute;habilitation ou de reconstruction des b&acirc;timents endommag&eacute;s, avec un accompagnement &laquo;&nbsp;<em>vigilant</em>&nbsp;&raquo; quant aux risques de &laquo;&nbsp;<em>flamb&eacute;e des devis&nbsp;</em>&raquo;. Les services de la protection civile sont quant &agrave; eux sollicit&eacute;s pour mettre en place des abris provisoires.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Un taux de couverture assurantielle sur&eacute;valu&eacute;&nbsp;?</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En date du 3 ao&ucirc;t, les services de l&rsquo;Etat ne disposaient pas des donn&eacute;es consolid&eacute;es d&rsquo;&eacute;valuation des d&eacute;g&acirc;ts.&nbsp;France Assureurs, la f&eacute;d&eacute;ration r&eacute;unissant l&rsquo;ensemble des entreprises d&rsquo;assurance et de r&eacute;assurance op&eacute;rant en France, &eacute;voque &laquo;&nbsp;<em>avec grande prudence</em>&nbsp;&raquo; la somme de 200 millions d&rsquo;euros sur la base des sinistres d&eacute;clar&eacute;s en date du 12-13 juillet. Mais pour le minist&egrave;re, &laquo;&nbsp;<em>le montant global des dommages dans la sph&egrave;re agricole sera bien sup&eacute;rieur&nbsp;du fait que les non assur&eacute;s sont beaucoup plus nombreux que les assur&eacute;s&nbsp;</em>&raquo;. Sur les 14 d&eacute;partements visit&eacute;s par la mission du CGGAER, &laquo; l<em>e chiffre de 20% est &eacute;voqu&eacute; sur le terrain, voire parfois moins</em>&nbsp;&raquo;, des chiffres &agrave; manier l&agrave; encore avec &laquo; <em>la plus grande prudence</em>&nbsp;&raquo;. M&ecirc;me si l&rsquo;&eacute;chantillon n&rsquo;a rien de repr&eacute;sentatif, le chiffre de 20% interroge dans la mesure o&ugrave; le taux de couverture contre la gr&ecirc;le, en cumulant assurances monorisque et multirisque, est &eacute;valu&eacute; &agrave; 60%.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reforme-de-l-assurance-recoltes-ce-qui-va-changer-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">R&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes : ce qui va changer pour les agriculteurs</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">D&eacute;velopper la culture de la gestion des risques</h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture mise sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-climatique-apres-la-solidarite-nationale-place-a-solidarite-agricole" target="_blank">la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte, au 1er janvier 2023</a>, pour assurer sa mont&eacute;e en puissance. Le projet trouvera le soutien de la future loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles, programm&eacute;e pour 2023, avec l&rsquo;objectif de renforcer sinon de faire &eacute;merger la culture de la gestion des risques au plus grand nombre, chez les install&eacute;s, chez les nouveaux install&eacute;s et chez les apprenants. Le minist&egrave;re va par ailleurs confier au CGAAER et l&rsquo;INRAE une mission charg&eacute;e d&rsquo;expertiser l&rsquo;efficacit&eacute; des dispositifs de protection contre la gr&ecirc;le et, le cas &eacute;ch&eacute;ant, de les valoriser et de les vulgariser.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-guide-de-l-assurance-recoltes~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-la-reforme-de-l-assurance-recoltes" target="_blank" title="">Le guide de l'assurance r&eacute;coltes</a>
</aside>



Outre les leviers financiers destinés à répondre à l’urgence, le ministère de l’Agriculture mise sur l’adhésion à l’assurance récolte pour parer à des aléas dont l’accumulation commence à peser sérieusement sur le moral des producteurs. L’efficacité des dispositifs anti-grêle va faire l’objet d’une expertise.

Face à la grêle, des réponses protéiformes

<p class="accroche">[Mise &agrave; jour &agrave; 15h avec la conf&eacute;rence de presse de Wapa]</p>

<p class="normal">Les pr&eacute;visions de r&eacute;colte europ&eacute;enne* de pommes et de poires, d&eacute;voil&eacute;es lors de Prognosfruit 2022 le 4 ao&ucirc;t, pr&eacute;voit une hausse sur un an de <strong>+1 % en pomme et de +20 % en poire</strong>, 2021 ayant &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e record par le bas. <strong>La hausse en poire doit donc &ecirc;tre relativis&eacute;e et elle n&rsquo;est d&rsquo;ailleurs que de +5 % par rapport &agrave; la moyenne sur trois ans.</strong> En pomme, la hausse de r&eacute;colte est de +9 % compar&eacute; &agrave; la moyenne 2019-2020-2021.</p>

<p class="normal">*UE-27 + Royaume-Uni</p>

<div class="post-surtitre">
<div class="lireaussi">Interview de Daniel Sauvaitre, pr&eacute;sident de l'ANPP : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/quels-sont-les-enjeux-pour-la-campagne-francaise-pomme-poire-qui-debute" target="_blank">Quels sont les enjeux pour la campagne fran&ccedil;aise pomme-poire qui d&eacute;bute ?</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<h2><strong>La poire retrouve ses niveaux, tir&eacute;e par la France et l&rsquo;Italie, encore loin du potentiel</strong></h2></div>


<p class="normal">La r&eacute;colte de poires est attendue &agrave; <strong>2,077 t, une forte hausse apr&egrave;s la plus basse r&eacute;colte</strong> de la d&eacute;cennie l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. <em>&laquo;&nbsp;La hausse est principalement <strong>due &agrave; l'Italie et la France qui ont plus que doubl&eacute; leur production</strong> par rapport &agrave; 2021, atteignant respectivement 473&nbsp;690 t et 137&nbsp;000 t, m&ecirc;me si, dans le cas de la premi&egrave;re, <strong>la r&eacute;colte reste en de&ccedil;&agrave; de son plein potentiel</strong>&nbsp;&raquo;,</em> analyse Philippe Binard, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de Wapa.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/recolte-2022-de-poires-quelles-sont-les-premieres-tendances" target="_blank">Interpera : R&eacute;colte 2022 de poires, quelles sont les premi&egrave;res tendances ?</a></div>

<div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/prognosfruit_2022_previsions_poires_pays.jpg?itok=np30R4ad" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Pr&eacute;visions de r&eacute;colte de poires 2022 pour l'UE-27 et le Royaume-Uni</div>
      
