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L&rsquo;&eacute;v&egrave;nement a &eacute;mu dans la r&eacute;gion : la derni&egrave;re champignonni&egrave;re souterraine de l&rsquo;Oise a ferm&eacute; ses portes fin septembre. Un &eacute;v&eacute;nement qui ne refl&egrave;te pourtant pas la situation du march&eacute; du traditionnel champignon de Paris. La fili&egrave;re, localis&eacute;e autour de Paris, semble promise &agrave; un bel avenir. &laquo;&nbsp;Tous les jours, les producteurs sont sollicit&eacute;s mais ils ne peuvent r&eacute;pondre &agrave; toutes les demandes&nbsp;&raquo;, remarque Muriel Le Loarer, animatrice de la fili&egrave;re champignons au sein de la Safer d&rsquo;Ile-de-France.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/au-coeur-de-la-revolution-champignon">Au c&oelig;ur de La R&eacute;volution Champignon</a></div>

&laquo;&nbsp;Dans les ann&eacute;es 1990, la concurrence polonaise a eu beaucoup d&rsquo;impact. Mais, depuis cinq ans, les choses vont mieux. La production traditionnelle de champignons de Paris repr&eacute;sente environ 900 tonnes par an en Ile-de-France&nbsp;&raquo;, explique-t-elle. La culture, sur compost dans des carri&egrave;res, reste une niche compar&eacute;e aux 85 000 tonnes de champignons de couches produites chaque ann&eacute;e en France dont 50&nbsp;% sont transform&eacute;s, selon les chiffres de l&rsquo;Anicc.

61&nbsp;% de cette production est vendue en circuits courts. Le volume est assur&eacute;, pour 90&nbsp;%, par deux producteurs qui travaillent notamment avec des n&eacute;gociants et des GMS r&eacute;gionales. &laquo;&nbsp;Les trois autres producteurs travaillent en circuit court&nbsp;de type Amap par exemple&nbsp;&raquo;, poursuit Muriel Le Loarer. Quatre d&rsquo;entre eux produisent aussi des pleurotes et/ou des shiitak&eacute;s.

<h3>D&eacute;parts &agrave; la retraite et p&eacute;nibilit&eacute;</h3>

Pour autant, l&rsquo;avenir r&eacute;serve des incertitudes. La fabrication d&rsquo;un compost, assur&eacute; depuis trente ans par la coop&eacute;rative agricole d&rsquo;approvisionnement de Picardie, a &eacute;t&eacute; perturb&eacute;e. A la suite, notamment, de pannes de mat&eacute;riel impactant la qualit&eacute; du substrat, la CAAP a renonc&eacute; &agrave; produire. Depuis novembre, elle met en bac du compost en provenance de Belgique, ce qui n&eacute;cessite des ajustements face aux contraintes de transport et de logistique.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/vers-de-nouveaux-modes-de-consommation">Vers de nouveaux modes de consommation</a></div>

Autant de turbulences qui jouent sur les rendements et les co&ucirc;ts de production. Pour autant le march&eacute; reste porteur. &laquo;&nbsp;Nous avons r&eacute;alis&eacute; une &eacute;tude, cet automne, qui r&eacute;v&egrave;le &eacute;norm&eacute;ment d&rsquo;opportunit&eacute;s&nbsp;&raquo;, souligne Muriel Le Loarer. Laquelle pr&eacute;cise : &laquo; certaines carri&egrave;res sont aujourd&rsquo;hui sous-exploit&eacute;es&nbsp;&raquo;.

Le plus grand d&eacute;fi sera d&rsquo;attirer une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de champignonnistes et de salari&eacute;s sur des syst&egrave;mes qui pr&eacute;sentent une certaine p&eacute;nibilit&eacute;. &laquo;&nbsp;Certains arriveront &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de la retraite dans quatre ou cinq ans et la question de leur succession se pose d&rsquo;autant plus qu&rsquo;il n&rsquo;existe aucune formation&nbsp;&raquo;, poursuit l'animatrice. Une &eacute;tape d&eacute;j&agrave; en cours de r&eacute;flexion collectivement.
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Lourdement impactée par la crise sanitaire, la dernière champignonnière souterraine de l’Oise a fermé ses portes fin septembre. Un événement qui ne reflète pas forcément l’état du marché, plutôt porteur.

Les producteurs traditionnels de champignons de Paris à un tournant

Attendue et r&eacute;clam&eacute;e depuis des ann&eacute;es par la profession agricole, tous syndicats et organisations confondus, et recommand&eacute;e en 2020 par la Cour des comptes, une politique fonci&egrave;re agricole r&eacute;nov&eacute;e, d&eacute;finie par une nouvelle &laquo;&nbsp;grande Loi fonci&egrave;re&nbsp;&raquo; ne verra pas le jour, du moins pas sous l'actuel mandat pr&eacute;sidentiel.Prot&eacute;ger durablement les terres de l'artificialisation, favoriser l'installation et le maintien d'un maximum d'exploitants sur le territoire, &eacute;viter les sp&eacute;culations fonci&egrave;res, lutter contre l'accaparement des terres : tels &eacute;taient les objectifs que le monde agricole, accompagn&eacute; d'associations environnementales et d'&eacute;lus, aurait voulu assigner &agrave; cette grande loi.<h2 class="Standard">Proc&eacute;dure acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e pour loi d'urgence</h2>A la place toutefois, une &laquo;&nbsp;petite loi&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; engag&eacute;e en proc&eacute;dure acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e par le Gouvernement en 2021&nbsp;:&nbsp; la loi &laquo;&nbsp;portant mesures d&rsquo;urgence pour assurer la r&eacute;gulation de l&rsquo;acc&egrave;s au foncier agricole au travers de structures soci&eacute;taires&nbsp;&raquo;, dite aussi loi Sempastous, du nom du d&eacute;put&eacute; LREM des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es ayant d&eacute;pos&eacute; la proposition en f&eacute;vrier 2021, a &eacute;t&eacute; adopt&eacute;e d&eacute;finitivement le 23 d&eacute;cembre 2021 apr&egrave;s passage dans les deux assembl&eacute;es.Principale cible de cette nouvelle loi&nbsp;: les op&eacute;rations, notamment les cessions de parts, des soci&eacute;t&eacute;s d&eacute;tenant du foncier agricole. Ces cessions sont devenues courantes, puisque d&eacute;sormais plus de la moiti&eacute; de la SAU fran&ccedil;aise appartient &agrave; des structures soci&eacute;taires. Toutefois, les observateurs du march&eacute; foncier, la Safer au premier rang, ont pu constater qu'une partie de ces cessions se faisaient dans l'objectif prioritaire de contourner la r&eacute;gulation fonci&egrave;re.Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent en effet, la Safer ne pouvait intervenir (via son outil, le droit de pr&eacute;emption) que dans les cas o&ugrave; les cessions concernaient la totalit&eacute; des titres d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; et si la cession compromettait une installation. Un moyen simple de contourner le contr&ocirc;le par la Safer consistait donc &agrave; ne c&eacute;der qu'une partie des parts d'une soci&eacute;t&eacute; &agrave; un tiers et le foncier allant avec, puis de refaire une cession partielle, quelque temps apr&egrave;s.<h2 class="Standard">Un seuil de d&eacute;clenchement de nouveaux contr&ocirc;les</h2>Le nouveau texte instaure un nouveau m&eacute;canisme de contr&ocirc;le par les Safer, qui s'appliquera lorsque que deux conditions seront r&eacute;unies&nbsp;: premi&egrave;rement, d&egrave;s lors qu&rsquo;une vente sera sup&eacute;rieure &agrave; 40% des parts de la soci&eacute;t&eacute;.&nbsp;Les parlementaires ont cependant exempt&eacute; de ce contr&ocirc;le les cessions entre &eacute;poux, partenaires pacs&eacute;s et les cessions intrafamiliales jusqu&rsquo;au quatri&egrave;me degr&eacute; (cousins germains), d&egrave;s lors que ces membres de famille s&rsquo;engagent &agrave; poursuivre l&rsquo;exploitation. Ont aussi &eacute;t&eacute; exempt&eacute;es les transactions entre exploitants associ&eacute;s de longue date.Deuxi&egrave;me condition pour le d&eacute;clenchement du contr&ocirc;le&nbsp;: lorsque la surface totale d&eacute;tenue apr&egrave;s l&rsquo;acquisition d&eacute;passe un seuil "d&rsquo;agrandissement significatif". Celui-ci sera fix&eacute; par le pr&eacute;fet de r&eacute;gion et il sera compris entre 1,5&nbsp;fois et 3&nbsp;fois la surface agricole utile moyenne r&eacute;gionale. Si, apr&egrave;s examen du dossier, la Safer estime que la transaction conduit &agrave; un accaparement significatif, elle peut transmettre un avis d&eacute;favorable au pr&eacute;fet de d&eacute;partement. C'est en effet ce dernier qui prendra la d&eacute;cision d&rsquo;autoriser ou de refuser les prises de participations soci&eacute;taires.&nbsp;<h2 class="Standard">R&eacute;tablir transparence et &eacute;quit&eacute; sur le march&eacute; foncier</h2>Selon Emmanuel Hyest, pr&eacute;sident de la FNSafer, cette loi r&eacute;tablit &laquo; une transparence globale sur le march&eacute; du foncier agricole&nbsp;&raquo; et elle ne devrait pas avoir de r&eacute;percussion sur la plupart des transactions fonci&egrave;res entre soci&eacute;t&eacute;s. &laquo;&nbsp;Pour les transactions vertueuses, &ccedil;a ne changera pas grand-chose. L&rsquo;autorisation sera donn&eacute;e rapidement&nbsp;&raquo;, assure-t-il. &laquo;&nbsp;C'est dans l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de tous qu'il y ait le moins de contraintes&nbsp;&raquo;.Dans les autres cas, jug&eacute;s moins vertueux, la Safer r&eacute;gionale pourra &ecirc;tre amen&eacute;e &agrave; faire ce qu'elle sait faire depuis toujours&nbsp;: n&eacute;gocier et trouver un compromis. Ce compromis pourra prendre la forme d'une compensation, c'est-&agrave;-dire que la transaction sera approuv&eacute;e par le Pr&eacute;fet &agrave; condition qu'une partie des terres de la soci&eacute;t&eacute; acheteuse soient r&eacute;troc&eacute;d&eacute;es &agrave; la Safer, ou &agrave; un agriculteur, en vue d'une installation.Pour Emmanuel Hyest, le r&eacute;seau des Safer sera &agrave; m&ecirc;me de conduire ces nouvelles missions. La loi pr&eacute;voit toutefois une &eacute;valuation du dispositif dans trois ans, sa complexit&eacute;, ses &eacute;ventuels blocages et cette &eacute;valuation sera aussi l&rsquo;occasion de mesurer le travail suppl&eacute;mentaire engendr&eacute; pour les &eacute;quipes de la Safer.Accueillie tr&egrave;s favorablement par la FNSEA/JA/FNSafer/APCA (&agrave; l'origine des propositions), ainsi que par la Coordination rurale, la nouvelle loi est jug&eacute;e trop timor&eacute;e par le collectif Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne/FNAB/FNE/Terre de Liens/AGTER&nbsp;: c'est notamment le seuil de surface de d&eacute;clenchement du contr&ocirc;le (entre 1,5&nbsp;fois et 3&nbsp;fois la SAU moyenne r&eacute;gionale) qui est jug&eacute; beaucoup trop &eacute;lev&eacute;. Les d&eacute;crets d'application de la nouvelle loi ne sont pas encore parus, mais tous les acteurs agricoles esp&egrave;rent qu'ils le seront dans les prochaines semaines.

