Venez voir en live 15 marques de mat&eacute;riel d&rsquo;&eacute;pandage travailler en conditions r&eacute;elles. Des &eacute;quipements diff&eacute;rents (tonnes et automoteurs avec pendillard, rampe &agrave; patin et enfouisseurs) &eacute;pandront le digestat de l&rsquo;unit&eacute; de m&eacute;thanisation locale.Du compost de la station de compostage locale sera &eacute;pandu par plusieurs &eacute;pandeurs et tables d'&eacute;pandage. &nbsp; &nbsp; Vous pourrez voir et juger la qualit&eacute; du semis de ma&iuml;s avec 6 mat&eacute;riels de semis de marque diff&eacute;rents (semoir monograines, strip till, &hellip;). Ces d&eacute;monstrations se feront en trois phases, pr&eacute;sentations de leurs mat&eacute;riels par les diff&eacute;rents constructeurs, apports techniques par les experts du r&eacute;seau cuma et d&eacute;monstration de chaque mat&eacute;riel.Ces d&eacute;monstrations compl&eacute;teront visuellement 2 des ateliers techniques du matin :&nbsp;<ul><li>Atelier 1 vos engrais de ferme valent de l&rsquo;or &rArr; <a href="http://www.mecaelevage.cuma.fr/actualites/mecaelevage-saison-2023-episode-3" target="_blank">article ICI</a></li><li>Atelier 3 semis ma&iuml;s : &eacute;conomique, rapide et pr&eacute;cis &rArr; <a href="http://www.mecaelevage.cuma.fr/actualites/mecaelevage-saison-2023-episode-1">article ICI</a></li></ul>Les marques pr&eacute;sentes :&nbsp;<ul><li>Epandage : Samson-Pichon,Jeantil avec Agriest et BKT pneumatiques, Claas Kaweco, Maugin Citagri, Joskin, Vredo, Holmer, Delta&nbsp; trailers, Chevances remorques, Remorques Rolland, Sodimac, Strautmann</li><li>Semis : Maschio Gaspardo, Horsch, Amazones, Agrisem, Kuhn, Lemken, Corteva Agriscience</li></ul>Plusieurs machines des cuma du secteur seront expos&eacute;es avec leur caract&eacute;ristiques les prix de revientD&eacute;couvrez le <a href="http://www.mecaelevage.cuma.fr/content/le-programme-2023" target="_blank">programme de la journ&eacute;e ICI</a>

MécaElevage : des démonstrations d’épandage et semis en conditions réelles

Venez visiter le MécaElevage 2023 et son village d'exposition de 1.5 hectares avec 80 marques présentes et les 10 hectares de démonstrations matériels.

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MécaElevage 2023 - Episode 4

&laquo;&nbsp;Consid&eacute;rant&nbsp;la diminution de l'incidence des cas d'influenza aviaire dans l'avifaune sauvage et la fin des migrations ascendantes sur le territoire m&eacute;tropolitain&nbsp;&raquo;, ainsi que &laquo;&nbsp;la diminution du nombre de cas d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne dans les pays voisins, le niveau de risque en mati&egrave;re d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) est qualifi&eacute; de &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; sur l&rsquo;ensemble du territoire m&eacute;tropolitain&nbsp;&raquo;. Par un arr&ecirc;t&eacute; dat&eacute; du 26 avril, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture baisse d&rsquo;un cran la menace d&rsquo;IAHP. Le risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo; avait &eacute;t&eacute; d&eacute;cr&eacute;t&eacute; le 8 novembre dernier, impliquant notamment la mise la mise &agrave; l&rsquo;abri des volailles en Zones &agrave; risque particulier (ZRP) et en Zones de contr&ocirc;le temporaire (ZCT) ainsi que des palmip&egrave;des de moins de 42 jours en Zones &agrave; risque de diffusion (ZRD).<h2>315 foyers contre plus de 1400 en 2021-2022</h2>En date du 1er mai, 315 foyers d&rsquo;IHAP &eacute;taient recens&eacute;s sur le territoire, un chiffre qui n&rsquo;a pas &eacute;volu&eacute; depuis pr&egrave;s de deux mois, t&eacute;moignant &agrave; la fois de la stabilisation de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie et de sa moindre vigueur, comparativement &agrave; l&rsquo;an pass&eacute;, o&ugrave; plus de 1400 foyers avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s et un total de 22 millions de volailles abattues. Sur ce front, le dernier pointage du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, datant du 24 janvier dernier, faisait &eacute;tat de 4,6 millions de volailles abattues.La campagne 2022-2023&nbsp;inaugurait la mise en &oelig;uvre de nouveaux moyens de de pr&eacute;vention et de lutte renfor&ccedil;ant la d&eacute;tection, la surveillance programm&eacute;e et la bios&eacute;curit&eacute;, via la r&eacute;alisation d&rsquo;autotests et d&rsquo;audits de bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage ou encore la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration des mouvements d&rsquo;animaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-dedensification-nouveau-pare-feu-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">Des mesures de d&eacute;densification ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; adopt&eacute;es dans les Deux-S&egrave;vres et en Vend&eacute;e ainsi que dans le Sud-Ouest</a>.<h2>Strat&eacute;gie vaccinale</h2>En attendant le bilan de la campagne en cours, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;est mis en ordre de marche pour &eacute;laborer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-defis-et-les-echeances-de-la-future-strategie-vaccinale" target="_blank">une strat&eacute;gie vaccinale ciblant les palmip&egrave;des et les gallus, susceptible d&rsquo;&ecirc;tre mise en &oelig;uvre &agrave; l&rsquo;automne prochain</a>, sous r&eacute;serve de disposer de vaccins efficaces, autoris&eacute;s, disponibles et accessibles aux plans financier et logistique. Compte tenu des imbrications r&eacute;glementaires, industrielles et &eacute;pid&eacute;miologiques du sujet, le minist&egrave;re a &eacute;labor&eacute; un plan de bataille destin&eacute; &agrave; &ecirc;tre op&eacute;rationnel d&egrave;s l&rsquo;automne prochain, dans l&rsquo;hypoth&egrave;se o&ugrave; tous les voyants seraient au vert.

Le passage du niveau de risque d’ « élevé » à « modéré » allège les mesures de confinement des volailles en dehors des zones à risques spécifiées. En date du 23 avril, 315 foyers en élevage ont été répertoriés cet hiver contre plus de 1400 l’an passé.

Influenza aviaire : le niveau de risque abaissé à « modéré »

