&laquo;&nbsp;Le march&eacute; bio conna&icirc;t une croissance &agrave; deux chiffres depuis de nombreuses ann&eacute;es. N&eacute;anmoins les fili&egrave;res ont aussi besoin de temps pour se structurer et il est normal dans l&rsquo;&eacute;volution d&rsquo;un march&eacute; de conna&icirc;tre des crises de croissance. Nous consid&eacute;rons n&eacute;anmoins qu&rsquo;elles sont conjoncturelles et non structurelles&nbsp;&raquo;. Dans un communiqu&eacute;, la F&eacute;d&eacute;ration nationale l&rsquo;agriculture biologique (Fnab) r&eacute;agit au &laquo;&nbsp;nouveau sport &agrave; la mode&nbsp;&raquo; consistant &agrave; d&eacute;nigrer l&rsquo;AB. &laquo;&nbsp;A entendre d'aucuns les march&eacute;s s'&eacute;croulent parce que le consommateur ne veut pas plus de produits sains pour son environnement et sa sant&eacute;, et &agrave; en &eacute;couter d'autres l'agriculture biologique s'est perdue dans une d&eacute;rive industrielle et donc il faudrait s&ucirc;rement arr&ecirc;ter d'en consommer ? La boucle est boucl&eacute;e, tout &ccedil;a permet de justifier que la prochaine Pac ne soutiendra plus ce mod&egrave;le agricole&nbsp;&raquo;.<h2>En finir avec la politique du chiffre</h2>La Fnab n&rsquo;a toujours pas dig&eacute;r&eacute; l&rsquo;arr&ecirc;t d&eacute;finitif des aides au maintien de l&rsquo;AB au profit des seules aides &agrave; la conversion dans la Pac 2023-2027, les R&eacute;gions se voyant couper la possibilit&eacute; d&rsquo;apporter leur obole. L&rsquo;encombrement de certains march&eacute;s bio, dont le lait et les &oelig;ufs, semble accr&eacute;diter la th&egrave;se de la Fnab estimant n&eacute;cessaire d&rsquo;accompagner les producteurs au-del&agrave; des cinq ans de conversion. Ce n&rsquo;est pas l&rsquo;option retenue par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans son Programme strat&eacute;gique national, par ailleurs engag&eacute; dans une course au chiffre. Il reste deux campagnes pour passer de 9,5% (fin 2020) aux 12-13% vis&eacute;s &agrave; fin 2022, alors que la l&eacute;gislature en cours visait les 15% en fin de mandat. L&rsquo;objectif est fix&eacute; &agrave; 18% pour fin 2027. La Commission europ&eacute;enne pousse &agrave; la roue, en en inscrivant dans la Pac vert un objectif (non contraignant) de 25% en 2030. &laquo;&nbsp;Plut&ocirc;t que de se&nbsp;fixer tel ou tel ratio d&rsquo;AB en 2027 ou 2030, on devrait davantage se pr&eacute;occuper de mieux r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs qui, quel que soit le ratio, ont aussi pour effet de tirer les conventionnels vers le haut&nbsp;&raquo;, d&eacute;clarait au salon Tech&amp;Bio Lo&iuml;c Guines, pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine et r&eacute;f&eacute;rent bio &agrave; l'APCA.Pour passer la crise conjoncturelle, la Fnab demande des moyens pour relancer la demande, &agrave; travers des actions de communication au sein de l&rsquo;Agence bio et des interprofessions et en rehaussant les objectifs d&rsquo;introduction dans la restauration hors domicile, notamment en produits laitiers.<h2>Le label &laquo;&nbsp;Bio, fran&ccedil;ais, &eacute;quitable&nbsp;&raquo; encore plus robuste</h2>La Fnab poursuit par ailleurs son chantier de diff&eacute;renciation, consistant &agrave; compl&eacute;ter le label AB par des engagements additionnels formalis&eacute;s dans le label &laquo;&nbsp;Bio, fran&ccedil;ais, &eacute;quitable&nbsp;&raquo; (BFE). En 2022, le BFE int&egrave;grera de nouveaux crit&egrave;res en mati&egrave;re de respect de la biodiversit&eacute; et de conditions d&rsquo;emploi et de r&eacute;mun&eacute;ration des travailleurs agricoles. Les agriculteurs en vente directe pourront aussi l&rsquo;afficher. A terme, le BFE couvrira les champs du bien-&ecirc;tre animal et des pratiques favorables au climat. Le BFE sera peut-&ecirc;tre ainsi le premier label &agrave; cocher toutes les cases de la durabilit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/4/0/4220454-1-fre-FR/d11fb50b5dd4-capture-d-e-cran-2021-10-02-a-10-06-42-jpg" alt="Cr&eacute;&eacute; en 2020, le label BFE reprend le cahier des charges du label bio et garantit l&rsquo;origine fran&ccedil;aise des produits (Source : Fnab)" height="658" width="978" /><figcaption>Cr&eacute;&eacute; en 2020, le label BFE reprend le cahier des charges du label bio et garantit l&rsquo;origine fran&ccedil;aise des produits (Source Fnab)</figcaption></figure>

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Cr&eacute;&eacute; en 2020, le label BFE reprend le cahier des charges du label bio et garantit l&rsquo;origine franc&#807;aise des produits. &nbsp;Il r&eacute;pond aux crit&egrave;res du commerce &eacute;quitable, inscrits dans la loi sur l&rsquo;Economie sociale et solidaire datant de 2014, &agrave; commencer par une contractualisation sur au moins trois ans, assortie d&rsquo;un prix re&#769;mune&#769;rateur e&#769;tabli sur la base des cou&#770;ts de production. Dans le label BFE ce prix inte&#768;gre la juste re&#769;mune&#769;ration des agriculteurs au prorata des heures travaille&#769;es, assortie d&rsquo;une marge leur permettant d'investir dans leurs outils de production et de commercialisation et de parer aux al&eacute;as et risques. Le label BFE int&egrave;gre enfin le financement d&rsquo;un fonds &agrave; hauteur de 1% du chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; sur les ventes de produits finis. Le fonds finances des projets collectifs ayant pour but de renforcer les conditions de travail, les capacite&#769;s et l'autonomisation des be&#769;ne&#769;ficiaires ou encore de soutenir et promouvoir le de&#769;veloppement de l'agriculture biologique.

La Fnab ne s’inquiète pas outre mesure des distorsions de croissance entre l’offre et la demande, tout en demandant des mesures de soutien. Elle s’apprête à renforcer la robustesse de son label « Bio, français, équitable ».