&copy;
    Wapa / Prognosfruit 2022

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>


<h2><strong>Encore une hausse en pomme mais l&rsquo;inflation, la hausse des co&ucirc;ts et le changement climatique &agrave; affronter</strong></h2>

<p>Selon les pr&eacute;visions de Wapa, l&rsquo;association mondiale de la pomme et de la poire, <strong>la r&eacute;colte de pommes dans l&rsquo;UE devrait atteindre 12,168 Mt.</strong> La production europ&eacute;enne poursuit son <strong>adaptation vari&eacute;tale et aux cahiers des charges qualitatifs exig&eacute;s par les consommateurs</strong>.</p>

<p>Dominik Wozniak, pr&eacute;sident de WAPA, a indiqu&eacute; : <em>&laquo; Les perspectives pour la saison &agrave; venir sont positifs, bien que le secteur devra &ecirc;tre pr&ecirc;t &agrave; faire face &agrave; toute une s&eacute;rie de d&eacute;fis&nbsp;: <strong>l&rsquo;augmentation importante des co&ucirc;ts &ndash; ce qui impacte la comp&eacute;titivit&eacute; du secteur</strong>-, des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques extr&ecirc;mes, des <strong>probl&egrave;mes logistiques</strong>, l&rsquo;inflation et la difficult&eacute; &agrave; recruter la main d&rsquo;&oelig;uvre saisonni&egrave;re, tout en gardant l&rsquo;objectif d&rsquo;augmenter la consommation par la qualit&eacute; de ces produits de saison et <strong>d&rsquo;inverser la r&eacute;cente tendance n&eacute;gative</strong>. &raquo;</em></p>

<div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/prognosfruit_2022_previsions_pommes_pays.jpg?itok=f_Me2AJo" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Pr&eacute;visions de r&eacute;colte de pommes 2022 pour l'UE-27 et le Royaume-Uni</div>
      
&copy;
    Wapa / Prognosfruit 2022

</div>
<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Un effet domino de la guerre en Ukraine et une pression sur les prix en raison de la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts&nbsp;?</strong></h2>

<p>En <strong>visio-conf&eacute;rence de presse le m&ecirc;me jour</strong>, interrog&eacute;s sur les cons&eacute;quences de la guerre en Ukraine sur le secteur, Dominik Woznial et Philippe Binard ont estim&eacute; que les cons&eacute;quences directes semblaient limit&eacute;es, l&rsquo;Ukraine &eacute;tant peu pr&eacute;sente sur les march&eacute;s ext&eacute;rieurs en pommes -m&ecirc;me si un petit d&eacute;veloppement &eacute;tait not&eacute; avec la Pologne-, mais que les <strong>pressions sur la logistique</strong>, la concurrence des autres fili&egrave;res&hellip; pouvaient avoir des cons&eacute;quences non n&eacute;gligeables, l&rsquo;Ukraine &eacute;tant un gros fournisseur de semences, de grains, d&rsquo;intrants. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Nous craignons que nos march&eacute;s pour la pomme, comme l&rsquo;Egypte, se concentrent sur l&rsquo;achat de produits sensibles comme le ma&iuml;s</strong> plut&ocirc;t que sur les pommes&nbsp;&raquo;,</em> illustre Dominik Woznial. Les cons&eacute;quences sur le <strong>co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie</strong> se font aussi d&eacute;j&agrave; sentir. <em>&laquo;&nbsp;La Russie qui &eacute;tait un des principaux importateurs de pommes, plus de 800&nbsp;000 t, <strong>l&rsquo;embargo sur la Bi&eacute;lorussie</strong>&hellip; Le <strong>contexte g&eacute;opolitique va causer de nombreux effets domino</strong> qu&rsquo;il nous faudra analyser cette campagne&nbsp;&raquo;,</em> confirme Philippe Binard.</p>

<p>Autre inqui&eacute;tude&nbsp;: la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts. Dominik Woznial, qui est par ailleurs repr&eacute;sentant de la Polish Society for Promotion of Dwarf Fruit Orchards, illustre&nbsp;<em>: &laquo;&nbsp;On vend autant que l&rsquo;on peut mais il faut des march&eacute;s derri&egrave;re. On esp&eacute;rait que la Scandinavie pourrait absorber la hausse des co&ucirc;ts mais autant faut-il un march&eacute; consommateur derri&egrave;re&hellip; Les <strong>prix seront sous pression</strong>. On s&rsquo;attend &agrave; ce que les prix sur la premi&egrave;re partie de saison au moins ne soient <strong>pas bons pour les producteurs</strong>. Et beaucoup de fruits partiront pour l&rsquo;industrie. <strong>En Pologne, nous avons des volumes mais la qualit&eacute; n&rsquo;est pas la meilleure. On s&rsquo;attend &agrave; ce que 65 &agrave; 70 % des fruits partent &agrave; l&rsquo;industrie</strong>.&nbsp;Nous n&rsquo;avons pas d&rsquo;autres choix que de <strong>trouver de nouveaux march&eacute;s</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Des raisons de rester optimistes</strong></h2>

<p>Le secteur veut n&eacute;anmoins rester positif. Philippe Binard a &eacute;voqu&eacute; deux points <em>pour &laquo;&nbsp;rester optimistes&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Premi&egrave;rement, pour des <strong>raisons climatiques, les pr&eacute;visions de r&eacute;colte pourraient &ecirc;tre revues &agrave; la baisse</strong>. Deuxi&egrave;me point, l&rsquo;Etat de Washintown aux Etats-Unis, qui compte sur la sc&egrave;ne internationale, a annonc&eacute; une r&eacute;colte beaucoup plus faible. De m&ecirc;me, la <strong>Chine pr&eacute;voit une baisse de -22 %.</strong>&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Il propose&nbsp;:&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;On pourrait stimuler la consommation en Europe en <strong>promouvant la pomme comme un produit abordable</strong>. Nous devons aussi continuer &agrave; <strong>trouver la meilleure balance vari&eacute;tale</strong> (pommes locales, internationales et Club) pour satisfaire les consommateurs. <strong>L&rsquo;innovation doit rester dynamique pour que nous soyons plus comp&eacute;titifs&nbsp;:</strong> m&eacute;canisation, vari&eacute;t&eacute;s, etc. Nous avons de belles histoires &agrave; partager.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/prognosfruit_2022_aout_conference.jpg?itok=p97lgGup" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Luc Vanoideek, repr&eacute;sentant du VBT et du Copa-Cogeca ; Dominik Wozniak (Polish Society for Promotion of Dwarf Fruit Orchards), pr&eacute;sident de Wapa ; et Philippe Binard, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de Wapa, en visio-conf&eacute;rence de presse le 4 ao&ucirc;t, analysent les impacts possibles de la guerre en Ukraine et de la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts sur la campagne de pommes qui d&eacute;bute.</div>
      