La maitrise du risque &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo; passe par la&nbsp;connaissance des cycles parasitaires, du statut immunitaire des animaux, des outils agronomiques et des antiparasitaires disponibles. Au printemps, avec la mise &agrave; l&rsquo;herbe des veaux notamment, il faut d&eacute;finir la strat&eacute;gie &agrave; adopter pour la p&eacute;riode de p&acirc;turage. Un ajustement pourra intervenir en &eacute;t&eacute; si un &eacute;pisode parasitaire clinique survient (strongylose pulmonaire par exemple) ou si des &eacute;v&egrave;nements impr&eacute;vus ont modifi&eacute; l&rsquo;exposition des animaux aux parasites.<h1 style="text-align:justify;">Les strongles digestifs des bovins, une influence fondamentale de l&rsquo;immunit&eacute; sur l&rsquo;&eacute;pid&eacute;miologie</h1>Si la liste des strongles des bovins est longue, deux parasites retiennent principalement l&rsquo;attention&nbsp;; Ostertagia ostertagi, strongle de la caillette est sans conteste le plus pathog&egrave;ne, devant Cooperia oncophora, strongle de l&rsquo;intestin gr&ecirc;le. Au printemps, la principale source de contamination est constitu&eacute;e des larves trans-hibernantes pr&eacute;sentes sur les parcelles, dont la survie a pu varier en fonction des &eacute;l&eacute;ments climatiques (hiver doux et humide). La charge parasitaire initiale est souvent faible et la contamination des p&acirc;tures va d&eacute;couler du niveau de recyclage des larves par les bovins, sachant qu&rsquo;un strongle pond jusqu&rsquo;&agrave; 4.000 &oelig;ufs par jour pendant 1 &agrave; 2 mois. Les veaux sont les principaux facteurs de multiplication, d&egrave;s 3 semaines apr&egrave;s la mise &agrave; l&rsquo;herbe, car ils n&rsquo;ont pas encore d&rsquo;immunit&eacute; vis-&agrave;-vis des strongles. A l&rsquo;inverse, sur un adulte correctement immunis&eacute;, seule une larve sur mille d&rsquo;Ostertagia ing&eacute;r&eacute;e deviendra un adulte excr&eacute;teur.Le veau pleinement multiplicateur vers l&rsquo;&acirc;ge de 3/4 moisLa p&eacute;riode de v&ecirc;lage va impacter la dynamique de contamination des animaux et des parcelles. Il faut attendre 3-4 mois pour que le veau allaitant acqui&egrave;re une capacit&eacute; d&rsquo;ingestion d&rsquo;herbe &laquo;&nbsp;suffisante&nbsp;&raquo; pour entra&icirc;ner une contamination, le lait &eacute;tant la base de l&rsquo;alimentation auparavant. Donc, tout veau &acirc;g&eacute; de 4 mois ou plus &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe pr&eacute;sentera un potentiel de recyclage des strongles maximal. Ces animaux vont pr&eacute;senter rapidement un niveau de contamination &eacute;lev&eacute; et, par contre, acqu&eacute;rir une immunit&eacute; importante au cours de leur 1re ann&eacute;e de p&acirc;turage. A l&rsquo;inverse, des veaux plus jeunes (n&eacute;s en fin d&rsquo;hiver) pr&eacute;sentent un potentiel de recyclage au printemps beaucoup plus faible et ne seront infest&eacute;s par les strongles de mani&egrave;re significative qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;automne mais ne b&eacute;n&eacute;ficieront que d&rsquo;une immunit&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;acquisition.Une gestion primordiale des strongles dans les deux 1res ann&eacute;es de vie des bovinsUn bovin perd du poids s&rsquo;il accueille plus de 20.000 parasites et est malade s&rsquo;il en accueille plus de 40.000 (diarrh&eacute;e, poil piqu&eacute;, amaigrissement&hellip;), sachant qu&rsquo;on peut trouver jusqu&rsquo;&agrave; 150.000 strongles sur un veau. Il faut &eacute;viter ces infestations massives car tout retard de croissance enregistr&eacute; ne sera jamais totalement compens&eacute; et les s&eacute;quelles, se traduisant par un moindre d&eacute;veloppement musculosquelettique, seront d&rsquo;autant plus importantes que les animaux sont jeunes. Mais le programme de lutte et de pr&eacute;vention contre les strongles sera aussi fonction des objectifs de croissance et de besoin d&rsquo;acquisition d&rsquo;immunit&eacute;. Une gestion diff&eacute;renci&eacute;e des animaux en fonction de leur avenir est possible&nbsp;; pour les animaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;engraissement, on privil&eacute;giera la croissance, avec des traitements r&eacute;guliers, et pour les animaux &agrave; vis&eacute;e reproduction, on acceptera une contamination mod&eacute;r&eacute;e permettant la mise en place de l&rsquo;immunit&eacute;.Les outils pour son plan antiparasitaire&nbsp;: gestion des p&acirc;tures et antiparasitairesPlusieurs strat&eacute;gies de gestion des p&acirc;tures permettent de limiter les risques de contamination&nbsp;: la pr&eacute;vention en mettant les animaux dans un pr&eacute; pr&eacute;sum&eacute; sain (absence de bovins depuis plusieurs mois), l&rsquo;&eacute;vasion en changeant les animaux de parcelle avant 3 semaines, ou la dilution en baissant les chargements &agrave; l&rsquo;hectare (moins de 3 UGB/ha) ou en associant les esp&egrave;ces (chevaux, qui ne sont pas sensibles aux strongles des bovins).En mati&egrave;re d&rsquo;antiparasitaire, le choix doit int&eacute;grer plusieurs facteurs&nbsp;: action directe par son efficacit&eacute; imm&eacute;diate, mais aussi action indirecte li&eacute;e &agrave; la r&eacute;manence, avec son impact sur le recyclage parasitaire et la contamination des p&acirc;tures.Pratiquement, une utilisation pr&eacute;ventive des antiparasitaires &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe&hellip;L&rsquo;utilisation pr&eacute;ventive a pour but de retarder la contamination de la p&acirc;ture, donc des animaux, par destruction des larves ing&eacute;r&eacute;es et ainsi limiter le recyclage parasitaire. Cela n&eacute;cessite un traitement des veaux &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe ou dans les trois semaines maximums apr&egrave;s la mise &agrave; l&rsquo;herbe avec un anthelminthique ayant une r&eacute;manence (dur&eacute;e d&rsquo;action) suffisante comme les bolus ou les programmes endectocides et un passage des m&ecirc;mes animaux sur les m&ecirc;mes parcelles. La charge parasitaire des bovins sera alors limit&eacute;e en de&ccedil;&agrave; du seuil d&rsquo;implication zootechnique et suffisante pour l&rsquo;installation de l&rsquo;immunit&eacute;. Par contre, le traitement de fin de saison de p&acirc;ture devra &ecirc;tre inexistant ou limit&eacute; afin de ne pas entraver la mise en place de cette immunit&eacute;.&hellip; ou pr&eacute;ventive et curative en cours de saison&hellip;&nbsp; L&rsquo;utilisation pr&eacute;ventive et curative sera utilis&eacute;e en cours de saison de p&acirc;turage avec une action de destruction des parasites pr&eacute;sents et une pr&eacute;vention de contamination par la limitation du recyclage parasitaire gr&acirc;ce &agrave; la r&eacute;manence du m&eacute;dicament utilis&eacute; dans le cadre d&rsquo;un changement de p&acirc;ture. Cela peut &ecirc;tre le cas de veaux d&rsquo;automne apr&egrave;s leur sevrage ou de g&eacute;nisses de 2e ann&eacute;e lors de changement de cycle de p&acirc;turage au mois de juin (passage sur des prairies de fauche d&eacute;prim&eacute;es au printemps).&hellip; ou une intervention curative lors de mauvaise maitrise de la pr&eacute;vention Enfin, l&rsquo;intervention curative se r&eacute;alise lors d&rsquo;apparition de ph&eacute;nom&egrave;ne subclinique ou clinique de parasitisme lors de mauvaise maitrise de la pr&eacute;vention parasitaire car toute atteinte parasitaire visible est synonyme de pertes zootechniques. Les benzimidazoles peuvent &ecirc;tre indiqu&eacute;s &agrave; condition que ce soit &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e en stabulation ou lors de passage sur une prairie saine (parcelle n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; p&acirc;tur&eacute;e depuis l&rsquo;automne pr&eacute;c&eacute;dant). Dans le cas contraire (bovins laiss&eacute;s sur la m&ecirc;me p&acirc;ture ou pass&eacute;s sur une parcelle non-saine), le recours &agrave; des anthelminthiques r&eacute;manents (macrolides) est n&eacute;cessaire.<h1 style="text-align:justify;">Un protocole de traitement diff&eacute;rent veau d&rsquo;automne / veau d&rsquo;hiver</h1>En 1re ann&eacute;e de p&acirc;ture, pour les veaux avec une capacit&eacute; de recyclage &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe (veaux de 4 mois et plus), il sera mis en place une approche pr&eacute;ventive au l&acirc;cher ou pr&eacute;ventive et curative lors du sevrage s&rsquo;il intervient dans les 3 mois apr&egrave;s cette mise &agrave; l&rsquo;herbe. Pour les veaux n&eacute;s en fin d&rsquo;hiver, un traitement curatif au sevrage est suffisant. En 2e ann&eacute;e de p&acirc;ture, les animaux n&eacute;s en fin d&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;sentent une immunit&eacute; en fin d&rsquo;acquisition (s&rsquo;il y a eu contact suffisant et pas d&rsquo;exc&egrave;s de traitement, notamment en fin de saison de p&acirc;ture). Un traitement pr&eacute;ventif avec une r&eacute;manence de moyenne dur&eacute;e (endectocides pour-on par exemple) sera suffisant. A l&rsquo;inverse, les bovins de d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e ont une immunit&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;acquisition, ils n&eacute;cessiteront une approche pr&eacute;ventive &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe (type bolus par exemple) ou pr&eacute;ventive &ndash; curative au mois de juin. La constitution de lots d&rsquo;&acirc;ge homog&egrave;ne, voire de sexe, facilite cette gestion.Une d&eacute;marche raisonn&eacute;e int&eacute;grant les outils agronomiques puis les traitements Les infestations parasitaires de p&acirc;turage n&eacute;cessitent d&rsquo;appr&eacute;hender la dynamique d&rsquo;infestation de l&rsquo;animal et de la p&acirc;ture en maitrisant les trois variables que sont l&rsquo;h&ocirc;te, le parasite et l&rsquo;environnement. Chaque situation est diff&eacute;rente et n&eacute;cessite une concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, au moment du Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage par exemple. Ne pas traiter des animaux infest&eacute;s co&ucirc;te cher, mais traiter des animaux qui n&rsquo;en ont pas besoin tout autant&nbsp;! Vous &eacute;tablissez votre plan antiparasitaire annuel en int&eacute;grant dans la r&eacute;flexion l&rsquo;&acirc;ge des animaux, le chargement, les rotations de p&acirc;tures, la dur&eacute;e de p&acirc;turage, la compl&eacute;mentation, les traitements&hellip; Vous pouvez &eacute;galement vous appuyer sur le &laquo;&nbsp;kit strongles&nbsp;&raquo; de GDS Creuse et vous pouvez consulter&nbsp;le chapitre parasitisme dans le menu d&eacute;roulant de la &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils bovins&nbsp;&raquo; sur notre site.Dr Boris BOUBET - GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;

Infestation en strongles au printemps : Le printemps représente une période stratégique de gestion des strongles digestifs, surtout dans les deux premières années de vie des bovins.

Gestion des strongles digestifs. L’équilibre entre croissance des animaux et mise en place de l’immunité

