<p>Des associations c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux robustes et productives adapt&eacute;es aux &eacute;volutions climatiques avec des semis en octobre et des r&eacute;coltes d&eacute;but juin pour contourner les p&eacute;riodes de s&eacute;cheresses majeures. Des strat&eacute;gies de r&eacute;colte plus pr&eacute;coces, visant davantage la qualit&eacute;, sont abord&eacute;es par Julien Fortin.&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>JF</figcaption>
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Vidéo : Quel serait le mélange gagnant ? Interview de Julien Fortin, responsable de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (63).

[Cap protéines] Mélanges céréales-protéagineux : une réponse au changement climatique

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<p><strong>Et de neuf !</strong> L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; autorisant l&rsquo;inscription de l&rsquo;opalor au Catalogue officiel des esp&egrave;ces et vari&eacute;t&eacute;s de plantes cultiv&eacute;es en France est sorti le 17&nbsp;mai. Cela fait donc une <strong>cinqui&egrave;me vari&eacute;t&eacute; r&eacute;sistante issue du<a href="https://www.reussir.fr/vigne/une-vingtaine-de-varietes-resistantes-dici-2025" target="_blank"> programme ResDur2</a></strong> autoris&eacute;e en moins de six mois ; la neuvi&egrave;me vari&eacute;t&eacute; r&eacute;sistante ResDur au total. Si les p&eacute;pini&egrave;res peuvent produire ces plants d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent, il faudra n&eacute;anmoins attendre son classement, comme celui des coliris, lilaro, sirano et selenor, au second semestre 2022 pour pouvoir en planter.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/vigne/sept-nouvelles-varietes-resistantes-inscrites-au-catalogue-officiel-dont-cinq-resdur2" target="_blank"> Sept nouvelles vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes inscrites au Catalogue officiel, dont quatre ResDur2</a></div>

<p>Cette <strong>vari&eacute;t&eacute; blanche obtenue par l&rsquo;Inrae dispose de deux g&egrave;nes de r&eacute;sistance au mildiou (Rpv1 et Rpv10) et de trois &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium</strong> (Run1, Ren3 et Ren9). Elle poss&egrave;de par ailleurs une r&eacute;sistance partielle au black-rot et une tr&egrave;s bonne tol&eacute;rance au botrytis. Selon l&rsquo;Inrae de Colmar, l&rsquo;opalor a un port assez &eacute;rig&eacute;, de grandes grappes, peu compactes, avec des baies de taille moyenne. Elle a une maturit&eacute; deuxi&egrave;me &eacute;poque, ainsi qu&rsquo;une productivit&eacute; assez &eacute;lev&eacute;e mais inf&eacute;rieure &agrave; celle du sauvignon blanc ou du pinot blanc. L&rsquo;institut met en avant une &laquo;&nbsp;<strong><em>aptitude &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de vins blancs bouquet&eacute;s avec des ar&ocirc;mes de fruits, bien &eacute;quilibr&eacute;s</em></strong>&nbsp;&raquo;. En effet, &agrave; maturit&eacute;, la richesse en sucres semble &eacute;quivalente &agrave; celle du pinot blanc et d&eacute;passe l&eacute;g&egrave;rement celle du sauvignon blanc ; l&rsquo;acidit&eacute; des baies est quant &agrave; elle assez &eacute;lev&eacute;e.</p>
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<h2>Retrouvez nos fiches vari&eacute;t&eacute;s sur les ResDur1 :</h2>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/voltis-un-blanc-ideal-pour-lassemblage"><strong>Voltis</strong>, un blanc id&eacute;al pour l&rsquo;assemblage</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/floreal-pour-des-vins-expressifs-et-aromatiques"><strong>Floreal</strong>, pour des vins expressifs et aromatiques</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/vidoc-donne-des-vins-colores-et-structures"><strong>Vidoc</strong> donne des vins color&eacute;s et structur&eacute;s</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/vigne/artaban-ne-craint-pas-loidium"><strong>Artaban</strong>, un r&eacute;sistant pour des vins l&eacute;gers et color&eacute;s</a></p>
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Un arrêté publié mi-mai autorise l’inscription d’une variété résistante blanche, l’opalor, au Catalogue officiel. Sa multiplication peut donc démarrer.

Opalor, une nouvelle variété résistante au catalogue

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<p>Combien de temps les agriculteurs pourront-ils &ecirc;tre indemnis&eacute;s des d&eacute;g&acirc;ts occasionn&eacute;s par le gibier sur leurs cultures ? La question se pose tant les montants consacr&eacute;s &agrave; ces r&eacute;parations explosent pour les f&eacute;d&eacute;rations d&eacute;partementales de chasseurs, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une multiplication des d&eacute;g&acirc;ts. Voil&agrave; des mois que celles-ci sonnent l&rsquo;alarme.</p>

<p>Depuis 1968, l&rsquo;indemnisation des d&eacute;g&acirc;ts de grand gibier sur les cultures leur incombe. C&rsquo;est devenu un fardeau, dont le montant au niveau national&nbsp;a doubl&eacute; en vingt ans, passant de 20&nbsp;millions d&rsquo;euros (M&euro;) en 2000 &agrave; 46,3&nbsp;M&euro;&nbsp;en 2020. En int&eacute;grant les frais de gestion et les frais de pr&eacute;vention, la charge totale du dossier D&eacute;g&acirc;ts&nbsp;a atteint 76&nbsp;M&euro;&nbsp;en 2019-2020.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/styles/normal_size/public/_RGC369-ENQUETE_GRAPH.jpg.webp?itok=AuT-oefc" width="747" height="465" alt="D&eacute;g&acirc;ts de gibier : le syst&egrave;me d&rsquo;indemnisation menac&eacute; d&rsquo;explosion" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<p>Pour 2020-2021, la hausse est estim&eacute;e &agrave; 30&nbsp;% et devrait se poursuivre pour la campagne en cours. Les f&eacute;d&eacute;rations d&eacute;boursent &agrave; ce titre plus de 3&nbsp;M&euro;&nbsp;par an dans une dizaine de d&eacute;partements, dont le Loiret, l&rsquo;Yonne, la Haute-Marne, la Meuse, l&rsquo;Oise et l&rsquo;Aisne.</p>

<h3>52 000 dossiers d&rsquo;indemnisation ouverts en 2019-2020</h3>

<p>Ce qui est ressenti sur le terrain se traduit dans les chiffres, comme en t&eacute;moigne l&rsquo;explosion du nombre de dossiers d&rsquo;indemnisation. En 2019-2020, plus de 52 500 dossiers ont &eacute;t&eacute; ouverts sur 80 d&eacute;partements, soit une progression de 40&nbsp;% en cinq ans. La multiplication des populations au milieu d&rsquo;espaces agricoles de plus en plus attractifs est la principale cause de ce probl&egrave;me.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/degats-de-gibier-nos-cultures-sont-detruites-chaque-fois" target="_blank">"Nos cultures sont d&eacute;truites &agrave; chaque fois"</a></div>

<p>&Agrave; 85&nbsp;%, les d&eacute;g&acirc;ts sont le fait des sangliers. Les&nbsp;effectifs du cochon enflent sous l&rsquo;influence du r&eacute;chauffement climatique, car les hivers doux limitent les mortalit&eacute;s naturelles. <em>&laquo;&nbsp;Les port&eacute;es de sangliers arrivent n&rsquo;importe quand dans l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp;D&rsquo;une port&eacute;e par an, on est pass&eacute; &agrave; trois port&eacute;es en deux ans&nbsp;&raquo;</em>, explique Matthieu Salvaudon, directeur adjoint de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des chasseurs (FNC).</p>

<p>La baisse du nombre de chasseurs, de presque 30&nbsp;% en trente ans, ne fait qu&rsquo;aggraver le ph&eacute;nom&egrave;ne&hellip; et le confinement de 2019 n&rsquo;a rien arrang&eacute;. Une autorisation d&eacute;rogatoire de chasser avait &eacute;t&eacute; accord&eacute;e pour augmenter les pr&eacute;l&egrave;vements, mais ces derniers sont rest&eacute;s stables, une partie des chasseurs n&rsquo;ayant pas d&eacute;croch&eacute; leur fusil. Et d&eacute;sormais, le probl&egrave;me ne se limite plus aux&nbsp;zones agricoles. <em>&laquo;&nbsp;De plus en plus d&rsquo;animaux fr&eacute;quentent des zones p&eacute;riurbaines. La grande faune s&rsquo;est totalement adapt&eacute;e aux zones d&eacute;laiss&eacute;es&nbsp;et s&rsquo;y d&eacute;veloppe&nbsp;&raquo;</em>, expose Matthieu Salvaudon.</p>

<h3>La facture augmente avec la hausse du prix des c&eacute;r&eacute;ales</h3>

<p>Pour les chasseurs, l&rsquo;indemnisation de ces d&eacute;g&acirc;ts est intenable : elle accapare une grande part des budgets des f&eacute;d&eacute;rations d&eacute;partementales. L&rsquo;&eacute;quation se complique encore avec l&rsquo;augmentation du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles, qui entre dans la formule de calcul des indemnisations. <em>&laquo;&nbsp;Les sangliers se nourrissaient &agrave; bon march&eacute;. Avec la guerre en Ukraine, la facture va &ecirc;tre de plus en plus ch&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>, r&eacute;sume Thierry Chalmin, pr&eacute;sident de la chambre d&rsquo;agriculture de Haute-Sa&ocirc;ne et r&eacute;f&eacute;rent chasse pour les chambres d&rsquo;agriculture.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/degats-de-gibier-comment-se-faire-indemniser" target="_blank">Comment se faire indemniser ? </a></div>