&copy;
    Capture d'&eacute;cran FLD / Wapa

</div>
<p>&nbsp;</p>

<h2><br /><strong>Prognosfruit : un panorama complet du secteur pour cet &eacute;v&eacute;nement international</strong></h2>

<p>Wapa continuera de surveiller l'&eacute;volution des r&eacute;coltes de l'h&eacute;misph&egrave;re nord et publiera des mises &agrave; jour d&egrave;s qu'elles seront disponibles.</p>

<p>Les contributions de la <strong>Chine, de l&rsquo;Inde et des Etats-Unis</strong> ont permis de fournir un panorama complet des r&eacute;coltes de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re nord, s&rsquo;est r&eacute;joui Luc Vanoideek, repr&eacute;sentant du VBT et du Copa-Cogeca. <em>&laquo;&nbsp;La r&eacute;union &agrave; Belgrade a &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion id&eacute;ale d&rsquo;en <strong>savoir plus sur le d&eacute;veloppement de cette fili&egrave;re dans le voisinage de l&rsquo;Europe&nbsp;: Serbie, Moldavie, Ukraine, Turquie, et jusque dans les r&eacute;gions d&rsquo;Asie centrale et du Caucase</strong> &raquo;</em><em>,</em> a-t-il ajout&eacute;.</p>

<p><strong>Du 3 au 5 ao&ucirc;t, plus de 200 repr&eacute;sentants internationaux (23 pays</strong> repr&eacute;sent&eacute;s&nbsp;!) du secteur de la pomme et de la poire se sont retrouv&eacute;s pour la 47<sup>e</sup> &eacute;dition de Prognosfruit, cette ann&eacute;e &agrave; Belgrade en Serbie, apr&egrave;s deux &eacute;ditions en ligne. L'&eacute;v&eacute;nement, organis&eacute; par Wapa et Serbia Does Apples, a permis de donner un aper&ccedil;u des derni&egrave;res tendances en mati&egrave;re de transformation, de produits biologiques et du march&eacute; du cidre et pr&eacute;sent&eacute; les traditionnelle et tr&egrave;s attendues pr&eacute;visions et l'analyse du march&eacute; europ&eacute;en de la pomme et de la poire.</p>

<p>La prochaine &eacute;dition de <strong>Prognosfruit aura lieu du 2 au 4 ao&ucirc;t 2023, dans le Trente en Italie</strong>.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Wapa a dévoilé ses traditionnelles prévisions pour l’hémisphère nord et rappeler les défis que le secteur doit être prêt à relever. En conférence de presse le même jour, elle appelle à rester optimistes.

 

[MISE A JOUR] Des récoltes de pommes et poires attendues en hausse dans un contexte économique compliqué

<p class="MsoPlainText"><em>"Les ressources en eau douce sont rares et de plus en plus tendues. Il est de notre devoir de cesser de gaspiller l'eau et d'utiliser cette ressource plus efficacement"</em>, a soulign&eacute; le 3 ao&ucirc;t le commissaire &agrave; l'Environnement Virginijus Sinkevicius dans ses conseils aux Etats membres pour la r&eacute;utilisation de l'eau dans le secteur agricole.</p><p class="MsoPlainText">Plus de 40.000 millions de m3 d'eaux us&eacute;es sont trait&eacute;s chaque ann&eacute;e dans l'UE, mais seulement 964 millions de m3 sont r&eacute;utilis&eacute;s, selon les donn&eacute;es fournies par la Commission.&nbsp;La r&eacute;utilisation de l'eau est pratiqu&eacute;e couramment et avec succ&egrave;s dans plusieurs &Eacute;tats membres de l'UE, ainsi qu'en Isra&euml;l, en Californie, en Australie et &agrave; Singapour, pr&eacute;cise la Commission. La France est cit&eacute;e en exemple, avec 7,7 millions de m3 d'eaux us&eacute;es trait&eacute;es r&eacute;utilis&eacute;es chaque ann&eacute;e.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Mais cette pratique est jusqu'&agrave; pr&eacute;sent d&eacute;ploy&eacute;e en de&ccedil;&agrave; de son potentiel dans l'UE"</em>, d&eacute;plore l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en.&nbsp;L'absence de cadre de soutien pour la r&eacute;utilisation des eaux et le peu d'information du public sur les avantages de cette technologie sont deux obstacles majeurs emp&ecirc;chant une diffusion plus large de cette pratique au sein des Vingt-Sept, souligne-t-il.&nbsp;Des incitations r&eacute;glementaires et financi&egrave;res plus fortes pourraient aider l'Europe &agrave; r&eacute;utiliser plus de 6 milliards de m3 d'eau chaque ann&eacute;e d'ici 2025, pr&eacute;conise la Commission dans son argumentaire.</p><p class="MsoPlainText">&nbsp;Les p&eacute;nuries d'eau affectent &agrave; ce jour 11% de la population de l'UE et 17% de son territoire, mais la situation est plus pr&eacute;occupante autour de la M&eacute;diterran&eacute;e o&ugrave; environ 50% de la population vit sous un stress hydrique constant durant l'&eacute;t&eacute;.&nbsp;Les s&eacute;cheresses et les p&eacute;nuries d'eau risquent de devenir plus fr&eacute;quentes et plus graves &agrave; l'avenir, insiste la Commission dans son avertissement. Elles touchent l'agriculture, le tourisme et l'industrie et peuvent avoir des impacts environnementaux &eacute;normes. Lorsqu'il y a trop peu d'eau dans les rivi&egrave;res et les lacs, les zones humides s'ass&egrave;chent, et l'eau sal&eacute;e peut s'infiltrer dans les ressources en eau souterraine.</p><p class="MsoPlainText">L'UE s'est dot&eacute;e d'un r&egrave;glement sur la r&eacute;utilisation de l'eau, applicable d&egrave;s juin 2023. La Commission a en outre propos&eacute; de r&eacute;viser les l&eacute;gislations europ&eacute;ennes sur les &eacute;missions industrielles et sur le traitement des eaux urbaines us&eacute;es pour encourager la r&eacute;utilisation de l'eau.</p>


La pénurie d'eau et le stress hydrique affecteront probablement la moitié des bassins hydrographiques de l'UE d'ici à
2030 et les Etats membres doivent apprendre à réutiliser les eaux usées traitées, avertit la Commission européenne.