Une nouvelle loi adoptée le 23 décembre dernier instaure un contrôle de l’État sur certains transferts de parts de sociétés détenant ou exploitant du foncier agricole. Dans cette procédure destinée à réduire les risques de spéculation foncière et d'accaparement des terres, les Safer instruiront les dossiers, au nom et pour le compte de l’État.

Emmanuel Hyest, président de la FNSafer : « La nouvelle loi ne compliquera pas les transactions vertueuses »

L&rsquo;association SOLAAL Pays de la Loire a souffl&eacute; sa cinqui&egrave;me bougie le 19 d&eacute;cembre 2021. Depuis sa cr&eacute;ation, plusieurs actions ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es : &eacute;tude sur les gisements d&rsquo;invendus agricoles, vid&eacute;os de sensibilisation sur le gaspillage en partenariat avec le Jardin de Cocagne angevin, mobilisations autour du don lors des salons et foires agricoles, achats agricoles solidaires en partenariat avec le Conseil r&eacute;gional des Pays-de-la-Loire durant la crise sanitaire.<a href="https://www.solaal.org/wp-content/uploads/2022/01/2020141049_sival.png"></a>C&rsquo;est lors du <a href="https://www.sival-angers.com/">SIVAL</a> 2022 que SOLAAL Pays de la Loire lancera officiellement ses cinq ans en partenariat avec le salon des productions v&eacute;g&eacute;tales sp&eacute;cialis&eacute;es. &laquo; Le projet nous tenait &agrave; c&oelig;ur depuis plusieurs ann&eacute;es. Nous sommes tr&egrave;s heureux de vous annoncer que lors du #sival22 tous les exposants sont invit&eacute;s &agrave; donner en fin de salon, fruits, l&eacute;gumes, jus de fruits etc. pour les paniers solidaires. &raquo; selon le SIVAL. En effet &agrave; l&rsquo;issue du salon, les produits expos&eacute;s par les participants ainsi que les invendus du p&ocirc;le restauration seront redistribu&eacute;s au Secours Populaire Fran&ccedil;ais de Maine-et-Loire.<a href="https://www.solaal.org/wp-content/uploads/2022/01/solaal_logo_PaysdelaLoire_Orange.png"></a>Le partenariat avec le SIVAL repr&eacute;sente pour SOLAAL Pays de la Loire une tr&egrave;s belle occasion pour sensibiliser le monde agricole au don et leur proposer des d&eacute;bouch&eacute;s pour leurs invendus (cf. annulation de commandes, refus d&rsquo;agr&eacute;age, probl&egrave;me de conditionnement).SOLAAL Pays de la Loire poursuit son d&eacute;veloppement sur 2022 avec de nouveaux partenariats en perspective. Une campagne de communication et des &eacute;v&eacute;nements marqueront l&rsquo;ann&eacute;e. Restez connect&eacute;s ! <a href="https://twitter.com/Solaal_PdL">Twitter</a>,<a href="https://www.facebook.com/SOLAALPaysdelaLoire"> Facebook</a>, <a href="https://www.linkedin.com/company/solaal-pays-de-la-loire/">LinkedIn&nbsp;</a>