La mise &agrave; l&rsquo;herbe, c&rsquo;est pour tous les animaux, qu&rsquo;ils soient ou non en stabulation pendant la p&eacute;riode hivernale, une modification d&rsquo;environnement, un changement d&rsquo;alimentation avec des impacts importants, notamment chez les ruminants particuli&egrave;rement sensibles aux transitions alimentaires.Des parcelles pr&ecirc;tes &agrave; accueillir les animauxDurant l&rsquo;hiver, les intemp&eacute;ries ont pu causer des dommages aux installations. V&eacute;rifiez les cl&ocirc;tures et assurez-vous qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;obstacle les ayant endommag&eacute;es ou g&ecirc;nant la transmission du courant pour pr&eacute;venir la divagation des animaux. Et pour diminuer les risques de contamination entre troupeaux, installez des doubles cl&ocirc;tures ou mettez en place du p&acirc;turage altern&eacute;. Un inventaire des points d&rsquo;eau sera effectu&eacute; en veillant &agrave; fournir aux animaux une eau de qualit&eacute;, avec un d&eacute;bit suffisant. Elle doit &ecirc;tre accessible &agrave; tous, sans oublier les veaux, et les points d&rsquo;eau doivent &ecirc;tre propres et r&eacute;guli&egrave;rement nettoy&eacute;s. De l&rsquo;eau contamin&eacute;e au p&acirc;turage est un facteur de risque de transmission de la paratuberculose et souvent impliqu&eacute;e lors de cas de salmonellose ou de leptospirose.Des animaux pr&ecirc;ts &agrave; sortirLes mois d&rsquo;hiver ont pu mettre &agrave; mal les onglons des adultes. Un parage syst&eacute;matique est &agrave; effectuer sur tout bovin avec signe d&rsquo;alerte, il permet de v&eacute;rifier l&rsquo;absence de l&eacute;sion et de g&eacute;rer la pousse de la corne. Pour cela, vous pouvez prendre contact avec votre pareur aupr&egrave;s de Farago Creuse.Pour les veaux, le changement va &ecirc;tre le plus important. Ils vont passer d&rsquo;un statut quasi s&eacute;dentaire &agrave; une activit&eacute; musculaire importante d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de compl&eacute;menter en s&eacute;l&eacute;nium afin de pr&eacute;venir la myopathie-dyspn&eacute;e ou &laquo;&nbsp;raide&nbsp;&raquo;. Plusieurs solutions s&rsquo;offrent &agrave; vous, que ce soit par voie orale ou injectable, consultez votre v&eacute;t&eacute;rinaire.Une gestion du parasitisme &agrave; d&eacute;finirLes veaux vont &ecirc;tre confront&eacute;s pour la premi&egrave;re fois &agrave; la strongylose. Bien que nous sortions de l&rsquo;hiver, les larves infestantes sont l&agrave;, en moyenne 300 par kg de mati&egrave;re s&egrave;che. Cette contamination peut varier&nbsp;selon le mode d&rsquo;exploitation de la parcelle &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, le type d&rsquo;animaux, la date de retrait de la parcelle, son chargement et le mode de d&eacute;parasitage. Le plus souvent, les veaux sont plac&eacute;s ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e sur les m&ecirc;mes parcelles, souvent tr&egrave;s contamin&eacute;es en fin de saison et qui risquent de l&rsquo;&ecirc;tre encore au printemps si le gel n&rsquo;a pas suffisamment d&eacute;truit les larves infestantes. Agir t&ocirc;t est souhaitable pour ne pas risquer d&rsquo;atteindre rapidement des seuils critiques. Sur des veaux de plus de 4 mois, la pr&eacute;vention &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe est &agrave; privil&eacute;gier, au moyen de mol&eacute;cules r&eacute;manentes (avermectines) ou de bolus. Les protocoles sont &agrave; adapter en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, en prenant en compte la n&eacute;cessaire optimisation de l&rsquo;herbe pour assurer la croissance des animaux sans n&eacute;gliger la mise en place de l&rsquo;immunit&eacute;. On peut ainsi g&eacute;rer diff&eacute;remment les animaux destin&eacute;s &agrave; une commercialisation rapide des animaux destin&eacute;s &agrave; la reproduction. Nous reviendrons plus en d&eacute;tail sur cette gestion des strongles dans un prochain article.Une pr&eacute;vention de l&rsquo;ent&eacute;rotox&eacute;mieCons&eacute;quence d&rsquo;une transition alimentaire parfois d&eacute;faillante, l'ent&eacute;rotox&eacute;mie est due &agrave; la prolif&eacute;ration de germes ana&eacute;robies (clostridium). Elle se manifeste par une mort subite des animaux &laquo; empoisonn&eacute;s &raquo; par les toxines que ces microbes auront produites. Apr&egrave;s une tr&egrave;s courte p&eacute;riode de fi&egrave;vre et de sympt&ocirc;mes nerveux, la maladie tue g&eacute;n&eacute;ralement en moins de 24 heures. Sa pr&eacute;vention passe d&rsquo;abord par un respect de la transition alimentaire (cf. ci-dessous). On observe en ce moment des difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement mais la vaccination syst&eacute;matique contre l'ent&eacute;rotox&eacute;mie reste recommand&eacute;e. La couverture vaccinale ne sera pas totale compte-tenu du grand nombre de clostridies impliqu&eacute;es mais c&rsquo;est une protection suppl&eacute;mentaire. La primovaccination (premi&egrave;re vaccination dans la vie d'un animal) peut se faire d&egrave;s la deuxi&egrave;me semaine de vie et n&eacute;cessite deux injections espac&eacute;es de 4 semaines environ.Une opposition entre fourrages conserv&eacute;s et herbePour b&eacute;n&eacute;ficier pleinement de l&rsquo;alimentation de haute qualit&eacute; et peu co&ucirc;teuse en &eacute;nergie qu&rsquo;est l&rsquo;herbe, cette transition est &agrave; pr&eacute;parer car elle peut &ecirc;tre &agrave; l'origine d'accidents. La digestion des aliments commence par une phase de fermentation dans la panse des ruminants. La flore microbienne responsable de ces fermentations se sp&eacute;cialise en fonction de la nature des aliments consomm&eacute;s (flore cellulolytique ou amylolytique). Plus la ration hivernale sera diff&eacute;rente de la composition de l&rsquo;herbe jeune et plus la transition sera n&eacute;cessaire et longue. Alors que la ration &agrave; base de fourrages conserv&eacute;s, est riche en mati&egrave;re s&egrave;che, &eacute;nergie et cellulose, pauvre en azote soluble, &agrave; l&rsquo;inverse, les caract&eacute;ristiques de l&rsquo;herbe jeune sont sa faible teneur en cellulose et amidon et sa grande richesse en eau, azote et sucres solubles.Une transition alimentaire &agrave; &eacute;taler sur 3 semainesTout cela n&rsquo;en fait pas un aliment parfait et justifie un r&eacute;&eacute;quilibrage par l&rsquo;apport de cellulose et amidon (foin ou paille &ndash; c&eacute;r&eacute;ales ou ensilage de ma&iuml;s). Un exc&egrave;s d&rsquo;azote soluble provoque une diarrh&eacute;e profuse, signe d&rsquo;un transit trop rapide, et est responsable de troubles de la reproduction (avortements pr&eacute;coces, infertilit&eacute;). Une bonne partie de la valeur nutritive de l&rsquo;herbe est alors perdue. La meilleure transition s&rsquo;effectue par une mise &agrave; l&rsquo;herbe progressive tout en laissant &agrave; disposition les aliments de la ration hivernale. Le probl&egrave;me se pose surtout pour les bovins allaitants et bovins d&rsquo;engraissement. La mise &agrave; disposition de foin ou de paille est &agrave; envisager, et ce, m&ecirc;me si les animaux en mangent peu. Quand c&rsquo;est possible, un apport quotidien de c&eacute;r&eacute;ales, en faible quantit&eacute;, assure une meilleure transition et corrige le d&eacute;s&eacute;quilibre de l&rsquo;herbe jeune, qui peut s&rsquo;av&eacute;rer pr&eacute;judiciable pour la reproduction. Vous pouvez vous rapprocher de la Chambre d&rsquo;Agriculture pour optimiser la gestion de l&rsquo;herbe, notamment en relation avec le cumul des temp&eacute;ratures depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e ou la hauteur de l&rsquo;herbe dans les parcelles.Un apport min&eacute;ral &agrave; ne pas oublierL'herbe jeune, surtout quand elle provient de prairies temporaires &agrave; flore peu vari&eacute;e ou dans le cas de prairies permanentes &agrave; flore d&eacute;grad&eacute;e, est souvent pauvre en certains min&eacute;raux importants : sodium, magn&eacute;sium. Vous maintiendrez un apport de sel pendant toute la p&eacute;riode estivale et une compl&eacute;mentation en magn&eacute;sium &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe ou en cas de repousse rapide, afin de pr&eacute;venir la t&eacute;tanie d&rsquo;herbage.Une d&eacute;sinfection des mat&eacute;riels en commun et des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levageLa mise &agrave; l&rsquo;herbe, c&rsquo;est aussi l&rsquo;utilisation des b&eacute;taill&egrave;res qui peuvent &ecirc;tre partag&eacute;es entre plusieurs &eacute;leveurs, n&rsquo;oubliez pas de les nettoyer et les d&eacute;sinfecter entre chaque &eacute;levage. Il faut profiter de la p&eacute;riode estivale pour nettoyer consciencieusement les stabulations. S&rsquo;il y a eu des probl&egrave;mes pendant l&rsquo;hiver, une d&eacute;sinfection des b&acirc;timents s&rsquo;impose avec un produit adapt&eacute; &agrave; la probl&eacute;matique de l&rsquo;&eacute;levage. Compte-tenu de leur polyvalence (virus, mycobact&eacute;ries, oocystes), des produits comme le Prophyl S ou le Kenocox sont recommand&eacute;s. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire, GDS Creuse et Farago Creuse pour vous accompagnerLa mise &agrave; l&rsquo;herbe est une p&eacute;riode charni&egrave;re &agrave; pr&eacute;parer. Des mesures de bios&eacute;curit&eacute; permettent de pr&eacute;venir la maladie plut&ocirc;t que de la traiter Si vous souhaitez profiter de conseils de professionnels pour les cl&ocirc;tures, le parage ou la d&eacute;sinfection, rapprochez-vous de votre technicien Farago Creuse qui vous accompagnera dans votre d&eacute;marche. Pour plus d&rsquo;informations, consultez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou contactez-nous &agrave; GDS Creuse.DMV Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr

Réussir la mise à l’herbe : Le printemps est là, les beaux jours arrivent, vous n’aspirez qu’à une chose : mettre vos animaux à l’herbe. Réussir cette transition demande une préparation en amont et la vérification de quelques points.

