Le programme 2019-2024 vient d&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute; &agrave; Nantes dans les locaux de la d&eacute;l&eacute;gation Maine-Loire-Oc&eacute;an de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau. Aliment&eacute; par les redevances pay&eacute;es par chaque utilisateur, ce programme&nbsp; sert &agrave; financer la reconqu&ecirc;te de la qualit&eacute; de l&rsquo;eau 
 
Ce 11e programme se veut s&eacute;lectif, incitatif et territorialis&eacute;. S&eacute;lectif, car il se concentre sur trois enjeux prioritaires : la lutte contre les pollutions mobilise plus d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros d&rsquo;aide sur six ans ; la qualit&eacute; des milieux aquatiques et de la biodiversit&eacute; associ&eacute;e b&eacute;n&eacute;ficie de 295 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aide sur six ans ; le partage de la ressource en eau et l&rsquo;adaptation au changement climatique se voit attribuer 154 millions d&rsquo;euros. 
Le programme se veut aussi incitatif car il peut comporter des taux &eacute;lev&eacute;s : maximal &agrave; 70 % ; prioritaire &agrave; 50 % et d&rsquo;accompagnement &agrave; 30 %. Il souhaite aussi territorialiser son action, en nouant des partenariats au niveau r&eacute;gional et d&eacute;partemental, au service d&rsquo;une meilleure articulation des politiques de l&rsquo;eau et en signant des contrats territoriaux pour d&eacute;finir des programmes d&rsquo;actions int&eacute;gr&eacute;s. 
 
281 millions pour lutter contre les pollutions agricoles 
 
Le milliard d&rsquo;euros allou&eacute; &agrave; l&rsquo;enjeu &laquo; lutte contre les pollutions &raquo; se ventile en 652 millions d&rsquo;euros pour lutter contre les pollutions d&rsquo;origine domestique, 117 millions d&rsquo;euros pour lutter contre les pollutions des activit&eacute;s &eacute;conomiques et 281 millions d&rsquo;euros pour lutter contre les pollutions agricoles. Sur ce dernier volet, les aides vont particuli&egrave;rement &ecirc;tre recentr&eacute;es sur les masses d&rsquo;eau d&eacute;grad&eacute;es ou en risque, ainsi que sur les zones prot&eacute;g&eacute;es (ex : les eaux de baignade...). 
 
Mieux g&eacute;rer les quantit&eacute;s 
 
Le secteur agricole est &eacute;galement tr&egrave;s concern&eacute; par la priorit&eacute; autour de la gestion quantitative de la ressource en eau. Au regard du changement climatique et de l&rsquo;augmentation des populations, l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Loire-Bretagne estime que &laquo; les pr&eacute;l&egrave;vements sont trop importants dans les zones de r&eacute;partition des eaux (ZRE) &raquo;. Les collectivit&eacute;s seront aid&eacute;es pour am&eacute;liorer leur strat&eacute;gie d&rsquo;action autour du r&eacute;seau de l&rsquo;eau potable et pour faire des &eacute;conomies d&rsquo;eau. 
Cette vague d&rsquo;&eacute;conomie touchera aussi les agriculteurs : dans les contrats territoriaux, des aides seront cibl&eacute;es vers le changement de pratiques et de syst&egrave;mes, avec un volet gestion quantitative. D&rsquo;autres aides concerneront la cr&eacute;ation de r&eacute;serves de substitution, mais &laquo; uniquement en zone de r&eacute;partition des eaux dans le cadre de contrats territoriaux de gestion quantitative respectant les instructions minist&eacute;rielles &raquo;. 
 
Agir d&egrave;s que possible 
 
L'&eacute;quipe de l'agence est pr&ecirc;te &agrave; instruire les projets d'actions. Les formulaires de demandes d'aide et les fiches actions sont publi&eacute;s sur le site aides-redevances.eau-loire-bretagne.fr. Ces derni&egrave;res sont pr&eacute;sent&eacute;es par b&eacute;n&eacute;ficiaire : collectivit&eacute;s, entreprises, agriculture, associations, particuliers. Pour lire et t&eacute;l&eacute;charger l&rsquo;ensemble du programme et les fiches actions, cliquer<a href="http://bit.ly/11Prog-LB."> ici. </a> 
 
 
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Près de 2,3 milliards d’euros pour l'eau, la biodiversité et l’adaptation au changement climatique : c’est la somme qui sera allouée à l’ensemble des actions du 11e programme de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, qui s’étendra de 2019 à 2024.