SIVAL : SOLAAL Pays de la Loire fête ses 5 ans

Les dons sur le territoire francilien ont permis aux associations locales de b&eacute;n&eacute;ficier, en 2021, d&rsquo;une grande diversit&eacute; de produits frais dont :- 27 vari&eacute;t&eacute;s de l&eacute;gumes, dont la grande majorit&eacute; provenant de productions en circuits courts ;- 13 vari&eacute;t&eacute;s de fruits, gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de certains grossistes comme Banagrumes et la Soci&eacute;t&eacute; internationale d'importation (SIIM) mais aussi gr&acirc;ce aux vergers de pommes de la SCEA Thomassin ;- des produits laitiers dont le fameux Brie de Nangis de la fromagerie Rouzaire&nbsp;;Qu&rsquo;ils soient pass&eacute;s pour la premi&egrave;re fois par SOLAAL comme l&rsquo;EARL Arjolidoquet ou la Ferme des tournelles, ou qu&rsquo;ils soient des donateurs r&eacute;guliers comme le GAEC Maurice de Poincy, la Ferme Trubuil ou Monsieur Herv&eacute; Delacour, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; &agrave; la MSA Ile-de-France qui mobilise son r&eacute;seau pour des dons de fruits et l&eacute;gumes, les associations franciliennes sont unanimes sur la qualit&eacute; des produits et les remercient pour leur g&eacute;n&eacute;rosit&eacute;.D&rsquo;autres entreprises ont particip&eacute; &agrave; cette cha&icirc;ne de solidarit&eacute; comme la coop&eacute;rative InVivo, les Caf&eacute;s Richard, Planted France, Vita coco ou l&rsquo;entreprise Pazzi qui offre des pizzas, avec des ingr&eacute;dients agricoles labellis&eacute;s. Ces produits ont &eacute;t&eacute; distribu&eacute;s lors de maraudes parisiennes. Ces produits d&rsquo;&eacute;picerie ou surgel&eacute;s sont grandement appr&eacute;ci&eacute;s par les associations, car pouvant &ecirc;tre stock&eacute;s sur une p&eacute;riode longue.Par ailleurs, SOLAAL est intervenue pour assurer l&rsquo;organisation des dons lors de diff&eacute;rents &eacute;v&eacute;nements : 400 barquettes de repas non-consomm&eacute;es et offertes par le Groupe CMP, au Salon des &eacute;lus et des d&eacute;cideurs des territoires d'ile de France ; pr&egrave;s de 500 kg de fruits et l&eacute;gumes mis en d&eacute;monstration par l&rsquo;Interprofession des fruits et l&eacute;gumes frais (Interfel), lors du Congr&egrave;s des maires ou lors d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements de syndicats agricoles des Jeunes Agriculteurs ou de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des syndicats d'exploitants agricoles.Le relais SOLAAL Ile-de-France existe depuis le 14 avril 2021 et c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;quipe nationale de SOLAAL qui en a la charge. Cette nouvelle ann&eacute;e sera l&rsquo;occasion de d&eacute;velopper de nouveaux partenariats pour le faire conna&icirc;tre et &ecirc;tre au plus pr&egrave;s des besoins des acteurs franciliens.&nbsp;

Grande diversité des dons en Ile-de-France

En 2018, la Direction d&eacute;partementale des territoires et de la mer (DDTM) des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales a men&eacute; une enqu&ecirc;te pour &eacute;valuer la r&eacute;alit&eacute; de la production agricole sous les serres photovolta&iuml;ques du d&eacute;partement. R&eacute;sultat&nbsp;: sur les 280 ha d&rsquo;installations r&eacute;pertori&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, plus de 180 ha &eacute;taient peu ou pas productives. L&rsquo;enqu&ecirc;te a montr&eacute; la face sombre dont &eacute;tait potentiellement porteur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, avec des projets qualifi&eacute;s d&rsquo;alibi, confinant &agrave; l&rsquo;artificialisation des sols, avec comme d&eacute;g&acirc;t collat&eacute;ral une hausse tout aussi artificielle du prix du foncier.Le ministre de l&rsquo;Agriculture en a lui-m&ecirc;me convenu. Dans une allocation au S&eacute;nat le 5 janvier dernier, Julien Denormandie a d&eacute;clar&eacute; que &laquo;&nbsp;l&rsquo;agrivolta&iuml;sme peut constituer une menace s&rsquo;il n&rsquo;est pas pr&eacute;cis&eacute;ment encadr&eacute; et s&rsquo;il donne lieu &agrave; un d&eacute;veloppement anarchique&nbsp;avec des soci&eacute;t&eacute;s qui offrent des loyers parfois dix fois, parfois vingt fois sup&eacute;rieur &agrave; celui d&rsquo;un fermage habituel&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/6/1/4311613-1-fre-FR/dc7aaa331787-capture-d-e-cran-2022-01-07-a-16-30-02-jpg" alt="En 2018, une enqu&ecirc;te de la DDTM des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales a point&eacute; le d&eacute;voiement d&rsquo;une majorit&eacute; des serres agrivolta&iuml;ques" height="982" width="2006" /><figcaption>En 2018, une enqu&ecirc;te de la DDTM des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales a point&eacute; le d&eacute;voiement d&rsquo;une majorit&eacute; des serres agrivolta&iuml;ques</figcaption></figure>

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<h2>La r&eacute;solution du S&eacute;nat</h2>La d&eacute;claration du ministre faisait suite &agrave; la r&eacute;solution adopt&eacute;e le veille par le S&eacute;nat, qui appelle le gouvernement &agrave; lever les freins l&eacute;gislatifs et r&eacute;glementaires au d&eacute;veloppement de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme et &agrave; donner un nouvel essor &agrave; cette fili&egrave;re.Le S&eacute;nat plaide notamment pour &eacute;ligibilit&eacute; des projets au financement de la Pac. Il souhaite &eacute;galement exclure l&rsquo;agrivolta&iuml;sme des appels d&rsquo;offres &laquo; solaire innovant &raquo; de la Commission de r&eacute;gulation de l&rsquo;&eacute;nergie (CRE), au profit d&rsquo;une famille d&eacute;di&eacute;e, plus &agrave; m&ecirc;me de reconna&icirc;tre et de soutenir les projets. L&rsquo;association France Agrivolta&iuml;sme s&rsquo;est f&eacute;licit&eacute;e de la r&eacute;solution. &laquo; A quelques mois d&rsquo;une &eacute;lection pr&eacute;sidentielle o&ugrave; les enjeux agricoles et &eacute;nerg&eacute;tiques animeront les d&eacute;bats, le S&eacute;nat envoie un message fort en faveur de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, a r&eacute;agi son pr&eacute;sident Antoine Nogier dans un communiqu&eacute;. La France doit conserver son avance technologique sur cette solution, et cela passera par un soutien de la sph&egrave;re politique pour permettre un d&eacute;veloppement d&rsquo;un agrivolta&iuml;sme tourn&eacute; vers la protection de l&rsquo;agriculture &raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/1/6/1/4311616-1-fre-FR/49786835ee0c-moutons-jpg" alt="Le tout nouveau Label &laquo; Projet Agrivolta&iuml;que &raquo; a vocation &agrave; s&rsquo;&eacute;tendre au secteur de l&rsquo;&eacute;levage" height="1138" width="2008" /><figcaption>Le tout nouveau Label &laquo; Projet Agrivolta&iuml;que &raquo; a vocation &agrave; s&rsquo;&eacute;tendre au secteur de l&rsquo;&eacute;levage</figcaption></figure>

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<h2>La d&eacute;finition de l&rsquo;Ademe</h2>Depuis l&rsquo;enqu&ecirc;te conduite dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales en 2018, le soleil a tourn&eacute; (la Terre plus exactement) et le photovolta&iuml;sme &agrave; la mode agricole a &eacute;rig&eacute; plusieurs garde-fous destin&eacute;s &agrave; &eacute;carter les faux-semblants d&rsquo;agrivolta&iuml;sme. Cr&eacute;&eacute;e en 2021, l&rsquo;association France Agrivolta&iuml;sme, qui f&eacute;d&egrave;re les diff&eacute;rents acteurs de la fili&egrave;re (agriculteurs, &eacute;nerg&eacute;ticiens, chercheurs...) a notamment vocation &agrave; donner des gages de responsabilit&eacute; aux pouvoirs publics et aux porteurs de projet. Sous sa f&eacute;rule, et avec d&rsquo;autres parties prenantes, l&rsquo;association vient de lancer le tout premier r&eacute;f&eacute;rentiel du secteur qu&rsquo;est le label &laquo;&nbsp;Projet Agrivoltai&#776;que de Classe A sur culture&nbsp;&raquo;, avec la caution d&rsquo;Afnor Certification. Sa d&eacute;clinaison au secteur de l&rsquo;&eacute;levage est d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; enclench&eacute;e.<div class="citation">
 "La d&eacute;finition de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme par l&rsquo;Ademe va permettre de fixer un cadre r&eacute;glementaire beaucoup plus pr&eacute;cis et beaucoup plus protecteur pour l&rsquo;agriculture&nbsp;"
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La fili&egrave;re en appelle aussi &agrave; l&rsquo;&Eacute;tat, &agrave; commencer par l&rsquo;une de ses agences, &agrave; savoir l&rsquo;Agence de la transition &eacute;cologique (Ademe), qui doit incessamment sous peu donner sa d&eacute;finition officielle de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme. &laquo;&nbsp;Cette d&eacute;finition est tr&egrave;s attendue par les acteurs de la fili&egrave;re agrivolta&iuml;que, confie St&eacute;phanie-Anne Pinet, secr&eacute;taire-g&eacute;n&eacute;rale de France Agrivolta&iuml;sme. Elle va permettre de fixer un cadre r&eacute;glementaire beaucoup plus pr&eacute;cis et beaucoup plus protecteur pour l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/6/1/4311619-1-fre-FR/39fc49b75e6f-capture-d-e-cran-2022-01-07-a-16-48-14-jpg" alt="La d&eacute;finition de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme par l&rsquo;Ademe va inscrire dans le marbre la primaut&eacute; de la production agricole sur celle d&rsquo;&eacute;nergie &eacute;lectrique" height="1502" width="2012" /><figcaption>La d&eacute;finition de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme par l&rsquo;Ademe va inscrire dans le marbre la primaut&eacute; de la production agricole sur celle d&rsquo;&eacute;nergie &eacute;lectrique</figcaption></figure>