Sécheresse : la Commission européenne donne des conseils sur la réutilisation de l'eau

<p>FLD vous l&rsquo;avait annonc&eacute; en avant-premi&egrave;re&nbsp;: le d&eacute;veloppement dans le kiwi jaune de Rivoira, gr&acirc;ce &agrave; un accord avec NKP pour deux vari&eacute;t&eacute;s prometteuses.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-l-italien-rivoira-se-lance-dans-la-production-d-un-kiwi-jaune-tardif">[Fruit Logistica 2022] L&rsquo;italien Rivoira se lance dans la production d&rsquo;un kiwi jaune tardif </a></div>

<p>C&rsquo;est d&eacute;sormais chose faite&nbsp;: les deux entreprises NKP (NewKiwiPlant bas&eacute;e &agrave; Cesena) et Rivoira (&agrave; Verzuolo), ont sign&eacute; le 7 juillet &agrave; Verzuolo en Italie <strong>un accord pr&eacute;voyant la cession par NKP des droits exclusifs &agrave; Rivoira pour le d&eacute;veloppement commercial au niveau mondial de deux vari&eacute;t&eacute;s de kiwis jaunes</strong>, obtenues &agrave; partir d'un <strong>projet de s&eacute;lection commun men&eacute; par l&rsquo;Universit&eacute; d&rsquo;Udine et NKP</strong>.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Forte demande des consommateurs et pression agronomique du chancre bact&eacute;rien</strong></h2>

<p>L&rsquo;une de ces vari&eacute;t&eacute;s est de <strong>longue conservation</strong> et l'autre de <strong>r&eacute;colte pr&eacute;coce</strong>, et sont &agrave; <strong>forte r&eacute;silience contre le chancre bact&eacute;rien</strong>, <em>&laquo;&nbsp;un des probl&egrave;mes majeurs auxquels sont aujourd'hui confront&eacute;s les producteurs en Europe et dans le monde&nbsp;&raquo;,</em> soulignent les parties prenantes. Cette probl&eacute;matique &eacute;tait donc au <strong>c&oelig;ur du programme de recherche de l&rsquo;Universit&eacute; d&rsquo;Udine</strong>.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Quand on sait que <strong>l'Italie &agrave; elle seule a perdu des milliers d'hectares de kiwis verts et encore plus de kiwi jaune &agrave; cause du chancre bact&eacute;rien</strong>, les opportunit&eacute;s pour ce projet Yellow Kiwi Project sont &eacute;normes&nbsp;&raquo;,</em> s&rsquo;enthousiasme Marco Rivoira, PDG de la soci&eacute;t&eacute; pi&eacute;montaise.</p>

<p><em>&laquo; <strong>La demande des consommateurs pour le kiwi jaune augmente &agrave; l'&eacute;chelle mondiale</strong>, tandis que la production ne peut <strong>pas suivre le rythme en raison des difficult&eacute;s agronomiques</strong>, mais avec ce projet, et avec ces nouvelles vari&eacute;t&eacute;s s&eacute;lectionn&eacute;es et d&eacute;j&agrave; disponibles pour la phase commerciale, nous pensons avoir une vraie r&eacute;ponse pour les producteurs &raquo;,</em> pr&eacute;cise Pierfranco Quaranta, pr&eacute;sident de NKP.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Qui sont les partenaires du projet&nbsp;?</strong></h2>

<p><strong>NKP </strong>(NewKiwiPlant), fond&eacute;e en 2008, est l'<strong>union de 5 partenaires europ&eacute;ens</strong> : Fitotechniki (Gr&egrave;ce) et Vitroplant (Italie), <strong>p&eacute;pini&egrave;res</strong> sp&eacute;cialis&eacute;es avec un laboratoire de micro-propagation, ainsi que Zeus Kiwi (Gr&egrave;ce), Tuttofrutta Quaranta (Italie) et Zeoli Fruit (Italie), trois entreprises dans le domaine de la <strong>production</strong> et de la commercialisation des kiwis.</p>

<p><strong>L&rsquo;Universit&eacute; d&rsquo;Udine</strong>, fond&eacute;e en 1978, a acquis une notori&eacute;t&eacute; importante sur le plan national et international et soutient, avec son &eacute;cole d'agronomie, des programmes de recherche et de s&eacute;lection autour du kiwi.</p>

<p><strong>Rivoira</strong> Giovanni e Figli, dont le si&egrave;ge se trouve &agrave; Verzuolo (Italie), est un <strong>groupe embl&eacute;matique</strong> de la fili&egrave;re arboricole, sp&eacute;cialis&eacute;e dans les pommes, les kiwis, les nectarines et les cerises. Il a lanc&eacute; la <strong>pomme Ambrosia au niveau europ&eacute;en</strong>, et d&eacute;veloppe au niveau mondial le projet de <strong>trois pommes s&eacute;lectionn&eacute;es au Br&eacute;sil</strong> par Epagri&nbsp;et commercialis&eacute;es sous la marque <strong>Samb&oacute;a</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-la-pomme-bresilienne-a-enfin-un-nom-samboa">[Fruit Logistica 2022] La pomme br&eacute;silienne a enfin un nom : Samb&oacute;a</a></div>



Les deux entreprises ont signé un accord de développement commercial au niveau mondial pour deux variétés de kiwis à chair jaune.