<p>De quoi faire sortir du bois&nbsp;la FNC. Celle-ci r&eacute;clame une participation de l&rsquo;&Eacute;tat, arguant que <em>&laquo;&nbsp;la chasse n&rsquo;est pas ou peu pratiqu&eacute;e sur pr&egrave;s de 30&nbsp;% du territoire, et que la gestion administrative a &eacute;t&eacute; d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e aux f&eacute;d&eacute;rations en 2000 sans contrepartie financi&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>. Sur cette base, la FNC a saisi le Conseil constitutionnel en octobre&nbsp;2021 sur le bien-fond&eacute; de la loi de 1968. Cette derni&egrave;re constitue le socle du principe d&rsquo;indemnisation par les f&eacute;d&eacute;rations d&eacute;partementales des d&eacute;g&acirc;ts dans les cultures. La demande a &eacute;t&eacute; rejet&eacute;e en janvier dernier, sans pour autant clore le dossier.</p>

<h3>Un nouveau syst&egrave;me de d&eacute;clenchement dans les tuyaux</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous essayons de trouver des solutions pour ne pas arriver &agrave; une situation de non-retour&nbsp;&raquo;</em>, plaide Thierry Chalmin. Un protocole d&rsquo;accord a &eacute;t&eacute; arr&ecirc;t&eacute; en mars&nbsp;2021 entre la FNC et l&rsquo;ensemble des composantes agricoles du dossier (chambres d&rsquo;agriculture, FNSEA, Coordination rurale, Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, Jeunes agriculteurs). Ce texte pr&eacute;voit un nouveau seuil de d&eacute;clenchement de l&rsquo;indemnisation, qui remplacerait l&rsquo;actuel double seuil. La mesure est destin&eacute;e &agrave; simplifier la gestion et le co&ucirc;t des dossiers administratifs.&nbsp;Cet accord reste toutefois suspendu &agrave; un autre, plus global, portant notamment sur la participation financi&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;tat.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/degats-de-gibier-la-secretaire-detat-la-biodiversite-veut-stopper-la-croissance-des-degats-de" target="_blank">La secr&eacute;taire d'Etat &agrave; la biodiversit&eacute; veut stopper la croissance des d&eacute;g&acirc;ts</a></div>

<p>L&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle et le changement de gouvernement ont fig&eacute; le dossier, mais la situation pourrait rapidement se d&eacute;bloquer.&nbsp;Le 22&nbsp;mars dernier, Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement, a assur&eacute; au congr&egrave;s de la FNC que le gouvernement arr&ecirc;terait sous peu un <em>&laquo;&nbsp;cadre d&eacute;finitif&nbsp;&raquo;</em> sur les d&eacute;g&acirc;ts de gibier, en vue d&rsquo;une <em>&laquo;&nbsp;application rapide&nbsp;&raquo;</em>. Les bons rapports qu&rsquo;entretient le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique avec le pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des chasseurs, Willy Schraen, devraient aider la FNC &agrave; obtenir gain de cause. Le principe d&rsquo;une participation de l&rsquo;&Eacute;tat aux co&ucirc;ts de gestion des dossiers semble ainsi act&eacute;, tout comme un <em>&laquo;&nbsp;soutien financier exceptionnel&nbsp;&raquo; </em>accord&eacute; dans le cadre du plan de r&eacute;silience aux f&eacute;d&eacute;rations d&eacute;partementales des chasseurs. Reste &agrave; conna&icirc;tre le montant de ces participations&hellip; et &agrave; laisser le temps aux nouveaux ministres de rentrer dans les dossiers.</p>

<h3>R&eacute;duire les populations de mani&egrave;re cons&eacute;quente</h3>

<p>Au-del&agrave; des imp&eacute;ratifs budg&eacute;taires, les repr&eacute;sentants des agriculteurs rappellent que l&rsquo;essentiel de l&rsquo;&eacute;quation r&eacute;side dans la pression exerc&eacute;e sur les populations de grand gibier. <em>&laquo;&nbsp;Le premier rem&egrave;de pour limiter les d&eacute;g&acirc;ts, c&rsquo;est de r&eacute;duire les populations de mani&egrave;re cons&eacute;quente&nbsp;&raquo;</em>, rappelle Thierry Chalmin. Plus de 800 000 sangliers ont &eacute;t&eacute; abattus en 2020-2021. C&rsquo;est deux fois plus qu&rsquo;il y a vingt ans, mais cela reste insuffisant face &agrave; la croissance des populations.</p>

<p>Les projets en cours pourraient changer la donne : ils pr&eacute;voient que les pr&eacute;fets autorisent les lieutenants de louveterie &agrave; proc&eacute;der &agrave; des tirs de nuit ou au pi&eacute;geage. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;appui financier de l&rsquo;&Eacute;tat sera adoss&eacute;&nbsp;&agrave; des contreparties d&eacute;finies dans un contrat d&rsquo;objectif, lequel imposera de baisser les populations. Il faudrait arriver &agrave; un sanglier pour 100 hectares. C&rsquo;est une n&eacute;cessit&eacute; absolue&nbsp;&raquo;</em>, rappelle Florent Lepretre, repr&eacute;sentant de la FNSEA au sein de la Commission nationale de l&rsquo;indemnisation des d&eacute;g&acirc;ts de gibier. Ce ratio est de 1,4 aujourd&rsquo;hui. Le temps o&ugrave; les gestionnaires de chasse nourrissaient les hardes de sangliers pour favoriser leur d&eacute;veloppement est-il r&eacute;volu ?</p>
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Les dégâts de gibier coûtent de plus en plus cher aux fédérations départementales de chasseurs. Et détruisent des cultures qui n’ont jamais été aussi précieuses. Agriculteurs et chasseurs attendent beaucoup du nouveau gouvernement.

Dégâts de gibier : le système d’indemnisation menacé d’explosion

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<p>Que faire lorsque l&rsquo;on constate des d&eacute;g&acirc;ts de gibier dans ses parcelles ?<em> &laquo;&nbsp;Il faut avoir le r&eacute;flexe de contacter la F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des chasseurs (FDC) o&ugrave; se situe la parcelle&nbsp;&raquo;</em>, explique Matthieu Salvaudon, directeur adjoint &agrave; la F&eacute;d&eacute;ration nationale des chasseurs. Attention, <strong>les d&eacute;g&acirc;ts de lapins, ragondins ou blaireaux n&rsquo;ouvrent pas droit &agrave; indemnisation</strong> : seuls les dommages du grand gibier sont pris en charge par les chasseurs.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/degats-de-gibier-le-systeme-dindemnisation-menace-dexplosion" target="_blank">Le syst&egrave;me d'indemnisation menac&eacute; d'explosion</a></div>

<p>L&rsquo;agriculteur re&ccedil;oit alors un formulaire de d&eacute;claration dans lequel il doit renseigner des &eacute;l&eacute;ments comme le descriptif de la parcelle, les d&eacute;g&acirc;ts estim&eacute;s, la date d&rsquo;apparition&hellip; Le document doit &ecirc;tre renvoy&eacute; &agrave; la f&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale, qui missionne alors un estimateur pour &eacute;valuer les d&eacute;g&acirc;ts, sur place, sous huit jours ouvr&eacute;s.</p>

<h3>Un seuil d&rsquo;indemnisation &agrave; 3%</h3>

<p>L&rsquo;indemnisation est due lorsque plus de&nbsp;3&nbsp;% de la surface de&nbsp;la parcelle culturale est endommag&eacute;e, ou si le montant d&eacute;passe 230&nbsp;euros. <em>&laquo;&nbsp;Si les d&eacute;g&acirc;ts ont lieu avant la r&eacute;colte, l&rsquo;estimateur va d&eacute;finir la surface concern&eacute;e et quantifier la perte de r&eacute;colte</em>, d&eacute;taille Matthieu Salvaudon. <em>Il est important de ne pas attendre la r&eacute;colte et d&rsquo;appeler d&egrave;s les premiers d&eacute;g&acirc;ts constat&eacute;s.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Plus on attend, plus il est difficile d&rsquo;identifier la cause des d&eacute;g&acirc;ts et plus la possibilit&eacute; d&rsquo;un resemis est limit&eacute;e. Si les d&eacute;g&acirc;ts se succ&egrave;dent sur des resemis, i<strong>l faut chaque fois appeler la FDC</strong>. En cas de resemis, l&rsquo;exploitant est rapidement pay&eacute; sur le travail engag&eacute;. S&rsquo;il ne ress&egrave;me pas, l&rsquo;estimateur dresse un constat provisoire et reviendra au moment de la r&eacute;colte pour estimer les pertes sur la zone endommag&eacute;e.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/degats-de-gibier-nos-cultures-sont-detruites-chaque-fois" target="_blank"> "Nos cultures sont d&eacute;truites &agrave; chaque fois"</a></div>

<p>Dans tous les cas, il faut demander &agrave; la FDC de faire revenir l&rsquo;estimateur pour estimer le rendement. C&rsquo;est indispensable pour que le d&eacute;dommagement puisse &ecirc;tre vers&eacute;. Les indemnisations sont vers&eacute;es d&egrave;s la publication du <strong>bar&egrave;me d&eacute;partemental annuel</strong>, &eacute;tabli pour chaque type de cultures par une commission paritaire r&eacute;unissant chasseurs et agriculteurs.</p>

<p>Le prix d&rsquo;indemnisation est fix&eacute; dans chaque d&eacute;partement en concordance avec le bar&egrave;me national, lui-m&ecirc;me adoss&eacute; &agrave; des moyennes de march&eacute; et en tenant compte des frais non engag&eacute;s comme le s&eacute;chage ou le transport.</p>

<div class="lireaussi">En savoir plus : <a href="https://www.chasseurdefrance.com/agir/degats-de-gibiers/" target="_blank">Agir d&eacute;g&acirc;ts de gibier, par la F&eacute;d&eacute;ration Nationale des Chasseurs</a></div>
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Les dégâts de grand gibier sont indemnisés par les chasseurs, à condition de les signaler à la fédération des chasseurs de son département et d'accueillir un estimateur.