Pays de la Loire - L’Agence de l’eau Loire-Bretagne démarre son 11e programme

Ce n'&eacute;tait pas - encore - le Grand d&eacute;bat mardi soir &agrave; Thi&eacute;zac mais ici aussi, aucune question n'&eacute;tait taboue. Diversification, inflation du co&ucirc;t de l'installation, concurrence sur le foncier, statut de l'actif agricole... : les Jeunes agriculteurs du Cantal, qui accueillaient leur pr&eacute;sident national le Bourguignon J&eacute;r&eacute;my Decerle, ont mis tous les sujets sur la table dans le cadre de mini tables-rondes savamment orchestr&eacute;es par Francis Flagel dans le cadre de ce nouveau temps fort de la campagne aux &eacute;lections Chambre.&#8200;Un syndicalisme jeune d&eacute;complex&eacute;, assumant ses racines et ses convictions, fier de ses acquis sans exc&egrave;s d'autosatisfaction<h2>Nouvelle DJA&#8200;: "une chance &eacute;norme" </h2>Premier sujet abord&eacute; lors de "cette &eacute;tape de montagne de mon tour de France", a plaisant&eacute; J&eacute;r&eacute;my Decerle : la diversification dans un d&eacute;partement qui compte trois fois plus de bovins que d'habitants et o&ugrave; les deux tiers des installations se font en bovins lait ou viande.&#8200;Valentin Delbos a t&eacute;moign&eacute; de son installation sur un atelier de poules pondeuses en plein air &agrave; Chaussenac. "Sans les 57&#8200;000&#8200;&euro; de DJA(1) et les 136&#8200;000&#8200;&euro; du plan b&acirc;timents (PCAE), je n'aurais jamais pu m'installer, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; une chance &eacute;norme", sachant que des mauvaises surprises se sont invit&eacute;es au moment du terrassement. L'occasion pour la patron des JA d'affirmer la n&eacute;cessit&eacute;&nbsp; aujourd'hui "d'imaginer, pas que pour l'installation, une forme de diversification sur nos exploitations, &ccedil;a nous permettra de leur redonner un peu de r&eacute;silience m&ecirc;me si aujourd'hui, un peu toutes les productions subissent une crise".&#8200; Au pr&eacute;alable, le pr&eacute;sident des JA du Cantal a rappel&eacute; que gr&acirc;ce &agrave; la refonte de la modulation de la DJA, cette derni&egrave;re est pass&eacute;e en moyenne dans le d&eacute;partement de 28&#8200;339&#8200;&euro; en 2016&#8200;&agrave; 48&#8200;573&#8200;&euro; fin 2017. Une &eacute;volution essentielle pour un territoire qui installe plus de 90&#8200;jeunes par an et dans un contexte o&ugrave; le montant moyen investi a d&eacute;pass&eacute; la barre des 370&#8200;000&#8200;&euro; (+&#8200;48&#8200;%&#8200;en six ans), "le point noir de l'installation", a soulign&eacute; Francis Flagel. Rebondissant sur cette dynamique d'installation et sur un taux de p&eacute;rennit&eacute; de 97&#8200;%&#8200;apr&egrave;s cinq ans de ces jeunes entreprises, J&eacute;r&eacute;my Decerle a estim&eacute; que les JA doivent "&ecirc;tre tr&egrave;s fiers de ce qu'on d&eacute;fend : l'accompagnement financier des porteurs de projet et un accompagnement humain personnalis&eacute; avec des formations qui tiennent compte de l'exp&eacute;rience et des comp&eacute;tences acquises". Sans surprise, la difficult&eacute; pour les jeunes &agrave; trouver du foncier&nbsp; a &eacute;t&eacute; relev&eacute;e dans la salle.&#8200;Francis Flagel notait cependant que dans le Cantal, l'installation reste prioritaire dans les diff&eacute;rents outils de r&eacute;gulation du foncier. Un foncier tr&egrave;s pris&eacute; qui r&eacute;sulte justement d'une dynamique agricole encore bien pr&eacute;sente, a estim&eacute; Jo&euml;l Piganiol (FDSEA), "ce qui ne nous emp&ecirc;che pas d'essayer de limiter l'inflation des prix avec des proc&eacute;dures engag&eacute;es pour des r&eacute;visions de prix qui ont amen&eacute; un certain nombre de dossiers au contentieux, contentieux qu'on assume" !<h2>Pr&ecirc;ts &agrave; trancher sur le statut de l'actif</h2>Quid des agriculteurs qui continuent d'exploiter &agrave; plus de 65&#8200;ans en touchant les aides de la Pac ou encore des sch&eacute;mas type SCEA&#8200;&eacute;labor&eacute;s pour contourner le contr&ocirc;le des structures ? J&eacute;r&eacute;my Decerle appelle de ses v&oelig;ux une loi fonci&egrave;re pour r&eacute;gler ces questions et plaide pour que l'Union europ&eacute;enne donne la possibilit&eacute; &agrave; chaque &Eacute;tat membre de d&eacute;finir ce qu'est un actif agricole. "Plut&ocirc;t que de se bagarrer entre agriculteurs, on ferait mieux de se battre pour que ceux qui ne sont pas agriculteurs ne touchent pas le jackpot avec la Pac !" Pour cela, il appelle le syndicalisme &agrave; faire preuve de courage. Guilhem Nassiet et Nicolas Constant ont ensuite t&eacute;moign&eacute; de leur installation hors-cadre familial entre tiers &agrave; Ytrac en production laiti&egrave;re, en b&eacute;n&eacute;ficiant du dispositif de parrainage et de l'accompagnement du RDI(2). Ils ont aussi mis en avant leur philosophie : celle d'une organisation du travail, d'une polyvalence et d'astuces techniques qui permettent &agrave; chacun de se lib&eacute;rer du temps. Comme eux, J&eacute;r&eacute;my Decerle invite les jeunes - et moins jeunes -, &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir en permanence &agrave; l'&eacute;volution de son syst&egrave;me, de ses pratiques, pour gagner en "vivabilit&eacute;" du m&eacute;tier.&#8200;Une expression dont JA revendique la paternit&eacute; et un objectif qui peut passer par une association, le recours au Service de remplacement, &agrave; de l'emploi partag&eacute; via les structures telles Agri Emploi 15. J&eacute;r&eacute;my Decerle a par ailleurs incit&eacute; les jeunes &agrave; "aller voir ailleurs" avant de s'installer, &agrave; l'&eacute;tranger ou par une &eacute;tape de salariat pour parfaire son exp&eacute;rience et sa maturit&eacute; avant de devenir chef d'exploitation.&#8200;Un conseil qu'ont devanc&eacute; il y a bien longtemps d&eacute;j&agrave; les JA&#8200;du Cantal en mettant sur pied une formation Devenir chef d'entreprise agricole (lire ci-dessous). (1) Dotation jeune agriculteur. (2) R&eacute;pertoire d&eacute;partemental &agrave; l'installation.


Jérémy Decercle, président national des Jeunes agriculteurs, était à Thiézac. mardi. Il n’a éludé aucune question lors d’une soirée “tables-rondes” organisée par les JA du Cantal.


Thiézac, l’étape de montagne du Tour  de France du président des JA


Pluie ou soleil sur les marchés agricoles ? Dans ce rendez-vous mensuel, les experts CACEIS analysent l'évolution des marchés agricoles (céréales et oléoprotéagineux).


