"Un virus influenza aviaire faiblement pathog&egrave;ne H5N3 a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; lundi&nbsp;29 janvier dans un &eacute;levage de canards du Gers", pr&eacute;cise la pr&eacute;fecture dans un&nbsp;communiqu&eacute;. 2.800 des volatiles appartenaient &agrave; un &eacute;levage &agrave; Sainte-Dode et 8.000&nbsp;autres &agrave; une exploitation de Sarraguzan, deux communes situ&eacute;es &agrave; la limite du&nbsp;Gers et des Haute-Pyr&eacute;n&eacute;es. "Une zone de restriction de mouvements de 3 km autour de ces &eacute;levages a en&nbsp;outre &eacute;t&eacute; mise en place", et concerne six communes, selon la pr&eacute;fecture. "Il y a int&eacute;r&ecirc;t &agrave; ce que l'indemnisation soit rapide", a d&eacute;clar&eacute; Lionel&nbsp;Candelon, fondateur de l'association Les Canards en col&egrave;re. "Nous comprenons le principe de pr&eacute;caution mais on n'attend jamais d'&ecirc;tre&nbsp;certain que l'animal soit contamin&eacute;" avant de le tuer, a-t-il d&eacute;clar&eacute;. "Si on&nbsp;me tue mes canards pour suspicion de contamination alors qu'ils sont en bonne&nbsp;sant&eacute;, j'aurai du mal &agrave; encaisser", dit-il.&nbsp;&nbsp; <h2>Pas de travail depuis un an</h2>La propagation du virus de la grippe aviaire survient g&eacute;n&eacute;ralement via les&nbsp;oiseaux migrateurs qui partent en octobre et reviennent entre f&eacute;vrier et mars. Mais selon la pr&eacute;fecture, la pr&eacute;sente "souche faiblement pathog&egrave;ne&nbsp;d'influenza aviaire n'a pas de caract&egrave;re exceptionnel ou alarmant. Elle n'a&nbsp;notamment aucun lien direct avec les souches hautement pathog&egrave;nes H5N1 et H5N8&nbsp;qui ont justifi&eacute; en 2016 et 2017 des abattages massifs de volailles dans le&nbsp;Sud-Ouest de la France", a-t-elle dit. "Les &eacute;leveurs qui avaient perdu leur exploitation en 2017 pour les m&ecirc;mes&nbsp;raisons attendent toujours d'&ecirc;tre indemnis&eacute;s sur le manque &agrave; gagner depuis la&nbsp;fin du vide sanitaire", a encore d&eacute;clar&eacute; Lionel Candelon. "Des &eacute;leveurs n'ont toujours pas repris leur activit&eacute;. Certains n'ont pas&nbsp;de travail depuis un an. Soit parce que leur exploitation n'est pas aux&nbsp;normes, soit parce qu'il n'ont plus le label d'Appellation d'origine&nbsp;prot&eacute;g&eacute;e", a-t-il indiqu&eacute;.


Plus de 10.000 canards issus de deux exploitations du Gers ont été abattus au nom du principe de précaution en raison de la présence d'un virus d'influenza aviaire faiblement pathogène, a annoncé lundi la préfecture.