Dégats de gibier : comment se faire indemniser ?

<p>[Edito] Le gouvernement a annonc&eacute; le 14 juin le lancement d&rsquo;un programme et d&rsquo;un fonds de 500 millions d&rsquo;euros destin&eacute;s &agrave; renaturer les villes par la cr&eacute;ation de canop&eacute;es urbaines et la v&eacute;g&eacute;talisation de fa&ccedil;ades. L&rsquo;annonce fait suite &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/personnes-animaux-comment-apprehender-la-vague-de-chaleur" target="_blank">la vague de chaleur aussi pr&eacute;coce qu&rsquo;intense qui s&rsquo;abat sur la France en cette mi-juin, &eacute;voluant en &eacute;pisode caniculaire</a>, dernier artefact en date du changement climatique. Avec ses surfaces bitum&eacute;es, b&eacute;tonn&eacute;es, vitr&eacute;es et densifi&eacute;es, la ville est structurellement tr&egrave;s sensible aux vagues de chaleur, lesquelles ne g&eacute;n&egrave;rent pas seulement de l&rsquo;inconfort mais &eacute;galement de la surmortalit&eacute;, comme l&rsquo;a document&eacute; Sant&eacute; Publique France lors de la canicule de 2003.</p><h2>Les &eacute;missions de GES en baisse</h2><p>La vague de chaleur et le programme de renaturation urbaine co&iuml;ncident avec la publication des chiffres d&rsquo;&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES) pour l&rsquo;ann&eacute;e 2021 par le Centre interprofessionnel technique d'&eacute;tudes de la pollution atmosph&eacute;rique (Citepa). Apr&egrave;s une baisse de -9,6% en 2020, ann&eacute;e mise sous cloche par le Covid, les &eacute;missions sont reparties &agrave; la hausse en 2021, de +6,4%. Ce qui fait dire au Cetipa que &laquo;&nbsp;<em>le rebond pr&eacute;-estim&eacute; pour 2021 ne revient pas au niveau d&rsquo;avant-crise</em>&nbsp;&raquo; et que &laquo;&nbsp;<em>la tendance &agrave; la baisse des &eacute;missions se poursuit</em>&nbsp;&raquo;. Un satisfecit dont le gouvernement s&rsquo;est empar&eacute;, pour louer la baisse des &eacute;missions de GES de 3,8% par rapport &agrave; 2019 (pr&eacute;-Covid) et de 9,6% par rapport &agrave; 2017, tout en actant la n&eacute;cessit&eacute; &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;intensifier l&rsquo;effort en doublant le rythme de baisse des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre dans les cinq prochaines ann&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;. La France s&rsquo;est en effet engag&eacute;e &agrave; r&eacute;duire ses &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre de 40% d&rsquo;ici &agrave; 2030 par rapport &agrave; 1990. L&rsquo;Europe a rehauss&eacute; cet objectif &agrave; 55% dans le cadre du Paquet climat &laquo;&nbsp;Fit for 55&nbsp;&raquo;. Selon le Citepa, notre pays pointait &agrave; -23% en 2021.</p><h2>Moins mais mieux&nbsp;: le mod&egrave;le viticole</h2><p>L&rsquo;objectif de d&eacute;carbonation assign&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture, responsable de 19% des GES en France, dont la moiti&eacute; g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par l&rsquo;&eacute;levage, est inscrit dans la Strat&eacute;gie nationale bas carbone (SNBC), &agrave; hauteur de -46% &agrave; l&rsquo;horizon 2050. L&rsquo;&eacute;levage est notamment invit&eacute; &agrave; pr&eacute;server les prairies permanentes, &agrave; pl&eacute;bisciter les l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res, &agrave; optimiser la conduite des troupeaux et la gestion des effluents. Mais rien sur ce consensus scientifique qui pr&eacute;conise de r&eacute;duire le nombre d&rsquo;animaux et de consommer moins de viande, en privil&eacute;giant les syst&egrave;mes durables. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-a-baisse-de-1-5-en-2020" target="_blank">Moins mais mieux : c&rsquo;est le r&eacute;gime qu&rsquo;ont commenc&eacute; &agrave; adopter les Fran&ccedil;ais, la consommation de viande refluant l&eacute;g&egrave;rement depuis deux ans</a>. L&rsquo;inflation pourrait avoir &agrave; cet &eacute;gard un effet acc&eacute;l&eacute;rateur. Moins mais mieux&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;assemblage r&eacute;alis&eacute; depuis des ann&eacute;es par la fili&egrave;re viticole, au prix d&rsquo;arrachages massifs et g&eacute;n&eacute;reusement arros&eacute;s par l&rsquo;UE, mais qui n&rsquo;ont en rien liquid&eacute; la France viticole, premier exportateur mondial de vins et spiritueux et qui dispute &agrave; l&rsquo;Italie et l&rsquo;Espagne la place de premier producteur mondial de vin.</p><h2>Le tabou de la r&eacute;duction des cheptels</h2><p>Pourquoi ne pas r&eacute;pliquer le mod&egrave;le viticole &agrave; l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;? Parce qu&rsquo;en France, la r&eacute;duction des cheptels est un sujet tabou, comme en atteste le non-dit de la SNBC. Ce n&rsquo;est pas le cas aux Pays-Bas, petit pays en surface (1/13<sup>&egrave;me</sup> de la France) mais grand pays agricole et agroalimentaire (2<sup>&egrave;me</sup> exportateur mondial derri&egrave;re les Etats-Unis). Les Pays-Bas viennent de trancher dans le vif, avec un objectif drastique de r&eacute;duction de 30% de leur cheptel d&rsquo;ici &agrave; 2030, assorti d&rsquo;un plan d&rsquo;accompagnement des &eacute;leveurs. Plut&ocirc;t qu&rsquo;un discours de v&eacute;rit&eacute; et des actes responsables, la France mise sur la d&eacute;capitalisation &agrave; bas bruit du cheptel et sur l&rsquo;h&eacute;morragie d&eacute;mographique des &eacute;leveurs, qui se d&eacute;battent avec des al&eacute;as &eacute;conomiques et climatiques ainsi que des catastrophes sanitaires, telle l&rsquo;influenza aviaire (en serrant les fesses pour que la peste porcine reste &agrave; nos fronti&egrave;res), le tout confinant parfois au drame humain. Comme si la nature faisait bien les choses.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank" title="">Influenza aviaire : &laquo; On n'a pas r&eacute;ussi &agrave; y &eacute;chapper &raquo;</a>
</aside>



Si la végétalisation peut rendre nos villes et nos vies plus respirables, le sort de la planète tient en partie à la végétalisation de notre alimentation et donc de l’agriculture. Il serait grand temps de l’assumer politiquement et de préparer les esprits, sauf à miser sur l’augmentation rédhibitoire du prix du steak et sur l’hémorragie démographique des éleveurs.

La végétalisation, à la ville mais pas seulement

<p>Le ma&iuml;s va-t-il r&eacute;sister aux vagues de chaleur et canicules dont les &eacute;pisodes seront plus fr&eacute;quents, plus intenses et plus longs&nbsp;? Oui mais &agrave; une condition, selon une &eacute;tude conduite par l&rsquo;Inrae, Arvalis, les universit&eacute;s de Wageningen (Pays-Bas), de Louvain La Neuve (Belgique) et quatre semenciers (KW, Limagrain, RAGT, MAS Seeds). Cette condition, c&rsquo;est l&rsquo;int&eacute;gration de caract&egrave;res d&rsquo;adaptation comme la sensibilit&eacute; de la croissance et de la transpiration &agrave; la s&eacute;cheresse, ou encore l'efficience de l'eau transpir&eacute;e.</p><p>Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, ces caract&egrave;res n&rsquo;&eacute;taient pas int&eacute;gr&eacute;s dans les programmes de s&eacute;lection, ce qui n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute; les rendements du ma&iuml;s de progresser fortement au cours des d&eacute;cennies pass&eacute;es, y compris en conditions s&egrave;ches. Selon l&rsquo;&eacute;tude, un champ de ma&iuml;s non irrigu&eacute; qui produisait 4 tonnes de grains par hectare en ann&eacute;e s&egrave;che dans les ann&eacute;es 1960, en produit aujourd'hui 10 en moyenne dans les m&ecirc;mes conditions. Ce progr&egrave;s est li&eacute; &agrave; des caract&egrave;res simples comme les dur&eacute;es respectives des phases du cycle de vie de la plante ou son architecture.</p><p>L'&eacute;tude a compar&eacute; 66 vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s commercialis&eacute;es de 1950 &agrave; 2015 dans 30 parcelles exp&eacute;rimentales en Europe, qui ont &eacute;t&eacute; class&eacute;es en sc&eacute;narios climatiques allant de favorable (frais et humide) &agrave; d&eacute;favorable (chaud et sec). Ces vari&eacute;t&eacute;s ont &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;es dans des plateformes de ph&eacute;notypage qui permettent de mesurer des caract&egrave;res d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour des milliers de plantes. Les r&eacute;sultats montrent que les rendements ont augment&eacute; rapidement, avec la m&ecirc;me vitesse dans tous ces sc&eacute;narios climatiques.</p><h2>La fin des vari&eacute;t&eacute;s &laquo;&nbsp;tous climats&nbsp;&raquo;</h2><p>Cependant, les caract&egrave;res physiologiques connus pour favoriser l'adaptation aux climats chauds et secs n&rsquo;ont pas contribu&eacute; au progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique, comme la sensibilit&eacute; de la croissance et de la transpiration &agrave; la s&eacute;cheresse, ou l'efficience de l'eau transpir&eacute;e. En ann&eacute;e s&egrave;che, ces caract&egrave;res am&eacute;liorent le rendement, alors qu'en ann&eacute;e humide ils n'ont pas d'effet ou ont m&ecirc;me un effet n&eacute;gatif. C&rsquo;est pourquoi ils n&rsquo;auraient pas &eacute;t&eacute; inclus dans les programmes de s&eacute;lection appliqu&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, car fond&eacute;s sur l&rsquo;augmentation moyenne du rendement quelles que soient les conditions, par le biais de caract&egrave;res plus g&eacute;n&eacute;raux. Dans le contexte du changement climatique avec une recrudescence des situations extr&ecirc;mes, l&rsquo;int&eacute;gration de ces caract&egrave;res d&rsquo;adaptation dans les programmes de s&eacute;lection pourrait &ecirc;tre int&eacute;ressant.</p><p>S&eacute;lectionner des caract&egrave;res d'adaptation demande des m&eacute;thodes combinant le ph&eacute;notypage, la mod&eacute;lisation et la g&eacute;nomique qui sont actuellement &eacute;labor&eacute;es et en cours d&rsquo;impl&eacute;mentation dans les programmes de s&eacute;lection, conclut l&rsquo;&eacute;tude.</p>