Météo des marchés : shutdown, guerre commerciale, météo... les éléments à suivre début 2019

Des traditionnelles baguettes au pain de mie, en passant par les meules,&nbsp;les pains boules ou encore les sans gluten, le magazine a test&eacute; au total 65&nbsp;r&eacute;f&eacute;rences vendues dans des boulangeries artisanales, des franchises et des&nbsp;grandes surfaces. Son verdict: "plus de la moiti&eacute;" du panel pr&eacute;sente des r&eacute;sidus de&nbsp;pesticides. Ils ont pu &ecirc;tre quantifi&eacute;s dans 14 r&eacute;f&eacute;rences, en particulier dans&nbsp;des pains de mie et des pains complets.&nbsp;&nbsp; Certaines des substances retrouv&eacute;es sont "reconnues comme des perturbateurs&nbsp;endocriniens ou suspect&eacute;es de l'&ecirc;tre", souligne 60 Millions de consommateurs,&nbsp;qui a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP, n'avoir relev&eacute; "aucun d&eacute;passement de seuil&nbsp;r&eacute;glementaire".&nbsp; De nombreuses r&eacute;f&eacute;rences test&eacute;es contiennent &eacute;galement des mycotoxines,&nbsp;mais qui restent "en de&ccedil;&agrave; des seuils r&eacute;glementaires", sauf pour deux&nbsp;r&eacute;f&eacute;rences. 60 Millions de consommateurs critique &eacute;galement la pr&eacute;sence d'additifs, en&nbsp;quantit&eacute; "bien plus &eacute;lev&eacute;e" pour les pains sp&eacute;ciaux. Autoris&eacute;s, ils sont&nbsp;n&eacute;anmoins "soup&ccedil;onn&eacute;s d'entra&icirc;ner des effets secondaires", "&agrave; partir d'une&nbsp;certaine quantit&eacute; ing&eacute;r&eacute;e".&nbsp;Autre ingr&eacute;dient critiqu&eacute;: le sel, pr&eacute;sent dans en trop grande quantit&eacute;&nbsp;l'ensemble des produits test&eacute;s et en particulier dans les baguettes, juge la&nbsp;revue, qui estime qu'il "serait grand temps que l'on fixe son taux&nbsp;r&eacute;glementairement".


Additifs, résidus de pesticides ou encore mycotoxines: certains pains contiennent des substances controversées, avertit jeudi la revue 60 Millions de consommateurs, qui précise que les quantités détectées respectent, dans la plupart des cas, les limites réglementaires.


Additifs, résidus de pesticides, mycotoxines: substances indésirables dans le pain

Un diam&egrave;tre de 2,5 m : telle empreinte au sol de la derni&egrave;re cuve Agrimaster, d'une capacit&eacute; de 25.000 l. Un volume pas choisi au hasard puisqu'il correspond &agrave; celui des camions de livraison. R&eacute;pondant aux normes en vigueur en mati&egrave;re de stockage des engrais liquides, Kingspan propose des cuves en poly&eacute;thyl&egrave;ne, avec un positionnement haut de gamme qui les pr&eacute;serve de la corrosion des rayons ultra-violets.&nbsp;<h2>Garantie 10 ans</h2>Kingspan offre 10&nbsp;ans de garantie sur les cuves &agrave; double paroi comme sur celles &agrave; simple paroi. Toutes les cuves double paroi sont &eacute;quip&eacute;es d'une alarme de trop-plein afin d'&eacute;viter tout risque de d&eacute;bordement. Au Sima, le fabricant exposera une cuve de 9.000 l. Celle de 25.000 l sera visible au moyen d'un casque de r&eacute;alit&eacute; virtuelle. Outre des cuves &agrave; engrais, Kingspan propose aussi des solutions de stockage de carburant de l'AdBlue.


Le fabricant irlandais Kingspan met en avant le rapport volume / encombrement de ses cuves en polyéthylène à simple ou double paroi. Elles sont proposées dans des capacités comprises entre 9.000 l et 25.000 l. A découvrir au Sima.


AgriMaster, des cuves en polyéthylène pour l’azote liquide

Le gouvernement a mis sur la table vendredi une nouvelle version des&nbsp;ordonnances issues de la loi issue des &eacute;tats-g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation&nbsp;(Egalim) dans lesquelles il "assimile syst&eacute;matiquement le contrat coop&eacute;ratif &agrave;&nbsp;un contrat commercial", ce qui lui permet de "plaquer la notion de prix&nbsp;abusivement bas au contrat d'apport coop&eacute;ratif". Pour Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de Coop de France, le gouvernement "va&nbsp;aboutir au d&eacute;mant&egrave;lement du fonctionnement des coop&eacute;ratives" avec ces textes,&nbsp;a-t-il indiqu&eacute; jeudi &agrave; l'AFP. "La coop&eacute;rative est une entreprise qui est cr&eacute;&eacute;e par et pour les&nbsp;agriculteurs, ils en sont les propri&eacute;taires. C'est donc l'agriculteur qui en&nbsp;d&eacute;finit les orientations, les strat&eacute;gies et le choix de la r&eacute;partition des&nbsp;r&eacute;sultats. Il touche un compl&eacute;ment de prix, des ristournes (l'&eacute;quivalent des&nbsp;dividendes, NDLR) et la r&eacute;mun&eacute;ration du capital social", rappelle-t-il. "Il n'est donc pas dans une relation commerciale au sens strict du terme&nbsp;puisque la coop&eacute;rative est le prolongement de son exploitation", ajoute M.&nbsp;Charg&eacute;.&nbsp;&nbsp;<h2>Relancer le d&eacute;bat</h2>Le pr&eacute;sident de Coop de France est conscient que ces propositions r&eacute;pondent&nbsp;&agrave; des critiques qui ont &eacute;t&eacute; faites aux coop&eacute;ratives, notamment les plus&nbsp;grandes, o&ugrave; il se sent moins repr&eacute;sent&eacute;. "Nous n'avons jamais dit qu'il n'y avait rien &agrave; faire en mati&egrave;re de&nbsp;gouvernance", assure-t-il en indiquant qu'il faut "relancer le d&eacute;bat dans les&nbsp;coop&eacute;ratives sur l'accompagnement de l'adh&eacute;rent" car le mod&egrave;le agricole a&nbsp;chang&eacute;. Selon lui, le r&ocirc;le de la coop&eacute;rative n'est plus seulement de trouver un&nbsp;d&eacute;bouch&eacute; &agrave; la production de l'agriculteur, que la coop&eacute;rative s'engage&nbsp;durablement &agrave; prendre en totalit&eacute;. "Il faut maintenant mettre en ad&eacute;quation l'offre avec la demande des&nbsp;clients en termes de planification, de qualit&eacute; et de quantit&eacute;, en cr&eacute;ant des&nbsp;cahiers des charges", explique M. Charg&eacute;. Remettre en cause le mod&egrave;le coop&eacute;ratif&nbsp;"au moment o&ugrave; la fracture&nbsp;territoriale n'a jamais &eacute;t&eacute; aussi criante, est un non-sens &eacute;conomique, social&nbsp;et politique", selon M. Charg&eacute;.