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<h2>Des menaces mais aussi des opportunit&eacute;s</h2>La d&eacute;finition de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme par l&rsquo;Ademe va inscrire dans le marbre la primaut&eacute; de la production agricole sur celle d&rsquo;&eacute;nergie &eacute;lectrique. A partir de l&agrave;, l&lsquo;&Eacute;tat va pouvoir faire &eacute;voluer un certain nombre de textes, dont les Codes de l&rsquo;&eacute;nergie et de l&rsquo;urbanisme, pour favoriser le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme. Sous r&eacute;serve qu&rsquo;il en ait la volont&eacute;.Dans son allocution au S&eacute;nat, le ministre de l&rsquo;Agriculture a laiss&eacute; peu de place au doute. &laquo;&nbsp;L&rsquo;agrivolta&iuml;sme peut constituer une opportunit&eacute;, en prot&eacute;geant les cultures des al&eacute;as, en permettant de r&eacute;guler l&rsquo;exposition au soleil, en r&eacute;introduisant un certain nombre de cultures pouvant se faire sous ces fermes, dans certains territoires. Et on peut &eacute;videmment am&eacute;liorer le revenu des agriculteurs (...). L&rsquo;agrivolta&iuml;sme, dans sa nature m&ecirc;me, dans sa s&eacute;mantique m&ecirc;me, montre bien que le volta&iuml;sme dont au parle a une synergie avec les actions agricoles, c&rsquo;est absolument essentiel&nbsp;&raquo;.

La filière multiplie les initiatives pour déjouer les projets « alibi » confinant à l’artificialisation des terres. Forte de son label Afnor, elle vient de recevoir le soutien du Sénat, dont une résolution demande la levée des freins à son développement. Attendue, la définition de l’agrivoltaïsme par l’Ademe devrait permettre de légiférer dans ce sens.

L’agrivoltaïsme veut en finir avec ses zones d’ombre

Pour SOLAAL, aucune ann&eacute;e ne ressemble &agrave; une autre. Nous pensions avoir connu une ann&eacute;e exceptionnelle en 2020, en raison de la pand&eacute;mie, mais je consid&egrave;re 2021 comme un cru exceptionnel. En effet, les quantit&eacute;s distribu&eacute;es atteignent 3&nbsp;600 tonnes, alors que la moyenne annuelle &eacute;tait de 2&nbsp;000 tonnes, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 7,2 millions de repas&nbsp;!Plusieurs facteurs expliquent cette solidarit&eacute; : la vitalit&eacute; de nos &eacute;quipes sur le terrain, gr&acirc;ce &agrave; nos neuf antennes ; et les acteurs du monde agricole qui sont de plus en plus nombreux &agrave; nous faire confiance pour l&rsquo;organisation de leurs dons &ndash; on compte 167 nouveaux donateurs. J&rsquo;ajouterais que SOLAAL a permis de renforcer les rencontres entre, d&rsquo;une part, les agriculteurs-donateurs et, d&rsquo;autre part, les b&eacute;n&eacute;voles des associations, les personnes qu&rsquo;elles accueillent, ou des &eacute;tudiants. On recense ainsi 70 glanages solidaires en 2021.Je voudrais &agrave; ce titre partager des exp&eacute;riences qui ont eu lieu sur mon exploitation agricole, &agrave; l&rsquo;occasion de glanages solidaires, et me faire la porte-parole de mes coll&egrave;gues agriculteurs qui ont &eacute;galement permis cette pratique.Que ce soit avec des b&eacute;n&eacute;voles des associations d&rsquo;aide alimentaire, des associations communales, ou des personnes en insertion, c&rsquo;est la m&ecirc;me alchimie qui op&egrave;re&nbsp;: la cr&eacute;ation d&rsquo;un lien tr&egrave;s riche entre des personnes qui apprennent &agrave; mieux se conna&icirc;tre.Ce qui me touche le plus, ce sont les &eacute;changes apr&egrave;s le glanage des produits,&nbsp;au moment de la pause-caf&eacute; : que de regards, d&rsquo;humour, d&rsquo;anecdotes partag&eacute;s, de r&eacute;compenses quand j&rsquo;apprends que les personnes prennent du plaisir &agrave; venir travailler pour offrir des produits &agrave; leurs concitoyens, malgr&eacute; parfois leur situation de handicap. Quelle joie de pouvoir r&eacute;pondre &agrave; la demande de certains en leur proposant un contrat de travail pour quelques heures de d&eacute;sherbage et de les entendre exprimer leur fiert&eacute; du travail accompli&nbsp;!Au-del&agrave; de la distribution de produits agricoles invendus, le don est riche d&rsquo;effets b&eacute;n&eacute;fiques, sur le plan humain, pour celui qui donne comme pour celui qui re&ccedil;oit.Je tenais &agrave; partager avec vous ces moments car les agriculteurs sont pudiques et s&rsquo;expriment peu &agrave; ce sujet. Sur le m&ecirc;me registre, SOLAAL communique peu sur son travail de l&rsquo;ombre, toute l&rsquo;ann&eacute;e sans interruption -pas de vacances pour les dons&nbsp;!Je veux donc remercier publiquement ceux qui sont &agrave; l&rsquo;origine de SOLAAL, ceux qui nous ont rejoints, ceux qui nous soutiennent financi&egrave;rement et avec leur expertise pour nous aider &agrave; essaimer dans les territoires et renforcer les dons de proximit&eacute;.La force de SOLAAL, c&rsquo;est d&eacute;sormais son r&eacute;seau&nbsp;! L&rsquo;ann&eacute;e 2022 verra j&rsquo;en suis convaincue le d&eacute;veloppement de ce r&eacute;seau gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;action d&eacute;multiplicatrice de tous nos partenaires. Un soutien qui nous oblige &agrave; garder le cap de la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute;&nbsp;!

"La force de SOLAAL, c'est, désormais, son réseau !"