Une étude diligentée par l’Inrae indique que la sélection génétique du maïs va devoir intégrer des caractères d’adaptation au changement climatique, ce dont l’espèce pouvait s’affranchir jusqu’à présent.

Climat : le maïs va devoir changer de pied

<p>Si on a plus la propension &agrave; parler des trains qui arrivent en retard que des TER qui sont &agrave; l&rsquo;heure, il en va de m&ecirc;me en sant&eacute; animale o&ugrave; la propagation fulgurante de la grippe aviaire comme la menace d&rsquo;une diffusion de la peste porcine africaine au cheptel tricolore font davantage la une des m&eacute;dias nationaux que les efforts r&eacute;alis&eacute;s au quotidien par les &eacute;leveurs pour se pr&eacute;munir d&rsquo;une multitude de virus, bact&eacute;ries et autres parasites.</p><p>Chaque ann&eacute;e, l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du groupement de d&eacute;fense sanitaire du Cantal est l&rsquo;occasion d&rsquo;attester de l&rsquo;efficacit&eacute; des prophylaxies, plans de pr&eacute;vention et d&rsquo;assainissement d&eacute;ploy&eacute;s par les agriculteurs pour qui la sant&eacute; de leur cheptel reste une priorit&eacute; quoi qu&rsquo;en disent les militants welfaristes.</p><p>La campagne 2021 est ainsi &agrave; l&rsquo;image de cette ma&icirc;trise globale du sanitaire en &eacute;levage. <strong>Rien &agrave; signaler sur le front de la tuberculose et de la leucose bovines, RAS &eacute;galement dans les &eacute;levages porcins(1), ni dans les cheptels ovins et caprins m&ecirc;me si la brucellose des petits ruminants est toujours surveill&eacute;e.</strong></p><p><br><strong>Besnoitiose : agir avant d&rsquo;&ecirc;tre pris de vitesse</strong><br>Nouvelle venue depuis quelques ann&eacute;es sur la sc&egrave;ne agricole cantalienne, la besnoitiose fait elle l&rsquo;objet d&rsquo;un plan d&rsquo;action volontariste de la part du GDS 15 qui souhaite prendre le taureau par les cornes et enrayer sa propagation avant qu&rsquo;elle ne s&rsquo;installe durablement dans les &eacute;levages du d&eacute;partement.</p><div class="citation">
    <span>"Un plan qui s&rsquo;articule autour de trois actions : d&eacute;pistage sur les laits de tank, analyses sur sang dans le cadre des prophylaxies prises en charge &agrave; hauteur de 40 % par le groupement (25 % en 2021) et accompagnement des &eacute;leveurs faisant d&eacute;pister leurs bovins avant la mont&eacute;e en estives collectives (prise en charge des s&eacute;rologies &agrave; hauteur de 40 % en 2022). Le taux de positivit&eacute; dans le cadre des prophylaxies r&eacute;alis&eacute;es s&rsquo;&eacute;tablit pour l&rsquo;heure en 2022 &agrave; 4,3 % (contre 4,5 % en 2021 et 10,3 % en 2020)."</span>
</div>
<p>&nbsp;&ldquo;Il n&rsquo;y a pas moins de cas positifs mais vu que le volume d&rsquo;analyses augmente, ils sont davantage dilu&eacute;s&rdquo;, pr&eacute;cise Delphine Giraud, responsable du service sanitaire au GDS (photo). Le programme porte n&eacute;anmoins ses fruits, un d&eacute;pistage pr&eacute;coce permettant de d&eacute;celer un animal positif mais souvent asymptomatique avant qu&rsquo;il ne contamine le reste du troupeau. &ldquo;C&rsquo;est une maladie qui s&rsquo;ach&egrave;te, rappelle Delphine Giraud. Id&eacute;alement, tout bovin introduit devrait &ecirc;tre d&eacute;pist&eacute;. Les &eacute;leveurs confondent avec la d&eacute;rogation de prise de sang IBR.&rdquo;<br><strong>IBR : &eacute;radication d&rsquo;ici 2027</strong><br>Effectivement, les cheptels qualifi&eacute;s indemnes IBR (rhinotrach&eacute;ite infectieuse bovine) depuis plus de trois ans vont pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; compter de novembre prochain d&rsquo;un all&egrave;gement&nbsp;: ils ne devront faire analyser que 40 bovins de plus de 2 ans dans le cadre du maintien de leur statut. Un all&egrave;gement qui n&rsquo;enl&egrave;ve rien &agrave; l&rsquo;obligation pour la France (et le Cantal) d&rsquo;&eacute;radiquer la maladie d&rsquo;ici 2027, comme le pr&eacute;voit la LSA, loi de sant&eacute; animale europ&eacute;enne. &ldquo;L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est vraiment de mettre bretelles et ceinture pour ne pas recontaminer des cheptels assainis&rdquo;, souligne la responsable. Si la France a r&eacute;ussi &agrave; faire reconna&icirc;tre son protocole national et son statut indemne, 99,8 % de son cheptel devra &ecirc;tre qualifi&eacute; indemne d&rsquo;ici quatre ans et demi. &Agrave; ce jour, ce ratio atteint 95,1 %. &Agrave; mi-mai, il restait 2 957 bovins positifs vaccin&eacute;s r&eacute;partis dans<br>130 cheptels(2). &ldquo;C&rsquo;est peu, on travaille dessus et on se d&eacute;place dans les &eacute;levages concern&eacute;s pour trouver la source des nouvelles contaminations (voisinage, achat, rassemblements d&rsquo;animaux, estives) et conventionner avec les &eacute;leveurs sur un plan d&rsquo;assainissement, avance Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, directeur du GDS. Ces derniers ne sont pas forc&eacute;ment de mauvais &eacute;l&egrave;ves mais sont souvent victimes d&rsquo;une recontamination.&rdquo;<br><strong>BVD : strat&eacute;gie payante</strong><br><strong>Satisfecit &eacute;galement sur la strat&eacute;gie de lutte contre la BVD (diarrh&eacute;e virale bovine), avec un taux de positivit&eacute; des pr&eacute;l&egrave;vements auriculaires &agrave; la naissance qui d&eacute;cro&icirc;t sensiblement&nbsp;: 0,05 % ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2022 contre 0,31 % sur l&rsquo;ann&eacute;e 2020.</strong> Ce qui s&rsquo;accompagne parall&egrave;lement d&rsquo;un repli du nombre d&rsquo;IPI&nbsp; (83 d&eacute;tect&eacute;s sur le premier quadrimestre de 2022, contre 442 sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021 et 595 en 2020) et du nombre de plans d&rsquo;assainissement ouverts (22 &agrave; fin avril 2022, contre 117 sur 2021 et 200 en 2020). &ldquo;Les chiffres sont encourageants, les &eacute;leveurs jouent le jeu, la technique et les plans montrent leur efficacit&eacute;&rdquo;, salue Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, &eacute;voquant par ailleurs un fort ratio (85,6 %) de bovins connus non IPI. &ldquo;La petite frange qui reste correspond aux femelles de trois ans qui n&rsquo;ont pas encore v&ecirc;l&eacute;&rdquo;, indique Delphine Giraud.<br><br>(1) Si ce n&rsquo;est l&rsquo;&eacute;p&eacute;e de Damocl&egrave;s de la PPA dont un cas a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; fin mai en Allemagne &agrave; la fronti&egrave;re avec la France.<br>(2) Pour ces cheptels non indemnes, obligation de s&eacute;rologies individuelles sur tous les bovins de plus d&rsquo;un an.</p>


À la veille de son assemblée générale, le Groupement de défense sanitaire dresse le bulletin de santé du troupeau cantalien. Une situation sous bonne maîtrise mais une vigilance permanente.