Les coopératives agricoles protestent contre un projet d'ordonnance du gouvernement qui risque selon elles d'aboutir au démantèlement de ces structures.


Les coopératives agricoles s'inquiètent d'un possible démantèlement

L&rsquo;une des nouveaut&eacute;s des &eacute;lections Chambre d&rsquo;agriculture 2019 est que vous avez le choix entre : renvoyer votre bulletin de vote par voie postale ou alors, voter en ligne en vous connectant sur le site : <a href="http://www.jevoteenligne.fr/chambres-agri2019">www.jevoteenligne.fr/chambres-agri2019</a>. Votre pr&eacute;f&eacute;rence ira-t-elle alors vers le vote &eacute;lectronique ou le vote par correspondance ? 
 
Pour beaucoup d&rsquo;entre vous, le choix se fait selon ses go&ucirc;ts et habitudes. Pour Isabelle, pas d&rsquo;h&eacute;sitation : papier. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est simple et rapide. Quel plaisir de glisser son bulletin dans son enveloppe. C&rsquo;est un acte symbolique, fort.&nbsp;&raquo;. &nbsp;Pour Jean-Hubert, c&rsquo;est une question d&rsquo;habitude. &laquo;&nbsp;Papier aussi ! Je pr&eacute;f&egrave;re et puis j&rsquo;aime bien le papier encore.&nbsp;&raquo; Puis, il y a ceux qui s&rsquo;essayent au vote &eacute;lectronique mais en reviennent comme G&eacute;rard : &laquo;&nbsp;Quand j&rsquo;ai voulu me connecter, le site affichait &laquo;&nbsp;page indisponible&nbsp;&raquo;. J&rsquo;ai eu aussi vite fait de la faire par papier.&nbsp;&raquo; 
 
Effectivement &agrave; l&rsquo;heure de pointe, le site peut ralentir mais quand on tombe au bon moment : &laquo;&nbsp;En 30 secondes c&rsquo;est fait !&nbsp;&raquo; Olivier y allait par curiosit&eacute; et finalement face &agrave; la simplicit&eacute; du vote en ligne, il n&rsquo;a pas fait marche arri&egrave;re. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est aussi simple que de commander du fuel sur Agri44 ! Le plus compliqu&eacute; a &eacute;t&eacute; de trouver le site internet mais apr&egrave;s en 2-3 clics, c&rsquo;&eacute;tait fait. Ce que j&rsquo;ai appr&eacute;ci&eacute; aussi c&rsquo;est de pouvoir recevoir un accus&eacute; de mon vote par mail. Au moins on est s&ucirc;r que notre vote sera bien pris en compte.&nbsp;&raquo; Une notion de s&eacute;curit&eacute; que l&rsquo;on retrouve aussi chez Marina qui n&rsquo;a pas non plus h&eacute;sit&eacute; longtemps. &laquo;&nbsp;Une enveloppe, &ccedil;a peut se perdre. L&agrave; c&rsquo;est hyper simple et en plus j&rsquo;ai la garantie que j&rsquo;ai bien vot&eacute;.&nbsp;&raquo; &nbsp; 
 
C&ocirc;t&eacute; tendance, ce sont effectivement les votes &eacute;lectroniques qui s&eacute;duisent le plus mais il reste encore quelques jours pour faire pencher la balance d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; ou de l&rsquo;autre : jusqu&rsquo;au 31 janvier 2019. 
 
En attendant, que vous votiez par papier ou voie &eacute;lectronique, inutile de voter deux fois, car au final, ce sera bien un seul vote qui sera comptabilis&eacute; par la pr&eacute;fecture le 6 f&eacute;vrier prochain. 
&nbsp;

Attention

La F&eacute;d&eacute;ration SUD PTT des Activit&eacute;s Postales et de T&eacute;l&eacute;communications d&eacute;pose ce jour un pr&eacute;avis de gr&egrave;ve d&rsquo;une dur&eacute;e de 36 heures du vendredi 25 janvier 2019 &agrave; 12h 00 au samedi 26 janvier 2019 &agrave; 24h 00.
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Tout est question de choix et même dans le cadre des Elections chambre d’agriculture, vous l’avez. Vote en ligne ou par voie postale, chacun y trouve son compte.  

Vendée - Elections Chambre d'agriculture : En ligne ou papier : faites votre choix