Influenza aviaire: 10.800 canards abattus par précaution dans le Gers

Ce projet de loi, qui vise notamment &agrave; r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs agricoles,&nbsp;pr&eacute;voit un "encadrement" des promotions et le rel&egrave;vement du SRP de 10%,&nbsp;c'est-&agrave;-dire que les produits devront &ecirc;tre vendus par les magasins au moins&nbsp;10% au-dessus de leur prix d'achat. Pour chiffrer les cons&eacute;quences, UFC-Que Choisir se base sur une "&eacute;tude&nbsp;d'impact" faite par l'Assembl&eacute;e nationale: demand&eacute;e par le gouvernement et&nbsp;longue de 117 pages, elle a &eacute;t&eacute; publi&eacute;e seulement le 30 janvier, la veille de&nbsp;la pr&eacute;sentation du projet de loi en conseil des ministres. L'&eacute;tude d'impact "ne fait pas appara&icirc;tre directement le chiffre de 5&nbsp;milliards: elle exprime cette r&eacute;alit&eacute; en pourcentages", explique le pr&eacute;sident&nbsp;d'UFC-Que Choisir, Alain Bazot, dans un billet publi&eacute; sur le site de&nbsp;l'association de consommateurs. "On comprend ce biais de communication: entre 0,7% et 2% d'inflation sur&nbsp;les produits alimentaires, cela parle moins que sa traduction en euros&nbsp;sonnants et tr&eacute;buchants, &agrave; savoir entre 1,74 et 4,98 milliards d'euros de&nbsp;surco&ucirc;ts pour les consommateurs (soit jusqu'&agrave; 177 euros par m&eacute;nage) - et de&nbsp;sur-marge pour les grands groupes, distributeurs en t&ecirc;te", pr&eacute;cise M. Bazot.&nbsp;&nbsp; Pour l'association de consommateurs, "si l'impact inflationniste est&nbsp;officialis&eacute;, les promoteurs de la mesure, dont la FNSEA, ne sont toujours pas&nbsp;&agrave; m&ecirc;me de nous expliquer par quel proc&eacute;d&eacute; miracle ces sur-marges de la grande&nbsp;distribution +percoleront+ - c'est leur terme - vers les agriculteurs&nbsp;fran&ccedil;ais". Quand bien m&ecirc;me "les distributeurs ach&egrave;teraient plus chers les produits&nbsp;alimentaires &agrave; leurs fournisseurs industriels, encore faudrait-il que ceux-ci,&nbsp;&agrave; nouveau, augmentent d'eux-m&ecirc;mes leur prix d'achat aux agriculteurs", ajoute&nbsp;l'UFC-Que Choisir. Enfin, M. Bazot rappelle que lors de la derni&egrave;re p&eacute;riode de rel&egrave;vement du&nbsp;SRP en France (Loi Galland), "l'inflation des produits alimentaires avait &eacute;t&eacute;&nbsp;8 points plus &eacute;lev&eacute;e en France que dans les autres pays d'Europe de l'Ouest,&nbsp;tandis que les marges de la grande distribution avaient, elles, augment&eacute; de&nbsp;pr&egrave;s de 54%".Pour en savoir plus :&nbsp;Politique de l'alimentation : que contient la feuille de route 2018-2022 ?<h2>Loi Alimentation&nbsp;: les syndicats soulignent plusieurs &eacute;cueils</h2>


L'augmentation du seuil de revente à perte (SRP), décidée par le gouvernement dans le cadre de son projet de loi sur l'alimentation présenté la semaine dernière, coûtera jusqu'à 5 milliards d'euros aux consommateurs, estime lundi UFC-Que Choisir.


Seuil de revente à perte: jusqu'à 5 mds EUR de surcoût pour les consommateurs (UFC-Que Choisir)

"Deux mois pour s'excuser, c'est long", a l&acirc;ch&eacute; M. Griveaux dans "Dimanche&nbsp;en politique" sur France 3. Le PDG de Lactalis Emmanuel Besnier a pr&eacute;sent&eacute;&nbsp;vendredi des excuses publiques aupr&egrave;s des consommateurs et des familles de&nbsp;victimes, via une lettre ouverte sur le site de l'entreprise, deux mois apr&egrave;s&nbsp;le d&eacute;but de la crise du lait infantile contamin&eacute; aux salmonelles. Comme on lui demandait si le PDG devrait &ecirc;tre poursuivi en justice, le&nbsp;porte-parole a r&eacute;pondu: "Ce n'est certainement pas &agrave; moi de le dire (...) Il y&nbsp;a une enqu&ecirc;te qui est en cours. J'esp&egrave;re qu'elle d&eacute;terminera les&nbsp;responsabilit&eacute;s pr&eacute;cises de chacun, le producteur Lactalis et aussi des&nbsp;distributeurs, et que les sanctions qui seront prises seront exemplaires" Vous comprendriez qu'il y ait un proc&egrave;s? "Cela ne me choquerait pas", a&nbsp;aussi gliss&eacute; M. Griveaux.&nbsp;&nbsp; Le parquet de Paris m&egrave;ne une enqu&ecirc;te pr&eacute;liminaire depuis fin d&eacute;cembre, pour&nbsp;"blessures involontaires" et "mise en danger de la vie d'autrui", des d&eacute;lits&nbsp;relevant du tribunal correctionnel. Des perquisitions ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es&nbsp;mi-janvier sur cinq sites du groupe, dont le si&egrave;ge social de Laval et l'usine&nbsp;de Craon. Interrog&eacute; sur l'absence dans le projet de loi Travert de dispositions sur&nbsp;des sanctions accrues des entreprises comme Lactalis ne publiant pas leurs&nbsp;comptes, le porte-parole du gouvernement a d&eacute;clar&eacute; qu'"il va y avoir des&nbsp;discussions au Parlement" et un amendement en ce sens sera "peut-&ecirc;tre&nbsp;r&eacute;introduit par les parlementaires".L'Assembl&eacute;e n'a pas adopt&eacute; le 25 janvier un amendement du MoDem Richard&nbsp;Ramos cosign&eacute; par plusieurs groupes pour sanctionner plus s&eacute;v&egrave;rement les&nbsp;groupes agro-alimentaires, comme le g&eacute;ant du lait, qui ne publient pas leurs&nbsp;comptes annuels, la majorit&eacute; renvoyant le d&eacute;bat au prochain projet de loi sur&nbsp;l'agriculture. Par ailleurs, &agrave; l'initiative des d&eacute;put&eacute;s socialistes, une commission&nbsp;d'enqu&ecirc;te parlementaire va se pencher sur l'affaire Lactalis, pour "tirer au&nbsp;clair tous les dysfonctionnements au niveau de l'entreprise elle-m&ecirc;me, de la&nbsp;grande distribution, de la surveillance administrative et de la communication&nbsp;du gouvernement", selon Olivier Faure.


Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a jugé dimanche que "deux mois pour s'excuser, c'est long" en réaction auxexcuses du PDG du groupe Lactalis sur la crise du lait infantile, pour laquelle il a espéré des "sanctions exemplaires" du producteur et des distributeurs.


Lactalis: "deux mois pour s'excuser, c'est long" (Griveaux)

Pr&eacute;sent&eacute;e &agrave; Agritechnica, la nouvelle gamme Scorpion est issue d'un partenariat conclu avec Liebherr, qui est comme Claas un groupe familial allemand, op&eacute;rant dans une dizaine de secteurs, dont la construction, le ferroviaire, l'a&eacute;rospatial et la manutention. Les nouveaux Scorpion sont d&eacute;clin&eacute;s en 7 mod&egrave;les, dont le 756 (7 m, 5,6 t), d'une puissance de 156 ch &agrave; transmission Varipower Plus &agrave; trois gammes de vitesse accessibles depuis&nbsp; le joystick. Le moteur Deutz (Stage IV) de 156 ch &eacute;quipe &eacute;galement le 746 (7 m, 4,6 t) en version Varipower (variation continue jusqu'&agrave; 40 km/h), cette transmission &eacute;tant par ailleurs propos&eacute;e sur les cinq autres mod&egrave;les, qui peuvent recevoir &eacute;galement la transmission de base Hydrostat. Les 635, 732, 736, 741 et 1033 sont dot&eacute;s d'un moteur Deutz (Stage IV) de 136 ch. Fin 2018, la gamme sera compl&eacute;t&eacute;e par un mod&egrave;le levant 6 t &agrave; 9 m.<h2>R&eacute;gime moteur optimal</h2>Les Scorpion sont &eacute;quip&eacute;s d'un frein de stationnement &eacute;lectro-hydraulique se serrant automatiquement lorsque le conducteur quitte son si&egrave;ge. Il immobilise la machine ou coupe le moteur. D&egrave;s le conducteur appuie sur la p&eacute;dale d'acc&eacute;l&eacute;rateur apr&egrave;s avoir s&eacute;lectionn&eacute; le sens d'avancement, le frein de stationnement se d&eacute;sactive automatiquement. Concernant la gestion moteur, le Smart Roading permet d'adapter automatiquement le r&eacute;gime &agrave; la charge du moteur lors des acc&eacute;l&eacute;rations et &agrave; vitesse maximale. Le r&eacute;gime du moteur diminue ainsi automatiquement pour accro&icirc;tre la puissance disponible. Sur les mod&egrave;les&nbsp;756 et 746, le Dynamc Power adapte le r&eacute;gime du moteur en fonction du d&eacute;placement du joystick. Le syst&egrave;me de circulation d'air Dynamic Cooling r&egrave;gle automatiquement la vitesse du ventilateur et garantit ainsi un refroidissement adapt&eacute; &agrave; la sollicitation du moteur.<h2>Smart Loading et marche en crabe</h2>Parmi les sp&eacute;cificit&eacute;s du Scorpion figure le Smart Loading, un syst&egrave;me de coordination de toutes les fonctions au moyen d'une s&eacute;curit&eacute; de surcharge automatique, incluant (option) le retour automatique du godet pour les travaux de chargement utilisant des positions fixes du godet. En plus des trois modes de direction habituels (essieu avant directeur, quatre roues directrices et marche en crabe), les nouveaux mod&egrave;les disposent d'un quatri&egrave;me mode&nbsp;: la marche en crabe manuelle, l'essieu avant reste orientable. Cette fonction sert certaines utilisations sp&eacute;ciales, comme le tassement sur les bords du silo ou les d&eacute;placements le long des parois des hangars. R&eacute;am&eacute;nag&eacute;e, la cabine offre un champ de vision &agrave; 360&deg;. Un &eacute;cran de 3,5&nbsp;pouces fournit au conducteur toutes les informations importantes sur la machine, comme la vitesse d'avancement, le mode de direction ou le niveau d'huile hydraulique. Un &eacute;cran de 7&nbsp;pouces centralisant toutes les fonctions sera disponible au printemps 2018.&nbsp;


La gamme compte sept modèles aux capacités de levage comprises entre 3,2 et 5,6 t pour des hauteurs de 6,13 m à 9,75 m. Une nouvelle cabine et une marche en crabe directrice font leur apparition.