Le bon bilan de santé du cheptel cantalien

<p>Selon les statistiques d&rsquo;Agreste relative au mois d&rsquo;avril dernier, les prix du lait conventionnel ont &eacute;t&eacute; pour la premi&egrave;re fois sup&eacute;rieurs &agrave; ceux du lait bio&nbsp;: le premier a bondi de 23% sur un an pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 406 euros les 1000 litres tandis que le second s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute; de 1,8% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 400 euros les 1000 litres. Dans le m&ecirc;me temps, les indices de prix des autres laits avec signes de qualit&eacute; AOP/IGP ont augment&eacute; de +10,2%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/9/9/4549920-1-fre-FR/577abed6655a-inte-rieur-jpg" alt="Evolution du prix du lait bio et conventionnel &agrave; teneurs r&eacute;elles (Source : Agreste)" height="894" width="1236" /><figcaption>Evolution du prix du lait bio et conventionnel &agrave; teneurs r&eacute;elles (Source : Agreste)</figcaption></figure>

</div>
<p>En ce qui concerne les volumes, la part de lait bio continue de progresser. Alors qu&rsquo;elle repr&eacute;sentait 5,2% de l&rsquo;ensemble de la collecte de lait en 2021, elle est mont&eacute;e &agrave; 5,8% en avril. La part des laits AOP/IGP s&rsquo;&eacute;tablit quant &agrave; elle &agrave; 16,7% en avril, contre une moyenne de 16,9% en 2021. Tous laits de vache confondus, la collecte demeure sur une tendance baissi&egrave;re&nbsp;: -2% en avril contre -1,5% sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e 2021.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/1/0/4550127-1-fre-FR/afee7fa84fa5-inte-rieur1-jpg" alt="Le groupement Biolait a d&eacute;cid&eacute; de remettre le lait bio au centre du village (Cr&eacute;dit photo : Biolait)" height="1498" width="2014" /><figcaption>Le groupement Biolait a d&eacute;cid&eacute; de remettre le lait bio au centre du village (Cr&eacute;dit photo : Biolait)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Rep&egrave;re &laquo;&nbsp;Il lait l&agrave;&nbsp;!&nbsp;&raquo; de Biolait</h2><p>Les derni&egrave;res donn&eacute;es d&rsquo;Agreste confirment <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-ventes-de-bio-en-baisse-en-2021-pour-la-premiere-fois-en-huit-ans" target="_blank">la crise de croissance que traverse l&rsquo;agriculture bio en g&eacute;n&eacute;ral et le lait en particulier</a>.&nbsp;Selon l&rsquo;Agence bio, les ventes de lait bio et de produits laitiers ont baiss&eacute; respectivement de 5,6% et 5,4% en 2021 (alors qu&rsquo;elles avaient progress&eacute; de 9,1% et 7% en 2020), dans un march&eacute; global en retrait de 1,3%, moins marqu&eacute; que l&rsquo;ensemble du march&eacute; alimentaire (-2,28%)</p><p>Selon l&rsquo;Agence bio, l&rsquo;industrialisation, l&rsquo;extension des gammes de produits et leur croissance dans les rayons de la grande distribution d&eacute;sar&ccedil;onnent certains consommateurs, qui en viennent &agrave; douter des garanties du label, s&rsquo;agissant notamment de l&rsquo;absence de pesticides.</p><p>Le groupement Biolait et ses 1400 fermes ont d&eacute;cid&eacute; de remettre le lait bio au centre du village en lan&ccedil;ant le rep&egrave;re &laquo;&nbsp;Il lait l&agrave;&nbsp;!&nbsp;&raquo; destin&eacute; &agrave; identifier <a href="https://illaitla.fr/" target="_blank">le lait bio et ses b&eacute;n&eacute;fices sur la biodiversit&eacute;, le bien-&ecirc;tre animal ou encore l&rsquo;emploi et la juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs</a>. Un logo de plus...</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/etiquetage-l-overdose-de-logos" target="_blank" title="">Etiquetage : l&rsquo;overdose de logos</a>
</aside>



En avril, le prix standard du lait conventionnel, en hausse de près de 23% sur un an, s’est établi à 406 euros les 1000 litres, soit 6 euros de plus que le bio, en baisse de 1,8%. Une première selon Agreste. A la relance, Biolait lance le repère « Il lait là ! ».

Le lait conventionnel plus cher que le lait bio

<div class="citation">
    <span>"Les march&eacute;s fonciers ruraux sont en plein boom. Ils ont bondi de plus de 55% en 2021 &agrave; l&#039;&eacute;chelle nationale pour un volume d&#039;affaires de pr&egrave;s de 7,72 milliards d&#039;euros (+22%)."</span>
</div>
<p>La r&eacute;gion AuRa n'est pas en reste. Lors de son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, la Safer AuRA a t&eacute;moign&eacute; rencontrer un rebond de ses activit&eacute;s. Elle a ainsi suivi en 2021, plus de 1 700 dossiers, soit une hausse de 8% par rapport &agrave; 2020 pour un volume total de plus de 439 millions d'euros. <strong>"La crise sanitaire et les taux bas des emprunts sont &agrave; l'origine de cette dynamique qui se poursuit sur ces six premiers mois de 2022"</strong> souligne Gilles Flandin, le pr&eacute;sident qui craint toutefois, en raison de la guerre en Ukraine et de ses cons&eacute;quences en cascade, voir poindre des difficult&eacute;s d'accessions aux terres pour les agriculteurs.<br>&nbsp;</p><p><strong>La terre au c&oelig;ur de nombreux enjeux</strong></p><p><br>La Safer est un acteur incontournable de la gestion du foncier agricole depuis plus 50 ans. Chaque ann&eacute;e elle oriente en moyenne plus de 5 000 ha sur le territoire de la r&eacute;gion AuRA dont 1 200 ha d&eacute;di&eacute;s &agrave; l'installation et la consolidation d'exploitations agricoles, le remaniement parcellaire et le d&eacute;veloppement local. Un r&ocirc;le pivot loin d'&ecirc;tre simple face aux &eacute;volutions soci&eacute;tales. " Toutes les Safer ont des exp&eacute;riences similaires. Entre nous, nous sommes d'accord pour pr&eacute;server le foncier agricole et sa fonction nourrici&egrave;re. Mais comment mettre tout &ccedil;a en place... ?" Gilles Flandin prend l'exemple de la Safer Occitanie.</p><div class="citation">
    <span>"Dans cette r&eacute;gion, &quot;la cabannisation&quot;, soit la construction de cabannes ou de petits habitats, sur de petites parcelles se multiplie &quot;enlevant du pouvoir nourricier &agrave; la terre&quot;. La Safer locale se moblilise pour contrer le ph&eacute;nom&egrave;ne et r&eacute;cup&eacute;rer des jach&egrave;res. &quot;C&#039;est un petit exemple mais si le ph&eacute;nom&egrave;ne s&#039;&eacute;graine dans d&#039;autres r&eacute;gions, cela peut g&eacute;n&eacute;rer de nombreuses pertes fonci&egrave;res &agrave; l&#039;&eacute;chelle du territoire national."</span>
</div>
<p>Le r&ocirc;le des Safer n'est pas sans limite puisque encadr&eacute; par la loi. "La disponibilit&eacute; fonci&egrave;re reste entre les mains des locataires et propri&eacute;taires" rappelle Muriel Gozal, directrice de la FNSafer. Mais dans toutes les questions o&ugrave; la terre est au centre des &eacute;changes, vient s'accumuler au juridique un droit conventionnel, pas toujours respectueux du premier. "La Safer se retrouve r&eacute;guli&egrave;rement au sein de groupes de pouvoirs, plus ou moins respectueux de la loi, car on rattache &agrave; la terre des relations entre personnes ou groupes sociaux" explique Adrien Baysse-Lain&eacute;. Le g&eacute;ographe et chercheur au CNRS t&eacute;moigne au cours de ses recherches avoir rencontr&eacute; des situations o&ugrave; les ventes de terres, dans certaines r&eacute;gions, d&eacute;pendaient de l'emprise d'une minorit&eacute; de personnes. Les &eacute;changes fonciers et surtout la disponibilit&eacute; en terre pour les nouveaux arrivants sont de ce fait limit&eacute;s. &Agrave; contrario, il affirme que dans les r&eacute;gions o&ugrave; "la Safer est plus pr&eacute;sente" il y a davantage d'&eacute;changes.<br>&nbsp;</p><p><strong>Un nouveau PPAS 2022-2028</strong></p><p><br>La terre n'a jamais &eacute;t&eacute; au centre d'autant d'enjeux. Source de vie, elle doit &ecirc;tre pr&eacute;serv&eacute;e autant qu'elle doit permettre de nourrir et d'abriter les populations. La Safer AuRA s'adapte &agrave; ces attentes en mettant en place un nouveau PPAS, plan pluri-annuel strat&eacute;gique, 2022-2028. &Agrave; travers ce dernier, elle s'engage &agrave; renforcer son r&ocirc;le d'acteur dans la pr&eacute;servation des ressources et de la transition &eacute;cologique. Elle va ainsi am&eacute;liorer sa pr&eacute;sence au sein des territoires pour maintenir les sols productifs et diminuer les consommations masqu&eacute;es de foncier. La Safer AuRA promet &eacute;galement de renforcer son r&ocirc;le d'expertise aupr&egrave;s des diff&eacute;rents acteurs locaux (chambres d'agriculture, communaut&eacute;s de communes...).<br><strong>Elle n'en oublie pas son r&ocirc;le cl&eacute; dans l'agriculture et le d&eacute;veloppement des territoires, en s'engageant dans la s&eacute;curisation de la production alimentaire et l'installation des jeunes.</strong></p><p>&nbsp;</p>


Les marchés fonciers ruraux évoluent partout en France .
La Safer AuRA veut renforcer son rôle

La Safer régionale clôture son année 2021 sur un bilan d'activité en hausse de 8%.