L'une des nouveaut&eacute;s des &eacute;lections Chambre d'agriculture 2019 est que vous avez le choix entre : renvoyer votre bulletin de vote par voie postale ou alors, voter en ligne en vous connectant sur le site : www.jevoteenligne.fr/chambres-agri2019. Votre pr&eacute;f&eacute;rence ira-t-elle alors vers le vote &eacute;lectronique ou le vote par correspondance ? Pour beaucoup d'entre vous, le choix se fait selon ses go&ucirc;ts et habitudes. Pour Isabelle, pas d'h&eacute;sitation : papier. &laquo;&amp;nbsp;C'est simple et rapide. Quel plaisir de glisser son bulletin dans son enveloppe. C'est un acte symbolique, fort.&amp;nbsp;&raquo;. &amp;nbsp;Pour Jean-Hubert, c'est une question d'habitude. &laquo;&amp;nbsp;Papier aussi ! Je pr&eacute;f&egrave;re et puis j'aime bien le papier encore.&amp;nbsp;&raquo; Puis, il y a ceux qui s'essayent au vote &eacute;lectronique mais en reviennent comme G&eacute;rard : &laquo;&amp;nbsp;Quand j'ai voulu me connecter, le site affichait &laquo;&amp;nbsp;page indisponible&amp;nbsp;&raquo;. J'ai eu aussi vite fait de la faire par papier.&amp;nbsp;&raquo; Effectivement &agrave; l'heure de pointe, le site peut ralentir mais quand on tombe au bon moment : &laquo;&amp;nbsp;En 30 secondes c'est fait !&amp;nbsp;&raquo; Olivier y allait par curiosit&eacute; et finalement face &agrave; la simplicit&eacute; du vote en ligne, il n'a pas fait marche arri&egrave;re. &laquo;&amp;nbsp;C'est aussi simple que de commander du fuel sur Agri44 ! Le plus compliqu&eacute; a &eacute;t&eacute; de trouver le site internet mais apr&egrave;s en 2-3 clics, c'&eacute;tait fait. Ce que j'ai appr&eacute;ci&eacute; aussi c'est de pouvoir recevoir un accus&eacute; de mon vote par mail. Au moins on est s&ucirc;r que notre vote sera bien pris en compte.&amp;nbsp;&raquo; Une notion de s&eacute;curit&eacute; que l'on retrouve aussi chez Marina qui n'a pas non plus h&eacute;sit&eacute; longtemps. &laquo;&amp;nbsp;Une enveloppe, &ccedil;a peut se perdre. L&agrave; c'est hyper simple et en plus j'ai la garantie que j'ai bien vot&eacute;.&amp;nbsp;&raquo; &amp;nbsp; C&ocirc;t&eacute; tendance, ce sont effectivement les votes &eacute;lectroniques qui s&eacute;duisent le plus mais il reste encore quelques jours pour faire pencher la balance d'un c&ocirc;t&eacute; ou de l'autre : jusqu'au 31 janvier 2019. En attendant, que vous votiez par papier ou voie &eacute;lectronique, inutile de voter deux fois, car au final, ce sera bien un seul vote qui sera comptabilis&eacute; par la pr&eacute;fecture le 6 f&eacute;vrier prochain. &amp;nbsp;AttentionLa F&eacute;d&eacute;ration SUD PTT des Activit&eacute;s Postales et de T&eacute;l&eacute;communications d&eacute;pose ce jour un pr&eacute;avis de gr&egrave;ve d'une dur&eacute;e de 36 heures du vendredi 25 janvier 2019 &agrave; 12h 00 au samedi 26 janvier 2019 &agrave; 24h 00.

L&rsquo;une des nouveaut&eacute;s des &eacute;lections Chambre d&rsquo;agriculture 2019 est que vous avez le choix entre : renvoyer votre bulletin de vote par voie postale ou alors, voter en ligne en vous connectant sur le site : <a href="http://www.jevoteenligne.fr/chambres-agri2019">www.jevoteenligne.fr/chambres-agri2019</a>. Votre pr&eacute;f&eacute;rence ira-t-elle alors vers le vote &eacute;lectronique ou le vote par correspondance ? 
 
Pour beaucoup d&rsquo;entre vous, le choix se fait selon ses go&ucirc;ts et habitudes. Pour Isabelle, pas d&rsquo;h&eacute;sitation : papier. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est simple et rapide. Quel plaisir de glisser son bulletin dans son enveloppe. C&rsquo;est un acte symbolique, fort.&nbsp;&raquo;. &nbsp;Pour Jean-Hubert, c&rsquo;est une question d&rsquo;habitude. &laquo;&nbsp;Papier aussi ! Je pr&eacute;f&egrave;re et puis j&rsquo;aime bien le papier encore.&nbsp;&raquo; Puis, il y a ceux qui s&rsquo;essayent au vote &eacute;lectronique mais en reviennent comme G&eacute;rard : &laquo;&nbsp;Quand j&rsquo;ai voulu me connecter, le site affichait &laquo;&nbsp;page indisponible&nbsp;&raquo;. J&rsquo;ai eu aussi vite fait de la faire par papier.&nbsp;&raquo; 
 
Effectivement &agrave; l&rsquo;heure de pointe, le site peut ralentir mais quand on tombe au bon moment : &laquo;&nbsp;En 30 secondes c&rsquo;est fait !&nbsp;&raquo; Olivier y allait par curiosit&eacute; et finalement face &agrave; la simplicit&eacute; du vote en ligne, il n&rsquo;a pas fait marche arri&egrave;re. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est aussi simple que de commander du fuel sur Agri44 ! Le plus compliqu&eacute; a &eacute;t&eacute; de trouver le site internet mais apr&egrave;s en 2-3 clics, c&rsquo;&eacute;tait fait. Ce que j&rsquo;ai appr&eacute;ci&eacute; aussi c&rsquo;est de pouvoir recevoir un accus&eacute; de mon vote par mail. Au moins on est s&ucirc;r que notre vote sera bien pris en compte.&nbsp;&raquo; Une notion de s&eacute;curit&eacute; que l&rsquo;on retrouve aussi chez Marina qui n&rsquo;a pas non plus h&eacute;sit&eacute; longtemps. &laquo;&nbsp;Une enveloppe, &ccedil;a peut se perdre. L&agrave; c&rsquo;est hyper simple et en plus j&rsquo;ai la garantie que j&rsquo;ai bien vot&eacute;.&nbsp;&raquo; &nbsp; 
 
C&ocirc;t&eacute; tendance, ce sont effectivement les votes &eacute;lectroniques qui s&eacute;duisent le plus mais il reste encore quelques jours pour faire pencher la balance d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; ou de l&rsquo;autre : jusqu&rsquo;au 31 janvier 2019. 
 
En attendant, que vous votiez par papier ou voie &eacute;lectronique, inutile de voter deux fois, car au final, ce sera bien un seul vote qui sera comptabilis&eacute; par la pr&eacute;fecture le 6 f&eacute;vrier prochain. 
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Attention

La F&eacute;d&eacute;ration SUD PTT des Activit&eacute;s Postales et de T&eacute;l&eacute;communications d&eacute;pose ce jour un pr&eacute;avis de gr&egrave;ve d&rsquo;une dur&eacute;e de 36 heures du vendredi 25 janvier 2019 &agrave; 12h 00 au samedi 26 janvier 2019 &agrave; 24h 00.
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Loire-Atlantique - Elections Chambre d'agriculture : En ligne ou papier : faites votre choix