Edito d'Angélique Delahaye, présidente de SOLAAL

En 2021, 3594 tonnes de produits ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;es, via SOLAAL, par les donateurs des fili&egrave;res alimentaire et agricole (agriculteurs, coop&eacute;ratives, grossistes, magasins de producteurs, organisateurs de salons etc.), aux associations d&rsquo;aide alimentaire nationales habilit&eacute;es. Cela correspond &agrave; l&rsquo;&eacute;quivalent de pr&egrave;s 7,2 millions de repas distribu&eacute;s aux personnes accueillies par les associations partenaires.Le volume de don sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021 repr&eacute;sente 98 % de produits frais dont&nbsp;:- 87 % de fruits et l&eacute;gumes et 35 vari&eacute;t&eacute;s de fruits et 51 vari&eacute;t&eacute;s de l&eacute;gumes ;- 3 % de produits laitiers, dont certains produits sous AOP ;- 6 % de viandes et poissons.Toute cette diversit&eacute; de produits offerts permet de favoriser la sant&eacute; des personnes accueillies par les associations en contribuant &agrave; l'&eacute;quilibre nutritionnel de leurs repas.Par ailleurs, malgr&eacute; un contexte sanitaire toujours fragile, de nombreux &eacute;v&eacute;nements ont tout de m&ecirc;me pu se tenir.Retour sur les &eacute;v&eacute;nements les plus marquants pour SOLAAL durant l&rsquo;ann&eacute;e 2021 :<ul><li>7&egrave;me &eacute;dition, sous le Haut patronage du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation, des <a href="https://www.solaal.org/7emes-journees-nationales-du-don-agricole-mobilisation-record/">Journ&eacute;es nationales du don agricole</a> (JNDA), qui ont battu un record en termes de nombre d&rsquo;actions solidaires (65) sur tout le territoire&nbsp;;</li><li><a href="https://www.solaal.org/wp-content/uploads/2021/08/Appel_au_don_JNDA_2021.pdf">appel au don collectif</a>&nbsp;aux c&ocirc;t&eacute;s de 8 associations nationales partenaires de SOLAAL, dans le cadre des JNDA&nbsp;;</li><li>participation &agrave; la <a href="https://www.solaal.org/mobilisation-des-agriculteurs-pour-la-semaine-des-ecoles-hotelieres/">Tabl&eacute;e des chefs</a>&nbsp;;</li><li>participation &agrave; la premi&egrave;re &eacute;dition des <a href="https://www.solaal.org/le-don-agricole-au-coeur-des-journees-nationales-de-lagriculture/">Journ&eacute;es nationales de l&rsquo;agriculture</a>&nbsp;;</li><li>68 glanages solidaires organis&eacute;s partout en France tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e ;</li><li>participation &agrave; une vingtaine de salons sur tout le territoire&nbsp;;</li><li>3 agriculteurs donateurs SOLAAL finalistes du&nbsp;<a href="https://www.solaal.org/deux-ambassadeurs-solaal-finalistes-du-concours-graines-dagriculteurs/">concours Graines d&rsquo;agriculteurs ;</a></li><li>cr&eacute;ation de 2 associations SOLAAL en Grand Est et Bretagne&nbsp;;</li><li>ouverture de 2 antennes SOLAAL en Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes et Ile-de-France.</li></ul>Depuis la cr&eacute;ation de SOLAAL en 2013, ce sont, au total, 24&nbsp;000 tonnes de produits agricoles qui ont &eacute;t&eacute; distribu&eacute;es, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 48 millions de repas.La vitalit&eacute; de nos 9 antennes r&eacute;gionales a permis d&rsquo;engager 167 nouveaux donateurs par rapport &agrave; 2020 et de d&eacute;passer largement la moyenne annuelle de 2 000 tonnes de dons. SOLAAL remercie &eacute;galement tous les donateurs qui ont contribu&eacute; &agrave; un meilleur &eacute;quilibre nutritionnel des personnes qui ont recours &agrave; l&rsquo;aide alimentaire.Pour suivre notre actualit&eacute; tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; vous abonner &agrave; nos diff&eacute;rents r&eacute;seaux sociaux :&nbsp;<a href="https://twitter.com/SOLAAL_">Twitter</a>,<a href="https://www.facebook.com/SOLAAL-1468250030151700"> Facebook</a>,<a href="https://www.linkedin.com/company/solaal/"> LinkedIn</a>

Le bilan 2021 de l'association SOLAAL et des ses antennes territoriales

Bilan 2021: quelle vitalité dans les territoires !

Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-priorites-de-denormandie-avant-la-presidentielle-2-2-l-europe" target="_blank" title="">la France vient de prendre la pr&eacute;sidence de l'Union europ&eacute;enne</a> pour les six prochains mois, Emmanuel Macron et Julien Denormandie s&rsquo;en remettent d&eacute;sormais &agrave; la communaut&eacute; europ&eacute;enne pour tabler sur le sujet. L&rsquo;herbicide, dont l&rsquo;autorisation de mise sur le march&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-365-pour-le-destin-du-glyphosate-dans-l-ue" target="_blank" title="">prendra fin le 15 d&eacute;cembre 2022 dans l&rsquo;UE</a>, devra faire l&rsquo;objet d&rsquo;une nouvelle approbation (ou non) d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.&laquo;&nbsp;Il faut faire en sorte que la question des pesticides ne soit pas une question de concurrence d&eacute;loyale au sein du march&eacute; commun&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture lors de ses v&oelig;ux &agrave; la presse le 4 janvier. Le ministre d&eacute;fend une position &laquo;&nbsp;m&eacute;thodique&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;pragmatique&nbsp;&raquo;&nbsp;: &laquo;&nbsp;pas d&rsquo;interdiction sans alternatives&nbsp;&raquo;.<h2>L'agriculture de conservation comme &eacute;tendard</h2>&laquo;&nbsp;Quand il n&rsquo;y a pas d&rsquo;alternative viable &eacute;conomiquement et cr&eacute;dible environnementalement, il faut continuer &agrave; utiliser le glyphosate. C&rsquo;est la position que l&rsquo;on d&eacute;fendra au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo;, a clam&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture. Et de citer comme exemple de situation d&rsquo;impasse <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/se-lancer-en-agriculture-de-conservation-des-sols-acs~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-agriculture-de-conservation-des-sols" target="_blank" title="">l&rsquo;agriculture de conservation des sols (ACS)</a>, dont l&rsquo;un des piliers consiste &agrave; ne pas travailler le sol, et qui reste &agrave; ce jour d&eacute;pendant du glyphosate en l&rsquo;absence d&rsquo;alternative r&eacute;ellement efficiente, m&ecirc;me si de nombreuses exp&eacute;rimentations sont en cours chez les agriculteurs.&laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculture de conservation est une agriculture incroyablement essentielle car elle permet de capter le carbone&nbsp;&raquo;, a dit le ministre. &laquo;&nbsp;Ne plus utiliser le glyphosate, &ccedil;a veut dire labourer le champ, et donc lib&eacute;rer toutes les tonnes de CO2 que les agriculteurs ont r&eacute;ussi &agrave; capter dans le sol&nbsp;&raquo;.<h2>Un ensemble de pratiques &agrave; consid&eacute;rer</h2>Or, l&rsquo;absence de labour n&rsquo;est pas garant d&rsquo;un accroissement de carbone dans les sols, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/semis-direct-quel-impact-sur-le-stockage-de-carbone" target="_blank" title="">a r&eacute;cemment montr&eacute; l&rsquo;Inrae dans une analyse bibliographique</a>. Selon elle, les pratiques les plus stockantes sont d&rsquo;abord l&rsquo;extension des cultures interm&eacute;diaires, l&rsquo;agroforesterie intraparcellaire, l&rsquo;insertion et l&rsquo;allongement des prairies interm&eacute;diaires, le semis direct ne se classant en quatri&egrave;me position.Le carbone au secours du glyphosate&nbsp;: l&rsquo;argument fait tout de m&ecirc;me mouche dans le contexte d&rsquo;un march&eacute; du carbone agricole en plein essor, qui fourmille de projets et de nouveaux acteurs mais qui peine encore &agrave; se structurer. Le ministre a fait du sujet du carbone <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/carbon-farming-oui-au-marche-non-a-la-conditionnalite" target="_blank" title="">l&rsquo;une de ses priorit&eacute;s</a>, tant au niveau europ&eacute;en (le carbone sera le th&egrave;me de la r&eacute;union informelle des ministres europ&eacute;ens de l&rsquo;agriculture pr&eacute;vue le 6 f&eacute;vrier) qu&rsquo;au niveau national (Julien Denormandie a fait savoir qu&rsquo;il r&eacute;unirait &laquo;&nbsp;tous les acteurs fran&ccedil;ais concern&eacute;s&nbsp;&raquo; le 1er f&eacute;vrier prochain). Reste &agrave; voir si l&rsquo;argument sera d&eacute;terminant dans le sort r&eacute;serv&eacute; au glyphosate.

[Edito] Le vent a bien tourné depuis l’annonce d’Emmanuel Macron, en novembre 2017, demandant à ce que le glyphosate soit interdit en France « au plus tard dans 3 ans ». Quatre ans et trois ministres de l’Agriculture plus tard, le discours est tout autre. A plusieurs reprises, le président a reconnu avoir échoué sur ce dossier brûlant pour les agriculteurs et hautement symbolique pour la société civile.