Kiwi jaune : accord historique en Italie entre NKP et Rivoira

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<p>Le projet Compost du Ceta du Pays d&rsquo;Aubagne a eu comme objectif d&rsquo;encourager les agriculteurs proven&ccedil;aux &agrave; utiliser des mati&egrave;res organiques pour am&eacute;liorer la fertilit&eacute; des sols. <em>&laquo;&nbsp;Pour cela, nous avons mis en place une <strong>exp&eacute;rimentation de compostage au champ.</strong> Suivant les conseils du Laboratoire BRDA H&eacute;rody, un fumier hygi&eacute;nis&eacute; a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, explique Fran&ccedil;ois Veyrier, Ceta Pays d&rsquo;Aubagne et de l&rsquo;Etoile.&nbsp;Le m&eacute;lange a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; &agrave; partir de fumier de cheval (six godets) et de fientes de volaille (un godet). Le tas b&acirc;ch&eacute; pendant 21 jours &eacute;tait remu&eacute; deux fois dans l&rsquo;intervalle. La manipulation de retournement des tas se faisait en bout de champ, &agrave; l&rsquo;&eacute;pandeur &agrave; poste fixe. Le tas &eacute;tait prot&eacute;g&eacute; des pluies avec une b&acirc;che.</p>

<h3>Un contexte d&rsquo;augmentation du prix de l&rsquo;azote</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les jus qui sortent naturellement du tas en fermentation doivent &ecirc;tre r&eacute;cup&eacute;r&eacute;s &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une b&acirc;che ou dalle en ciment. C&rsquo;est un principe de base pour ne pas perdre d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments nutritifs, notamment l&rsquo;azote&nbsp;&raquo;, </em>pr&eacute;cise le sp&eacute;cialiste. <strong>La temp&eacute;rature du fumier mesur&eacute;e dans le tas &eacute;tait de 70&nbsp;&deg;C, soit la garantie d&rsquo;une certaine hygi&eacute;nisation</strong> (assainissement des pathog&egrave;nes et destruction des semences d&rsquo;adventices). L&rsquo;hydrolyse des pailles produit des &laquo;&nbsp;sucres&nbsp;&raquo; faciles &agrave;&nbsp;absorber pour la flore du sol et les cultures. <em>&laquo;&nbsp;Le compost obtenu est enfoui rapidement dans le sol, il vient stimuler fortement l&rsquo;activit&eacute; biologique. Les micro-organismes peuvent y trouver une source d&rsquo;&eacute;nergie facile &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer, favorisant leur d&eacute;veloppement et leur activit&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise-t-il.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/quatre-actions-positives-des-composts">4 avantages et 3 inconv&eacute;nients des composts</a></div>

<p>Le produit obtenu apr&egrave;s analyse par le Laboratoire Celesta-Lab avait une teneur en N-P-K de (9,4/6,9/11,8) unit&eacute;s/tonne. Il a &eacute;t&eacute; &eacute;pandu dans un essai tomates en plein champ &agrave; 25&nbsp;t/ha. <em>&laquo;&nbsp;Ce fumier a donn&eacute; satisfaction et un rendement &eacute;gal&nbsp;compar&eacute; au fumier de cheval non compost&eacute;, &eacute;pandu &agrave; 50&nbsp;t/ha &raquo;</em>, mentionne Fran&ccedil;ois Veyrier. Selon le technicien, <strong>la connaissance et le bon usage des mati&egrave;res organiques ont convaincu les producteurs de modifier leurs pratiques</strong> en vue d&rsquo;une production durable. Elles int&eacute;ressent &agrave; nouveau les producteurs dans un contexte d&rsquo;augmentation du prix de l&rsquo;azote ou de rationnement des engrais.<em> &laquo;&nbsp;Pour la facilit&eacute; de la production, il faudrait sous-traiter le concept &agrave; un centre &eacute;questre&nbsp;&raquo;</em>, commente-t-il.</p>
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<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-composts-precieux-allies-du-sol">Les composts, pr&eacute;cieux alli&eacute;s du sol</a></div>



Le projet Compost du Ceta du Pays d’Aubagne mobilise les maraîchers autour de l’intérêt agronomique et économique des composts de fumier de cheval pour améliorer la fertilité des sols.

Provence-Alpes-Côte d'Azur : le compost de fumier de cheval à l'essai

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<p>Apr&egrave;s une matin&eacute;e consacr&eacute;e &agrave; la fili&egrave;re carotte avec la visite de l&rsquo;entreprise Plan&egrave;te V&eacute;g&eacute;tal, dans le sud Gironde, Invenio a consacr&eacute; son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale &agrave; ses 12 ann&eacute;es d&rsquo;innovation et &agrave; la pr&eacute;entation de diff&eacute;rents r&eacute;sultats d&rsquo;exp&eacute;rimentation et projets. Ainsi, en mati&egrave;re d&rsquo;itin&eacute;raires techniques, Sara Pinczon du Sel a notamment mentionn&eacute; le projet Protechbio, visant &agrave; <strong>g&eacute;rer l&rsquo;enherbement de l&rsquo;inter-rang des planches de carottes sem&eacute;es pr&eacute;cocement.</strong> Pour cel&agrave;, les planches sont prot&eacute;g&eacute;es par un film plastique translucide sur la bande de semis et par un film noir entre les rangs, afin d&rsquo;occulter la lev&eacute;e des adventices pr&eacute;judiciables &agrave; la culture de carottes.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/un-parfum-d-innovation">Exp&eacute;rimentation : Invenio travaille sur les ph&eacute;romones et kairomones</a></div>

<p>Chlo&eacute;, nouvelle vari&eacute;t&eacute; de fraise issue du sch&eacute;ma de s&eacute;lection men&eacute; par Invenio, a &eacute;t&eacute; l&rsquo;exemple pris par Justine Perotte pour t&eacute;moigner du consortium de cr&eacute;ation vari&eacute;tale. Mis en place par Invenio avec ses partenaires, ce consortium concerne aussi la ch&acirc;taigne et la framboise. Pour le biocontr&ocirc;le, <strong>les travaux conduits depuis 2012 sur le Torymus</strong> (auxiliaire utilis&eacute; contre le cynips du ch&acirc;taignier) montrent qu&rsquo;en quelques ann&eacute;es seulement, des travaux d&rsquo;exp&eacute;rimentation peuvent devenir des solutions durables pour les professionnels, a t&eacute;moign&eacute; Marion Turquet.</p>