Jug&eacute; avec trois autres pr&eacute;venus pour tromperie et escroqueries en bande&nbsp;organis&eacute;e, Jacques Poujol, 47 ans, &eacute;tait directeur g&eacute;n&eacute;ral de fait de cette&nbsp;entreprise de transformation de viandes quand le scandale alimentaire a &eacute;clat&eacute;&nbsp;en Europe, d&eacute;but 2013.&nbsp;&nbsp; Jacques Poujol, l'ex-directeur de l'usine implant&eacute;e en Occitanie et deux&nbsp;interm&eacute;diaires n&eacute;erlandais sont soup&ccedil;onn&eacute;s d'avoir vendu entre 2012 et d&eacute;but&nbsp;2013 plus de 500 tonnes de cheval pr&eacute;sent&eacute; comme du boeuf &agrave; la soci&eacute;t&eacute; Tavola,&nbsp;qui fabriquait des plats pr&eacute;par&eacute;s pour des marques comme Picard et Findus. Jacques Poujol et le "trader" n&eacute;erlandais Johannes Fasen se renvoient la&nbsp;balle: M. Fasen affirme que M. Poujol lui avait command&eacute; du cheval, quand&nbsp;celui-ci r&eacute;p&egrave;te avoir &eacute;t&eacute; tromp&eacute; par Draap trading, la soci&eacute;t&eacute; du N&eacute;erlandais. Soumis aux questions plut&ocirc;t techniques du tribunal correctionnel, Jacques&nbsp;Poujol, barbe et large carrure, s'est employ&eacute; &agrave; r&eacute;p&eacute;ter qu'il ne savait pas&nbsp;que du cheval transitait par son entreprise.&nbsp;&nbsp; L'apparence de la viande n'a pas pu l'alerter, affirme-t-il: "On achetait,&nbsp;on revendait. Le produit arrivait congel&eacute; &agrave; -20&deg;C avec du givre; visuellement,&nbsp;il se passe rien". Et le prix d'achat ? L'accusation estime qu'il ne pouvait correspondre &agrave; du&nbsp;boeuf. Jacques Poujol, "dans la viande" depuis 25 ans apr&egrave;s avoir "appris le&nbsp;m&eacute;tier avec son papa &agrave; la boucherie", r&eacute;pond qu'il commandait pour Tavola "du&nbsp;boeuf d&eacute;pourvu de toute exigence bact&eacute;riologique, qui n'avait pas d'exigence&nbsp;100% muscle". Moins cher que du boeuf pour steaks hach&eacute;s. Cette activit&eacute; d'interm&eacute;diaire entre Draap et Tavola &eacute;tait g&eacute;r&eacute;e uniquement&nbsp;par Jacques Poujol et les transactions, orales. La marchandise venait principalement de Belgique ou de Roumanie. En&nbsp;l'absence de contrat sign&eacute;, "ne faut-il pas &ecirc;tre encore plus prudent quand on&nbsp;re&ccedil;oit la viande ?" interroge la pr&eacute;sidente. Cette activit&eacute; "repr&eacute;sentait 4% du chiffre d'affaires" de Spanghero,&nbsp;"environ deux livraisons par mois", r&eacute;pond le pr&eacute;venu: "Il n'y avait aucune&nbsp;attention particuli&egrave;re" &agrave; lui donner. Ce n&eacute;goce avait pourtant "une importance consid&eacute;rable", r&eacute;plique la&nbsp;magistrate, "car c'est par cette activit&eacute;" que Spanghero, en difficult&eacute;, "a&nbsp;&eacute;t&eacute; remont&eacute;e financi&egrave;rement".<h2>"Le roi des chevaux"</h2>Spanghero a elle-m&ecirc;me utilis&eacute; la viande du N&eacute;erlandais pour faire des&nbsp;merguez. Mais celles-ci &eacute;taient fabriqu&eacute;es &agrave; base de viande congel&eacute;e broy&eacute;e,&nbsp;pas davantage reconnaissable, explique M. Poujol. Des bouchers avaient dit avoir rep&eacute;r&eacute; du cheval dans l'entreprise ? Il&nbsp;n'&eacute;tait pas "au courant". Le code douanier du cheval figurait sur les factures de Draap ? "J'ai&nbsp;jamais travaill&eacute; avec ces codes que je ne connaissais pas".&nbsp;Quant &agrave; la d&eacute;nomination, Draap livrait de la viande &eacute;tiquet&eacute;e BF pour&nbsp;"boneless fore", "avant d&eacute;soss&eacute;", selon le N&eacute;erlandais. Mais pour Jacques&nbsp;Poujol, "BF veut dire boeuf". Restent les "erreurs" reconnues par le pr&eacute;venu. Spanghero rempla&ccedil;ait les &eacute;tiquettes de Draap par des fiches ne mentionnant&nbsp;qu'une origine "UE" et l'estampille de son entrep&ocirc;t frigorifique. L'origine de&nbsp;la viande ou le lieu d'abattage &eacute;taient gomm&eacute;es.&nbsp;&nbsp; Jacques Poujol "reconnait la n&eacute;gligence". "Une erreur sur le pays&nbsp;d'abattage, une erreur sur le pays d'&eacute;levage... &ccedil;a en fait beaucoup", remarque&nbsp;la pr&eacute;sidente.&nbsp;&nbsp; Finalement, quand la magistrate lui demande si "tout &ccedil;a n'avait pas pour&nbsp;but de faire croire &agrave; Tavola que la viande &eacute;tait transform&eacute;e au sein de&nbsp;Spanghero", il acquiesce. Johannes Fasen, qui avait d&eacute;j&agrave; travaill&eacute; avec Jacques Poujol dans les&nbsp;ann&eacute;es 2000, avait &eacute;t&eacute; condamn&eacute; aux Pays-Bas en 2012 pour avoir vendu du&nbsp;cheval comme du boeuf halal au pr&eacute;judice notamment de M. Poujol. Ce dernier&nbsp;affirme qu'il n'&eacute;tait pas au courant de cette affaire quand il a retravaill&eacute;&nbsp;avec Fasen. Dans un email de 2007 exhib&eacute; par la d&eacute;fense de Johannes Fasen, une ancienne&nbsp;collaboratice de Jacques Poujol gratifiait toutefois le N&eacute;erlandais d'un&nbsp;surnom &eacute;vocateur: "Le roi des chevaux". Fasen, soumis &agrave; un contr&ocirc;le judiciaire en Espagne dans une autre affaire,&nbsp;vient d'obtenir l'autorisation de venir &agrave; son proc&egrave;s &agrave; Paris.