Pour la Fnab, la bio vit une crise de croissance conjoncturelle

&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une d&eacute;ception majeure et profonde&nbsp;&raquo;, l&acirc;che en conf&eacute;rence de presse S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de l&rsquo;Assembl&eacute;e permanente des chambres d&rsquo;agriculture (APCA). En 2020, nous avons commenc&eacute; &agrave; mettre en &oelig;uvre notre projet strat&eacute;gique avec des objectifs chiffr&eacute;s dans 16 domaines d&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;horizon 2025, valid&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Sur l&rsquo;ann&eacute;e 2020, nos collaborateurs ont rencontr&eacute; 15000 des 16000 agriculteurs de plus de 57 ans, ont r&eacute;alis&eacute; 8500 conseils strat&eacute;giques dont 1500 conseils globaux afin de se roder &agrave; l&rsquo;exercice, ont accompagn&eacute; plus de 52 000 agriculteurs dans leur projet de conversion en AB, ont d&eacute;pos&eacute; 174 projets de recherche et d&eacute;veloppement, ont contractualis&eacute; avec 300 collectivit&eacute;s dans le cadre de Projets alimentaires territoriaux etc. etc. etc. Et aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;a aucune visibilit&eacute; budg&eacute;taire sur les trois exercices &agrave; venir. C&rsquo;est &agrave; croire que l&rsquo;&Eacute;tat veut nous couper les ailes.&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Il en va du maintien d&rsquo;un conseil ind&eacute;pendant accessible &agrave; tous,&nbsp;, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; on a plus que jamais besoin d&rsquo;accompagner les agriculteurs dans les transitons"
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Pour le pr&eacute;sident de l&rsquo;APCA, l&rsquo;attentisme sur la signature du COP, qui rel&egrave;ve du Premier ministre, traduit une volont&eacute; d&eacute;guis&eacute;e du gouvernement de rogner le budget des Chambres. &laquo;&nbsp;On demande simplement un engagement de stabilit&eacute; sur trois ans pour poursuivre la modernisation de notre r&eacute;seau, pour r&eacute;aliser les missions suppl&eacute;mentaires qui nous sont demand&eacute;es, pour accompagner les politiques publiques&nbsp;et les agriculteurs dans les transitons &raquo;. Et de citer l&rsquo;engagement du r&eacute;seau dans l&rsquo;appr&eacute;hension des crises (Covid, grippe aviaire, gel d&rsquo;avril dernier...),&nbsp;dans la mise en &oelig;uvre du Plan de relance ou encore les efforts de p&eacute;dagogie autour de la r&eacute;forme de la Pac. A titre d&rsquo;exemple, l&rsquo;APCA vient de mettre en service <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ecoregime-pour-tous-avec-mesparcelles" target="_blank">un outil num&eacute;rique d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision permettant &agrave; chaque agriculteur de jauger son &eacute;ligibilit&eacute; au futur &eacute;cor&eacute;gime</a>, en pr&eacute;vision des futurs assolements.Le r&eacute;seau veut aussi s&rsquo;investir dans l&rsquo;identification &eacute;lectronique des animaux, moyennant la refonte de la base de donn&eacute;es, dans les diagnostics carbone au-del&agrave; des seuls nouveaux install&eacute;s ou encore dans le futur conseil strat&eacute;gique. &laquo;&nbsp;Il en va du maintien d&rsquo;un conseil ind&eacute;pendant accessible &agrave; tous, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; on a plus que jamais besoin d&rsquo;accompagner les agriculteurs dans les transitons &raquo;, pr&eacute;vient S&eacute;bastien Windsor.<div class="citation">
 "Tout le monde a de l&rsquo;ambition pour l&rsquo;agriculture mais personne n&rsquo;a d&rsquo;ambition pour les personnes qui accompagnent les&nbsp;transformations"
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Les Chambres perdent aussi patience sur un autre dossier relatif au statut de ces salari&eacute;s, dont l&rsquo;&eacute;volution est conditionn&eacute;e &agrave; une ordonnance souffrance de la loi Asap, adopt&eacute; en d&eacute;cembre 2020. &laquo;&nbsp;Le statut de nos collaborateurs n&rsquo;a pas &eacute;volu&eacute; depuis 1952, d&eacute;plore Christophe Hillairet, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gional Ile-de-France. Ce statut ne pr&eacute;voit ni la mobilit&eacute; au sein du r&eacute;seau, ni la possibilit&eacute; d&rsquo;octroyer des primes sur objectifs. C&rsquo;est tr&egrave;s tr&egrave;s compliqu&eacute; de recruter des jeunes dipl&ocirc;m&eacute;s dans ces conditions&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;En Normandie, je n&rsquo;arrive pas &agrave; recruter les neuf techniciens requis pour r&eacute;aliser le conseil strat&eacute;gique&nbsp;&raquo;, abonde S&eacute;bastien Windsor. &laquo;&nbsp;Tout le monde a de l&rsquo;ambition pour l&rsquo;agriculture mais personne n&rsquo;a d&rsquo;ambition pour les personnes qui accompagnent les&nbsp;transformations. Les agriculteurs ne peuvent pas &ecirc;tre dans l&rsquo;injonction de changer sans disposer de moyens pour les accompagner. Les Chambres d&rsquo;agriculture font partie de ces moyens&nbsp;et je suis tr&egrave;s fier des efforts r&eacute;alis&eacute;s par le r&eacute;seau pour se moderniser&nbsp;&raquo;.A propos du rapport d&rsquo;information de d&eacute;cembre 2020, dans lequel une mission parlementaire formulait 30 recommandations de&nbsp;&laquo;&nbsp;mouvement&nbsp;&raquo;, l&rsquo;APCA affirme en avoir en enclench&eacute;, sinon r&eacute;alis&eacute;, &nbsp;26 sur 27, les trois derni&egrave;res n&rsquo;&eacute;tant pas du ressort des Chambres.

Les Chambres dénoncent l’attentisme du gouvernement qui rechigne à signer le Contrat d’objectifs et de performance (COP), gage de visibilité budgétaire pour les trois ans à venir. « L’État souhaite-t-il laminer les missions et les services des Chambres d’agriculture », s’interroge le président de l’APCA.

Les Chambres d'agriculture pas couchées devant le gouvernement

&laquo;&nbsp;Dans le secteur des bovins lait, le co&ucirc;t du mat&eacute;riel ne fait pas d&eacute;bat, il n'y a pas de r&eacute;flexion sur l'acquisition de mat&eacute;riel, ni d&rsquo;outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision, tout ceci faisant suite &agrave; un dessaisissement progressif des acteurs du d&eacute;veloppement agricole vis-&agrave;-vis de la m&eacute;canisation&nbsp;&raquo;. Le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), qui a mis les mains dans le cambouis des charges de m&eacute;canisation, plante d&rsquo;embl&eacute;e le d&eacute;cor. Un constat qui vaut pour l&rsquo;&eacute;levage bovin comme pour les c&eacute;r&eacute;ales. Et pourtant, le sujet des charges de m&eacute;canisation est pris &agrave; bras le corps par la profession, et notamment par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage qui a d&eacute;velopp&eacute; avec Couprod un logiciel d&rsquo;analyse des co&ucirc;ts de production. Il s&rsquo;appuie sur les r&eacute;f&eacute;rences des r&eacute;seaux d&rsquo;&eacute;levage Inosys qui, depuis 30 ans, associent pr&egrave;s de 2000 &eacute;leveurs et plus de 240 ing&eacute;nieurs d&eacute;cryptant le fonctionnement des &eacute;levages herbagers. La m&eacute;thode privil&eacute;gie les comparaisons des charges de m&eacute;canisation avec les unit&eacute;s de litre de lait ou de kilo de viande.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Intensification laiti&egrave;re</h2>Sur la base d&rsquo;une analyse de l&rsquo;&eacute;volution des co&ucirc;ts de m&eacute;canisation en Bretagne r&eacute;alis&eacute;e par CerFrance, entre 2007 et 2017, la mission du CGAAER pointe le me&#770;me me&#769;canisme d'augmentation des charges que pour les cultures ce&#769;re&#769;alie&#768;res, &agrave; savoir une augmentation proportionnelle a&#768; la surface. Sur la p&eacute;riode &eacute;tudi&eacute;e, caract&eacute;ris&eacute;e par une intensification de la production laitie&#768;re, avec une augmentation de quota de 75 %, les surfaces ont augment&eacute; de 31% et les charges de me&#769;canisation de 33%. &laquo;&nbsp;Le niveau des charges de me&#769;canisation des exploitations laitie&#768;res est e&#769;leve&#769; et croi&#770;t avec leur taille, rel&egrave;ve la mission. Ces exploitations correspondent la plupart du temps a&#768; la juxtaposition de plusieurs ateliers de production, un ve&#769;ge&#769;tal et un animal accroissant ainsi la contrainte de disponibilite&#769; de nombreux e&#769;quipements&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/1/7/4217149-1-fre-FR/ba114e8ba550-capture-d-e-cran-2021-10-01-a-08-26-08-png" alt="&Eacute;volution des co&ucirc;ts de m&eacute;canisation entre 2007 et 2017 en Bretagne (Source Cerfrance Broc&eacute;liande)" height="592" width="1170" /><figcaption>&Eacute;volution des co&ucirc;ts de m&eacute;canisation entre 2007 et 2017 en Bretagne (Source Cerfrance Broc&eacute;liande)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Du simple au double</h2>Dans le secteur des bovins viande, la mission du CGGAER d&eacute;plore le manque de r&eacute;f&eacute;rences disponibles pour &eacute;valuer les charges de m&eacute;canisation &agrave; la surface. Elle cite n&eacute;anmoins les travaux de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, qui pointe la variabilite&#769; des charges d&rsquo;une exploitation &agrave; l&rsquo;autre, dans un rapport d&rsquo;un sur deux, soit 243 euros a&#768; 586 euros pour 100 kilos de viande.Une &eacute;tude des Cuma de Bourgogne Franche-Comte&#769; est &eacute;galement cit&eacute;e. R&eacute;alis&eacute; en 2019-2020, elle analyse les charges de douze exploitations en bio qu&rsquo;elle confronte &agrave; celles d&rsquo;exploitations conventionnelles comparables. Cette e&#769;tude montre que les charges de me&#769;canisation du syste&#768;me en conduite biologique sont plus e&#769;leve&#769;es qu&rsquo;en conduite conventionnelle : 171 &euro;/ha contre 144 &euro;/ha, soit 19% en plus. &laquo;&nbsp;Ces re&#769;sultats montrent qu'il existe une marge de progre&#768;s accessible avec un meilleur raisonnement de la me&#769;canisation&nbsp;&raquo; conclut la mission.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-la-mecanisation-a-charge" target="_blank" title="">Retrouvez tous les articles de notre s&eacute;rie &laquo;&nbsp;La m&eacute;canisation &agrave; charge&nbsp;&raquo;</a>
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Le niveau des charges de mécanisation des exploitations bovines est élevé et croit avec leur taille, avec une forte variabilité. La juxtaposition de plusieurs ateliers de production crée potentiellement des surcharges.