<h3>La progression des cotisations professionnelles</h3>

<p>Pour Vincent Schieber, pr&eacute;sident de la station d&rsquo;exp&eacute;rimentation Nouvelle-Aquitaine, ces r&eacute;sultats, et d&rsquo;autres mentionn&eacute;s lors de la journ&eacute;e, sont &agrave;<em> &laquo;&nbsp;la hauteur de l&rsquo;engagement de tous, attestant d&rsquo;une recherche appliqu&eacute;e au service des adh&eacute;rents&nbsp;&raquo;</em>. &laquo;<em>&nbsp;Nous sommes pass&eacute;s d&rsquo;un mode associatif &agrave; un mode entrepreneurial n&eacute;cessaire &agrave; la p&eacute;rennisation de l&rsquo;association&nbsp;&raquo;</em>, mentionne-t-il. Aujourd&rsquo;hui, <em>&laquo;&nbsp;Invenio est en situation financi&egrave;re extr&ecirc;mement saine sur ses bases&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise le rapport moral. <em>&laquo;&nbsp;La progression des cotisations professionnelles est de 120 000&nbsp;euros sur un total de 400 000&nbsp;&raquo;</em>, se satisfait le responsable. <strong>La structure vise l&rsquo;&eacute;quilibre avec des indicateurs favorables concernant ses fonds propres</strong>, ses ressources humaines et ses collaborations. L&rsquo;ann&eacute;e 2021 est aussi une ann&eacute;e de &laquo;&nbsp;transition g&eacute;n&eacute;rationnelle&nbsp;&raquo;, avec le d&eacute;part de Pierre Gaillard et l&rsquo;arriv&eacute;e de S&eacute;bastien Cavaignac au poste de direction. L&rsquo;&eacute;motion s&rsquo;est jointe aux discours de chacun pour souligner le travail effectu&eacute; selon des doctrines d&eacute;j&agrave; reprises par la nouvelle &eacute;quipe : <em>&laquo; l&rsquo;erreur n&rsquo;est pas une faute&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;le d&eacute;clin n&rsquo;est pas un projet&nbsp;&raquo;</em>.</p>
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Saine sur ses bases et confiante sur les orientations prises, Invenio, station expérimentale de Nouvelle-Aquitaine, assure la « transition générationnelle » sur le « mode entrepreneurial ».

Invenio présente ses projets d'expérimentation

<p style="text-align:left;">Conform&eacute;ment &agrave; la directive n&deg;91/676/CEE du 12 d&eacute;cembre 1991 dite &laquo; nitrates&nbsp;&raquo;, la France finalise la r&eacute;vision de ses programmes d&rsquo;action pour la p&eacute;riode 2022-2025. Depuis 2016, suite &agrave; une condamnation pour manquement par un arr&ecirc;t de la Cour de justice de l&rsquo;UE prononc&eacute; en 2014, le programme d&rsquo;actions fran&ccedil;ais est constitu&eacute; d&rsquo;un Programme d&rsquo;actions national (PAN), d&rsquo;application obligatoire sur l&rsquo;ensemble des zones vuln&eacute;rables et des Programmes d&rsquo;actions r&eacute;gionaux (PAR), qui compl&egrave;tent et renforcent le PAN selon les enjeux territoriaux.</p><p style="text-align:left;">Sur un territoire donn&eacute;, en zone vuln&eacute;rable &agrave; la pollution par les nitrates, <strong>c&rsquo;est l&rsquo;addition du PAN et du PAR qui s&rsquo;applique aux exploitations agricoles.</strong> Les projets d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; PAN et PAR font l&rsquo;objet d&rsquo;une consultation publique <a href="https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-du-public-relative-au-decret-sur-les-a2685.html?id_rubrique=2" target="_blank">jusqu&rsquo;au 22 ao&ucirc;t pour les PAR</a> et <a href="https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-du-public-sur-l-arrete-relatif-au-a2694.html?id_rubrique=2" target="_blank">jusqu&rsquo;au 5 septembre pour le PAN</a>. Est &eacute;galement mis en consultation publique (associ&eacute; au PAR) un projet de d&eacute;cret ZAR (Zones d&rsquo;actions renforc&eacute;es) visant &agrave; renforcer les dispositions concernant les zones les plus &agrave; risque, &agrave; savoir les zones de captages et les bassins connaissant d&rsquo;importantes mar&eacute;es vertes sur les plages.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fertilisation-azotee-quatre-leviers-pour-en-renforcer-l-efficience" target="_blank" title="">Fertilisation azot&eacute;e&nbsp;: quatre leviers pour en renforcer l&rsquo;efficience</a>
</aside>
<h2>Deux tiers de la SAU et des exploitations</h2><p>La directive nitrates vise la r&eacute;duction de la pollution des eaux provoqu&eacute;e ou induite par les nitrates d&rsquo;origine agricole et la pr&eacute;vention de toute nouvelle pollution de ce type et de l&rsquo;eutrophisation. Elle concerne l&rsquo;azote d&rsquo;origine agricole, sous toutes les formes (engrais min&eacute;raux chimiques, effluents d&rsquo;&eacute;levage, effluents agro-alimentaires, boues, etc.) et toutes les eaux (eaux douces superficielles, eaux souterraines, estuariennes, c&ocirc;ti&egrave;res et marines).</p><p>La directive doit &ecirc;tre mise en &oelig;uvre par les Etats membres suivant cinq &eacute;tapes&nbsp;: surveillance de la teneur en nitrates des eaux, d&eacute;signation de zones vuln&eacute;rables &agrave; la pollution par les nitrates, d&eacute;finition d&rsquo;un code de bonnes pratiques agricoles, &eacute;tablissement d&rsquo;un programme d&rsquo;actions, d&rsquo;application obligatoire dans les zones vuln&eacute;rables, r&eacute;examen quadriennal des zonages et du programme d&rsquo;actions. En France, <strong>68% de la SAU est class&eacute;e en zone vuln&eacute;rable</strong>, soit 19 millions d'hectares, pour un total de<strong> </strong>281.000 exploitations, soit 62% du total.</p><h2>Des r&eacute;sultats&nbsp;tr&egrave;s en-de&ccedil;&agrave;&#768; des objectifs</h2><p>Selon un rapport conjoint du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) et du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (CGEDD), publi&eacute; en 2020, malgre&#769; pre&#768;s de vingt-cinq anne&#769;es de programmes d&rsquo;actions nitrates, les re&#769;sultats en termes de teneur en nitrates des eaux superficielles et souterraines restent tre&#768;s loin des objectifs et semblent ne plus&nbsp;s&rsquo;am&eacute;liorer. Sur le quadriennal 2016-2019 et pour l&rsquo;ensemble du territoire me&#769;tropolitain, <strong>66% des superficies ont une qualite&#769; des eaux affecte&#769;e par les nitrates</strong> (&gt; 18 mg/l pour les eaux superficielles, &gt; 40 mg/l pour les&nbsp;eaux souterraines) dont 37% au-dela&#768; de 40 mg/l.</p><p>Les perspectives ne sont pas meilleures. &laquo;&nbsp;<em>De fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, les trajectoires actuelles ne permettront pas d&rsquo;atteindre, a&#768; moyen terme comme a&#768; long terme, les objectifs de qualite&#769; lie&#769;s a&#768; la directive nitrates et a&#768; la directive cadre sur l&rsquo;eau</em>, jugent les deux instances. <em>L&rsquo;Etat&nbsp;</em><em>s&rsquo;expose non seulement a&#768; des contentieux avec la Commission europ&eacute;enne mais aussi a&#768; des contentieux re&#769;cursoires avec des parties prenantes nationales</em>&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:left;">Entre-temps, la loi Climat et r&eacute;silience est pass&eacute;e par l&agrave;, avec dans son viseur, non pas les nitrates mais <strong>le protoxyde d'azote et l'ammoniac g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les engrais min&eacute;raux</strong>, et dont les &eacute;missions doivent respectivement baisser de 13% et 15% &agrave; l&rsquo;horizon 2030, faute de quoi une redevance sera instaur&eacute;e.</p><h2>Deux freins, quatre leviers</h2><p>Selon le CGAAER et le CGEDD, le syst&egrave;me actuel, fonde&#769; sur des obligations de moyens, est confronte&#769; a&#768; deux freins majeurs : la d&eacute;mobilisation des acteurs et le manque d&rsquo;outils d&rsquo;&eacute;valuation et de pilotage. Pour y rem&eacute;dier, les deux instances ont identifi&eacute; les quatre leviers suivants : un meilleur acc&egrave;s a&#768; l&rsquo;information sur l&rsquo;e&#769;tat des eaux a&#768; l&rsquo;e&#769;chelle des territoires, une graduation du zonage au sein de la zone vuln&eacute;rable ouvrant des perspectives positives pour les acteurs, le d&eacute;veloppement de connaissances actionnables et enfin la&nbsp;reconnaissance d&rsquo;engagements de collectifs territoriaux sur des objectifs de r&eacute;sultats.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les mesures du programme d&rsquo;actions doivent donc obligatoirement comporter des r&egrave;gles de bonne gestion de l&rsquo;azote, &agrave; savoir : l&rsquo;interdiction de l&rsquo;&eacute;pandage des fertilisants &agrave; certaines p&eacute;riodes de l&rsquo;ann&eacute;e, la fixation de capacit&eacute;s minimales de stockage des effluents d&rsquo;&eacute;levage, le raisonnement de la fertilisation fond&eacute; sur un &eacute;quilibre entre les besoins pr&eacute;visibles des cultures en azote et l&rsquo;azote apport&eacute; par le sol et les fertilisants et enfin la limitation de l&rsquo;&eacute;pandage des fertilisants en fonction des conditions d&rsquo;&eacute;pandage (pente, conditions climatiques etc.). La directive pr&eacute;voit &eacute;galement que la quantit&eacute; d&rsquo;azote issu des effluents d&rsquo;&eacute;levage &eacute;pandus, y compris par les animaux eux-m&ecirc;mes, est limit&eacute;e &agrave; 170 kg N/ha/an &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;exploitation. Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, les apports d&rsquo;azote min&eacute;ral sont en moyenne de 74kg N/ha de SAU sur l&rsquo;ensemble du territoire. Ils sont en moyenne deux fois plus &eacute;lev&eacute;s en zone vuln&eacute;rable qu&rsquo;hors zone vuln&eacute;rable. Les apports d&rsquo;azote organique (y compris d&eacute;jections au champ) sont en moyenne de 79kg N/ha de SAU sur l&rsquo;ensemble du territoire et sont originaires &agrave; 95% des &eacute;levages herbivores. 70% de l&rsquo;azote organique des &eacute;levages herbivores est produit en zone vuln&eacute;rable.</p>
</aside>