L'ancien directeur de Spanghero, jugé à Paris après le scandale de la viande chevaline vendue pour du boeuf, s'est défendu mercredi d'avoir sciemment commercialisé du cheval, invoquant seulement des"négligences" au niveau de l'étiquetage.


Au tribunal, l'ex-dirigeant de Spanghero nie toute fraude à la viande de cheval

Chez la brebis, la gestation dure de 144 &agrave; 151 jours, avec une moyenne de 147 jours. La date &agrave; laquelle on peut s'attendre au premier agnelage peut &ecirc;tre calcul&eacute;e &agrave; partir du premier jour o&ugrave; les brebis ont &eacute;t&eacute; mises au b&eacute;lier.<h2>Signes annon&ccedil;ant l'agnelage</h2>Environ dix jours avant l'agnelage, les mamelles de la brebis sont dures au toucher et gorg&eacute;es de colostrum. Les l&egrave;vres de la vulve se rel&acirc;chent progressivement et se congestionnent l&eacute;g&egrave;rement. Dans les derni&egrave;res heures qui pr&eacute;c&egrave;dent l'agnelage, la plupart des brebis cherchent &agrave; se mettre &agrave; l'&eacute;cart du troupeau.<h2>D&eacute;roulement de l'agnelage</h2>Au cours d'un agnelage normal, on distingue trois &eacute;tapes :<ol><li>La dilatation du col de l'ut&eacute;rus : Quand les contractions ut&eacute;rines commencent, un mucus blanc cr&egrave;me &eacute;pais (reste du bouchon cervical), est &eacute;vacu&eacute; par la vulve. C'est un signe qui passe souvent inaper&ccedil;u. Les contractions continues de l'ut&eacute;rus poussent la premi&egrave;re membrane f&oelig;tale dans le col de l'ut&eacute;rus, ce qui a pour effet de stimuler la dilatation. Pour finir, le diam&egrave;tre du col sera pratiquement &eacute;gal &agrave; celui de la fili&egrave;re pelvienne. A ce stade, la brebis devient agit&eacute;e, elle se couche et se rel&egrave;ve, fouette de la queue, b&ecirc;le fr&eacute;quemment et a parfois des efforts expulsifs. Cette &eacute;tape dure de trois &agrave; quatre heures.</li><li>Expulsion de l'agneau : A mesure que les contractions ut&eacute;rines s'intensifient et se rapprochent, l'agneau et les membranes f&oelig;tales sont pouss&eacute;es &agrave; travers le col de l'ut&eacute;rus. La premi&egrave;re membrane cr&egrave;ve et lib&egrave;re un liquide aqueux qui s'&eacute;coule par la vulve. Lorsque la brebis continue ses efforts d'expulsion, la deuxi&egrave;me membrane sort (on peut souvent apercevoir les sabots et le museau de l'agneau &agrave; l'int&eacute;rieur) et se rompt &agrave; son tour, lib&eacute;rant un liquide de consistance plus &eacute;paisse. La rupture des membranes contribue &agrave; lubrifier le canal g&eacute;nital et &agrave; faciliter le passage du f&oelig;tus. La brebis continue ses efforts d'expulsion et pousse progressivement l'agneau, pattes ant&eacute;rieures en premier, suivies de la t&ecirc;te. Une fois ce passage franchi, la mise-bas d&eacute;finitive ne tarde pas &agrave; se produire. Dans le cas d'une gestation simple, la mise-bas doit &ecirc;tre achev&eacute;e une heure ou moins apr&egrave;s la rupture de la premi&egrave;re membrane f&oelig;tale. Chez une brebis qui met bas pour la premi&egrave;re fois ou qui porte plusieurs f&oelig;tus, la mise-bas peut prendre plus longtemps.</li><li>Expulsion du placenta : Le placenta est expuls&eacute; deux &agrave; trois heures apr&egrave;s. Dans le cas d'une gestation multiple, il y a une d&eacute;livrance s&eacute;par&eacute;e pour chaque agneau.</li></ol><h2>Je surveille mes agnelages...</h2>La plupart des brebis mettent bas sans aide et environ 95 % des agneaux naissent en se pr&eacute;sentant normalement, c'est-&agrave;-dire les pattes ant&eacute;rieures en premier. La brebis peut avoir besoin d'aide dans les cas suivants :<ul><li>La brebis continue ses efforts expulsifs mais il n'y a pas de signe de membranes f&oelig;tales.</li><li>La brebis continue ses efforts expulsifs une heure apr&egrave;s la rupture des membranes f&oelig;tales mais on n'aper&ccedil;oit pas d'agneau.</li><li>L'agneau semble coinc&eacute; dans les voies maternelles.</li><li>Il y a pr&eacute;sentation anormale, par exemple patte repli&eacute;e ou t&ecirc;te renvers&eacute;e sur le c&ocirc;t&eacute;.</li></ul>Tout retard apport&eacute; &agrave; cette aide peut faire la diff&eacute;rence entre un agneau vivant et un agneau mort.<h2>... en cas de doute, je fouille la brebis</h2>L'hygi&egrave;ne est importante pour pr&eacute;venir l'infection de l'ut&eacute;rus. On lave la r&eacute;gion autour de la vulve avec du savon pour enlever toute trace d'excr&eacute;ments et autres souillures. On utilise des gants ou on se lave les mains et les bras avec du savon et on lubrifie avec du gel obst&eacute;trical. On glisse la main doucement dans le vagin pour palper l'agneau et pour &eacute;valuer la situation. Naturellement, il vaut mieux que cette t&acirc;che soit r&eacute;alis&eacute;e par une personne ayant de petites mains.<h2>Intervention sur une pr&eacute;sentation normale</h2>Dans la plupart des cas, l'agneau se pr&eacute;sente normalement et on peut sentir les deux pattes avant qui encadrent la t&ecirc;te. On passe un lac d'agnelage autour de chaque patte, au-dessus du boulet, on exerce une traction douce en synchronisant avec les efforts expulsifs de la brebis. Si la t&ecirc;te ne suit pas, on passe &eacute;galement un lac au niveau de la nuque. On dilate le col de l'ut&eacute;rus et la vulve avec la main afin de faciliter le passage. Si rien ne bouge, l'agneau est peut-&ecirc;tre trop gros et il faut envisager une c&eacute;sarienne. Dans tous les cas, il faut se souvenir qu'on ne tire pas comme sur un bovin et qu'une extraction vraiment forc&eacute;e sera fatale &agrave; l'agneau et sa m&egrave;re.<h2>Intervention sur une pr&eacute;sentation anormale</h2>Parfois, la pr&eacute;sentation est anormale : une ou deux pattes avant sont repli&eacute;es, la t&ecirc;te est renvers&eacute;e sur le c&ocirc;t&eacute;, les pattes arri&egrave;re se pr&eacute;sentent en premier ou il y a pr&eacute;sentation par le si&egrave;ge et on ne peut palper que la queue et la croupe. II faut rectifier la position avant d'essayer de tirer l'agneau. L&agrave; aussi, les man&oelig;uvres doivent rester douces en prenant soin de ne pas perforer l'ut&eacute;rus en manipulant les pattes. En cas de naissances multiples, deux agneaux peuvent se pr&eacute;senter avec les pattes emm&ecirc;l&eacute;es. On doit v&eacute;rifier que les pattes et la t&ecirc;te appartiennent au m&ecirc;me agneau avant d'essayer de les tirer. Apr&egrave;s un agnelage assist&eacute;, on doit toujours fouiller la brebis afin de v&eacute;rifier qu'il n'y a pas de trou ou d'h&eacute;morragie et qu'il ne reste pas un autre agneau.<h2>Soins &agrave; administrer apr&egrave;s la mise-bas</h2>On v&eacute;rifie que l'agneau respire, que ses narines ne sont pas encombr&eacute;es de mucus et ne sont pas couvertes d'une membrane ut&eacute;rine. S'il a du mal &agrave; d&eacute;marrer, on peut le pendre quelques secondes par les post&eacute;rieurs ou lui verser de l'eau dans les oreilles. La brebis se met en g&eacute;n&eacute;ral &agrave; l&eacute;cher l'agneau, comportement naturel qu'il ne faut pas contrarier. L'agneau en bonne sant&eacute; cherche tr&egrave;s vite &agrave; se tenir sur ses pattes apr&egrave;s la naissance et commence &agrave; t&eacute;ter sa m&egrave;re. Par contre, si l'agneau s'est affaibli &agrave; cause d'une mise-bas trop longue, il faut l'aider &agrave; t&eacute;ter ou lui donner 250 ml de colostrum. Cette premi&egrave;re t&eacute;t&eacute;e est cruciale car le colostrum contient les anticorps qui immuniseront l'agneau imm&eacute;diatement contre les agents infectieux communs dans le troupeau. Tous les agneaux doivent t&eacute;ter ou recevoir du colostrum dans les six &agrave; huit heures qui suivent la naissance. Pendant les 24 premi&egrave;res heures de sa vie, chaque agneau doit ing&eacute;rer environ un litre de colostrum. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse et venez nous rencontrer lors de notre prochaine journ&eacute;e &laquo;&nbsp;portes ouvertes&nbsp;&raquo; du 09 mars.