Charges de mécanisation (3/4) : en élevage bovin, le risque de la dispersion

RDV au&nbsp;<a href="https://www.sommet-elevage.fr/fr/home/" title="">Sommet de l'&eacute;levage</a>&nbsp;&agrave; Clermont-Ferrand pour s'informer sur la production de porc m&acirc;le entier !Mardi 5 octobre de 14h30 &agrave; 16h&nbsp;(Hall 2 - Salle de conf&eacute;rence A)- Production et valorisation du porc m&acirc;le entier, Conf&eacute;rence coorganis&eacute;e par IPAL (Interporc Auvergne-Limousin),&nbsp;Interporc Rh&ocirc;ne&nbsp;Alpes et l'IFIPIntervention de&nbsp;Patrick Chevillon, ing&eacute;nieur au P&ocirc;le Viandes et Charcuteries &agrave; l'IFIP<ul><li>Points cl&eacute;s pour minimiser le&nbsp;risque d&rsquo;odeur en &eacute;levage</li><li>Diff&eacute;rence entre&nbsp;carcasse&nbsp;de porc m&acirc;le entier et porc castr&eacute;</li><li>D&eacute;tection et valorisation&nbsp;des carcasses odorantes</li></ul>- T&eacute;moignages de Fili&egrave;res r&eacute;gionales :<ul><li>de l&rsquo;amont &agrave; l&rsquo;abattage&nbsp;-&nbsp;Cirhyo</li><li>de l&rsquo;abattage &agrave; la transformation&nbsp;-&nbsp;J. Carrel SA</li></ul><a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/male_entier_sommet_elevage.pdf">&#8203;Cliquez sur le lien pour t&eacute;l&eacute;charger le flyer de la conf&eacute;rence</a>Venez nombreux !&nbsp;Gratuit sans inscription pr&eacute;alable&nbsp;et profitez de ce rendez-vous de l'&eacute;levage ... hors Bretagne, et choisissez le Mardi pour venir partager les connaissances de l'IFIP et &eacute;changer autour des t&eacute;moignages avec les acteurs r&eacute;gionaux...Contact Ifip R&eacute;gion Grand Sud&nbsp;:&nbsp;<a href="mailto:laurent.alibert@ifip.asso.fr">laurent.alibert@ifip.asso.fr</a>&nbsp;&nbsp;

Mardi 5 octobre de 14h30 à 16h : Production et valorisation du porc mâle entier, Conférence coorganisée par IPAL (Interporc Auvergne-Limousin), Interporc Rhône Alpes et l'IFIP, Intervention de Patrick Chevillon, ingénieur au Pôle Viandes et Charcuteries à l'IFIP et témoignages de Filières régionales (Cirhyo et J Carrel)

Quelle place pour le porc mâle entier dans la filière porcine régionale ? (Mardi 5 octobre au Sommet de l'élevage à Clermont)