Le Programme d’action national (PAN) et les Programmes d’action régionaux (PAR) visent à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole sous toutes leurs formes et dans toutes les eaux. Les consultations publiques sont ouvertes jusqu’au 22 août (PAR) et 5 septembre (PAN).

Les 7èmes programmes d’action de la directive nitrates en consultation publique

<p>Apr&egrave;s deux ans d'absence ou de tenue en distanciel, les salons agricoles sont de retour&nbsp; !</p><p>A cette occasion, l'&eacute;quipe Pleinchamp sera heureuse de vous rencontrer,&nbsp;d'&eacute;changer en toute convivialit&eacute; et de vous pr&eacute;senter les nouveaut&eacute;s du site. ... et de vous faire participer au Grand Jeu Pleinchamp 2022, &agrave; d&eacute;couvrir bient&ocirc;t !&nbsp;</p><p><strong>Retrouvez Pleinchamp sur les principaux salons, et notamment&nbsp; :</strong></p><p><strong>Foire de Ch&acirc;lons </strong>: du 2 au 11 septembre 2022 - stand Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est - All&eacute;e Colza</p><p><strong>Innovagri</strong> : du 7 au 8 septembre &agrave; Ondes - stand du Cr&eacute;dit Agricole de Toulouse 31 - stand E22-02</p><p><strong>Terres de Jim</strong> : du 9 au 11 septembre &agrave; Outarville - Village de Jim, all&eacute;e d'Orl&eacute;ans - stand du Cr&eacute;dit Agricole&nbsp;</p><p><strong>Space</strong> de Rennes : du 12 au 15 septembre :&nbsp;Hall 5 - Stand C63 - stand du Cr&eacute;dit Agricole Bretagne</p><p><strong>Mecasol </strong>: le 21&nbsp;septembre - Saint Martin des Noyers (85)</p><p><strong>Sommet de l'Elevage</strong> : du 4 au 7 octobre &agrave; Cournon (63) -&nbsp;HALL1 - All&eacute;e E Stand E 9&nbsp;- stand du Cr&eacute;dit Agricole de Centre France</p><p><strong>Tech&amp;Bio cultures m&eacute;diterran&eacute;ennes</strong> : du 18 au 20&nbsp;&nbsp;octobre en&nbsp; Avignon -&nbsp; stand du Cr&eacute;dit Agricole d'Alpes Provence - Hall A All&eacute;e D stand 149</p><p>&nbsp;</p><p>A tr&egrave;s bient&ocirc;t !</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Les salons agricoles sont de retour ! Venez retrouver Pleinchamp lors de ces événements professionnels.