Quand le carbone vient au secours du glyphosate

<h1>1- L&rsquo;&eacute;olien, au c&oelig;ur de notre mix &eacute;nerg&eacute;tique</h1>En France, l'&eacute;lectricit&eacute; produite par des &eacute;nergies renouvelables (hydraulique, &eacute;olien, solaire, m&eacute;thanisation) compl&egrave;te la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; des centrales nucl&eacute;aires et des centrales &agrave; combustibles fossiles (&laquo; mix &eacute;nerg&eacute;tique &raquo;). Avec les autres &eacute;nergies renouvelables, l'&eacute;nergie &eacute;olienne contribue &agrave; s&eacute;curiser la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;.&nbsp;Place de l&rsquo;&eacute;olien dans notre mix &eacute;nerg&eacute;tique (chiffres 2020) :<ul><li>L&rsquo;&eacute;nergie &eacute;olienne est la 3&egrave;me source d&rsquo;&eacute;nergie en France derri&egrave;re le nucl&eacute;aire et l'hydraulique et devant la production au gaz (qui repr&eacute;sente la quasi-totalit&eacute; de la production thermique fran&ccedil;aise) ;</li><li>L&rsquo;&eacute;olien terrestre a produit 8,8 % de la consommation nationale d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; sur l&rsquo;ann&eacute;e (soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 2h/jour d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; en moyenne) et repr&eacute;sente la 2e source d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; renouvelable la plus utilis&eacute;e (31,2 %) apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;nergie hydraulique (51,4 %) ;</li><li>La France d&eacute;tient le 1er gisement europ&eacute;en pour l&rsquo;&eacute;olien terrestre ;</li><li>Les 8 000 &eacute;oliennes fran&ccedil;aises ont produit 40 TWh, ce qui correspond &agrave; la consommation &eacute;lectrique de pr&egrave;s de 8 millions de foyers. &nbsp;</li></ul><h1>2-&nbsp;Vers un mix &eacute;nerg&eacute;tique d&eacute;carbon&eacute; et diversifi&eacute; ?</h1> Quelques chiffres pr&eacute;visionnels&nbsp;:<ul><li>La demande d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; va augmenter de mani&egrave;re significative : + 20 % d&rsquo;ici 2035 et + 40 % &agrave; 50 % d&rsquo;ici 2050 ;</li><li>En 2030, l&rsquo;&eacute;olien devrait repr&eacute;senter plus de 20 % de notre production &eacute;lectrique ;</li><li>En 2050, l&rsquo;&eacute;nergie &eacute;olienne pourrait permettre d&rsquo;atteindre plus de 80 % d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; renouvelable en France &nbsp;</li></ul>Objectifs fran&ccedil;ais de d&eacute;veloppement de l'&eacute;olienL&rsquo;objectif que la France s&rsquo;est fix&eacute; dans la loi Energie et Climat de 2019 est d&rsquo;atteindre la neutralit&eacute; carbone &agrave; l&rsquo;horizon 2050, avec l&rsquo;objectif interm&eacute;diaire de porter la part des &eacute;nergies renouvelables &agrave; 40&nbsp;% de la production &eacute;lectrique en 2030 tout en faisant face &agrave; la hausse pr&eacute;vue de la demande en &eacute;lectricit&eacute;. Le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables &eacute;lectriques doit contribuer d&rsquo;une part, &agrave; l&rsquo;atteinte des objectifs climatiques en se substituant &agrave; des moyens de production fossile et d&rsquo;autre part, &agrave; permettre la diversification du mix &eacute;nerg&eacute;tique.Le d&eacute;ploiement de l&rsquo;&eacute;olien s&rsquo;inscrit dans ces perspectives. La Programmation pluriannuelle de l&rsquo;&eacute;nergie (PPE) 2023-2028, qui exprime les orientations en mati&egrave;re de politique &eacute;nerg&eacute;tique, pr&eacute;voit ainsi de multiplier par 2,5 la puissance install&eacute;e en &eacute;oliennes terrestres d&rsquo;ici 2028 et de continuer &agrave; d&eacute;velopper l&rsquo;&eacute;olien en mer.&nbsp;Mesures pour encourager l&rsquo;acceptabilit&eacute; des &eacute;oliennesLe d&eacute;veloppement ma&icirc;tris&eacute; et responsable de l&rsquo;&eacute;olien en France implique que l&rsquo;implantation d&rsquo;un parc ne soit plus subie mais accept&eacute;e par les collectivit&eacute;s et les riverains. La ministre de la Transition &eacute;cologique a annonc&eacute;, en octobre 2021, 10 mesures autour de 3 axes, pour un d&eacute;ploiement des parcs d&rsquo;&eacute;oliennes compatible avec la protection de la biodiversit&eacute;, du patrimoine et des paysages et qui garantit une meilleure prise en compte des pr&eacute;occupations des riverains :<ul><li>Instruction des projets avec le plus haut niveau d&rsquo;exigence :&nbsp;<ul><li>Instruction aux pr&eacute;fets de r&eacute;aliser une cartographie des zones propices au d&eacute;veloppement de l&rsquo;&eacute;olien (premiers r&eacute;sultats en novembre 2021) ;</li><li>Instruction aux pr&eacute;fets d&rsquo;appliquer le plus haut niveau d&rsquo;exigence sur la compatibilit&eacute; des projets &eacute;oliens avec les enjeux environnementaux locaux, ce qui conduit &agrave; refuser les demandes d&rsquo;autorisation en cas d&rsquo;impacts environnementaux inacceptables ;</li><li>Cr&eacute;ation d&rsquo;un m&eacute;diateur de l&rsquo;&eacute;olien au sein du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique pour les projets de parcs les plus controvers&eacute;s.</li></ul></li><li>R&eacute;duction de l&rsquo;impact des parcs &eacute;oliens pour les riverains :<ul><li>Bridage sonore en cas de d&eacute;passement des seuils autoris&eacute;s (contr&ocirc;les syst&eacute;matiques du bruit &agrave; partir du 1er janvier 2022) ;</li><li>R&eacute;duction de l&rsquo;impact lumineux ;</li><li>Excavation compl&egrave;te des fondations et obligation de recycler 90 % des &eacute;oliennes d&eacute;mantel&eacute;es &agrave; partir de 2022.</li></ul></li><li>Encouragement des collectivit&eacute;s et des citoyens &agrave; participer davantage aux d&eacute;cisions :<ul><li>&Agrave; compter de d&eacute;but 2022, consultation obligatoire du maire avant le lancement d&rsquo;un projet ;</li><li>Mise en place de comit&eacute;s r&eacute;gionaux de l&rsquo;&eacute;nergie ;</li><li>Soutien au d&eacute;veloppement des projets citoyens ;</li><li>Cr&eacute;ation d&rsquo;un fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel, aliment&eacute; par 1% des ventes d'&eacute;lectricit&eacute; d'origine &eacute;olienne en France, afin de r&eacute;pondre aux pr&eacute;occupations relatives aux paysages.&nbsp;</li></ul></li></ul>&nbsp;Sources&nbsp;:&nbsp;Ademe ; Minist&egrave;re de la transition &eacute;cologique ; RTE ; Totalenergies.fr ; Les &Eacute;chos ; Novethic<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/energie-eolienne-comment-ca-marche-1-4">Article&nbsp;: &Eacute;nergie &eacute;olienne : comment &ccedil;a marche ? (1/4)</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pourquoi-les-eoliennes-font-elles-debat-2-4">Article&nbsp;: Pourquoi les &eacute;oliennes font-elles d&eacute;bat ? &nbsp;(2/4)</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-atouts-de-l-energie-eolienne">Article&nbsp;: Les atouts de l&rsquo;&eacute;nergie &eacute;olienne (3/4)</a>&nbsp;

L’énergie éolienne présente l’avantage d’être illimitée et propre. Elle est également porteuse de retombées économiques positives grâce à la création d’emplois et aux revenus générés au niveau local. 73 % des Français ont ainsi une bonne image de l’énergie éolienne.