La mise à l’herbe. Une période charnière qui se prépare

Ce qui, dans notre assiette, est bon pour notre sant&eacute; l&rsquo;est &eacute;galement pour notre environnement&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;affirmait en 2020 l&rsquo;Institut national de la sant&eacute; et de la recherche m&eacute;dicale (INSERM), sur la base d&rsquo;une &eacute;tude d&eacute;montrant que la bonne application des recommandations nutritionnelles r&eacute;duisait de 50% l&rsquo;impact sur l&rsquo;environnement, au prisme de trois crit&egrave;res (&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, ressources utilis&eacute;es, occupation des sols). Les chercheurs &eacute;taient arriv&eacute;s &agrave; cette conclusion en comparant les recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS) de 2017 avec celles de 2001. Ces derni&egrave;res visaient, entre autres, &agrave; augmenter la consommation de fruits et l&eacute;gumes et &agrave; favoriser la consommation de produits laitiers pour le calcium. Celles de 2017, en accord avec la litt&eacute;rature scientifique actualis&eacute;e, soulignaient la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer la dimension environnementale de l&rsquo;alimentation. Le PNSS recommandait (et recommande toujours), de diminuer sa consommation de viande rouge et de charcuterie, de produits sucr&eacute;s, un apport suffisant mais limit&eacute; de produits laitiers, une limitation des apports d&rsquo;alcool et d&rsquo;augmenter sa consommation d&rsquo;aliments d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale (fruits et l&eacute;gumes, l&eacute;gumineuses, produits c&eacute;r&eacute;aliers complets) et de favoriser les aliments issus de l&rsquo;agriculture biologique. En termes d&rsquo;impact sur la sant&eacute;, l&rsquo;application des recommandations nutritionnelles de 2017 s&rsquo;av&eacute;rait &eacute;galement plus performante que celles de 2001, en pr&eacute;venant 10% suppl&eacute;mentaires de morts pr&eacute;matur&eacute;es, principalement li&eacute;es &agrave; des maladies cardiovasculaires.<h2>Un impact notable, des marges de man&oelig;uvre</h2>Nos choix alimentaires ne sont pas climatiquement anodins. Selon le Commissariat g&eacute;n&eacute;ral au d&eacute;veloppement durable, l&rsquo;alimentation repr&eacute;sente 22% de l&rsquo;empreinte carbone (contre 30% pour le transport et 23% pour le logement). L&rsquo;empreinte se d&eacute;compose en 54% de produits int&eacute;rieurs et 46% de produits import&eacute;s, en 51% de produits transform&eacute;s, 26% de produits non transform&eacute;s, 14% de restauration hors foyer et 9% de cuisson et gestion des d&eacute;chets. Pas climatiquement anodins, nos choix alimentaires ne sont pas non plus nutritionnellement corrects. Selon Sant&eacute; publique France, 40% des hommes et 25% des femmes outrepassent la recommandation du PNNS s&rsquo;agissant de la consommation de viande (500g/semaine). Le ratio est de 70% et de 50% pour la charcuterie (150g/semaine). 60% des adultes n&rsquo;incluent pas de produits c&eacute;r&eacute;aliers complets et peu raffin&eacute;s dans leur alimentation. 85% ne satisfont pas la recommandation concernant les l&eacute;gumes secs et autant ne d&eacute;clarent aucune consommation de fruits &agrave; coque non sal&eacute;s quand le PNNS recommande d&rsquo;en consommer une petite poign&eacute;e tous les jours.<h2>2023, ann&eacute;e de bascule&nbsp;?</h2>Des marges de progr&egrave;s sont donc &agrave; port&eacute;e de fourchette. C&rsquo;est plut&ocirc;t heureux &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; le changement climatique ne je&ucirc;ne pas. Encore faut-il que nos comportements &eacute;voluent, ce sur quoi les politiques publiques se font d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment les dents. L&rsquo;Etat ne l&acirc;che pas le morceau et s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; remettre le couvert. Le 1er juillet prochain sera instaur&eacute;e la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale de l&rsquo;alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC)</a>, ce qui n&rsquo;est pas sans g&eacute;n&eacute;rer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/strategie-alimentation-et-climat-les-reserves-de-la-profession" target="_blank">quelques crampes d&rsquo;estomac au sein de la profession</a>, friande de conservatisme. D&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pas-d-allegations-relatives-aux-pesticides-dans-le-futur-etiquetage-environnemental" target="_blank">l&rsquo;affichage environnemental devrait par ailleurs s&rsquo;inviter sur les produits alimentaires</a>, tandis que le Nutri-score verra son algorithme s&rsquo;affiner. Quant aux vins, ils vont perdre leur r&eacute;gime d&rsquo;exception qui les dispensait d&rsquo;afficher <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vinitech-2022-j-365-pour-les-nouvelles-mentions-d-etiquetage-des-vins" target="_blank">la liste de leurs ingr&eacute;dients ainsi que leur valeur nutritionnelle</a>, obligation incombant &agrave; tous les produits alimentaires depuis 1979 en Europe. Plus que jamais, &agrave; voir et &agrave; manger.

[Edito] Le 1er juillet prochain sera instaurée la Stratégie nationale de l’alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC), ce qui n’est pas sans générer quelques crampes d’estomac au sein de la profession, friande de conservatisme. Notre salut repose pourtant en partie sur cet accord mets-santé-climat.

Notre assiette, notre santé, notre climat

Agreste vient de publier sa premi&egrave;re note de conjoncture de l&rsquo;ann&eacute;e 2023, relative &agrave; la pousse des prairies et les indicateurs de r&eacute;f&eacute;rences sont plut&ocirc;t positifs. La production cumul&eacute;e des prairies permanentes est ainsi sup&eacute;rieure de 15% par rapport &agrave; celle de la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence de1989-2018. La production nationale atteint 23,2% de la production annuelle attendue, soit trois points de plus que la normale.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-albedo-l-autre-levier-climatique-des-prairies" target="_blank" title="">L&rsquo;alb&eacute;do, l&rsquo;autre levier climatique des prairies</a>
</aside>
Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies), calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 228 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.<h2>Le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en en souffrance</h2>La majorite&#769; du territoire connait un de&#769;but de campagne favorable, a&#768; l&rsquo;exception du pourtour me&#769;diterrane&#769;en, ou&#768; se&#769;vit une importante se&#769;cheresse, et dans une moindre mesure le long du Rho&#770;ne. La pousse est de&#769;ficitaire dans seulement 9% des re&#769;gions fourrage&#768;res repre&#769;sentant 4% des surfaces en prairies permanentes. Elle est fortement exce&#769;dentaire dans les Alpes, dans le Nord-Est, a&#768; l&rsquo;Ouest et dans une bonne partie du Massif-Central ou&#768; se concentrent une part importante des surfaces en herbe.

Au 20 avril, la production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 15% par rapport à celle de la période de référence. Le pourtour méditerranéen fait exception.

Prairies : un début de campagne globalement favorable

Ce jeudi 27 avril, le ministre de la Transition &eacute;cologique pr&eacute;side le deuxi&egrave;me Comit&eacute; d'anticipation et de suivi hydrologique (CASH) de l&rsquo;ann&eacute;e. Christophe B&eacute;chu a choisi Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) pour l&rsquo;organiser &agrave; distance. Un choix qui ne doit rien au hasard&nbsp;: ce d&eacute;partement est sous le coup d&rsquo;une s&eacute;cheresse historique, entam&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022.&nbsp;Depuis cette date, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-des-sorciers-plutot-que-des-sourciers-pour-dejouer-la-secheresse" target="_blank">la quasi-int&eacute;gralit&eacute; du territoire est rest&eacute;e sous le statut d&rsquo;alerte s&eacute;cheresse &laquo; renforc&eacute;e &raquo;, restreignant le recours &agrave; l&rsquo;irrigation d&egrave;s la sortie des premiers bourgeons</a>.<div class="citation">
 "Le goutte-&agrave;-goutte est autoris&eacute; tous les 15 jours, autant dire qu&rsquo;il ne produit aucun effet"
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&laquo;&nbsp;C&rsquo;est du jamais vu si t&ocirc;t en saison&nbsp;&raquo;, confie Estelle Alarcon, directrice de la Coop&eacute;rative La Melba, dont le si&egrave;ge est situ&eacute; &agrave; Bouletern&egrave;re, l&rsquo;un des quatre villages du d&eacute;partement o&ugrave; l&rsquo;eau ne coule plus au robinet depuis dix jours. &laquo;&nbsp;Il y a les agriculteurs dont les forages sont &agrave; sec, ceux qui ont de l&rsquo;eau mais qui sont contraints par les arr&ecirc;t&eacute;s et enfin ceux qui sont sur les r&eacute;seaux ASA, dont l&rsquo;ouverture a &eacute;t&eacute; d&eacute;cal&eacute;e du 1er au 15 avril. Chez nos adh&eacute;rents, le goutte-&agrave;-goutte est autoris&eacute; tous les 15 jours, autant dire qu&rsquo;il ne produit aucun effet&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/6/5/5455672-1-fre-FR/a454e2f0d6c0-gag-jpg" alt="Les adh&eacute;rents de La Melba ont droit au goutte-&agrave;-goutte tous les 15 jours" height="1132" width="2016" /><figcaption>Les adh&eacute;rents de La Melba ont droit au goutte-&agrave;-goutte tous les 15 jours</figcaption></figure>

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La coop&eacute;rative r&eacute;alise les trois-quarts de son chiffre d&rsquo;affaires (18 millions d&rsquo;euros) avec les fruits &agrave; noyaux, aux c&ocirc;t&eacute;s de la figue, de l&rsquo;amande et du maraichage hivernal (c&eacute;leri, choux chinois, artichaut). Elle compte une cinquantaine d&rsquo;adh&eacute;rents actifs. &laquo;&nbsp;Pour les producteurs d&rsquo;artichauts, qui ont engag&eacute; tous les frais, la situation est dramatique, d&eacute;clare Estelle Alarcon. Les arboriculteurs vont quant &agrave; eux devoir faire un choix entre produire ou sauver leurs arbres&nbsp;&raquo;.C&rsquo;est donc une menace existentielle que fait peser une s&eacute;cheresse exceptionnelle &agrave; la veille d&rsquo;un &eacute;t&eacute; de tous les dangers. Au point que la pr&eacute;sidente du Conseil d&eacute;partemental en a appel&eacute; &agrave; la solidarit&eacute; nationale, dans une lettre ouverte adress&eacute;e au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 24 avril. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/7/5/5455722-1-fre-FR/d6fecb2b871e-estelle-alarcon-jpg" alt="Estelle Alarcon, directrice de la Coop&eacute;rative La Melba : Nous coop&eacute;rative, nous avons et nous jouons un r&ocirc;le social. Mais quid de l&rsquo;agriculteur seul chez lui le soir ? &raquo;" height="1236" width="1848" /><figcaption>Estelle Alarcon, directrice de la Coop&eacute;rative La Melba : Nous coop&eacute;rative, nous avons et nous jouons un r&ocirc;le social. Mais quid de l&rsquo;agriculteur seul chez lui le soir ? &raquo;</figcaption></figure>