&laquo;&nbsp;Une fili&egrave;re a&#768; faible valeur avec des petits chevreaux l&eacute;gers essentiellement destin&eacute;s a&#768; l&rsquo;export en carcasse, qui fonctionne de mani&egrave;re oligopolistique autour de trois abattoirs, une r&eacute;partition de la valeur au d&eacute;triment des e&#769;leveurs-naisseurs et surtout des engraisseurs et un risque bien-&ecirc;tre animal tr&egrave;s marque&#769;&nbsp;&raquo; : tel est le constat sans appel dress&eacute; par le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER). D&eacute;but 2021, celui-ci a &eacute;t&eacute; mandat&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pour tenter de d&eacute;nouer la fragilit&eacute; structurelle de l&rsquo;&eacute;levage caprin et qui se r&eacute;sume en un chiffre&nbsp;: en France, plus de 90% du cheptel est d&eacute;di&eacute; &agrave; la production de lait, ce qui cr&eacute;e une situation d&rsquo;engorgement de chevreaux mal valoris&eacute;s, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une consommation domestique en baisse et d&rsquo;une concurrence intra-europ&eacute;enne &agrave; l&rsquo;export.<h2>L&rsquo;adoption contre l&rsquo;euthanasie des chevreaux</h2>La situation a atteint son paroxysme au printemps 2020, avec la crise du covid, qui a fortement impact&eacute; les d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux, en France et &agrave; l&rsquo;export, au moment m&ecirc;me o&ugrave; l&rsquo;offre &eacute;tait des plus abondantes. La saisonnalit&eacute; de la production, avec des pics au printemps et en fin d&rsquo;ann&eacute;e, est en effet un autre &eacute;cueil pour la fili&egrave;re. R&eacute;sultat&nbsp;: les chevreaux qui n&rsquo;&eacute;taient d&eacute;j&agrave; pas pay&eacute;s tr&egrave;s chers (1 &agrave; 2 euros le chevreau en 2020) n&rsquo;ont plus &eacute;t&eacute; ramass&eacute;s par les engraisseurs, les abatteurs croulant sous les stocks de viande congel&eacute;e.L&rsquo;&Eacute;tat a mis la main &agrave; la poche avec deux enveloppes successives de 600.000 euros, sans pour autant emp&ecirc;cher la pratique d&rsquo;euthanasies, pourtant contraires &agrave; l&rsquo;article R214-78 du Code rural, la mise a&#768; mort d&rsquo;animaux pour raisons &eacute;conomiques a&#768; la ferme par l&rsquo;&eacute;leveur &eacute;tant interdite. Cependant, la demande d&rsquo;euthanasie peut &ecirc;tre motiv&eacute;e par des raisons non m&eacute;dicales. Charge au v&eacute;t&eacute;rinaire de d&eacute;terminer celles-ci, &laquo;&nbsp;a&#768; l&rsquo;aune de son code de d&eacute;ontologie et de sa conscience&nbsp;&raquo;. Le Conseil national de l&rsquo;Ordre des v&eacute;t&eacute;rinaires, qui ne s&rsquo;en satisfait pas, a appel&eacute; a&#768; cr&eacute;er et a&#768; promouvoir des circuits de valorisation des animaux d&rsquo;e&#769;levage consid&eacute;r&eacute;s comme des non-valeurs &eacute;conomiques pour lesquels la mise a&#768; mort ou l&rsquo;euthanasie sont actuellement la seule issue. Les mouvements d&rsquo;adoption de chevreau d&eacute;clench&eacute;s par la crise du covid ont fait aussi office d&rsquo;alerte pour la fili&egrave;re.<h2>Les recommandations du CGAAER</h2>La situation, aux plans &eacute;conomique et &eacute;thique, n&rsquo;&eacute;tant pas tenable dans la dur&eacute;e, la mission du CGAAER formule plusieurs recommandations dont une &agrave; l&rsquo;adresse des abatteurs, dont elle attend une cartographie pre&#769;cise des capacite&#769;s de prestation de service d&rsquo;abattage et de de&#769;coupe de chevreaux lourds.L&rsquo;interprofession (Interbev section caprins) est appel&eacute;e &agrave; explorer les potentialite&#769;s de de&#769;veloppement des marche&#769;s de la viande de chevreau en France et &agrave; l&rsquo;export. Elle est &eacute;galement invit&eacute;e &agrave; mettre en place des indicateurs de cou&#770;ts de production, en inte&#769;grant une pre&#769;sidence tournante (naisseurs, engraisseurs et abatteurs) et en cre&#769;ant un &laquo; comite&#769; de liaison &raquo; entre les interprofessions caprines lait et viande.Au passage, le CGAAER recommande &agrave; l&rsquo;interprofession caprine laiti&egrave;re de mettre en place un financement pe&#769;renne du plan de de&#769;veloppement de la filie&#768;re viande caprine. Un accord interprofessionnel est par ailleurs souhait&eacute; sur la mise en place de la charte de bonnes pratiques de production du chevreau chez les e&#769;leveurs naisseurs, en e&#769;change d&rsquo;une contractualisation portant sur la garantie de collecte et sur une re&#769;fe&#769;rence aux indicateurs de cou&#770;ts de production du chevreau de huit jours pour le prix paye&#769; par les engraisseurs.Signe encourageant : l&rsquo;interprofession a d&eacute;pos&eacute; un projet dans le cadre de l&rsquo;appel a&#768; projet &laquo;&nbsp;Structuration des filie&#768;res&nbsp;&raquo; du Plan de Relance.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Rep&egrave;res : La France recense 15 000 exploitations agricoles d&eacute;tenant au moins une ch&egrave;vre et totalisant 998 000 che&#768;vres. Les 7 600 exploitations professionnelles (plus de 10 ch&egrave;vres) se r&eacute;partissent en 3 000 livreurs stricts (70% du cheptel, troupeau moyen de 225 ch&egrave;vres), un peu plus de 2 900 exploitations fromage&#768;res (22% du cheptel, troupeau moyen de 79 ch&egrave;vres) et 1 700 exploitations ne d&eacute;clarant ni transformer ni livrer du lait et produisant de la viande ou du mohair. La production de chevreaux est tre&#768;s saisonnie&#768;re : 72 % des chevreaux sont produits entre fe&#769;vrier et mai (53 % en mars et avril, 61% de mars a&#768; mai) et 15% en novembre-de&#769;cembre. Pre&#768;s de 80% des chevreaux sont engraisse&#769;s dans une soixantaine d&rsquo;ateliers d&rsquo;engraissement spe&#769;cialise&#769;s, inde&#769;pendants ou coope&#769;ratifs, dont une trentaine est situe&#769;e dans le Grand Ouest. Environ 90% des 550.000 chevreaux abattus chaque ann&eacute;e le sont dans trois grands abattoirs, le solde de 10% se r&eacute;partissant dans une soixantaine de petits abattoirs pour le solde. La production de viande de chevreau s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 3.200 tec/an. Elle est export&eacute;e &agrave; 55%. Le produit final est principalement compose&#769; de carcasses entie&#768;res standard de chevreaux de 1 mois (5-6 kg de carcasse, rendement de carcasse de 56%) destine&#769;es au marche&#769; export.</td></tr></tbody></table>

Le défaut de rentabilité conjugué à la baisse de consommation de viande caprine place les éleveurs de chèvre dans une impasse. Une mission du CGAAER invite les acteurs à co-construire les bases d’une filière pérenne et socialement acceptable.

La filière chevreau en quête impérative de structuration

Rar&eacute;faction de la main d&rsquo;&oelig;uvre, agrandissement, progression du travail collectif, int&eacute;gration de salari&eacute;s, qualit&eacute; de vie : le travail est une composante essentielle de la durabilit&eacute; des syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage. Probl&egrave;me&nbsp;: il est tr&egrave;s complexe d&rsquo;objectiver sa situation de travail et les diff&eacute;rentes solutions possibles. C&rsquo;est l&rsquo;ambition de de deux outils num&eacute;riques que sont D&eacute;clic Travail, une plateforme web d&eacute;velopp&eacute;e par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et Aptimiz, une appli pour smartphone mise au point par la start-up &eacute;ponyme.<h2>D&eacute;clic Travail, auto-diagnosctic et conseils</h2>D&eacute;di&eacute;e aux &eacute;leveurs de ruminants, la plateforme web D&eacute;clic Travail combine autodiagnostics et pistes d&rsquo;&eacute;volution sur l&rsquo;organisation du travail. L&rsquo;outil comporte trois volets. L'autodiagnostic rapide permet de faire le point sur le travail, identifier les attentes. La&nbsp;recherche de solutions s'appuie sur&nbsp;une base documentaire de plus de 60 pistes class&eacute;es en six th&eacute;matiques (organisation et simplification du syst&egrave;me, am&eacute;nagement des b&acirc;timents, mat&eacute;riel, gestion de la main-d'&oelig;uvre, travail administratif, transformation et commercialisation), compl&eacute;t&eacute;es par plus de 100 &laquo;&nbsp;trucs et astuces&nbsp;&raquo;. Enfin un annuaire, par d&eacute;partement, liste les conseillers proposant un accompagnement sur le travail, selon leurs domaines d&rsquo;intervention.<h2>Aptimiz, auto-enregistrement des temps de travail</h2>Aptimiz est une application smartphone de mesure automatique et d&rsquo;analyse du temps de travail, sans aucune saisie. L'outil rel&egrave;ve les positions GPS des diff&eacute;rents intervenants de l'exploitation. L&rsquo;agriculteur n&rsquo;a aucune action &agrave; r&eacute;aliser, tout se fait tout seul : d&eacute;marrage, d&eacute;tection de l&rsquo;activit&eacute;, enregistrement du temps pass&eacute;. Les temps de d&eacute;placements sont affect&eacute;s &agrave; la bonne production. Une interface web permet ensuite &agrave; l&rsquo;agriculteur d&rsquo;analyser les donn&eacute;es de son exploitation gr&acirc;ce &agrave; diff&eacute;rents tableaux de bord et indicateurs technico-&eacute;conomiques. Aptimiz n&rsquo;est pas sp&eacute;cifique au secteur de l&rsquo;&eacute;levage.

Aptimiz est une application smartphone de mesure automatique et d’analyse du temps de travail, sans aucune saisie.  Dédiée aux éleveurs de ruminants, la plateforme web Déclic Travail combine autodiagnostics et pistes d’évolution. L’une et l’autre ont reçu un Sommet d’Or.