Claas présente ses nouveaux télescopiques Scorpion 

Les diff&eacute;rents corps de contr&ocirc;les (DDTM, l'ASP, la DDPP et la SRAL) ont pr&eacute;sent&eacute; le bilan des contr&ocirc;les au titre de la conditionnalit&eacute; en 2017. 383 exploitations vend&eacute;ennes ont &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute;es au titre de la conditionnalit&eacute;. Attention aux maintiens des haies Les contr&ocirc;les BCAE coupl&eacute;s &agrave; des contr&ocirc;les surfaciques ont concern&eacute; 243 exploitations. 22 exploitations avec des non conformit&eacute;s BCAE ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es. La principale anomalie qui a &eacute;t&eacute; constat&eacute;e sur le terrain concerne le maintien des haies, pour 20 exploitations. Les autres &eacute;carts constat&eacute;s concernent le non-respect de la largeur (5 m) de la bande tampon le long des cours d'eau (deux exploitations), et la protection des eaux souterraines (deux exploitations). Gestion des haies, bien rester dans les clous Sur les campagnes &agrave; venir, les contr&ocirc;les concernant les haies vont s'intensifier. Une couche sp&eacute;cifique BCAE7 est en cours de r&eacute;alisation pour une mise en place &agrave; l'automne prochain. Elle sera g&eacute;r&eacute;e par l'administration en parall&egrave;le de la couche SNA sur T&eacute;l&eacute;PAC et servira de r&eacute;f&eacute;rence lors des contr&ocirc;les terrains. Il est donc important en cas de d&eacute;placement ou de suppression de bien respecter les r&egrave;gles et de d&eacute;clarer toute modification &agrave; l'aide du formulaire disponible sur Agri44, &agrave; la FNSEA44&amp;nbsp;ou &agrave; la DDTM (voir article page 34 du suppl&eacute;ment PAC 2018). Pour les autres domaines de la conditionnalit&eacute;, voici les principales anomalies et points de vigilance qui ont &eacute;t&eacute; relev&eacute;es:<ul><li>domaine sant&eacute;-productions v&eacute;g&eacute;tales&amp;nbsp;: attention au contr&ocirc;le des pulv&eacute;risateurs (tous les pulv&eacute;risateurs m&ecirc;me ceux &agrave; lance sont concern&eacute;s. L'exception concerne uniquement ceux &agrave; dos). La vigilance est de mise lors de l'enregistrement du nom des produits utilis&eacute;s. Le nom complet doit &ecirc;tre inscrit. Enfin, on rel&egrave;ve plusieurs cas de d&eacute;tournement d'usage des produits phytosanitaires. Il n'est absolument pas possible de stocker des produits phytosanitaires en dehors du local de stockage.</li><li>Domaine environnement&amp;nbsp;: Attention, l'analyse de sol doit &ecirc;tre faite chaque ann&eacute;e. Il y a encore des exploitations qui n'ont pas de plan de fumure ou de plan d'&eacute;pandage. A noter, le nouveau PAR (Plan d'Action R&eacute;gionale) devrait rentrer en vigueur &agrave; partir de cet &eacute;t&eacute;. Il faudra donc d'ici la fin de l'ann&eacute;e tenir compte des &eacute;volutions.</li><li>Domaine sant&eacute;-productions animales&amp;nbsp;: les anomalies concernent en premier lieu des probl&egrave;mes de d&eacute;lai de notifications (d'entr&eacute;e et de sortie) de mouvements. Attention, aux passeports pr&eacute;sents alors que l'animal n'est plus pr&eacute;sent et aux boucles manquantes.</li><li>Domaine protection animale&amp;nbsp;: Attention, &agrave; ne pas laisser d'objets tranchants dans les lieux de vie des animaux (b&acirc;timents et p&acirc;turage).</li></ul>Emmanuelle Raulin &amp;nbsp;