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<h2>Un d&eacute;faut d&rsquo;anticipation et des mauvaises d&eacute;cisions&nbsp;?</h2>Estelle Alarcon s&rsquo;interroge sur le bien-fond&eacute; de certaines d&eacute;cisions au niveau de la gestion de l&rsquo;eau. &laquo;&nbsp;Malgr&eacute; l&rsquo;ant&eacute;riorit&eacute; de la s&eacute;cheresse, on a vid&eacute; les barrages en hiver pour pr&eacute;venir les crues et on a augment&eacute; le d&eacute;bit r&eacute;serv&eacute; de la T&ecirc;t pile l&rsquo;ann&eacute;e o&ugrave; il ne fallait pas le faire&nbsp;&raquo;.&nbsp;<div class="citation">
 "Le gel, la gr&ecirc;le, c&rsquo;est difficile &agrave; conjurer. La gestion de l&rsquo;eau, on a des leviers d&rsquo;action"
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Et la sobri&eacute;t&eacute;&nbsp;appliqu&eacute;e aux exploitations ? &laquo;&nbsp;Au niveau agricole, les marges de man&oelig;uvre sont r&eacute;duites, juge la directrice. Les fruits, c&rsquo;est 80% d&rsquo;eau. Le gel, la gr&ecirc;le, c&rsquo;est difficile &agrave; conjurer. La gestion de l&rsquo;eau, on a des leviers d&rsquo;action en terme d'optimisation de la ressource&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-a-un-hiver-comme-un-ete-et-on-a-vide-deux-barrages" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;On a un hiver comme un &eacute;t&eacute; et on a vid&eacute; deux barrages&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
La coop&eacute;rative se fait de gros soucis pour ses adh&eacute;rents, qui voient avec la s&eacute;cheresse leur charge mentale s&rsquo;alourdir un peu plus. &laquo;&nbsp;Nous coop&eacute;rative, nous avons et nous jouons un r&ocirc;le social. Mais quid de l&rsquo;agriculteur seul chez lui le soir&nbsp;? On risque de se retrouver avec des situations vraiment dramatiques cette ann&eacute;e &raquo;, craint la dirigeante.&nbsp;Une partie de l&rsquo;avenir se joue entre le pouce et l&rsquo;index du pr&eacute;fet, signataire d'inexorables nouveaux arr&ecirc;t&eacute;s.&nbsp;A l&rsquo;encre rouge ? Rouge comme l'alerte ou rouge comme...

[medFEL 2023] Déjà contraints par des restrictions d’eau, les arboriculteurs et maraichers redoutent le passage du niveau « alerte renforcée » à celui de « crise », hypothéquant la récolte de l’année et, au-delà, la viabilité des vergers, et par ricochet celle des exploitations.

Dans un Roussillon à sec, la coop fruitière La Melba redoute le pire

&laquo;&nbsp;Chaque semaine ou presque, je re&ccedil;ois des mails d&rsquo;agriculteurs qui ont un ou deux hectares d&rsquo;amandiers et qui me disent avoir du mal &agrave; les &eacute;couler. Un ou deux hectares, c&rsquo;est une ou deux tonnes, et une ou deux tonnes, personne n&rsquo;en veut parce qu&rsquo;il faut rentrer dans un cahier des charges de qualit&eacute; et il faut assurer un minimum de volume &agrave; ses clients.&nbsp;Sans compter que sur les 2 tonnes, vous n&rsquo;avez que 700 kilos au calibre 36 vendu en GMS. Que faites-vous du reste&nbsp;&raquo;&nbsp;?&nbsp;C&rsquo;est ainsi que Fran&ccedil;ois Moulias, directeur g&eacute;n&eacute;ral et co-fondateur, avec Arnaud Montebourg, de la Compagnie des amandes, justifie la cr&eacute;ation d&rsquo;une organisation de producteurs dans la fili&egrave;re amande, annonce faite au medFEL le 26 avril. &laquo;&nbsp;Je n&rsquo;invente rien&nbsp;&raquo;, tient-il &agrave; pr&eacute;ciser, faisant r&eacute;f&eacute;rence aux autres fili&egrave;res. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/9/3/5453913-1-fre-FR/0b0ac476db54-ratias-moulias-jpg" alt="Laurent Ratia (&agrave; g.), producteur d&rsquo;amandes &agrave; Sall&egrave;les-d&rsquo;Aude (Aude) et futur pr&eacute;sident de la future OP, et Fran&ccedil;ois Moulias, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la Compagnie des amandes" height="1286" width="2000" /><figcaption>Laurent Ratia (&agrave; g.), producteur d&rsquo;amandes &agrave; Sall&egrave;les-d&rsquo;Aude (Aude) et futur pr&eacute;sident de la future OP, et Fran&ccedil;ois Moulias, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la Compagnie des amandes</figcaption></figure>

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Baptis&eacute;e &laquo;&nbsp;Amandiers de France&nbsp;&raquo;, la n&eacute;o-OP doit encore recevoir son agr&eacute;ment du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, ce qu&rsquo;elle attend pour l&rsquo;automne prochain. Pass&eacute;e cette &eacute;tape, l&rsquo;OP pourra pr&eacute;tendre b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un programme op&eacute;rationnel. M&ecirc;me si son budget sera tr&egrave;s limit&eacute; au d&eacute;part, du fait de son indexation sur le chiffre d&rsquo;affaires de l&rsquo;OP, le programme op&eacute;rationnel apportera sa contribution au d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re amandicole nationale, qui produit bon an mal an 800 tonnes&nbsp;d&rsquo;amandes pour une consommation int&eacute;rieure estim&eacute;e &agrave; 45.000 tonnes.&nbsp;Si elle se concr&eacute;tise, l&rsquo;OP sera pr&eacute;sid&eacute;e par Laurent Ratia, qui va r&eacute;aliser cette ann&eacute;e la premi&egrave;re r&eacute;colte (3&egrave;me feuille) de sa plantation de 12 ha situ&eacute;e &agrave; Sall&egrave;les-d&rsquo;Aude (Aude).<h2>Une assurance r&eacute;colte emprunt&eacute;e aux loueurs de voiture</h2>Amandiers de France esp&egrave;re f&eacute;d&eacute;rer au-del&agrave; du cercle de producteurs engag&eacute;s avec la Compagnie des amandes. Les producteurs qui confieront leur production &agrave; l&rsquo;OP b&eacute;n&eacute;ficieront des avantages inh&eacute;rents (aides au financement de mat&eacute;riel, aides &agrave; la plantation, acc&egrave;s aux aides r&eacute;gionales...). Les producteurs b&eacute;n&eacute;ficieront en prime d&rsquo;avantages consentis par la Compagnie des amandes, tels que son dispositif bas-carbone, l&rsquo;acc&egrave;s privil&eacute;gi&eacute; &agrave; sa future casserie (15% de remise sur la prestation) ou encore son propre syst&egrave;me d&rsquo;assurance r&eacute;colte, que l&rsquo;entreprise souhaite mettre sur pied pour la campagne 2024.<div class="citation">
 "Personne ne fait cela en agriculture alors que c&rsquo;est dans le Code g&eacute;n&eacute;ral des assurances"
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&laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e n&rsquo;est pas d&rsquo;assurer l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de la r&eacute;colte mais seulement une partie des charges ainsi que les &eacute;ch&eacute;ances bancaires, afin de baisser le capital assur&eacute;, explique Fran&ccedil;ois Moulias. Par ailleurs, nos projets de plantation allant d&rsquo;Agen &agrave; Draguignan et de Valence &agrave; Bonifacio, la dilution du verger g&eacute;n&egrave;re m&eacute;caniquement la dilution du risque, r&eacute;duit &agrave; 20%&nbsp;&raquo;. Empruntant le mod&egrave;le des loueurs de voiture, la Compagnie des amandes pr&eacute;voit de recourir &agrave; un courtier, aupr&egrave;s duquel elle assurerait les surfaces du maximum de ses&nbsp;producteurs, qui lui verseraient une cotisation en contrepartie. &laquo;&nbsp;Personne ne fait cela en agriculture alors que c&rsquo;est dans le Code g&eacute;n&eacute;ral des assurances&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le dirigeant.&nbsp;Le gel constitue la premi&egrave;re menace climatique de l&rsquo;amandier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arterris-entre-au-capital-de-la-compagnie-des-amandes-d-arnaud-montebourg" target="_blank" title="">Arterris entre au capital de la Compagnie des amandes d&rsquo;Arnaud Montebourg</a>
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La Compagnie des amandes va r&eacute;aliser cette ann&eacute;e sa premi&egrave;re r&eacute;colte, estim&eacute;e &agrave; 18 tonnes. Elle devrait &eacute;galement lancer les travaux de sa casserie &agrave; Signes (Var) pour un montant de 13,5 millions d&rsquo;euros, dont 2,3 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aides publiques (60% de subvention et 40% d&rsquo;aide remboursable) de France 2030 et 1,3 million&nbsp;d&rsquo;euros d&rsquo;aides publiques de la R&eacute;gion Sud. Forte d&rsquo;un cahier des charges qualit&eacute;, elle n&eacute;gocie par ailleurs des contrats d&rsquo;exclusivit&eacute; avec diff&eacute;rents op&eacute;rateurs (fabricants d'ingr&eacute;dients, artisans de renom et&nbsp;grande distribution). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/1/4/5454186-1-fre-FR/472d30362d03-gel-amande-jpg" alt="Le gel constitue la premi&egrave;re menace climatique de l&rsquo;amandier" height="1124" width="2006" /><figcaption>Le gel constitue la premi&egrave;re menace climatique de l&rsquo;amandier</figcaption></figure>