Aptimiz et Declic Travail, deux appli pour organiser son travail en élevage

Flamb&eacute;e des c&eacute;r&eacute;ales, des emballages, de l'&eacute;nergie, du transport... &laquo; Je pense que nous n'avons jamais eu un contexte d'inflation aussi fort sur l'ensemble des co&ucirc;ts en entreprise&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; en conf&eacute;rence de presse Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de la Coop&eacute;ration agricole, qui repr&eacute;sente 2.300 entreprises &agrave; statut coop&eacute;ratif.Dans le m&ecirc;me temps, le secteur agroalimentaire fran&ccedil;ais a des besoins d'investissement &laquo;&nbsp;colossaux&nbsp;&raquo;, estim&eacute;s &agrave; 9 milliards d'euros par an, pour produire de mani&egrave;re plus durable (b&acirc;timents moins &eacute;nergivores, r&eacute;duction du plastique dans les emballages...). Mais &laquo;&nbsp;le niveau de marge aujourd'hui permet tout juste de faire les investissements de maintenance&nbsp;&raquo;, affirme M. Charg&eacute;, faisant un &laquo;&nbsp;constat de d&eacute;clin de notre industrie agroalimentaire&nbsp;&raquo;. La faute &agrave; la &laquo;&nbsp;spirale d&eacute;flationniste&nbsp;&raquo; : depuis des ann&eacute;es, la grande distribution parvient &agrave; payer toujours un peu moins cher les produits alimentaires aupr&egrave;s de ses fournisseurs.<h2>Quelques euros pour le porte-monnaie</h2>La Coop&eacute;ration agricole esp&egrave;re enrayer cette tendance &agrave; l'occasion des n&eacute;gociations annuelles, qui d&eacute;butent en octobre. &nbsp;Elle veut vendre aux enseignes ses produits 5 &agrave; 10% de plus que l'an dernier. La facture ne sera pas aussi sal&eacute;e pour le consommateur, tient-elle &agrave; rassurer. &laquo;&nbsp;Cela&nbsp;veut dire quelques centimes de plus sur une bouteille de lait ou un paquet de farine&nbsp;&raquo;, seulement &laquo;&nbsp;quelques euros&nbsp;&raquo; en plus chaque mois dans le budget des m&eacute;nages, selon Dominique Charg&eacute;.La d&eacute;marche est similaire du c&ocirc;t&eacute; de l'Ania, qui d&eacute;fend les int&eacute;r&ecirc;ts de l'agroindustrie, hors groupes coop&eacute;ratifs. L'organisation avait rapport&eacute; en juin que les entreprises faisaient remonter &laquo;&nbsp;un besoin tarifaire de 9% en moyenne toutes cat&eacute;gories confondues&nbsp;&raquo;. L'Ania n'avait pas communiqu&eacute; sur ce chiffre lors d'une conf&eacute;rence de presse mi-septembre, mais avait &agrave; nouveau plaid&eacute; pour que les tarifs d'achat se redressent. &laquo;&nbsp;Cela se traduirait par une hausse des prix d'un euro par mois et par Fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, avait alors affirm&eacute; le pr&eacute;sident de l'Ania Jean-Philippe Andr&eacute;.

Les enseignes de supermarchés devraient acheter aux industriels les denrées alimentaires 5 à 10% plus cher pour couvrir les hausses de matières premières qu'ils encaissent et leurs besoins d'investissement, ont plaidé mercredi les entreprises coopératives, soit une marque sur trois en magasin.

La Coopération agricole réclame 5 à 10% de hausse à la grande distribution

Reposant sur un fonds de solidarit&eacute;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a mis en place le r&eacute;gime d&rsquo;indemnisation des dommages subis par les agriculteurs. Quant aux <a href="https://www.cogedis.com/actualites/assurance-recolte-pour-gerer-les-risques/" target="_blank">assurances r&eacute;colte</a>, elles sont propos&eacute;es par des organismes priv&eacute;s, n&eacute;anmoins subventionn&eacute;es dans le cadre de la PAC.<h2>Fonds de calamit&eacute; agricole</h2>Son but est d&rsquo;assurer une indemnisation aux exploitations qui d&eacute;plorent la perte de r&eacute;colte ou de fonds suite &agrave; une calamit&eacute; climatique. Gr&ecirc;le, gel, s&eacute;cheresse&hellip; : la calamit&eacute; agricole se d&eacute;finit par une variation anormale d&rsquo;intensit&eacute; d&rsquo;un agent naturel climatique. Pour qu&rsquo;un &eacute;v&eacute;nement soit reconnu en tant que calamit&eacute; agricole, un arr&ecirc;t&eacute; du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture doit &ecirc;tre publi&eacute;. Cette publication autorise les exploitants &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de ce fonds.Aliment&eacute; par une taxe de 5,5% sur les assurances obligatoires, le fonds des calamit&eacute;s agricoles est plafonn&eacute; &agrave; 60 millions d&rsquo;&euro; par an. Le montant de l&rsquo;indemnisation se calcule sur la base de bar&egrave;mes d&eacute;partementaux, fix&eacute;s par les comit&eacute;s d&eacute;partementaux d&rsquo;expertise. En cas de sinistre important, l&rsquo;Etat peut abonder via d&rsquo;autres subventions.Toutefois, la r&eacute;p&eacute;tition d&rsquo;un m&ecirc;me &eacute;v&eacute;nement climatique, comme la s&eacute;cheresse, sur un temps court, ne permet plus d&rsquo;atteindre le caract&egrave;re exceptionnel. Dans ce cas, le CNGRA (Comit&eacute; national de gestion des risques en agriculture) ne r&eacute;pond plus.<h2>Des conditions d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;</h2>Pour b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;indemnisation, d&rsquo;autres conditions sont &agrave; remplir. Les pertes dues &agrave; l&rsquo;al&eacute;a doivent atteindre des seuils : au minimum 30%, (jusqu&rsquo;&agrave; 42% pour certaines cultures), de la production annuelle de l&rsquo;exploitation, ainsi que 13% du produit brut th&eacute;orique de l&rsquo;exploitation. Seuls les dommages sup&eacute;rieurs &agrave; 1000 &euro; peuvent pr&eacute;tendre &agrave; l&rsquo;indemnisation.Quant au FMSE (fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale), il est d&eacute;ploy&eacute; en vue d&rsquo;indemniser pour les pertes dues aux maladies animales ou bien aux organismes nuisibles aux v&eacute;g&eacute;taux ou autres accidents environnementaux. Les exploitants doivent &ecirc;tre &agrave; jour de leurs cotisations au FMSE (Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale) et &agrave; la section sp&eacute;cialis&eacute;e si elle existe.<h2>Quid de l&rsquo;assurance r&eacute;colte ?</h2>Elle se pr&eacute;sente sous la forme d&rsquo;un contrat multirisques climatiques. Le taux d&rsquo;aides pour 2021 est de 65% sur les cotisations du contrat socle et de 45% sur les garanties compl&eacute;mentaires subventionnables. Ces taux font l'objet d&rsquo;un arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel annuel. Malgr&eacute; les avantages propos&eacute;s (couverture d&rsquo;une grande partie des al&eacute;as climatiques, indemnisation rapide&hellip;), l&rsquo;assurance r&eacute;colte est peu souscrite.

Assurance récolte, fonds de mutualisation ou de calamités agricoles : comment faire face aux dommages subis suite aux incidents climatiques ?

Quel régime d’indemnisation agricole choisir ?