Énergie éolienne : état des lieux et perspectives (4/4)

Le risque de contamination sur les phases de nettoyage des buses en cours et apr&egrave;s pulv&eacute;risation, est une source majeure de contamination des op&eacute;rateurs agricoles. D&rsquo;autant plus que les op&eacute;rateurs, lors de la phase critique de nettoyage des buses, ne portent pas syst&eacute;matiquement de gants et ont tendance &agrave; d&eacute;boucher les buses par soufflage direct &agrave; la bouche.Pour d&eacute;jouer ce risque, <a href="https://axe-environnement.eu/fr/boutique/produits/5152-kit-debouchage-des-buses-taille-6" target="_blank">Axe Environnement a cr&eacute;&eacute; un kit sp&eacute;cial</a> se composant d&rsquo;une bombe air-buse, d&rsquo;une boite de gants jetables nitrile Solo 977 et d&rsquo;une brosse &agrave; buses.En obtenant la reconnaissance du kit au titre des Certificat d&rsquo;&eacute;conomie de produits phytosanitaires (CEPP), les distributeurs seront davantage enclins &agrave; les proposer &agrave; leurs clients. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/8/0/4310839-1-fre-FR/389ad66fcfa7-2021-visuel-kit-epi-de-bouchage-des-buses-jpg" alt="Le kit se compose d&rsquo;une bombe air-buse, d&rsquo;une boite de gants jetables nitrile Solo 977 et d&rsquo;une brosse &agrave; buses" height="650" width="789" /><figcaption>Le kit se compose d&rsquo;une bombe air-buse, d&rsquo;une boite de gants jetables nitrile Solo 977 et d&rsquo;une brosse &agrave; buses</figcaption></figure>

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<h2>107 fiches-actions</h2>Instaur&eacute; en 2016, le dispositif CEPP contraint les distributeurs &agrave; mettre en place des actions visant &agrave; r&eacute;duire l&rsquo;usage produits phytopharmaceutiques ou &agrave; en faciliter la mise en &oelig;uvre. Le registre national informatis&eacute; CEPP, qui permet de calculer la valeur en certificat pour une action r&eacute;alis&eacute;e, compte actuellement 107 fiches-actions La valeur en certificat de chaque action prend en compte son potentiel de r&eacute;duction de l'usage des produits phytopharmaceutiques, sa facilit&eacute; de mise en &oelig;uvre, son bilan &eacute;conomique et son potentiel de d&eacute;ploiement.Bas&eacute;e &agrave; Romilly-sur-Seine (Aube), l&rsquo;entreprise Axe-environnement fournit des solutions en mati&egrave;re de stockage des produits phytos (armoires phytosanitaires, magasin de stockage), de pr&eacute;paration de bouillies (aires de lavage) ainsi que des EPI (masques, gants, combinaisons jetables ou r&eacute;utilisables, v&ecirc;tements...).

Le kit, qui se compose d’une bombe air-buse, d’une boite de gants jetables nitrile Solo 977 et d’une brosse à buses, est destiné à réduire les risques d’impact des produits phytosanitaires. Il est utilisable sur l’ensemble des cultures.

Axe-environnement décroche un CEPP pour son kit de débouchage des buses

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&laquo;&nbsp;La crise sanitaire a montr&eacute; que la souverainet&eacute; alimentaire d&rsquo;un pays est un enjeu fort&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; Cyril Pogu, vice-pr&eacute;sident de L&eacute;gumes de France. 50&nbsp;% des l&eacute;gumes consomm&eacute;s en France &eacute;tant import&eacute;s, les mara&icirc;chers veulent donc augmenter la production. Des distorsions de concurrence persistent, li&eacute;es notamment &agrave; la protection des cultures et surtout au co&ucirc;t du travail. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;cart du salaire brut horaire est de 29&nbsp;% avec l&rsquo;Allemagne, 60&nbsp;% avec l&rsquo;Italie, 23&nbsp;% avec l&rsquo;Espagne et 150&nbsp;% avec la Pologne, a rappel&eacute; C&eacute;line Camgrand Vila, responsable emploi &agrave; L&eacute;gumes de France. P&eacute;renniser et &eacute;tendre aux permanents le dispositif To-De est donc essentiel.

Les difficult&eacute;s administratives, notamment pour s&rsquo;agrandir, et le recrutement de la main-d&rsquo;&oelig;uvre posent aussi probl&egrave;me. &laquo;&nbsp;Pour passer de 50&nbsp;% de l&eacute;gumes fran&ccedil;ais &agrave; 70&nbsp;%, il faudrait 53 000 personnes de plus, indique C&eacute;line Camgrand Vila. Nous devons professionnaliser le recrutement et utiliser tous les canaux, dont les r&eacute;seaux sociaux.&nbsp;&raquo; Autre sujet tr&egrave;s pr&eacute;occupant : le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie. &laquo;&nbsp;Le rench&eacute;rissement de l&rsquo;&eacute;nergie et des autres intrants entra&icirc;ne une hausse du co&ucirc;t de production de 20 &agrave; 30&nbsp;%, impossible &agrave; r&eacute;percuter sur les prix de vente en l&rsquo;absence notamment de contractualisation&nbsp;&raquo;, note Christophe Rousse, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de L&eacute;gumes de France.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/economiser-l-energie-grace-aux-cee">Serres : &eacute;conomiser l&rsquo;&eacute;nergie gr&acirc;ce aux CEE</a></div>

Enfin, l&rsquo;entr&eacute;e en application de la loi Agec au 1er&nbsp;janvier 2022 reste une pr&eacute;occupation majeure. Julien Denormandie a annonc&eacute; lors du congr&egrave;s que les &eacute;lastiques seraient tol&eacute;r&eacute;s pour le bottelage des radis, carottes fanes et herbes aromatiques. Et <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/interdiction-des-emballages-plastiques-interfel-monte-au-creneau">Interfel a annonc&eacute; qu&rsquo;elle portera deux recours au Conseil d&rsquo;Etat</a>, un sur l&rsquo;article&nbsp;77 pour entrave aux &eacute;changes et un sur l&rsquo;article&nbsp;80 pour distorsion de concurrence. &laquo;&nbsp;Il faut plus de temps et plus d&rsquo;aides&nbsp;&raquo;, insiste Christophe Rousse. Autre difficult&eacute; : le march&eacute; du bio. &laquo;&nbsp;Il faut augmenter la consommation, car l&rsquo;offre est actuellement sup&eacute;rieure &agrave; la demande, a soulign&eacute; Bruno Vila, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de L&eacute;gumes de France. L&eacute;gumes de France lance aussi un recours pour distorsion de concurrence pour d&eacute;noncer l&rsquo;interdiction du chauffage en bio.&nbsp;&raquo;

<h3>Avoir une diversit&eacute; de productions</h3>

Malgr&eacute; tout, les producteurs veulent capitaliser sur la confiance retrouv&eacute;e dans les produits fran&ccedil;ais et r&eacute;pondre &agrave; toutes les demandes. &laquo;&nbsp;Il y a de nouvelles attentes pour du bio, du local, du naturel, constate Eric Birlouez, sociologue. La notion de local varie, entre produit fran&ccedil;ais, r&eacute;gional, ultra-local, mais les consommateurs veulent que les l&eacute;gumes soient bons pour l&rsquo;environnement, la sant&eacute;, la vie du territoire. Il faut prendre en compte les 30 &agrave; 35&nbsp;% de Fran&ccedil;ais engag&eacute;s dans la transition alimentaire et qui sont surtout les jeunes.&nbsp;&raquo; Avoir une diversit&eacute; de productions est donc essentiel pour r&eacute;pondre &agrave; la diversit&eacute; des attentes.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/repondre-aux-attentes-en-legumes-francais">L&rsquo;alimentation locale, r&eacute;el changement ou fausse tendance ?</a></div>

&laquo;&nbsp;L&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts de production nous oblige &agrave; aller vers le haut de gamme pour r&eacute;cup&eacute;rer de la valeur ajout&eacute;e, note Laurent Berg&eacute;, pr&eacute;sident de l&rsquo;AOPn Tomates-Concombres. Mais nous devons aussi produire du c&oelig;ur de gamme, voire du premier prix. Si nous nous limitons au haut de gamme, nous laissons la place &agrave; l&rsquo;import, qui ensuite d&eacute;veloppe aussi des produits de niche.&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;La plus grosse part de march&eacute; &agrave; prendre sur l&rsquo;import est celle de la qualit&eacute; au juste prix, estime Bruno Vila. La barquette de tomate cerise &agrave; 0,99&nbsp;&euro; mise en place avec les enseignes nous a permis de r&eacute;cup&eacute;rer 5 000&nbsp;t de tomate.&nbsp;&raquo;
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Les producteurs de Légumes de France ont affirmé leur volonté de produire plus pour répondre aux attentes en produits français lors de leur congrès à Nantes.