#PAC2018 -383 exploitations ont été contrôlées en 2017

"Mouvement des agriculteurs en Haute-Garonne. Difficult&eacute;s de circulation&nbsp;actuellement sur l'A64, ainsi que sur les itin&eacute;raires de retour de stations de&nbsp;ski", a tweet&eacute; la pr&eacute;fecture, alors que les manifestants emp&ecirc;chaient notamment&nbsp;les entr&eacute;es sur l'A64 &agrave; Lestelle et Saint-Martory.&nbsp;"Ce sont des actions limit&eacute;es &agrave; l'appel des Jeunes agriculteurs et de la&nbsp;FDSEA. Du fumier a &eacute;t&eacute; d&eacute;vers&eacute;", a expliqu&eacute; Luc Mesbah, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de&nbsp;la FDSEA 31. Par ailleurs, dans le Tarn-et-Garonne, les agriculteurs ont continu&eacute; &agrave;&nbsp;bloquer le p&eacute;age de l'A20 au nord de Montauban, entra&icirc;nant une coupure de la&nbsp;circulation dans les deux sens entre Cahors et Toulouse. Ce barrage, install&eacute; depuis lundi dernier, &eacute;tait samedi le dernier d'une&nbsp;longue liste de manifestations, qui se sont &eacute;tendues en deux semaines &agrave; tout&nbsp;le grand Sud-Ouest. Lundi, M. Mesbah pr&eacute;voit une reprise des mouvements dans toute la r&eacute;gion. Une d&eacute;l&eacute;gation de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie avait &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue&nbsp;vendredi au minist&egrave;re de l'Agriculture et une nouvelle rencontre avec le&nbsp;ministre de l'agriculture St&eacute;phane Travert est pr&eacute;vue mercredi.&nbsp;&nbsp;&nbsp; <h2>"sporadiques"</h2>De leur c&ocirc;t&eacute;, la pr&eacute;sidente de la r&eacute;gion Carole Delga et des parlementaires&nbsp;doivent rencontrer M. Travert d&egrave;s mardi. Mais les agriculteurs, qui craignent de perdre des aides sans lesquelles&nbsp;leurs exploitations ne seraient plus viables, sont d&eacute;cid&eacute;s &agrave; ne pas l&acirc;cher la&nbsp;pression. En Haute-Garonne, des actions "sporadiques" sont encore pr&eacute;vues d&egrave;s lundi&nbsp;9H00 et, dans le Gers, les principaux ronds-points d'Auch doivent &ecirc;tre bloqu&eacute;s&nbsp;entre 8H30 et 15H00, a indiqu&eacute; M. Mesbah. De nouvelles op&eacute;rations sont &eacute;galement pr&eacute;vues sur "l'A64 et sur l'A20&nbsp;mardi, tandis que mercredi "agriculteurs audois et haut-garonnais veulent se&nbsp;regrouper pour converger ensemble vers Toulouse", a assur&eacute; M. Mesbah. Celui-ci a pr&eacute;venu qu'il s'agira alors d'une "action sans retour" : "Nous&nbsp;bloquerons la ville et nous ne repartirons que si nous avons obtenu&nbsp;satisfaction lors de la r&eacute;union avec M. Travert". La r&eacute;forme europ&eacute;enne des zones agricoles d&eacute;favoris&eacute;es doit entrer en&nbsp;vigueur au printemps.


Des agriculteurs ont perturbé dimanche la route du retour des stations de ski de Haute-Garonne en empêchant les entrées sur l'A64, pour protester contre le projet européen de révision de la carte des zones défavorisées, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.


Haute-Garonne : des agriculteurs du Sud-Ouest perturbent le retour des stations de ski