Alors que la Foire de Ch&acirc;lons vient tout juste de refermer ses portes, son Commissaire G&eacute;n&eacute;ral, Bruno Forget, et Fr&eacute;d&eacute;ric Allaux, Directeur Marketing &amp; Communication du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est se projettent d&eacute;j&agrave; dans l&rsquo;&eacute;dition 2022.Partenaire historique, le banquier-assureur enregistre un bilan positif pour cette ann&eacute;e, tout comme la Foire. Apr&egrave;s l&rsquo;annulation de l&rsquo;&eacute;dition 2020, dans un contexte incertain, beaucoup attendait cette &eacute;dition comme la confirmation des signaux positifs constat&eacute;s depuis le printemps. Une confirmation bien r&eacute;elle que d&eacute;montrent &agrave; la fois&nbsp;:<ul><li>le montant du chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; par l&rsquo;ensemble des commer&ccedil;ants et des restaurateurs, sup&eacute;rieur &agrave; celui de 2018, ann&eacute;e record.</li><li>les contrats sign&eacute;s par le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est aussi bien en&nbsp;cr&eacute;dits consommation, cr&eacute;dits habitat, &eacute;quipements professionnels, qu&rsquo;en souscriptions d&rsquo;assurances.&nbsp; </li></ul>Dans ce contexte, la Foire de Ch&acirc;lons renforce encore un peu plus &agrave; la fois sa position de 2e foire agricole de France juste derri&egrave;re Paris, et celle de rendez-vous incontournable de rentr&eacute;e dont le rayonnement d&eacute;passe largement les fronti&egrave;res de notre r&eacute;gion Grand Est.&nbsp;&nbsp; &laquo;&nbsp;Reconnue de longue date pour &ecirc;tre un mod&egrave;le unique qui associe foire agricole, rencontres &eacute;conomiques et f&ecirc;te populaire, Ch&acirc;lons est aussi un v&eacute;ritable catalyseur d&rsquo;innovations pour notre territoire.&nbsp;D&eacute;j&agrave; engag&eacute;s dans un processus de transformation, nous poursuivons cette dynamique pour accompagner notre territoire dans ce changement soci&eacute;tal profond &raquo;, pr&eacute;cise Bruno Forget. &laquo;&nbsp;Premier financeur de notre territoire, nous sommes &eacute;galement au c&oelig;ur de ce processus de transformation avec deux enjeux, la transition &eacute;nerg&eacute;tique et les jeunes, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de formation ou d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;emploi. Deux priorit&eacute;s pour lesquelles nous travaillons &eacute;troitement avec Bruno Forget. La Foire de Ch&acirc;lons et le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est agissent ensemble avec comme priorit&eacute; le d&eacute;veloppement local. &raquo; compl&egrave;te Fr&eacute;d&eacute;ric Allaux. &nbsp;

De gauche à droite : Christelle Vaillant, Responsable Communication du Crédit Agricole du Nord Est / Ludovic Vachet, Président de l’UCIA de Châlons-en-Champagne / Bruno Forget, Président de la Foire de Châlons / Frédéric Allaux, Directeur Marketing et Communication du Crédit Agricole du Nord Est.

La Foire de Châlons et le Crédit Agricole du Nord Est : en route vers 2022

&laquo;&nbsp;Avec des prix qui sont les m&ecirc;mes qu&rsquo;il y a 40 ans, la situation est catastrophique pour les bovins viande (...)&nbsp;Les jeunes bovins sont vendus &agrave; un euro en-dessous du co&ucirc;t de production (...) Malgr&eacute; la l&eacute;g&egrave;re hausse, le prix du lait ne couvre toujours pas les co&ucirc;ts de production (...)&nbsp;Le r&eacute;sultat courant par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre a baiss&eacute; de 30% en 2020 pour les &eacute;leveurs laitiers et allaitants (...) 30% des agriculteurs gagnent moins de 300 euros par mois (...). Au regard de la charge de travail, on comprend le mal-&ecirc;tre des &eacute;leveurs (...). Les &eacute;leveurs sont en d&eacute;tresse et en col&egrave;re&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;occasion de sa conf&eacute;rence de rentr&eacute;e et &agrave; moins d&rsquo;une semaine de l&rsquo;ouverture du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, le Modef a lanc&eacute; un cri d&rsquo;alerte sur la situation &eacute;conomique de l&rsquo;&eacute;levage. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/8/3/4213875-1-fre-FR/d5537dc5d3ba-capture-d-e-cran-2021-09-28-a-15-37-31-jpg" alt="A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse, le Modef a lanc&eacute; un cri d&rsquo;alerte sur la situation &eacute;conomique de l&rsquo;&eacute;levage" height="1534" width="2382" /><figcaption>A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse, le Modef a lanc&eacute; un cri d&rsquo;alerte sur la situation &eacute;conomique de l&rsquo;&eacute;levage</figcaption></figure>

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<h2>5,5 &euro; le kilo, 450 &euro; les 1000 litres</h2>Le syndicat ne s&rsquo;est pas content&eacute; d&rsquo;une litanie de maux. Il a aussi expos&eacute; ses revendications, &agrave; commencer par l&rsquo;instauration de prix garantis par l&rsquo;&Eacute;tat. &laquo;&nbsp;Nous r&eacute;clamons un prix garanti de 5,5 euros le kilo pour les vaches allaitantes et de 450 euros les 1000 litres de lait de vache, d&eacute;clare Sophie Bezeau, directrice du Modef. &nbsp;Si l&rsquo;on veut sauver l&rsquo;&eacute;levage et l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise, il faut se donner les moyens et du courage politique&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les prix de l&rsquo;aliment, des fourrages, et de la paille et du mat&eacute;riel explosent&nbsp;&raquo;, rench&eacute;rit Christian Reynaud, pr&eacute;sident de la Commission &eacute;levage.Pour le Modef, le projet de loi Egalim 2, pas plus qu&rsquo;Egalim, ne r&eacute;soudront l&rsquo;&eacute;quation mortif&egrave;re. A propos d&rsquo;Egalim, le Modef plaide pour l&rsquo;approvisionnement &agrave; 100% de produits fran&ccedil;ais dans la restauration collective, quand l&rsquo;article 24, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, pr&eacute;voit 50% de produits de qualit&eacute; et durables, dont 20% de produits bio. L&rsquo;occasion de pourfendre les accords de libre-&eacute;change. &laquo;&nbsp;Des accords tels que le Ceta et le Mercosur enfreignent la libert&eacute; des peuples, en mettant le lib&eacute;ralisme au de-dessus de la souverainet&eacute; alimentaire, poursuit Christian Reynaud. On doit choisir librement nos modes de production &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de nos fronti&egrave;res et ne pas retrouver dans nos assiettes des viandes avec des OGM venus d&rsquo;ailleurs&nbsp;&raquo;. Inutile de pr&eacute;ciser que le Modef ne veut pas de viandes artificielles et hormon&eacute;es et s&rsquo;inqui&egrave;te de la disparition des abattoirs publics et avec eux des &eacute;leveurs pratiquant la vente directe.Iil bannit le retour des farines animales, m&ecirc;me sous leur nouveau jour que seraient les Prot&eacute;ines animales transform&eacute;es.<h2>Un plan d&rsquo;urgence de 100 millions d&rsquo;euros</h2>Pour r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;urgence, le Modef r&eacute;clame une aide de 100 millions d&rsquo;euros pour l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res animales. Pour les &eacute;leveurs les plus en difficult&eacute;, le syndicat r&eacute;clame une prise en charge des cotisations sociales, des avances de tr&eacute;sorerie et des pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat &agrave; taux z&eacute;ro.Le Modef profitera du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage &agrave; Clermont-Ferrand (5-8 octobre) pour r&eacute;it&eacute;rer ses revendications. Et dans la perspective de l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, il adressera ses dol&eacute;ances aux futurs candidats.

Face à la situation « catastrophique » des éleveurs, le syndicat réclame toute une batterie de mesures de soutien, à commencer par des prix garantis par l’État, l’approvisionnement des cantines avec 100% de produits français et une aide de 100 millions d'euros.