<p style="text-align:justify;">La tuberculose bovine est class&eacute;e B dans le cadre de la Loi de Sant&eacute; Animale, soit maladie &agrave; &eacute;radication obligatoire dans tous les pays europ&eacute;ens, et sa gestion est pilot&eacute;e par la DDETSPP.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un agent pathog&egrave;ne contagieux&hellip; </strong></p><div class="citation">
    <span>"La maladie est provoqu&eacute;e par des bact&eacute;ries du genre Mycobacterium (bovis, caprae, tuberculosis). Elles infectent les bovins, mais &eacute;galement tous les mammif&egrave;res, homme compris ; c&rsquo;est une zoonose."</span>
</div>
<p style="text-align:justify;">Suite &agrave; une contamination, l&rsquo;infection se d&eacute;veloppe lentement avec l&rsquo;apparition de nodules cas&eacute;eux. <strong>Les sympt&ocirc;mes sont souvent peu caract&eacute;ristiques en d&eacute;but d&rsquo;&eacute;volution puis l&rsquo;amaigrissement et la toux dominent</strong>. L&rsquo;animal est contagieux bien avant toute manifestation clinique et m&ecirc;me avant la pr&eacute;sence de l&eacute;sion&nbsp;visible. La transmission se fait principalement par contact direct entre un animal contamin&eacute; et un animal sain (<strong><em>1 bact&eacute;rie peut suffire par voie respiratoire&nbsp;!</em></strong>).</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et tr&egrave;s r&eacute;sistant dans le milieu ext&eacute;rieur</strong></p><div class="citation">
    <span>"Le jetage, l&rsquo;urine et les excr&eacute;ments &eacute;tant contaminants, l&rsquo;environnement joue un grand r&ocirc;le dans la persistance de la maladie, la bact&eacute;rie r&eacute;sistant plusieurs semaines dans l&rsquo;eau ou les fumiers"</span>
</div>
<p style="text-align:justify;">&nbsp;Dans les zones contamin&eacute;es, les facteurs de risque identifi&eacute;s sont le voisinage de p&acirc;ture, l&rsquo;acc&egrave;s aux points d&rsquo;eau ou l&rsquo;ingestion d&rsquo;aliments contamin&eacute;s (herbe sur pied, pierre &agrave; sel, nourrisseur).</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une prophylaxie syst&eacute;matique dans certains d&eacute;partements&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">A ce jour, la <strong>Creuse est indemne de tuberculose et n&rsquo;a pas de cheptel en prophylaxie tuberculose. Dans les zones touch&eacute;es, la prophylaxie concerne tous les bovins de plus de 24 mois, cet &acirc;ge pouvant &ecirc;tre abaiss&eacute; &agrave; 18 mois voire 12 mois en fonction du niveau de risque identifi&eacute;.</strong> L&rsquo;intradermotuberculination est comparative (IDC) afin d&rsquo;&eacute;carter les r&eacute;actions qui seraient dues &agrave; d&rsquo;autres mycobact&eacute;ries (aviaire ou celle de la paratuberculose par exemple). Le v&eacute;t&eacute;rinaire tond la peau &agrave; deux points de l&rsquo;encolure, mesure l&rsquo;&eacute;paisseur des plis de peau avec un cutim&egrave;tre, injecte les tuberculines aviaires et bovines et remesure les m&ecirc;mes plis de peau 72h plus tard (+/- 4 h) si le moindre &eacute;paississement de la peau est d&eacute;tect&eacute; &agrave; la palpation. Le r&eacute;sultat est consid&eacute;r&eacute; comme n&eacute;gatif, douteux ou positif en comparant l&rsquo;&eacute;paississement &agrave; des valeurs de r&eacute;f&eacute;rence. Lors de tout d&eacute;pistage, il est de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur d&rsquo;assurer une bonne contention de l&rsquo;animal, avec des installations et des moyens humains adapt&eacute;s, le jour de l&rsquo;intradermotuberculination et lors du contr&ocirc;le, afin que le v&eacute;t&eacute;rinaire puisse pratiquer l&rsquo;injection et les mesures dans de bonnes conditions.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et une situation r&eacute;gionale pr&eacute;occupante</strong></p><p style="text-align:justify;">25 % des &eacute;levages fran&ccedil;ais &eacute;taient contamin&eacute;s vers 1950 mais les prophylaxies ont permis d&rsquo;abaisser ce taux &agrave; 0,016 % en 2005. Aujourd&rsquo;hui, le taux d&rsquo;incidence annuel reste inf&eacute;rieur &agrave; 0,1 % des cheptels, seuil de maintien du statut officiellement indemne de la France mais des foyers de tuberculose r&eacute;apparaissent, surtout en Nouvelle-Aquitaine. En 2021, 99 foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s au niveau national dont 70 en Nouvelle-Aquitaine (71 %). Ce chiffre reste globalement stable malgr&eacute; les mesures mises en &oelig;uvre.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/9/9/4549917-1-fre-FR/7be51463e4f1-2021-foyers-tuberculose-france-jpg" alt="Minist&egrave;re de l&#039;Agriculture et de l&#039;Alimentation" height="789" width="722" /><figcaption>La Nouvelle-Aquitaine concentre 71 % des foyers fran&ccedil;ais de tuberculose bovine.</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:justify;"><strong>Une lutte complexe et longue</strong></p><div class="citation">
    <span>"Lorsqu&rsquo;un foyer est confirm&eacute;, l&rsquo;abattage total est la r&egrave;gle pour limiter la contamination du milieu, suivi de mesures de d&eacute;sinfection pouss&eacute;es et d&rsquo;un vide sanitaire. "</span>
</div>
<p style="text-align:justify;"><strong>L&rsquo;&eacute;leveur est indemnis&eacute; et peut ensuite reconstituer son cheptel.</strong> Mais dans les zones historiquement les plus touch&eacute;es, la contamination environnementale rend la lutte complexe. A l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;&eacute;levage, la pr&eacute;vention passe par la mise en place de mesures de bios&eacute;curit&eacute;&nbsp;: isolement des animaux introduits jusqu&rsquo;au r&eacute;sultat du contr&ocirc;le, p&eacute;diluves pour tout intervenant, d&eacute;sinfection des b&acirc;timents et du mat&eacute;riel en commun, gestion des effluents (surtout les fumiers), mise en place de double cl&ocirc;tures, mise &agrave; plus de 80 cm du sol des abreuvoirs, nourrisseurs et pierres de sel.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une bonne contention des bovins pour une intradermotuberculination fiable</strong></p><p style="text-align:justify;">La contention des animaux est une condition indispensable &agrave; mettre en place par l&rsquo;&eacute;leveur le jour de l&rsquo;intervention <strong><u>ET</u></strong> lors du contr&ocirc;le. Le v&eacute;t&eacute;rinaire r&eacute;alise l&rsquo;intradermotuberculination en plusieurs &eacute;tapes&nbsp;: tonte de la zone d&rsquo;injection&nbsp;; mesure du pli de peau au cutim&egrave;tre&nbsp;; injection de la tuberculine dans le derme&nbsp;; 72h plus tard, palpation de la zone avec nouvelle mesure au cutim&egrave;tre si le moindre &eacute;paississement est constat&eacute;.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Dans les zones indemnes, une surveillance sur les mouvements&hellip; </strong></p><p style="text-align:justify;"><strong><em>En zone non-contamin&eacute;e, l&rsquo;introduction d&rsquo;un bovin porteur reste le facteur principal de contamination</em></strong><em>.</em> Le statut du cheptel de d&eacute;part est contr&ocirc;l&eacute; par le GDS lors de toute introduction en &eacute;levage. S&rsquo;il est class&eacute; &laquo;&nbsp;&agrave; risque tuberculose&nbsp;&raquo; (voisin de foyer ou ancien foyer), un d&eacute;pistage par IDC a d&ucirc; &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; avant le d&eacute;part du bovin. Par ailleurs, lors de la d&eacute;couverte d&rsquo;un foyer, une enqu&ecirc;te est r&eacute;alis&eacute;e par la DDETSPP pour identifier les cheptels en lien &eacute;pid&eacute;miologique. Un d&eacute;pistage en IDC peut alors &ecirc;tre mis en &oelig;uvre sur le cheptel (lien amont) ou sur les bovins issus (lien aval). En Creuse, cela a permis d&rsquo;identifier un animal porteur dans un atelier d&rsquo;engraissement d&eacute;rogataire, issu d&rsquo;un foyer, entrainant l&rsquo;abattage des animaux et la d&eacute;sinfection du site.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; </strong><strong>&agrave; l&rsquo;abattoir, par examen des ganglions&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Une surveillance de la tuberculose est effectu&eacute;e &agrave; l&rsquo;abattoir par un examen syst&eacute;matique chez les bovins des ganglions lymphatiques de la gorge et des poumons. Toute l&eacute;sion &eacute;vocatrice fait l&rsquo;objet d&rsquo;une suspicion, confirm&eacute;e ou infirm&eacute;e par des analyses compl&eacute;mentaires. En Creuse, en 2022, 11 suspicions de tuberculose bovine ont pour origine une d&eacute;tection en abattoir, aucune n&rsquo;a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;e suite &agrave; l&rsquo;analyse des l&eacute;sions. Pendant la p&eacute;riode d&rsquo;investigation, les &eacute;levages sont mis sous APMS et peuvent sous certaines conditions b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une indemnisation dans le cadre du FMSE.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et de la faune sauvage</strong></p><p style="text-align:justify;">Dans les zones o&ugrave; la tuberculose s&rsquo;installe, la faune sauvage se contamine au contact des bovins et de l&rsquo;environnement et peut constituer un r&eacute;servoir de la bact&eacute;rie. Les cerfs et les blaireaux peuvent ensuite recontaminer le b&eacute;tail, le cas des sangliers et des renards restant en suspens. En Creuse, le suivi de la faune sauvage est assur&eacute; dans le cadre du r&eacute;seau Sylvatub, compl&eacute;t&eacute; par une surveillance d&eacute;partementale organis&eacute;e par la F&eacute;d&eacute;ration des Chasseurs de la Creuse, la DDETSPP, la DDT, le LDA et GDS Creuse (cf. article du 01/06/2022). Les contr&ocirc;les effectu&eacute;s en 2022 ont &eacute;t&eacute; une fois de plus n&eacute;gatifs.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une vigilance &agrave; poursuivre</strong></p><p style="text-align:justify;">Dans le contexte r&eacute;gional actuel, la vigilance doit &ecirc;tre de mise, tant pour les &eacute;leveurs (connaissance du statut du cheptel d&rsquo;origine, isoler tout animal introduit, avoir une parfaite contention pour l&rsquo;intervention &eacute;ventuelle du v&eacute;t&eacute;rinaire) que pour les v&eacute;t&eacute;rinaires (r&eacute;alisation des IDC avec la plus grande rigueur) ou les op&eacute;rateurs commerciaux. Les mesures de bios&eacute;curit&eacute; encore insuffisamment appliqu&eacute;es demandent &agrave; &ecirc;tre d&eacute;velopp&eacute;es. Cela fait partie des axes de sensibilisation et de formation des GDS en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires &agrave; destination des &eacute;leveurs. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, la DDETSPP et le GDS restent &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire.</p><p style="text-align:right;">DMV Jean-Yves POIRRIER &ndash; DMV Marie-Luc JEANDAUX &ndash; DDETSPP et DMV Boris BOUBET &ndash; Christophe LE MAUX &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/" target="_blank">www.gdscreuse.fr</a></p>