"Le ministre r&eacute;unira la semaine prochaine le groupe de travail national. Il&nbsp;proposera une carte des zones d&eacute;favoris&eacute;es simples (ZDS) au Pr&eacute;sident de la&nbsp;R&eacute;publique &agrave; la mi-f&eacute;vrier, conform&eacute;ment &agrave; la demande de celui-ci", annonce&nbsp;vendredi un communiqu&eacute; du minist&egrave;re. La nouvelle carte est appel&eacute;e &agrave; remplacer au 1er janvier 2019 la carte&nbsp;actuelle, qui date de 1976. Elle d&eacute;termine notamment le versement de&nbsp;l'indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN) hors montagne, une aide&nbsp;&agrave; laquelle est consacr&eacute;e chaque ann&eacute;e un peu plus d'un milliard d'euros.&nbsp;&nbsp; Les agriculteurs, qui craignent de perdre des aides sans lesquelles leurs&nbsp;exploitations ne seraient plus viables, se sont beaucoup mobilis&eacute;s ces deux&nbsp;derni&egrave;res semaines. Le ministre a re&ccedil;u vendredi matin une d&eacute;l&eacute;gation de&nbsp;repr&eacute;sentants des exploitants agricoles d'Occitanie et de Lot-et-Garonne pour&nbsp;faire le point. "Je comprends l'inqui&eacute;tude des agriculteurs, l'ICHN &eacute;tant une aide&nbsp;importante pour nombre d'entre eux. L'Etat doit jouer son r&ocirc;le pour d&eacute;finir la&nbsp;carte la plus &eacute;quitable possible dans un faisceau de contraintes difficile. Il&nbsp;devra aussi &ecirc;tre aux c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs dont l'exploitation va sortir de&nbsp;la carte", a assur&eacute; St&eacute;phane Travert, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;. "Le ministre s'est engag&eacute; &agrave; retravailler la carte, car l'Occitanie m&eacute;rite&nbsp;un rattrapage", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Alain Lafragette, pr&eacute;sident de la FDSEA du&nbsp;Lot. Il d&eacute;nonce "l'exclusion persistante et irr&eacute;aliste de pr&egrave;s de 500 communes&nbsp;en Occitanie du zonage des zones d&eacute;favoris&eacute;es". Selon le minist&egrave;re, "les derni&egrave;res simulations r&eacute;alis&eacute;es n'&eacute;tant pas&nbsp;soutenables au plan r&eacute;glementaire (d&eacute;passement du seuil de surfaces pouvant&nbsp;&ecirc;tre class&eacute;es) et au plan budg&eacute;taire, un r&eacute;examen de l'ensemble des crit&egrave;res&nbsp;envisag&eacute;s depuis le d&eacute;but des travaux, y compris les plus r&eacute;cents, est en&nbsp;cours". La r&eacute;vision de la carte a &eacute;t&eacute; rendue obligatoire au niveau europ&eacute;en &agrave; la&nbsp;suite des critiques de la Cour des comptes europ&eacute;enne sur l'h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; trop&nbsp;importante entre les Etats membres et la non justification du maintien de&nbsp;l'&eacute;ligibilit&eacute; de certaines zones. Le sujet fait l'objet, selon le minist&egrave;re, "d'&eacute;changes avec les&nbsp;professionnels agricoles depuis 2016". Une fois la carte mise au point en&nbsp;France, les crit&egrave;res retenus devront &ecirc;tre valid&eacute;s par la Commission europ&eacute;enne.


Le ministre de Agriculture Stéphane Travert va réunir mercredi le groupe de travail national sur les zones défavorisées, dont la révision inquiète beaucoup les agriculteurs, en vue de proposer à la mi-février une nouvelle carte.


Zones défavorisées: le ministre de Agriculture réunira mercredi le groupe de travail national