Le Modef sonne l’alerte avant le Sommet de l'élevage

La fabrication d&rsquo;un produit est faite selon un savoir-faire reconnu dans une m&ecirc;me zone g&eacute;ographique. Ce lien au terroir donne ses caract&eacute;ristiques au produit. Telle est la promesse d&rsquo;une AOP. Un produit qui garantit une qualit&eacute; sup&eacute;rieure de par la race, l&rsquo;alimentation, le parcours ext&eacute;rieur et l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;abattage&nbsp;: telle est celle d&rsquo;un Label rouge. Avec la contribution de l&rsquo;Inrae, l&rsquo;UFC-Que Choisir a r&eacute;alis&eacute; une analyse critique portant sur 8 AOP fromag&egrave;res et sur 12 viandes Label rouge. &laquo;&nbsp;&Agrave; rebours des promesses de terroir pour l&rsquo;AOP et de qualit&eacute; sup&eacute;rieure pour le Label Rouge, les r&eacute;sultats r&eacute;v&egrave;lent en r&eacute;alit&eacute; qu&rsquo;une proportion significative des produits &eacute;tudi&eacute;s ne devraient pas b&eacute;n&eacute;ficier des labellisations&nbsp;officielles&nbsp;&raquo;, tranche l&rsquo;association de consommateurs, qui incrimine le syst&egrave;me de certification. &laquo;&nbsp;L&rsquo;INAO ne peut contraindre les professionnels &agrave; faire &eacute;voluer les cahiers des charges de leurs produits. Au sein de l&rsquo;INAO, les comit&eacute;s charg&eacute;s de l&rsquo;examen des cahiers des charges comptent une &eacute;crasante majorit&eacute; de professionnels au d&eacute;triment des repr&eacute;sentants de l&rsquo;administration et des consommateurs&nbsp;&raquo;. Les organismes certificateurs en prennent aussi pour leur compte.&nbsp;&laquo; La quasi-totalit&eacute; des contr&ocirc;les pour v&eacute;rifier la conformit&eacute; des produits est d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e &agrave; des organismes de contr&ocirc;le tr&egrave;s li&eacute;s aux professionnels de la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;, &eacute;crit l'UFC-Que&nbsp;choisir.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/certifications-ab-et-hve-un-business-sous-controle" target="_blank" title="">Certifications AB et HVE, un business sous contr&ocirc;le</a>
</aside>
<h2>Fromages AOP&nbsp;: le terroir en d&eacute;faut pour le St Nectaire, le Cantal et le Munster</h2>Selon l&rsquo;UFC-Que choisir, les cahiers des charges &eacute;tudi&eacute;s permettent de garantir un r&eacute;el lien au terroir gr&acirc;ce aux exigences que les professionnels ont d&eacute;finies pour cinq des AOP &eacute;tudi&eacute;es &agrave; savoir&nbsp;: Abondance, Camembert de Normandie, Laguiole, Picodon et Salers.&nbsp;&laquo;&nbsp;En revanche, pour les trois&nbsp;AOP, Saint Nectaire, Cantal et Munster, les produits d&rsquo;entr&eacute;e de gamme sont trop peu diff&eacute;rents des productions fromag&egrave;res industrielles et ne devraient pas logiquement pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;appellation. &nbsp;En particulier, leurs cahiers des charges autorisent le lait pasteuris&eacute; et l&rsquo;ensilage et manquent d&rsquo;exigences formelles sur les races de vaches&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/2/2/4212291-1-fre-FR/2b0eb30c9fe3-capture-d-e-cran-2021-09-28-a-23-27-00-png" alt="Sur 8 AOP fromag&egrave;res, 3 AOP ne garantissent pas des conditions de production traditionnelles et une r&eacute;elle typicit&eacute; (Source : UFC-Que choisir)" height="480" width="1874" /><figcaption>Sur 8 AOP fromag&egrave;res, 3 AOP ne garantissent pas des conditions de production traditionnelles et une r&eacute;elle typicit&eacute; (Source : UFC-Que choisir)</figcaption></figure>

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<h2>Viandes Label Rouge : la qualit&eacute; sup&eacute;rieure absente pour le porc</h2>La seconde analyse de l&rsquo;UFC-Que choisir porte sur 12 viandes Label rouge de poulet (Poulet de Lou&eacute;, Poulet des Landes, Poulet fermier du Gers), de porc (Porc Opale, Porc fermier de la Sarthe, Porc fermier du Sud-Ouest), de b&oelig;uf (B&oelig;uf fermier d&rsquo;Aubrac, B&oelig;uf Charolais du Bourbonnais, B&oelig;uf de race Parthenaise) et de veau (Veau d&rsquo;Aveyron et du S&eacute;gala, Veau fermier sous la m&egrave;re, Veau des Monts du Velay-Forez).Les poulets Label Rouge montrent le plus de diff&eacute;rence par rapport au conventionnel&nbsp;: acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur garanti dans tous les cas, nombre de jours avant abattage a minima deux fois sup&eacute;rieur, races &agrave; croissance lente et alimentation au grain. Le veau Label rouge est &eacute;pingl&eacute; pour l&rsquo;acc&egrave;s au parcours ext&eacute;rieur, relatif sur toute la dur&eacute;e de vie de l&rsquo;animal. Pour le porc Label rouge, &laquo;&nbsp;la diff&eacute;renciation est tr&egrave;s faible. Pour les productions qui s&rsquo;en tiennent aux conditions de production minimales de la notice, le label ne se justifie pas&nbsp;&raquo;, juge l&rsquo;association. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/9/2/2/4212294-1-fre-FR/7a103fa0a258-capture-d-e-cran-2021-09-28-a-23-27-24-png" alt="Les poulets Label Rouge montrent le plus de diff&eacute;rence par rapport au conventionnel (Source : UFC-Que choisir)" height="614" width="1140" /><figcaption>Les poulets Label Rouge montrent le plus de diff&eacute;rence par rapport au conventionnel (Source : UFC-Que choisir)</figcaption></figure>

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<h2>La durabilit&eacute;, parent pauvre des labels alimentaires</h2>De leur c&ocirc;t&eacute;, Greenpeace France, WWF France et Basic (Bureau d&rsquo;analyse soci&eacute;tale pour une information citoyenne) ont r&eacute;alis&eacute; une &eacute;tude pour &eacute;valuer la durabilit&eacute; de onze d&eacute;marches alimentaires (labels, certifications, etc.) &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une <a href="https://app.powerbi.com/view?r=eyJrIjoiNzNhOThiNjUtYTM0Yi00MDY5LWI5NDYtMThhMGZiMzE0ZDZlIiwidCI6IjE5NmYyM2I3LWMxYWItNGE0Yy1iMWVhLTYzYTQzMjAxMjIyYyJ9&amp;pageName=ReportSectionb76769ade632432022bc" target="_blank">grille d&rsquo;analyse syst&eacute;mique</a>, comprenant sept probl&eacute;matiques environnementales (impacts sur le climat, la biodiversit&eacute;&hellip;) et sept probl&eacute;matiques socio-&eacute;conomiques (conditions de travail, impact sur la sant&eacute; humaine&hellip;).R&eacute;sultats&nbsp;? Les d&eacute;marches partageant le socle de l&rsquo;agriculture biologique (AB, Bio &Eacute;quitable en France,&nbsp;Demeter, Nature &amp; Progr&egrave;s) obtiennent les b&eacute;n&eacute;fices socio-&eacute;conomiques et environnementaux les plus forts et les plus av&eacute;r&eacute;s du fait de leurs impacts positifs notamment sur la sant&eacute; humaine, la qualit&eacute; des sols, les ressources en eau, la biodiversit&eacute;, ou le bien-&ecirc;tre animal. A l&rsquo;inverse, les d&eacute;marches partageant le socle de la certification environnementale&nbsp;(Agri Confiance, Z&eacute;ro R&eacute;sidus de Pesticides, HVE), ont les effets positifs les plus faibles et les moins av&eacute;r&eacute;s des d&eacute;marches &eacute;tudi&eacute;es. Enfin, pour ce qui est des d&eacute;marches d&eacute;finies par fili&egrave;re (Bleu-Blanc-C&oelig;ur, Label Rouge, AOP, C&rsquo;est qui le Patron&nbsp;?), l&rsquo;&eacute;tude rel&egrave;ve que certaines d&eacute;marches&nbsp;ont un grand nombre d&rsquo;impacts positifs tant sur les crit&egrave;res environnementaux que socio-&eacute;conomiques. D&rsquo;autres sont plus en retrait et demandent &agrave; &ecirc;tre align&eacute;s sur les mieux disant. Au final, &laquo;&nbsp;il est alors difficile pour le consommateur de faire un choix raisonn&eacute;&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/9/2/2/4212297-1-fre-FR/e1819c8c797d-capture-d-e-cran-2021-09-29-a-08-37-32-png" alt="Durabilit&eacute; compar&eacute;e des d&eacute;marches apparent&eacute;es &agrave; l&rsquo;AB et &agrave; la HVE (Source : UFC-Que choisir)" height="838" width="2178" /><figcaption>Durabilit&eacute; compar&eacute;e des d&eacute;marches apparent&eacute;es &agrave; l&rsquo;AB et &agrave; la HVE (Source : UFC-Que choisir)</figcaption></figure>