Pleinchamp sur les salons agricoles

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<p>La commercialisation de la cerise &eacute;tait le th&egrave;me d&rsquo;une table ronde organis&eacute;e lors de la journ&eacute;e nationale cerise du CTIFL fin mars. Les intervenants, un producteur, un exp&eacute;diteur, un grossiste et deux distributeurs, ont rappel&eacute; les caract&eacute;ristiques de la cerise actuellement pl&eacute;biscit&eacute;es, en plus du go&ucirc;t : <strong>un fruit ferme, sombre et brillant, de gros calibre.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Entre 30 et 34&nbsp;mm en haut de gamme, 24 &agrave; 26&nbsp;mm en entr&eacute;e de gamme&nbsp;</em>&raquo;<em>, </em>expose pour sa part Benjamin Verhas, de Mora Fr&egrave;res, grossiste dans le Nord. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons une double offre dans nos magasins</em>, d&eacute;crit quant &agrave; lui Eddy Gouilloud, de Cerise et Potiron, distributeur bas&eacute; &agrave; Lyon. <em>Une offre locale attractive en prix de calibre +28, et une offre premium de +32.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/cerise-pieger-drosophila-suzukii">Cerise : le pi&eacute;geage massif compl&egrave;te la protection contre <em>Drosophila suzukii</em></a></div>

<p>La fermet&eacute; est un crit&egrave;re de plus en plus important. <em>&laquo;&nbsp;Il y a un gros choix vari&eacute;tal, mais il n&rsquo;y aura bient&ocirc;t qu&rsquo;une seule demande des clients distributeurs : des vari&eacute;t&eacute;s fermes</em>, consid&egrave;re&nbsp;Pascal Gailet, producteur dans le Vaucluse. <em><strong>C&rsquo;est de plus en plus difficile pour les vari&eacute;t&eacute;s &agrave; chair molle ou peu ferme.</strong>&nbsp;</em>&raquo; St&eacute;phane Brossard, de Vergers Cancel, exp&eacute;diteur dans le Tarn-et-Garonne, croit cependant toujours en Burlat. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une vari&eacute;t&eacute; peu ferme, mais on commence la saison avec elle. Il y a un encore avenir pour Burlat&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<h3>La fra&icirc;cheur essentielle en magasin</h3>

<p>L&rsquo;un des principaux d&eacute;fis est de faire arriver les cerises le plus vite possible en rayon apr&egrave;s la r&eacute;colte. &laquo;&nbsp;<em>On ach&egrave;te le jour A pour avoir le produit le jour B en rayon, </em>explique&nbsp;Benjamin Verhas. <em>C&rsquo;est probl&eacute;matique quand on est loin de la zone de production, cela repr&eacute;sente des probl&egrave;mes logistiques. <strong>On essaye de travailler avec des gens hyper r&eacute;actifs.&nbsp;&raquo;</strong> </em>Ce que confirme Eddy Gouilloud. &laquo;<em>&nbsp;La cerise est un produit phare, on n&rsquo;a pas le droit &agrave; l&rsquo;erreur. Il faut avoir le produit le plus frais possible dans nos magasins et ne pas le stocker.&nbsp;&raquo; </em>La fra&icirc;cheur en magasin se joue d&egrave;s la r&eacute;colte.<em> &laquo;&nbsp;Conserver la fra&icirc;cheur pour nos clients est un combat quotidien</em>, explique le producteur Pascal Gailet. <em>D&egrave;s que le fruit est ramass&eacute;, il faut le rafra&icirc;chir car il se dess&egrave;che tr&egrave;s rapidement. On a entre 2 et 4 h entre la r&eacute;colte et le stockage.&nbsp;&raquo;</em></p>

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<p>Les intervenants de la table ronde ont insist&eacute; sur l&rsquo;<strong>importance des liens entre acteurs de l&rsquo;aval et producteurs</strong> pour avoir la meilleure qualit&eacute; possible en rayon. <em>&laquo;&nbsp;La fid&eacute;lit&eacute; paye : on travaille avec toujours les m&ecirc;mes producteurs et on arrive &agrave; avoir la plupart du temps la marchandise qu&rsquo;il faut</em>, affirme Benjamin Verhas. <em>Il y a avec eux une vraie relation de confiance. On doit toujours &ecirc;tre en contact pour savoir ce qui va se passer pour eux dans la semaine et comprendre leurs probl&eacute;matiques.&nbsp;</em>&raquo;<em> &laquo;&nbsp;On essaye d&rsquo;aller au plus pr&egrave;s de la production, </em>estime Anouk Guichard, responsable achat &agrave; Syst&egrave;me U &agrave; Nantes. <em>La relation avec les producteurs est tr&egrave;s importante pour la fluidit&eacute; et la fiabilit&eacute; des informations, notamment sur les &eacute;v&egrave;nements m&eacute;t&eacute;o. Cela permet aussi d&rsquo;avancer sur les choix vari&eacute;taux et de conna&icirc;tre les tendances en production.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

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<p>&nbsp;</p>

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<h2>Quelle place pour l&rsquo;import ?</h2>

<p>Si les importations de cerise augmentent en France, la part de l&rsquo;offre fran&ccedil;aise reste majoritaire avec environ 70&nbsp;%. <em>&laquo;&nbsp;On est &agrave; 80-85&nbsp;% d'origine France</em>, indique pour sa part Benjamin Verhas, de Mora Fr&egrave;res, grossiste dans le Nord. <em>En saison tardive, on vend des cerises belges et en hiver, du Chili et d&rsquo;Argentine.&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;On favorise l&rsquo;origine fran&ccedil;aise durant la campagne, &agrave; quelques exceptions pr&egrave;s</em>, expose Anouk Guichard, responsable achat &agrave; Syst&egrave;me U &agrave; Nantes. <em>Pour prolonger la saison et gagner quelques semaines, <strong>on vend des cerises d&rsquo;importation en fin de saison.</strong>&nbsp;&raquo; </em>Quant &agrave; l&rsquo;export, il est pour l&rsquo;heure quasi inexistant en cerise fran&ccedil;aise. <em>&laquo;&nbsp;Le march&eacute; fran&ccedil;ais nous suffit</em>, signale St&eacute;phane Brossard, des Vergers Cancel, exp&eacute;diteur bas&eacute; dans le Tarn-et-Garonne. <em>Peut-&ecirc;tre qu&rsquo;il y aura quelque chose &agrave; faire &agrave; l&rsquo;export &agrave; l&rsquo;avenir. Mais la priorit&eacute; est de relancer la production fran&ccedil;aise, notamment avec le d&eacute;veloppement des filets.&nbsp;&raquo;</em></p>
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Certains critères de qualité sont essentiels pour la cerise française afin de satisfaire les consommateurs, et s’obtiennent de la production à la distribution.

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