GDS Creuse - La tuberculose bovine, une maladie toujours d’actualité : Parfois considérée comme une maladie du passé, l’évolution de la tuberculose bovine en Nouvelle-Aquitaine nous montre qu’il n’en est rien et que la vigilance reste de mise.

Tuberculose bovine : une vigilance à renforcer dans un contexte régional préoccupant

<p>Selon les pr&eacute;visions de M&eacute;t&eacute;o France, une vague de chaleur se met en place d&egrave;s mercredi, dans un premier temps du Sud-Ouest &agrave; la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re-pays proven&ccedil;al, avec des temp&eacute;ratures maximales entre 35 et 39 &deg;C. La hausse des temp&eacute;ratures sera plus limit&eacute;e sur le nord du pays, avec des maximales comprises entre 24 et 33 &deg;C. Jeudi, la chaleur s&rsquo;intensifiera avec des maximales entre 35 et 39&deg;C, localement 40&deg;C, sur un large quart sud-ouest jusqu&rsquo;&agrave; la basse vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne. Elle gagnera progressivement les r&eacute;gions le long du littoral atlantique jusqu&rsquo;au sud de la Bretagne vendredi et samedi.</p><p>Elle restera cependant moins marqu&eacute;e du Cotentin &agrave; la Franche-Comt&eacute;. Cet &eacute;pisode de chaleur devrait prendre fin dimanche, gr&acirc;ce &agrave; une d&eacute;gradation orageuse qui d&eacute;buterait par la fa&ccedil;ade atlantique et gagnerait l&rsquo;ouest du pays, amenant une baisse nette des temp&eacute;ratures par l&rsquo;ouest.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/3/8/4548398-1-fre-FR/1e6716fb4e2d-vendredi-0-jpg" alt="Les pr&eacute;visions de M&eacute;t&eacute;o France pour ce vendredi 17 juin (Source : M&eacute;t&eacute;o France)" height="337" width="600" /><figcaption>Les pr&eacute;visions de M&eacute;t&eacute;o France pour ce vendredi 17 juin (Source : M&eacute;t&eacute;o France)</figcaption></figure>

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<h2>Personnes&nbsp;: gare au soleil</h2><p>La vague de chaleur co&iuml;ncide avec la Semaine de pr&eacute;vention et de sensibilisation au d&eacute;pistage cibl&eacute; des cancers de la peau organis&eacute; par le Syndicat national des dermatologues v&eacute;n&eacute;rologues (SNDV). Baptis&eacute;e &laquo;&nbsp;une semaine pour sauver sa peau&nbsp;&raquo;, elle est destin&eacute;e &agrave; alerter les professions les plus expos&eacute;es aux risques de cancer de la peau, parmi lesquelles figurent les agriculteurs et leurs salari&eacute;s. Selon le SNDV, 80 000 nouveaux cas de cancers cutan&eacute;s, provoquant 1 800 d&eacute;c&egrave;s par an, sont diagnostiqu&eacute;s chaque ann&eacute;e, des chiffres sont en augmentation constante depuis 50 ans. En guise de pr&eacute;vention, le SNDV formule les conseils suivants&nbsp;: &eacute;viter l&rsquo;exposition au soleil entre 12 et 16h, pr&eacute;f&eacute;rer les zones d&rsquo;ombre, prote&#769;ger sa peau par des ve&#770;tements et se munir d&rsquo;un chapeau et de lunettes de soleil, renouveler r&eacute;guli&egrave;rement l&rsquo;application de cre&#768;me solaire anti UVA et UVB, surtout sur les parties non couvertes, privil&eacute;gier les cr&egrave;mes solaires &agrave; filtre min&eacute;ral.</p><p>Outre ce risque au long cours, les sympt&ocirc;mes de coup de chaleur doivent alerter les agriculteurs et leurs salari&eacute;s, &agrave; savoir&nbsp;: grande faiblesse, grande fatigue, e&#769;tourdissements, vertiges, propos incohe&#769;rents,&nbsp;nause&#769;es, vomissements, crampes musculaires, tempe&#769;rature corporelle e&#769;leve&#769;e, perte d&rsquo;&eacute;quilibre, soif et maux de te&#770;te, voire convulsions et perte de connaissance. &nbsp;Ces sympt&ocirc;mes rel&egrave;vent de l&rsquo;urgence et n&eacute;cessitent d&rsquo;appeler les secours et de boire de l&rsquo;eau par petites quantit&eacute;s.</p><p>Les employeurs sont tenus d&rsquo;&eacute;valuer les risques professionnels lie&#769;s aux fortes chaleurs et de prendre les mesures de pr&eacute;vention qui s&rsquo;imposent telles que&nbsp;:&nbsp;adapter les horaires de travail, mettre &agrave; disposition des personnels de l&rsquo;eau et des ventilateurs ou autres mat&eacute;riels de protection.</p><h2>Pr&eacute;cautions vis &agrave; vis des animaux</h2><p>En ce qui concerne les animaux d&rsquo;&eacute;levage, les &eacute;leveurs et les organismes professionnels sont tenus de contr&ocirc;ler, au moins quotidiennement, les conditions d'h&eacute;bergement de leurs animaux et de relever tout indicateur mettant en &eacute;vidence une souffrance li&eacute;e aux conditions climatiques exceptionnelles. Il est par ailleurs n&eacute;cessaire de v&eacute;rifier quotidiennement la temp&eacute;rature des locaux, ainsi que le bon fonctionnement des syst&egrave;mes de renouvellement de l'air. Il est ainsi conseill&eacute; de multiplier les points d'acc&egrave;s &agrave; une eau fraiche et propre, qui doit &ecirc;tre propos&eacute;e &agrave; volont&eacute;. La brumisation des animaux est &eacute;galement fortement recommand&eacute;e.</p><h2>En cas d&rsquo;alerte canicule orange et rouge</h2><p>Selon M&eacute;t&eacute;o France, les seuils de niveau orange pour la vigilance canicule pourraient &ecirc;tre atteints voire d&eacute;pass&eacute;s dans certains d&eacute;partements, alors que douze&nbsp;d&eacute;partements sont actuellement class&eacute;s en vigilance jaune. Le franchissement de ce seuil aurait des incidences sur le transport des animaux. En effet, en cas de vigilance rouge et orange canicule, les transports routiers d'animaux vert&eacute;br&eacute;s terrestres vivants r&eacute;alis&eacute;s enti&egrave;rement sur le territoire national (lieux de d&eacute;part et de destination finale situ&eacute;s en France), dans le cadre d'une activit&eacute; &eacute;conomique, seraient interdits de 13 heures &agrave; 18 heures. Cette suspension ne s&rsquo;appliquerait pas aux v&eacute;hicules &eacute;quip&eacute;s de dispositifs de r&eacute;gulation de temp&eacute;rature (climatisation, etc.) ainsi qu&rsquo;aux transports de trois animaux ou moins. Des d&eacute;rogations sont &eacute;galement pr&eacute;vues en cas de transport rendu n&eacute;cessaire pour des raisons v&eacute;t&eacute;rinaires ou de protection animale. Pour les transports de longue dur&eacute;e, de plus de 8 heures, seuls les transports garantissant des conditions de temp&eacute;ratures inf&eacute;rieures &agrave; 30&deg;C seraient autoris&eacute;s.</p>


Une vague de chaleur est annoncée jusqu’à dimanche. Les seuils de niveau orange pour la vigilance canicule pourraient être atteints voire dépassés selon Météo France. Voici les précautions, non exhaustives, à prendre pour les personnes et les animaux.

Personnes, animaux : comment appréhender la vague de chaleur ?