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Cr&eacute;&eacute;e en 2018 par Fran&ccedil;ois Moulias et l&rsquo;ancien ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, la Compagnie des amandes est une soci&eacute;t&eacute; de financement, de soutien technique et de conseil agronomique. Son mod&egrave;le repose sur une alliance entre capital et travail au sein d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;exploitation commune constitu&eacute;e entre le producteur et la Compagnie durant 25 ans minimum, correspondant &agrave; la dur&eacute;e d&rsquo;exploitation du verger, avec partage des dividendes (51% pour le producteur). D&rsquo;ici &agrave; fin 2023, 500 ha devraient &ecirc;tre alors &laquo;&nbsp;sign&eacute;s-plant&eacute;s&nbsp;&raquo; par l&rsquo;entreprise, avec un objectif de 2000 ha&nbsp;&agrave; l'horizon 2026, moyennant des augmentations de capital.&nbsp;

[medFEL 2023] A l’initiative de la Compagnie des amandes, Amandiers de France a vocation à structurer l’offre et à assurer la montée en puissance de la production, en développant notamment une assurance récolte sur mesure côté amont et, côté aval, un plan qualité et des contrats commerciaux exclusifs.

La filière amande se dote d’une organisation de producteurs

Pas de pluies majeures depuis mai 2022. La quasi-totalit&eacute; du d&eacute;partement class&eacute; en alerte s&eacute;cheresse renforc&eacute;e depuis le 23 f&eacute;vrier, impliquant une r&eacute;duction des pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; des fins agricoles d&rsquo;au minimum 50%. Un T-shirt en guise de manteau neigeux pas de nature &agrave; recharger les sols et encore moins le barrage de Vin&ccedil;a enjambant le fleuve T&ecirc;t (24 millions de m3),&nbsp;dont il r&eacute;gule l&rsquo;&eacute;tiage, en plus d&rsquo;assurer l&rsquo;&eacute;copage des Canadair en cas d&rsquo;incendie. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/0/1/5451055-1-fre-FR/04e2de862bb1-lit-boule-s-jpg" alt="Le lit du Boul&egrave;s &agrave; Bouletern&egrave;re (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales)" height="1242" width="2012" /><figcaption>Le lit du Boul&egrave;s &agrave; Bouletern&egrave;re (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales)</figcaption></figure>

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La T&ecirc;t justement, dont le d&eacute;bit r&eacute;serv&eacute; a &eacute;t&eacute; abaiss&eacute; &agrave; 1000 litres/seconde jusqu&rsquo;au 30 avril alors qu&rsquo;une d&eacute;cision du Tribunal administratif en novembre dernier l&rsquo;avait fix&eacute; &agrave; 1500 litres/seconde toute l&rsquo;ann&eacute;e, d&eacute;cision contourn&eacute;e par le pr&eacute;fet sur la base d&rsquo;une disposition du Code de l&rsquo;environnement en cas d&rsquo;&eacute;tiage exceptionnel. Ce n'est pas tout. Le&nbsp;risque de salinisation des nappes sous l&rsquo;effet de pompages toujours plus profonds.&nbsp;Quatre communes cumulant 3000 habitants priv&eacute;es d&rsquo;eau potable et desservies par des citernes et bouteilles en plastique depuis le 17 avril.&nbsp;Le premier incendie majeur de l&rsquo;ann&eacute;e au niveau national en date du 16 avril avec pr&egrave;s de 1000 ha partis en fum&eacute;e sur la commune c&ocirc;ti&egrave;re de Cerb&egrave;re. Telle est la situation des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales aux prises &agrave; une crise de l&rsquo;eau comme jamais le d&eacute;partement n&rsquo;en a connue.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-a-un-hiver-comme-un-ete-et-on-a-vide-deux-barrages" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;On a un hiver comme un &eacute;t&eacute; et on a vid&eacute; deux barrages&nbsp;&raquo;</a>
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Dans un courrier dat&eacute; du 24 avril et adress&eacute; au pr&eacute;sident de la&nbsp;R&eacute;publique, la pr&eacute;sidente du Conseil d&eacute;partemental demande &agrave; l&rsquo;Etat la mise en place d&rsquo;un fonds de solidarit&eacute;, en lien avec l&rsquo;ensemble des collectivit&eacute;s locales comp&eacute;tentes, &laquo;&nbsp;pour garantir un soutien financier imm&eacute;diat aux agriculteurs qui vont voir leurs r&eacute;coltes an&eacute;anties, voire m&ecirc;me leur outil de production dispara&icirc;tre et le secteur du tourisme et des loisirs, autre pilier &eacute;conomique du d&eacute;partement, est aussi menac&eacute; m&ecirc;me s&rsquo;ils ont d&eacute;j&agrave; pris des mesures d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;eau&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/1/1/5451173-1-fre-FR/db4c6f4099ec-container-eau-corbe-re-jpg" alt="A Corb&egrave;re (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), des containers d&rsquo;eau ont &eacute;t&eacute; install&eacute;s en plusieurs points de la commune" height="1224" width="2002" /><figcaption>A Corb&egrave;re (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), des containers d&rsquo;eau ont &eacute;t&eacute; install&eacute;s en plusieurs points de la commune</figcaption></figure>

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La R&eacute;gion Occitanie a de son c&ocirc;t&eacute; annonc&eacute; la mise en place d&rsquo;un dispositif exceptionnel dot&eacute; d&rsquo;un million d&rsquo;euros au b&eacute;n&eacute;fice de l&rsquo;agriculture et des communes impact&eacute;es. Selon la Chambre d&rsquo;agriculture, les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales sont le 1er d&eacute;partement producteur de p&ecirc;ches nectarines et de laitues, le 2&egrave;me en concombres, le 5&egrave;me en abricots, le 2&egrave;me bassin de production d&rsquo;artichauts. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/1/1/5451149-1-fre-FR/e17fb373c13d-barrage-jpg" alt="Le barrage de Vin&ccedil;a sur la T&ecirc;t est avec celui de Caramany sur l&rsquo;Agly un gros pourvoyeur d&rsquo;eau pour l&rsquo;agriculture d&eacute;partementale, mis &agrave; mal par une s&eacute;cheresse historique" height="1182" width="2016" /><figcaption>Le barrage de Vin&ccedil;a sur la T&ecirc;t est avec celui de Caramany sur l&rsquo;Agly un gros pourvoyeur d&rsquo;eau pour l&rsquo;agriculture d&eacute;partementale, mis &agrave; mal par une s&eacute;cheresse historique</figcaption></figure>

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&laquo;&nbsp;Soit on peut produire, soit on a un plan social pour le d&eacute;partement&nbsp;&raquo;, d&eacute;clarait G&eacute;rard Majoral, producteur de fruits et l&eacute;gumes &agrave; Thuir (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de fruits (FNPF), en marge d&rsquo;une manifestation organis&eacute;e &agrave; Perpignan le 18 mars dernier. &laquo;&nbsp;Soit on laisse barboter quatre poissons, soit on joue avec la souverainet&eacute; alimentaire d&rsquo;un pays&nbsp;&raquo;, rench&eacute;rissait&nbsp;Julien Bousquet, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral des JA du d&eacute;partement.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-souverainete-alimentaire-s-invite-au-medfel" target="_blank">La souverainet&eacute; alimentaire, c&rsquo;est justement le fil conducteur du medFEL</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/4/1/5451475-1-fre-FR/57c5f83e691f-coop-melba-jpg" alt="La coop&eacute;rative la Melba rassemble 250 producteurs mettant en march&eacute; 13.000t de p&ecirc;ches et nectarines et 2000t d&rsquo;abricots" height="1180" width="2012" /><figcaption>La coop&eacute;rative la Melba rassemble 250 producteurs mettant en march&eacute; 13.000t de p&ecirc;ches et nectarines et 2000t d&rsquo;abricots</figcaption></figure>

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De nouvelles d&eacute;cisions pr&eacute;fectorales sont attendues &agrave; la suite du prochain comit&eacute; s&eacute;cheresse programm&eacute; le 27 avril. Une tr&egrave;s large majorit&eacute; de communes a adh&eacute;r&eacute;, via une charte, au Plan d&rsquo;action d&rsquo;urgence et de responsabilit&eacute; face &agrave; la s&eacute;cheresse d&eacute;cr&eacute;t&eacute; par la pr&eacute;fecture le 11 avril tandis que des secteurs professionnels (h&ocirc;tellerie de plein air, parcs aquatiques, golfs) se sont engag&eacute;s sur des plans d'&eacute;conomies de la ressource.

[medFEL 2023] La 15ème édition du salon des fruits et légumes se tient à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, un département où la sécheresse sévit depuis bientôt un an, faisant peser une lourde menace sur l’agriculture et notamment sur la filière fruits et légumes.