L’agnelage =&gt; La production d’une brebis se joue souvent dans ces quelques heures, avec des risques pour l’agneau mais aussi pour la mère. Il faut se préparer à intervenir, et le faire en respectant certaines précautions.


L’agnelage, une période décisive pour l’éleveur ovin

Le comit&eacute; national de gestion des risques en agriculture du 16 janvier 2019 a &eacute;tendu les zones reconnues en calamit&eacute; agricole pour pertes de fourrage sur le d&eacute;partement du Puy-de-D&ocirc;me, suite &agrave; la s&eacute;cheresse qui a touch&eacute; le d&eacute;partement au cours de l'&eacute;t&eacute; et de l'automne 2018. Apr&egrave;s les 273 communes reconnues le mercredi 12 d&eacute;cembre, le comit&eacute; a &eacute;largi la reconnaissance &agrave; 76 nouvelles communes (55 avec un taux de perte &agrave; 34% et 21 avec un taux de perte &agrave; 36%). Sous r&eacute;serve de l'&eacute;ligibilit&eacute; des demandes d'indemnisation d&eacute;pos&eacute;es, cette reconnaissance repr&eacute;senterait un montant d'indemnisation potentielle de 11,2 millions d'euros pour les &eacute;leveurs du d&eacute;partement. Les agriculteurs qui exploitent des surfaces en prairies sur ces 349 communes peuvent t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarer leur demande d'indemnisation jusqu'au 15 f&eacute;vrier sur le site T&eacute;l&eacute;CALAM accessible sur le site https://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/ &agrave; la rubrique Exploitation &gt; Demandez une indemnisation calamit&eacute;s agricoles RAPPEL : les modalit&eacute;s de t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarationSi vous n'avez pas de compte T&eacute;l&eacute;CALAM, vous devez vous inscrire. Cette inscription se fait en ligne sur le site T&eacute;l&eacute;CALAM. Vous aurez besoin de votre num&eacute;ro SIRET. Si vous avez un compte T&eacute;l&eacute;CALAM et que vous avez oubli&eacute; votre mot de passe, vous pouvez d&eacute;bloquer votre compte &agrave; l'aide de votre n&deg; SIRET et de votre code T&eacute;l&eacute;pac 2018. Ce dernier figure sur le courrier re&ccedil;u au cours de l'&eacute;t&eacute; 2018. Crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute; des dossiers : &bull; &ecirc;tre exploitant agricole, &bull; justifier d'une perte de r&eacute;colte sur fourrages d'au moins 30 % (comparaison de la r&eacute;colte 2018 avec le bar&egrave;me d&eacute;partemental), &bull; justifier d'une perte de produit brut de l'exploitation d'au moins 13 %, &bull; avoir souscrit une assurance qui cotise au FNGCA (exemple incendie-temp&ecirc;te). &Agrave; tout moment, les dossiers d&eacute;pos&eacute;s pourront faire l'objet d'un contr&ocirc;le documentaire ou sur place. Les pi&egrave;ces &agrave; fournir en cas de contr&ocirc;le sont les suivantes : &bull; RIB au nom du demandeur, &bull; KBIS pour les soci&eacute;t&eacute;s, &bull; Attestation d'assurance (document CERFA n&deg;13951*01). La Direction d&eacute;partementale des territoires se tient &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire au 04 73 42 15 95 ou la FNSEA 63 au 04.73.44.46.90.

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