Le syndicat Légumes de France veut répondre aux attentes en légumes français

A l&rsquo;occasion de sa conf&eacute;rence de presse de rentr&eacute;e le 4 janvier, Julien Denormandie a esquiss&eacute; sa vision de la d&eacute;carbonation de l&rsquo;agriculture et plus pr&eacute;cis&eacute;ment le volet s&eacute;questration, l&rsquo;autre mamelle de la probl&eacute;matique carbone,&nbsp;avec la r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. &laquo;&nbsp;Il ne faut pas se tromper dans l&rsquo;approche carbone, a-t-il d&eacute;clar&eacute;, avant de d&eacute;velopper. Avec le carbone, on a une opportunit&eacute; de cr&eacute;er de la valeur environnementale en cr&eacute;ant une valeur &eacute;conomique. Cela n&eacute;cessite de prendre le sujet par ce bout l&agrave; et surtout pas par un autre bout qui serait celui de la conditionnalit&eacute;. Si on impose aux agriculteurs de r&eacute;duire leur CO2 et que l&rsquo;Europe fait d&rsquo;abord ce geste-l&agrave;, alors on ne fera aucune cr&eacute;ation de valeur &eacute;conomique. Il faut accompagner les agriculteurs et investir avec eux pour capter du CO2, qu&rsquo;ils valoriseront aupr&egrave;s de ceux qui souhaitent faire de la compensation carbone&nbsp;&raquo;.&nbsp;En r&eacute;sum&eacute;&nbsp;: la carotte (du march&eacute;) plut&ocirc;t que le carcan (et les subsides) de la Pac, des PSE (Paiements pour services environnementaux) plut&ocirc;t que le PSN (Programme strat&eacute;gique national).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/761-tonnes-de-carbone-en-moins-et-une-grosse-bouffee-d-oxygene" target="_blank" title="">761 tonnes de carbone en moins et une grosse bouff&eacute;e d&rsquo;oxyg&egrave;ne</a>
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<h2>Trois projets labellis&eacute;s LBC</h2>Le ministre compte bien porter le message aupr&egrave;s de ses homologues europ&eacute;ens, dans le cadre de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-priorites-de-denormandie-avant-la-presidentielle-2-2-l-europe" target="_blank">la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise du Conseil de l&rsquo;UE</a>. En l&rsquo;&eacute;tat actuel de la r&eacute;forme de la Pac, en tout cas dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/psn-pac-651-pages-sans-compter-vos-commentaires" target="_blank">le PSN que la France vient de transmettre &agrave; la Commission europ&eacute;enne</a>, le fait est que la s&eacute;questration du carbone n&rsquo;&eacute;marge ni dans les &eacute;cor&eacute;gimes en ce qui concerne le premier pilier, ni dans les Maec en ce qui concerne le second. Reste donc le march&eacute; de la compensation volontaire induit par des entreprises et collectivit&eacute;s d&eacute;sireuses de compenser, sur une base volontaire, les &eacute;missions r&eacute;siduelles incompressibles li&eacute;es &agrave; leurs propres activit&eacute;s.Pour donner du corps &agrave; ce march&eacute;, la France a cr&eacute;&eacute; le Label bas carbone (LBC), une d&eacute;marche pionni&egrave;re en Europe, afin d&rsquo;authentifier et de certifier les d&eacute;marches vertueuses et de donner ainsi des gages aux acheteurs de cr&eacute;dits carbone.Selon un dernier d&eacute;compte du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, 153 projets ont re&ccedil;u le LBC pour un total de 391.663 tonnes de C02 &eacute;vit&eacute;es. Si le boisement, le reboisement et le balivage s&rsquo;adjugent l&rsquo;&eacute;crasante majorit&eacute; des projets (152), les trois seuls projets agricoles totalisent pr&egrave;s de 140.000 t de CO2, soit plus du tiers du total, sous l&rsquo;effet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-decroche-son-premier-label-bas-carbone" target="_blank">d&rsquo;un premier projet port&eacute; par France Carbon Agri dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage</a>, les deux autres projets concernant la plantation de nouveau vergers &eacute;tant d&rsquo;une bien moindre port&eacute;e.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/comprendre-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture" target="_blank" title="">Guide Pleinchamp&nbsp;: comprendre l&rsquo;enjeu du carbone en agriculture</a>
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<h2>&Eacute;v&egrave;nement carbone le 1er f&eacute;vrier</h2>En ao&ucirc;t dernier, la m&eacute;thode grandes cultures a &eacute;t&eacute; officiellement labellis&eacute;e LBC, ce qui va contribuer &agrave; &eacute;largir notablement le champ des cr&eacute;dits carbone. Selon une &eacute;tude de l&rsquo;Inrae, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-inrae-decrypte-le-potentiel-additionnel-et-le-cout-de-stockage-de-carbone-dans-les-sols" target="_blank">les syst&egrave;mes de grandes cultures repr&eacute;sentent &agrave; eux seuls 85,6% du potentiel de s&eacute;questration des sols agricoles</a>, contre 12,6% pour les prairies permanentes et 1,8% pour le vignoble. L&rsquo;Apad par exemple, est sur le point de notifier un premier projet pour une labellisation attendue d&rsquo;ici un an.<div class="citation">
 "Les agriculteurs sont les soldats du climat"
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Plusieurs &eacute;cueils se dressent n&eacute;anmoins sur le chemin de la valorisation des tonnes de carbone s&eacute;questr&eacute;es et &eacute;vit&eacute;es, &agrave; commencer par l&rsquo;engagement des acheteurs. Le projet de France Carbon Agri &eacute;voqu&eacute; plus haut, est pour l&rsquo;heure, financ&eacute; &agrave; hauteur de 20%, avec un tarif &agrave; la tonne de 30 euros net &eacute;leveur, plut&ocirc;t raisonnable. Et si le potentiel additionnel de stockage de carbone est significatif, sans &ecirc;tre infini, sa mise en &oelig;uvre g&eacute;n&egrave;re des co&ucirc;ts qui peuvent s&rsquo;av&eacute;rer sup&eacute;rieurs aux b&eacute;n&eacute;fices financiers escompt&eacute;s, abstraction faite des co-b&eacute;n&eacute;fices induits (lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion, pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;...),&nbsp;comme l&rsquo;a d&eacute;crypt&eacute; la m&ecirc;me &eacute;tude de l&rsquo;Inrae.Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture entend bien prendre sa part dans le soutien &agrave; la structuration de l&rsquo;offre et de la demande et dans le renforcement de la dynamique. Le 1er f&eacute;vrier prochain, il a pr&eacute;vu de r&eacute;unir tous les acteurs concern&eacute;s.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les agriculteurs sont les soldats du climat&nbsp;&raquo;, a dit Julien Denormandie.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nous-testons-des-pse-carbone-qualite-de-l-eau-et-biodiversite" target="_blank" title="">&laquo; Nous testons des PSE carbone, qualit&eacute; de l&rsquo;eau et biodiversit&eacute; &raquo;</a>
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Le ministre de l’Agriculture entend accélérer sur la séquestration du carbone dans les sols agricoles, en optimisant l’accès au marché de la compensation, plutôt qu’en agitant une carotte de conditionnalité. Un événement national est programmé le 1er février.

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