<p>&laquo;&nbsp;<em>Depuis 2019, Panzani s&rsquo;approvisionne exclusivement en bl&eacute;s durs fran&ccedil;ais et d&rsquo;ici &agrave; 2025, toutes les p&acirc;tes Panzani seront fabriqu&eacute;es &agrave; partir de bl&eacute;s durs issus de la d&eacute;marche&nbsp;Bl&eacute; responsable fran&ccedil;ais&nbsp;</em>&raquo;. Cette annonce, le directeur g&eacute;n&eacute;ral de Panzani, Albert Mathieu, l&rsquo;a faite dans un champ de bl&eacute; dur situ&eacute; &agrave; Juzes (Haute-Garonne) appartenant &agrave; Vincent Jonqui&egrave;res, adh&eacute;rent de la coop&eacute;rative Arterris, premier collecteur national de bl&eacute; dur (bon an mal an 200 000 t) et premier fournisseur de Panzani. &laquo;&nbsp;<em>Le bl&eacute; dur est la seule c&eacute;r&eacute;ale enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentaire humaine</em>, rappelle Albert Mathieu. <em>Les p&acirc;tes alimentaires cumulent des vertus &eacute;conomiques et nutritives telles que deux tiers des familles fran&ccedil;aises en consomment deux fois par semaine. Avec la d&eacute;marche Bl&eacute; responsable fran&ccedil;ais, aux c&ocirc;t&eacute;s de ses partenaires que sont les agriculteurs et leurs coop&eacute;ratives, Panzani s&rsquo;engage &agrave; pr&eacute;server la production fran&ccedil;aise de bl&eacute; dur, en l&rsquo;assortissant de gages de proximit&eacute;, de qualit&eacute; et de respect de l&rsquo;environnement&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/9/6/4546970-1-fre-FR/bf5dc88173e5-inte-rieur-jpg" alt="Vincent Jonqui&egrave;res et son p&egrave;re Christian" height="1146" width="2004" /><figcaption>Vincent Jonqui&egrave;res et son p&egrave;re Christian</figcaption></figure>

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<h2>1000 ha de bandes fleuries, 5000 perchoirs et nichoirs</h2><p>Valid&eacute;e en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, la d&eacute;marche Bl&eacute; responsable fran&ccedil;ais (BRF) a &eacute;t&eacute; co-construite avec les coop&eacute;ratives partenaires de la marque. Elle s&rsquo;est appuy&eacute;e sur des comit&eacute;s techniques rassemblant des experts de la recherche publique et priv&eacute;e, le tout sous la gouverne d&rsquo;un comit&eacute; scientifique institu&eacute; par Panzani en 2016. &laquo;&nbsp;<em>Outre l&rsquo;approvisionnement exclusif en bl&eacute; dur fran&ccedil;ais, la d&eacute;marche BRF comprend plusieurs engagements environnementaux visant notamment &agrave; pr&eacute;server la biodiversit&eacute;</em>, indique C&eacute;cile Renault, directrice R&amp;D et RSE de la marque. <em>A l&rsquo;horizon 2025, la d&eacute;marche se traduire par la mise en place de 1000 ha de bandes fleuries et l&rsquo;installation de 5000 perchoirs et nichoirs&nbsp;</em>&raquo;. Outre les classiques recommandations vari&eacute;tales, le cahier des charges encadre la fertilisation azot&eacute;e (dose totale, fractionnement, forme d&rsquo;engrais), avec force analyses de sol et outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision. &laquo;&nbsp;Au sein des diff&eacute;rentes coop&eacute;ratives partenaires, nous allons mettre en place des Clubs Panzani ayant vocation &agrave; accompagner, former et sensibiliser les producteurs&nbsp;&raquo;, poursuit C&eacute;cile Renault. C&ocirc;t&eacute; aval, le fabricant est aussi engag&eacute; dans la r&eacute;duction de son empreinte carbone, en maximisant le transport ferroviaire et/ou fluvial entre les silos et ses semouleries de Nanterre (Hauts-de-Seine) et Marseille (Bouches-du-Rh&ocirc;ne). &laquo;&nbsp;<em>Avec nos semouleries et usines proches des bassins de production que sont le Centre et l&rsquo;Ouest d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, le Sud de l&rsquo;autre, Panzani pratique le circuit court &agrave; sa mani&egrave;re</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Albert Mathieu.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/3/7/4547307-1-fre-FR/8e1a340946f8-inte-rieur1-jpg" alt="L&rsquo;agriculteur Vincent Jonqui&egrave;res et l&rsquo;industriel Albert Mathieu, l&rsquo;&oelig;il riv&eacute; sur le bl&eacute; dur, tournant le dos au tournesol" height="1280" width="1754" /><figcaption>L&rsquo;agriculteur Vincent Jonqui&egrave;res et l&rsquo;industriel Albert Mathieu, l&rsquo;&oelig;il riv&eacute; sur le bl&eacute; dur, tournant le dos au tournesol</figcaption></figure>

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<h2>Une prime de 20 &euro;/t</h2><p>L&rsquo;adossement de la d&eacute;marche BRF &agrave; un label officiel est en cours de r&eacute;flexion chez Panzani.&nbsp;Le fabricant bonifie sa d&eacute;marche d&rsquo;une prime sp&eacute;cifique de 20 &euro;/t, l&rsquo;agriculteur h&eacute;ritant de 12 &euro;/t contre 8 &euro;/t pour la coop&eacute;rative. &laquo;&nbsp;Vu le niveau des cours actuels, le montant de la prime est relatif mais il ne faut pas s&rsquo;en tenir &agrave; la conjoncture actuelle mais se projeter sur le moyen et long terme, juge Vincent Jonqui&egrave;res. Le fait d&rsquo;&ecirc;tre engag&eacute; dans ce label, c&rsquo;est aussi la reconnaissance d&rsquo;un savoir-faire et la fiert&eacute; de participer &agrave; l&rsquo;alimentation des Fran&ccedil;ais, en &eacute;tant le plus respectueux et le plus vertueux possible&nbsp;&raquo;. Le c&eacute;r&eacute;alier consacre 145 ha au bl&eacute; dur sur les 350 ha qu&rsquo;il exploite avec son fr&egrave;re. Son mode de conduite &eacute;tait d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s proche du cahier des charges BRF, les bandes fleuries mises &agrave; part, qu&rsquo;il s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; int&eacute;grer &agrave; ses SIE.</p><p>Pour Arterris, dont le bl&eacute; dur repr&eacute;sente environ 25% de sa collecte de grain, l&rsquo;esp&egrave;ce rev&ecirc;t une importance capitale. &laquo; <em>Notre partenariat avec Panzani remonte &agrave; 1995</em>, d&eacute;clare Jacques Groison, directeur du p&ocirc;le agricole de la coop&eacute;rative. <em>Le r&ocirc;le de la coop&eacute;rative est de d&eacute;velopper des fili&egrave;res d&rsquo;excellence dans le but de p&eacute;renniser les productions sur le territoire. La d&eacute;marche BRF s&rsquo;inscrit dans cette strat&eacute;gie. La prime permet de compenser des investissements suppl&eacute;mentaires inh&eacute;rents aux d&eacute;marches additionnelles de durabilit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-en-finir-avec-le-coup-de-mou-du-ble-dur" target="_blank" title="">Pour en finir avec le coup de mou du bl&eacute; dur</a>
</aside>
<h2>Le bl&eacute; dur sujet &agrave; la comp&eacute;tition entre esp&egrave;ces</h2><p>Pour Panzani, le bl&eacute; dur est juste une question existentielle. Or depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, les surfaces et la production de bl&eacute; dur ont &eacute;t&eacute; divis&eacute;es par deux en France sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de multiples facteurs&nbsp;: des prix et une marge brute qui rivalisent toujours difficilement avec ceux des autres c&eacute;r&eacute;ales, une forte variabilit&eacute; des rendements et de la qualit&eacute; en lien avec les ph&eacute;nom&egrave;nes climatiques toujours plus paroxystiques, une absence d&rsquo;incitation significative au niveau des politiques agricoles et des facteurs aggravants tels que la pression fonci&egrave;re ou le mitage. La guerre en Ukraine n&rsquo;arrange pas la situation car le bl&eacute; dur &eacute;chappe (relativement) aux ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;envol&eacute;e des cours et de p&eacute;nurie, ce qui l&rsquo;expose potentiellement &agrave; une comp&eacute;tition accrue avec les autres productions. Pas de quoi faire perdre le Sud &agrave; Vincent Jonqui&egrave;res, dont la sole compte d&eacute;j&agrave; 100 ha de tournesol, aux c&ocirc;t&eacute;s du bl&eacute; tendre, de l&rsquo;orge, du ma&iuml;s ou encore du colza semence. &laquo;&nbsp;<em>Les cours du bl&eacute; dur restent &eacute;lev&eacute;s et la rentabilit&eacute; est au rendez-vous</em>&nbsp;&raquo;, affirme-t-il.</p><div class="citation">
    <span>"Les p&acirc;tes permettent d&rsquo;alimenter une famille de cinq personnes pour moins d&rsquo;un euro"</span>
</div>
<p>De son c&ocirc;t&eacute;, Panzani esp&egrave;re que sa d&eacute;marche Bl&eacute; responsable fran&ccedil;ais participera &agrave; pr&eacute;server l&rsquo;attractivit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce, tout en m&eacute;nageant le pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs. &laquo;&nbsp;<em>La guerre en Ukraine n&rsquo;a pas eu d&rsquo;impact sur la disponibilit&eacute; en bl&eacute; dur et sur le prix des p&acirc;tes en rayon, m&ecirc;me si nous subissons la hausse des prix de l&rsquo;&eacute;nergie et du packaging</em>, affirme Albert Mathieu. <em>Les hausses de prix, de l&rsquo;ordre de 15%, remontent &agrave; l&rsquo;automne 2021 et &eacute;taient li&eacute;es &agrave; la chute de production au Canada. Le prix d&rsquo;un paquet de 500 g &eacute;tait pass&eacute; de 71 &agrave; 91 centimes. Les p&acirc;tes permettent d&rsquo;alimenter une famille de cinq personnes pour moins d&rsquo;un euro&nbsp;</em>&raquo;. Enfin un produit &agrave; la fois disponible et au prix &agrave; peu pr&egrave;s stable.</p>


C’est l’objectif que se fixe à l’horizon 2025 le fabricant français de pâtes alimentaires, qui accompagne et rémunère à hauteur de 20 €/t les engagements agroécologiques des agriculteurs. Accessoirement, Panzani espère renforcer la compétitivité d’une espèce en souffrance.

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