L’ombre de la sécheresse plane sur le medFEL

&laquo;&nbsp;La production fran&ccedil;aise d&rsquo;abricots sera sup&eacute;rieure de 2% &agrave; celle de 2022 et de 16% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale&nbsp;2017-2021 &raquo;, d&eacute;clare&nbsp;Eric Hostalnou, chef du service fruits et les l&eacute;gumes &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales. Les pr&eacute;visions de production, fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne, ont &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;es au medFEL, dont la 15&egrave;me &eacute;dition se tient &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) les 26 et 27 avril.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-souverainete-alimentaire-s-invite-au-medfel" target="_blank" title="">La souverainet&eacute; alimentaire s&rsquo;invite au medFEL</a>
</aside>
La production fran&ccedil;aise s&rsquo;&eacute;tablirait ainsi &agrave; 125.000 tonnes, avec en t&ecirc;te le bassin Rh&ocirc;ne-Alpes (69.000t), devant le Languedoc-Roussillon (39.000t) et Paca (17.000t). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/5/2/5452590-1-fre-FR/017f9f3c68a7-abri-irri-jpg" alt="De nombreux d&eacute;partements producteurs d&rsquo;abricots sont confront&eacute;s &agrave; des arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse" height="1282" width="2010" /><figcaption>De nombreux d&eacute;partements producteurs d&rsquo;abricots sont confront&eacute;s &agrave; des arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse</figcaption></figure>

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<h2>Production en baisse de 7% en Europe</h2>Au niveau europ&eacute;en, la production reculerait de 7% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 500.000 tonnes, un niveau jug&eacute; &laquo;&nbsp;&eacute;quilibr&eacute;&nbsp;&raquo; par Eric Hostalnou, la production variant entre 400.000t et 650.000t au cours de la d&eacute;cennies &eacute;coul&eacute;e. Premier producteur europ&eacute;en, l&rsquo;Italie verrait son potentiel reculer de 26%, &agrave; 203.000t sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de plusieurs facteurs climatiques (gel, gr&ecirc;le, froid), dont certains remontant &agrave; 2022, les fortes temp&eacute;ratures et la s&eacute;cheresse ayant r&eacute;duit la pr&eacute;sence de bourgeons. Troisi&egrave;me bassin&nbsp;derri&egrave;re la France, l&rsquo;Espagne attend une production de 99.000t, en hausse de 52% sur un an, 2022 ayant &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par le gel. La Gr&egrave;ce ferme le ban avec 75.000t, en hausse de 36%. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/2/2/5452276-1-fre-FR/88f248c63a28-darnaud-jpg" alt="Bruno Darnaud, pr&eacute;sident de l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et abricots de France : &laquo; De nombreux d&eacute;partements producteurs d&rsquo;abricots sont confront&eacute;s &agrave; des arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse &raquo;" height="1128" width="1728" /><figcaption>Bruno Darnaud, pr&eacute;sident de l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et abricots de France : &laquo; De nombreux d&eacute;partements producteurs d&rsquo;abricots sont confront&eacute;s &agrave; des arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse &raquo;</figcaption></figure>

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<h2>Une production suspendue &agrave; l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau</h2>Une incertitude majeure plane cependant au-dessus de la production fran&ccedil;aise. &laquo;&nbsp;De nombreux d&eacute;partements producteurs d&rsquo;abricots sont confront&eacute;s &agrave; des arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse, s&rsquo;inqui&egrave;te Bruno Darnaud, pr&eacute;sident de l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et abricots de France. Il faut aussi&nbsp;redouter les ph&eacute;nom&egrave;nes de canicule qui, l&rsquo;an pass&eacute;, nous ont fait perdre en qualit&eacute;s gustatives mais aussi en calibre&nbsp;&raquo;. A titre indicatif, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-a-un-hiver-comme-un-ete-et-on-a-vide-deux-barrages" target="_blank">la quasi-totalit&eacute; du d&eacute;partement des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales est class&eacute;e en alerte s&eacute;cheresse renforc&eacute;e depuis le 23 f&eacute;vrier</a>, impliquant une r&eacute;duction des pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; des fins agricoles d&rsquo;au minimum 50%. Une probl&eacute;matique qui n&rsquo;est pas sp&eacute;cifique &agrave; la France, l&rsquo;Espagne &eacute;tant elle aussi contrainte par la ressource.<div class="citation">
 "On a besoin de plusieurs ann&eacute;es positives et on doit vraiment relancer cette production pour approvisionner les march&eacute;s"
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A plus long terme, l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et abricots de France&nbsp;s&rsquo;inqui&egrave;te de l&rsquo;&eacute;rosion continue de la production fran&ccedil;aise d&rsquo;abricots. &laquo;&nbsp;On a un verger vieillissant et le potentiel de production d&rsquo;abricots est plus proche de 120 &agrave; 130.000t, loin des 150 &agrave; 160.000t des ann&eacute;es pass&eacute;es, s&rsquo;inqui&egrave;te Bruno Arnaud. Le taux de renouvellement du verger est inf&eacute;rieur &agrave; 2% contre 8 &agrave; 9% en p&ecirc;ches nectarines. On a besoin de plusieurs ann&eacute;es positives et on doit vraiment relancer cette production pour approvisionner les march&eacute;s&nbsp;&raquo;.<h2>Inflation&nbsp;: trouver le point d&rsquo;&eacute;quilibre avec la grande distribution</h2>Les quatre ann&eacute;es &eacute;coul&eacute;es, marqu&eacute;es par deux &eacute;pisodes de gel et deux &eacute;pisodes de gr&ecirc;le, n&rsquo;ont pas incit&eacute; les producteurs &agrave; renouveler le verger. Le pr&eacute;sident de l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et abricots de France&nbsp;se veut n&eacute;anmoins &laquo;&nbsp;optimiste&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il faut arr&ecirc;ter de faire peur au consommateur. Un, il y aura des fruits et l&eacute;gumes dans les rayons. Deux, il y aura des fruits et l&eacute;gumes &agrave; un prix abordable. L&rsquo;inflation, c&rsquo;est pas uniquement &agrave; la consommation, c&rsquo;est aussi &agrave; la production, avec l&rsquo;&eacute;nergie, les emballages ou encore la main d&rsquo;oeuvre, avec des hausse du Smic tous les deux &agrave; trois mois. Il y a toute une discussion &agrave; avoir avec la grande distribution. Il va falloir trouver le juste milieu pour que tous les &eacute;chelons de la fili&egrave;re s&rsquo;y retrouvent, c&rsquo;est un enjeu majeur. L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, on &eacute;tait aussi inquiet mais on &eacute;tait d&eacute;j&agrave; dans un contexte inflationniste. On a trouv&eacute; un&nbsp;point d&rsquo;&eacute;quilibre, il n&rsquo;y a pas de raison que l&rsquo;on ne le retrouve pas cette ann&eacute;e&nbsp;&raquo;. En 2022, l&rsquo;abricot s&rsquo;affichait &agrave; environ 4 euros le kilo en rayon.

[medFEL 2023] La prévision est cependant conditionnée à la possibilité d’irriguer les vergers, alors que les arrêtés sécheresse se multiplient. Inférieur à 2%, le taux de renouvellement du verger est insuffisant pour préserver le potentiel de production de la France, avertit l’AOP Pêches et abricots de France.