Pr&eacute;sents dans de nombreux produits de consommation courante, ces substances&nbsp;qui peuvent interf&eacute;rer avec le syst&egrave;me hormonal sont encore mal connues. Mais la liste des maux dont elles sont soup&ccedil;onn&eacute;es est longue, alimentant&nbsp;une "pr&eacute;occupation croissante" de la population : "baisse de la qualit&eacute; du&nbsp;sperme, augmentation de la fr&eacute;quence d'anomalies du d&eacute;veloppement des organes&nbsp;ou de la fonction de reproduction, abaissement de l'&acirc;ge de la pubert&eacute;", rel&egrave;ve&nbsp;le rapport conjoint de l'Inspection g&eacute;n&eacute;rale des affaires sociales (Igas), du&nbsp;Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l'environnement et du d&eacute;veloppement durable, et du Conseil&nbsp;g&eacute;n&eacute;ral de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux. Ils sont &eacute;galement suspect&eacute;s "dans la survenue de certains cancers&nbsp;hormono-d&eacute;pendants, ainsi que des cas de diab&egrave;te de type 2, d'ob&eacute;sit&eacute; ou&nbsp;d'autisme", ajoute-t-il, insistant sur la vuln&eacute;rabilit&eacute; particuli&egrave;re lors de&nbsp;certaines p&eacute;riodes de la vie (d&eacute;veloppement du foetus, petite enfance et&nbsp;pubert&eacute;). La Strat&eacute;gie nationale pour les perturbateurs endocriniens adopt&eacute;e en 2014&nbsp;est "pertinente" mais "les moyens ne sont pas &agrave; la hauteur des enjeux et des&nbsp;co&ucirc;ts pour la sant&eacute;", souligne le rapport, qui constate une "forte baisse des&nbsp;soutiens financiers" &agrave; la recherche scientifique depuis 2014. La recherche est d'autant plus importante que le lien de cause &agrave; effet&nbsp;"reste souvent difficile &agrave; &eacute;tablir" et que le comportement des perturbateurs&nbsp;endocriniens rend inop&eacute;rante une analyse toxicologique classique li&eacute;e aux&nbsp;seuils de nocivit&eacute;. "L'effet peut &ecirc;tre plus fort &agrave; faible dose qu'&agrave; forte dose", rel&egrave;ve ainsi&nbsp;le rapport r&eacute;alis&eacute; &agrave; la demande du gouvernement.&nbsp;&nbsp; <h2>A amplifier</h2>Dans un communiqu&eacute;, plusieurs ministres, dont Nicolas Hulot et Agn&egrave;s Buzyn,&nbsp;ont d'ailleurs salu&eacute; un rapport qui souligne les "r&eacute;sultats globalement&nbsp;positifs, qui restent &agrave; amplifier" de la Strat&eacute;gie nationale. Sur cette base, le gouvernement, qui s'est engag&eacute; &agrave; d&eacute;bloquer 2 millions&nbsp;d'euros suppl&eacute;mentaires pour la recherche en 2018, esp&egrave;re adopter une nouvelle&nbsp;Strat&eacute;gie d'ici la fin de l'&eacute;t&eacute; 2018.&nbsp;&nbsp; Le rapport d&eacute;crit d'autre part des lacunes dans la surveillance sanitaire&nbsp;et environnementale, "bien organis&eacute;e" pour les milieux aquatiques et "engag&eacute;e"&nbsp;pour l'air int&eacute;rieur, mais "ponctuelle sur l'air ext&eacute;rieur et inexistante pour&nbsp;ce qui concerne les sols". Ces substances qui peuvent &ecirc;tre pr&eacute;sentes dans les cosm&eacute;tiques, les&nbsp;produits alimentaires, les plastiques, les peintures, les jouets, les&nbsp;v&ecirc;tements, les produits de traitement des cultures ou les m&eacute;dicaments, peuvent&nbsp;se retrouver &eacute;galement dans l'air, l'eau, le sol ou les poussi&egrave;res,&nbsp;multipliant les modes d'exposition (orale, cutan&eacute;, respiratoire). Les experts notent d'ailleurs que les autorit&eacute;s se sont concentr&eacute;es sur la&nbsp;sant&eacute; humaine, et pas assez sur celle des &eacute;cosyst&egrave;mes &eacute;galement touch&eacute;s. La&nbsp;faune n'est ainsi pas &eacute;pargn&eacute;e (f&eacute;minisation de populations de poissons,&nbsp;atteintes osseuses chez les phoques...).&nbsp;&nbsp; Ce sujet a pris de l'ampleur r&eacute;cemment dans le d&eacute;bat public, &eacute;mergeant&nbsp;notamment lors de la derni&egrave;re campagne pr&eacute;sidentielle. Mais si le nombre&nbsp;d'articles de presse a explos&eacute; (3.200 en 2016 contre 58 dix ans plus t&ocirc;t), la&nbsp;population est insuffisamment inform&eacute;e, selon le rapport qui note des articles&nbsp;parfois contradictoires et "inutilement anxiog&egrave;nes". Les experts pr&eacute;conisent ainsi une meilleure information des consommateurs.&nbsp;Dans ce cadre, ils mettent en avant l'exp&eacute;rience du label "ticket sans BPA"&nbsp;mis en place par l'Institut national de l'environnement industriel et des&nbsp;risques (Ineris) pour les tickets de caisse sans bisph&eacute;nol A, substance&nbsp;interdite depuis 2015 dans tous les contenants alimentaires. Malgr&eacute; toutes ses limites, la Strat&eacute;gie fran&ccedil;aise est "originale" en&nbsp;Europe, estime le rapport, qui regrette les "carences de l'&eacute;chelon europ&eacute;en"&nbsp;en la mati&egrave;re. Apr&egrave;s trois ans de tergiversations, l'UE a adopt&eacute; en d&eacute;cembre un texte&nbsp;&eacute;tablissant les crit&egrave;res de d&eacute;finition des perturbateurs endocriniens, qui ne&nbsp;satisfait pas pleinement les ONG.


La France n'a pas mis en oeuvre les moyenssuffisants pour surveiller et étudier les perturbateurs endocriniens malgréles craintes d'effets nocifs sur la santé et l'environnement, estime vendrediun rapport jugé "globalement" positif par le gouvernement.