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<h2>Les requ&ecirc;tes des associations&nbsp;</h2>Forts de leurs &eacute;tudes et &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; les politiques publiques s&rsquo;appr&ecirc;tent &agrave; renforcer le soutien financier &nbsp;aux labels et d&eacute;marches (Egalim et la restauration collective le 1er janvier 2022, HVE et la Pac 2023-2027), UFC Que choisir, Greenpeace France, WWF France et Basic enjoignent l&rsquo;&Eacute;tat &agrave; conditionner le soutien public aux impacts des d&eacute;marches et non &agrave; leurs intentions affich&eacute;es, tout en accompagnant les d&eacute;marches d&rsquo;am&eacute;lioration. Elles demandent notamment la suspension du soutien &agrave; la HVE tant que le r&eacute;f&eacute;rentiel n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; r&eacute;vis&eacute;, l&rsquo;int&eacute;gration de crit&egrave;res de durabilit&eacute; environnementale et socio-&eacute;conomique dans les d&eacute;marches faisant l&rsquo;objet de valorisation publique. Elles demandent &eacute;galement une r&eacute;vision de la gouvernance des signes officiels (&eacute;tudes d&rsquo;impacts publiques, exigence des contr&ocirc;les, etc.) en &eacute;largissant la repr&eacute;sentation de la soci&eacute;t&eacute; civile dans l&rsquo;&eacute;laboration et la gestion des labels. Elles estiment enfin que leurs &eacute;tudes devraient nourrir le futur affichage environnemental, en cours d&rsquo;exp&eacute;rimentation.

L’UFC Que choisir déplore l’absence de garantie de typicité et de qualité de certaines AOP fromagères et de certains Labels rouges. Greenpeace France, WWF France et Basic dénoncent les sur-promesses de démarches alimentaires aux plans socio-économique et environnemental. Ces organisations somment l’État d’agir.

Labels et signes de qualité : à boire et à manger, selon deux études

Au 1er janvier 2021, 53.255 exploitations &eacute;taient certifi&eacute;es bio tandis que 14.333 &eacute;taient certifi&eacute;es HVE. A 500 euros minimum le contr&ocirc;le annuel des exploitations AB et, s&rsquo;agissant de la HVE, deux contr&ocirc;les en trois ans factur&eacute;s environ 300 euros l&rsquo;unit&eacute;, ces deux seules certifications constituent potentiellement un business florissant.&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un domaine o&ugrave; les marges ne sont pas formidables, d&eacute;clare Gilles Billon, responsable d&rsquo;affaires chez Bureau Veritas. La certification bio en particulier demande beaucoup de moyens et exige de disposer d&rsquo;une importante client&egrave;le pour pouvoir les amortir. Et la concurrence profite aux agriculteurs&nbsp;&raquo;. Avec Ecocert et Certipaq, Bureau Veritas se place dans le trio de t&ecirc;te des organismes certificateurs (OC). Ils sont 12 organismes en France &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;agr&eacute;ment de l&rsquo;INAO (Institut national de l&rsquo;origine et de la qualit&eacute;) et de l&rsquo;accr&eacute;ditation Cofrac (Comit&eacute; fran&ccedil;ais d&rsquo;accr&eacute;ditation).<div class="citation">
 "Sur les dix exercices pass&eacute;s, seuls les deux derniers ont &eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre"
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Bas&eacute; &agrave; Annecy (Savoie) et op&eacute;rant actuellement&nbsp;sur la fa&ccedil;ade Est de la France, Alpes Contr&ocirc;les est l&rsquo;un des derniers venus sur le march&eacute; de la certification en agriculture, diversifiant ainsi son activit&eacute; historique dans le secteur du b&acirc;timent. &nbsp;&laquo;&nbsp;Sur les dix exercices pass&eacute;s, seuls les deux derniers ont &eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre, d&eacute;clare Jean-Henri Soumireu-Lartigue, responsable local certification bio. Au d&eacute;part, on a peu de clients et on fait beaucoup de kilom&egrave;tres, comme c&rsquo;est le cas par exemple dans le Grand Est o&ugrave; l&rsquo;on se d&eacute;veloppe actuellement&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/5/9/4209525-1-fre-FR/fb0890fc826f-capture-d-e-cran-2021-09-28-a-17-19-45-jpg" alt="Avec l&rsquo;engouement pour la bio et le d&eacute;veloppement de la HVE, les organismes certificateurs recrutent &agrave; tour de bras" height="1142" width="1800" /><figcaption>Avec l&rsquo;engouement pour la bio et le d&eacute;veloppement de la HVE, les organismes certificateurs recrutent &agrave; tour de bras</figcaption></figure>

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L&rsquo;engouement pour la bio et le d&eacute;veloppement de la HVE, que la prochaine Pac ne va pas manquer de booster, soutiennent tr&egrave;s fortement la croissance d&rsquo;activit&eacute;, sans compter la ribambelle de labels priv&eacute;s d&eacute;velopp&eacute;s par des groupements de producteurs, des op&eacute;rateurs aval ou encore la grande distribution. Les OC recrutent &agrave; tour de bras, ce qui g&eacute;n&egrave;re au passage des co&ucirc;ts de formation. Les charges ne se cantonnent pas non plus aux d&eacute;placements et aux charges salariales. Il faut aussi compter avec les analyses de r&eacute;sidus. Les OC doivent en r&eacute;aliser au minimum un nombre annuel &eacute;quivalent &agrave; 5% du nombre de leurs clients agriculteurs, transformateurs, artisans, restaurateurs, commer&ccedil;ants.<h2>Des organismes de contr&ocirc;le sous contr&ocirc;le</h2>Investies des m&ecirc;mes missions, les OC ont peu de marges de man&oelig;uvre pour faire valoir leurs diff&eacute;rences. &laquo;&nbsp;Chez Alpes Contr&ocirc;les, il n&rsquo;y a pas de plateforme t&eacute;l&eacute;phonique et chaque agriculteur a comme interlocuteur unique son &eacute;valuateur, fait valoir Cl&eacute;mentine Metais, &eacute;valuatrice certification bio. Cette organisation nous procure une grande r&eacute;activit&eacute;. Du coup, les agriculteurs n&rsquo;h&eacute;sitent pas &agrave; nous solliciter. Le jour de l&rsquo;audit, en cas de d&eacute;faut de conformit&eacute;, on va bien &eacute;videmment sanctionner mais l&rsquo;objectif est de tout faire pour ne pas en arriver l&agrave;&nbsp;&raquo;.N&rsquo;allez&nbsp;pas imaginer une quelconque collusion entre agriculteurs et certificateurs. &laquo;&nbsp;Chaque, ann&eacute;e, nous sommes syst&eacute;matiquement contr&ocirc;l&eacute;s par l&rsquo;INAO et par le Cofrac, d&eacute;clare Jean-Henri Soumireu-Lartigue. Le contr&ocirc;le de l&rsquo;INAO est bas&eacute; sur le respect du cahier des charges, dans le cadre de nos proc&eacute;dures de contr&ocirc;le. Il s&rsquo;op&egrave;re au si&egrave;ge sur la base de contr&ocirc;les al&eacute;atoires de dossiers et sur le terrain, en pr&eacute;sence de l&rsquo;&eacute;valuateur. Le contr&ocirc;le du Cofrac se concentre sur le respect des proc&eacute;dures, avec &eacute;galement une partie administrative au si&egrave;ge de l&rsquo;entreprise et des contr&ocirc;les sur le terrain. En g&eacute;n&eacute;ral, tout se passe bien&nbsp;&raquo;. Comme&nbsp;chez les agriculteurs.

En France, 12 organismes certificateurs se partagent le « gâteau » des certifications officielles et privées, à l’essor florissant. Des organismes eux-mêmes sous contrôle et soumis à la concurrence.

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