La production française d’abricots attendue en hausse de 2%

&Agrave; peine prononc&eacute;, on imagine derri&egrave;re le terme de bios&eacute;curit&eacute; des blouses blanches, des batteries d&rsquo;analyses, une usine &agrave; gaz de mesures contraignantes venant s&rsquo;ajouter &agrave; un quotidien d&rsquo;&eacute;leveur d&eacute;j&agrave; bien charg&eacute;. Pourtant, &ldquo;ce n&rsquo;est que du bon sens, des gestes barri&egrave;re comme nous en avons connus pendant la p&eacute;riode Covid appliqu&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, des mesures simples, peu on&eacute;reuses que certains pratiquent d&eacute;j&agrave; d&rsquo;ailleurs&rdquo;, corrige Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, directeur du GDS du Cantal, qui a d&eacute;cid&eacute; de consacrer sa prochaine assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, le 28 avril, &agrave; ce th&egrave;me de la bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage (lire aussi encadr&eacute;). &ldquo;Soigner les veaux malades en dernier, contr&ocirc;ler les introductions d&rsquo;animaux, cheval de Troyes majeur des contaminations de son cheptel, porter des gants pour manipuler un avorton, installer un p&eacute;diluve &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e de la stabulation...&rdquo;, liste le directeur comme autant d&rsquo;exemples, avec une certitude&nbsp;: &ldquo;On peut faire pas mal de choses en amont pour &eacute;viter de subir les maladies en &eacute;levage, autant ne pas s&rsquo;en priver.&rdquo; D&rsquo;autant que si sur le front sanitaire, l&rsquo;ann&eacute;e 2022 a &eacute;t&eacute; calme, aucune exploitation et aucun territoire ne sont &agrave; l&rsquo;abri ni d&rsquo;une contamination accidentelle ni de l&rsquo;&eacute;mergence de nouveaux pathog&egrave;nes, notamment &agrave; la faveur du r&eacute;chauffement climatique.<h2>IBR : l&rsquo;&eacute;radication en bonne voie</h2>S&rsquo;agissant des maladies d&eacute;j&agrave; install&eacute;es, parfois de longue date, la situation continue de s&rsquo;am&eacute;liorer laissant esp&eacute;rer l&rsquo;&eacute;radication de plusieurs d&rsquo;entre elles, &agrave; commencer par l&rsquo;IBR. &Agrave; date, pr&egrave;s de 93 % des cheptels du d&eacute;partement sont indemnes, seuls 83 ne le sont pas encore, sachant que l&rsquo;objectif affich&eacute; par la France est d&rsquo;atteindre l&rsquo;&eacute;radication d&rsquo;ici avril 2027, avec 99,8 % des cheptels tricolores qualifi&eacute;s indemnes (et donc moins de 300 non qualifi&eacute;s). Les choses sont donc en bonne voie dans le Cantal et au niveau national mais pas question de rel&acirc;cher les efforts ni la vigilance, insiste Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, ni de stigmatiser les 83 &eacute;levages encore positifs &agrave; l&rsquo;IBR, &ldquo;sachant que parmi eux, certains &eacute;taient indemnes jusqu&rsquo;&agrave; peu et ont &eacute;t&eacute; victimes d&rsquo;une contamination, il n&rsquo;y a donc pas que des &ldquo;mauvais &eacute;l&egrave;ves&rdquo;, souligne Delphine Giraud, responsable du service sanitaire du GDS. Pour acc&eacute;l&eacute;rer la cadence, les arr&ecirc;t&eacute;s minist&eacute;riels successifs maintiennent la pression sur les &eacute;levages non encore qualifi&eacute;s et, &agrave; l&rsquo;inverse, l&rsquo;all&egrave;gent sur ceux indemnes de longue date.Ainsi, depuis janvier 2022, la prophylaxie (s&eacute;rologie en m&eacute;lange) pour les &eacute;levages indemnes depuis plus de trois ans est limit&eacute;e &agrave; 40 seuls bovins de plus de 2 ans&nbsp;: &agrave; savoir les m&acirc;les de plus de 36 mois, les bovins introduits dans l&rsquo;ann&eacute;e et, si le seuil des 40 n&rsquo;est pas atteint, un &eacute;chantillon de femelles tir&eacute;es au sort mais repr&eacute;sentatives de toutes les g&eacute;n&eacute;rations du troupeau. Pour les &eacute;levages indemnes depuis moins de trois ans, tous les bovins de plus de 2 ans doivent &ecirc;tre pr&eacute;lev&eacute;s pour une s&eacute;rologie en m&eacute;lange&nbsp;; pour les non qualifi&eacute;s, tous les bovins de plus d&rsquo;un an sont concern&eacute;s avec une s&eacute;rologie individuelle. Sachant, insiste Delphine Giraud, qu&rsquo;une visite est propos&eacute;e par le GDS &agrave; tout &eacute;levage au sein duquel un nouveau positif est d&eacute;tect&eacute;, afin d&rsquo;identifier l&rsquo;origine de la contamination, d&rsquo;y pallier et d&rsquo;accompagner l&rsquo;&eacute;leveur via un plan d&rsquo;assainissement, en lien avec son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire. Cet accompagnement est &eacute;galement possible pour les &eacute;leveurs d&eacute;sireux d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;assainissement de leur cheptel. &ldquo;Et &ccedil;a porte ses fruits, des &eacute;levages fortement contamin&eacute;s ont pu ainsi &ecirc;tre qualifi&eacute;s en 2022&rdquo;, poursuit la responsable. L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, 76 % des cheptels devant faire la prophylaxie sur pr&eacute;l&egrave;vements de sang ont pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un all&egrave;gement de leur prophylaxie IBR, pr&eacute;cise-t-elle.<h2>BVD : r&eacute;flexion sur &ldquo;l&rsquo;apr&egrave;s-boucles&rdquo;</h2>R&eacute;sultats probants &eacute;galement pour la BVD avec un effectif de nouveaux Ipi d&eacute;tect&eacute;s gr&acirc;ce &agrave; la g&eacute;n&eacute;ralisation des boucles auriculaires divis&eacute; par deux en 2022 (218 contre 442 en 2021 et 595 en 2020) et une diminution constante du nombre de plans d&rsquo;assainissement ouverts&nbsp;: 21 seulement l&rsquo;an dernier contre 117 en 2021, 200 en 2020, et pas plus de 10 sur le premier trimestre 2023. &ldquo;Le programme d&rsquo;&eacute;radication fonctionne tr&egrave;s bien, les chiffres le d&eacute;montrent, les efforts de chacun paient&rdquo;, salue Fr&eacute;d&eacute;ric Aymar, dont les &eacute;quipes travaillent aujourd&rsquo;hui parall&egrave;lement sur &ldquo;l&rsquo;apr&egrave;s-boucles&rdquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire sur une bascule &agrave; terme vers un sch&eacute;ma bas&eacute; sur les s&eacute;rologies. Ce futur dispositif n&eacute;cessitera entre autres en amont de s&eacute;curiser la question des introductions d&rsquo;animaux. &ldquo;On tient compte aussi de l&rsquo;exp&eacute;rience de nos voisins belges et suisses qui nous ont mis en garde sur un arr&ecirc;t trop pr&eacute;coce des boucles&nbsp;: si on n&rsquo;est pas au plus bas de la circulation virale, celle-ci repart tr&egrave;s vite &agrave; la hausse&rdquo;, pr&eacute;vient Delphine Giraud. S&rsquo;agissant de la besnoitiose, une maladie parasitaire et vectorielle sans traitement ni vaccin, le Groupement de d&eacute;fense sanitaire a d&eacute;cid&eacute; de reconduire en 2023 sa participation (40 %) aux frais d&rsquo;analyses &agrave; la condition que tous les bovins de plus de 2 ans soient test&eacute;s, sachant que depuis l&rsquo;automne dernier, les analyses sont disponibles en m&eacute;lange de dix &eacute;chantillons, ce qui a permis de faire baisser leur co&ucirc;t de 6 &agrave; 1,70 &euro;/bovin.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Depuis la mise en place de cette aide aux analyses en 2021, 566 &eacute;leveurs en ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute;. Ces deux premi&egrave;res campagnes d&rsquo;analyses ont aussi permis au GDS de v&eacute;rifier que la maladie &eacute;tait pr&eacute;sente sur l&rsquo;ensemble du territoire, avec une pr&eacute;valence moindre que redout&eacute;e et sans pr&eacute;f&eacute;rence de race, de secteur, ni de production (allaitant/laitier).
</aside>
Quant aux autres maladies bovines &agrave; prophylaxie r&eacute;glement&eacute;e (brucellose, leucose, tuberculose), RAS en 2022, de m&ecirc;me aucun cas de charbon sur les montagnes du Cantal. Rien &agrave; signaler non plus&nbsp; chez les ovins, caprins, ni en &eacute;levages porcins (SDRP, maladie d&rsquo;Aujesky) et avicoles m&ecirc;me si la vigilance reste de mise s&rsquo;agissant de la peste porcine africaine et de grippe aviaire. &nbsp;<pre>Lexique : GDS (groupement de d&eacute;fense sanitaire), 
IBR (rhinotrach&eacute;ite infectieuse bovine)
BVD (diarrh&eacute;e virale bovine).</pre>

Qu’il s’agisse de BVD ou d’IBR, deux maladies des bovins, les efforts collectifs de détection et assainissement des cheptels portent leurs fruits dans le Cantal.

Sanitaire : les efforts paient

<section><section>Date limite de d&eacute;p&ocirc;t des propositions : 15 Juin 2023 D&eacute;p&ocirc;t des propositions puis des communications via le site :&nbsp;<a href="https://jrp2024.exordo.com/login" target="_blank" title="D&eacute;p&ocirc;t des propositions puis des communications via le site">https://jrp2024.exordo.com/login</a> (cr&eacute;ez-vous un compte sur la plateforme pour cette nouvelle &eacute;dition et compl&eacute;tez un&nbsp;&laquo;&nbsp;R&eacute;sum&eacute;&raquo; provisoire&nbsp;(Objectifs, moyens exp&eacute;rimentaux, r&eacute;sultats&hellip;)&nbsp;en&nbsp;250 mots (+/- 10%)&nbsp;en fran&ccedil;ais.Retour de la s&eacute;lection par le Comit&eacute; d&rsquo;Organisation &agrave; partir du&nbsp;10 Juillet 2023.D&eacute;p&ocirc;t de l&rsquo;article standard (6p.) ou du poster (2p.) : au plus tard le&nbsp;1er Octobre 2023<a href="http://www.journees-recherche-porcine.com/devenez_auteur" target="_blank" title="CONSIGNES AUX AUTEURS">CONSIGNES AUX AUTEURS</a>+ de 100 publications sous 3 formats : &ndash; Communication standard (pr&eacute;sentation orale de 10 min, article de&nbsp;6 pages, r&eacute;sultats complets et discussion)&nbsp;; &ndash; Synth&egrave;se bibliographique (pr&eacute;sentation orale de 20 min, article de&nbsp;12 pages maximum)&nbsp;; &ndash; Poster (affiche en session poster et article de&nbsp;2 pages), avec en 2024 : + visibilit&eacute; gr&acirc;ce &agrave; un espace d&rsquo;exposition r&eacute;agenc&eacute; et la projection en amphi des images des posters entre chaque intervention &hellip;Cession &laquo;&nbsp;non exclusive&nbsp;&raquo; des droits d&rsquo;auteurs permettant une valorisation des r&eacute;sultats sur d&rsquo;autres supports, en particulier des revues &agrave; comit&eacute; de lecture.Pdf finaux des textes sous licence de diffusion CC BY NC ND (<a href="https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/" target="_blank" title="Pdf finaux des textes sous licence de diffusion CC BY NC ND">https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/</a>) assurant une protection de leur contenu et de leur utilisation.R&eacute;sum&eacute;s anglais republi&eacute;s dans la revue&nbsp;Animal Science Proceedings&nbsp;(<a href="https://www.journals.elsevier.com/animal-science-proceedings" target="_blank" title="R&eacute;sum&eacute;s anglais republi&eacute;s dans la revue&nbsp;Animal Science Proceedings">https://www.journals.elsevier.com/animal-science-proceedings</a>) avec attribution d&rsquo;un DOI pour une diffusion internationale de vos r&eacute;sultats.Congr&egrave;s scientifique incontournable de la R&amp;D porcine francophone coorganis&eacute; par INRAE et l&rsquo;IFIP depuis 56 ans afin de diffuser rapidement &agrave; la fili&egrave;re des r&eacute;sultats qui contribuent &agrave; sa comp&eacute;titivit&eacute; tout en r&eacute;pondant aux demandes soci&eacute;tales&nbsp;: respect de l&rsquo;environnement et du bien-&ecirc;tre des animaux, s&eacute;curit&eacute; sanitaire des produits &hellip;<a href="http://www.journees-recherche-porcine.com/" target="_blank" title="RENSEIGNEMENTS ET ARTICLES JRP DEPUIS 55 ANS">RENSEIGNEMENTS ET ARTICLES JRP DEPUIS 55 ANS</a><a href="https://jrp2024.exordo.com/login" target="_blank" title="PLATEFORME DE SOUMISSION JRP">PLATEFORME DE SOUMISSION JRP</a></section></section>

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