Perturbateurs endocriniens: recherche et surveillance insuffisantes (rapport)

&laquo;&nbsp;Nous n'h&eacute;siterons pas &agrave; pratiquer le name and shame&nbsp;&raquo; a lanc&eacute; St&eacute;phane Travert, le ministre de l'Agriculture, &agrave; la sortie d'une apr&egrave;s-midi de r&eacute;union avec les transformateurs et les distributeurs. Cette rencontre aura &eacute;t&eacute; l'occasion de rappeler&nbsp;&laquo;&nbsp;les bonnes pratiques&nbsp;&raquo; &agrave; toutes les entreprises qui participent actuellement aux n&eacute;gociations commerciales. Tout en les mena&ccedil;ant de divulguer le nom de celles qui ne respectent pas les r&egrave;gles. &laquo;&nbsp;Les producteurs doivent savoir qui joue le jeu et qui ne le joue pas&nbsp;&raquo;, a insist&eacute; St&eacute;phane Travert. Ce dernier a rappel&eacute; que tous les distributeurs se sont engag&eacute;s, lors des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, &agrave; travers la signature d'une charte, &agrave; r&eacute;aliser&nbsp;&laquo;&nbsp;des achats &eacute;thiques et responsables&nbsp;&raquo;, afin de permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail.&laquo;&nbsp;L'ordre public &eacute;conomique sera respect&eacute; en France&nbsp;&raquo;, a rench&eacute;ri Bruno Le Maire, ministre de l'&Eacute;conomie. &laquo;&nbsp;Il interdit les reventes &agrave; perte et le d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencement des produits dans les rayons, qui sont des pratiques de menace et d'intimidation totalement inacceptables en France&nbsp;&raquo;, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;. La direction g&eacute;n&eacute;rale de la concurrence, de la consommation et de la r&eacute;pression des fraudes (DGCCRF) a proc&eacute;d&eacute; &agrave; une soixantaine d'enqu&ecirc;tes. &laquo;&nbsp;Le r&eacute;sultat montre que, dans le cadre de certaines promotions agressives, les r&egrave;gles, notamment sur la revente &agrave; perte, n'auraient pas &eacute;t&eacute; respect&eacute;es&nbsp;&raquo;,&nbsp;a indiqu&eacute; Bruno Le Maire. Celui-ci a annonc&eacute; la r&eacute;alisation de proc&egrave;s-verbaux qui vont &ecirc;tre transmis &agrave; la justice.&laquo;&nbsp;Cette r&eacute;union a amen&eacute; du positif, en attendant la loi&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi Serge Papin, le patron de Syst&egrave;me U, &agrave; la sortie de la rencontre. Ce dernier avait pr&eacute;sid&eacute; un atelier des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, &agrave; l'automne dernier.&nbsp;&laquo; Ce qui est tr&egrave;s difficile, c'est la transition&nbsp;&raquo;, a-t-il indiqu&eacute;. Tout en ajoutant&nbsp;:&nbsp;&laquo; des promotions caricaturales, &agrave; mon avis, &ccedil;a n'arrange rien &raquo;. Ce dernier fait ainsi r&eacute;f&eacute;rence aux op&eacute;rations de promotion sur du Nutella ou des couches culottes qui ont r&eacute;cemment cr&eacute;&eacute; des &eacute;meutes en magasin. L'une des conclusions des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation visait pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave; encadrer davantage les promotions...Jacques Creyssel, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD), a donn&eacute; une autre interpr&eacute;tation des n&eacute;gociations en cours.&nbsp;&laquo; La r&eacute;alit&eacute; est qu'il y a des demandes extr&ecirc;mement fortes et tr&egrave;s souvent non justifi&eacute;es d'augmentation des tarifs par les fournisseurs, de l'ordre de 5 % en moyenne&nbsp;&raquo;, a-t-il indiqu&eacute;. Ces hausses sont jug&eacute;es inacceptables par la grande distribution car elles ne correspondraient pas &agrave; l'augmentation du cours des mati&egrave;res premi&egrave;res.&laquo;&nbsp;Nous recommencerons la semaine prochaine, nous r&eacute;unirons de nouveau chacun des distributeurs et des transformateurs, de mani&egrave;re &agrave; continuer &agrave; avancer ensemble&nbsp;&raquo;, a pour sa part pr&eacute;venu St&eacute;phane Travert.&nbsp;


Les ministres de l’Agriculture et de l’Économie ont réuni vendredi 2 février tous les transformateurs et les distributeurs, dans le cadre du suivi des négociations commerciales. L’objectif était de rappeler à l’ordre les acteurs qui ne respectent pas les règles. 


Négociations commerciales : « nous n’hésiterons pas à pratiquer le name and shame »

D&eacute;couvrez le 7&egrave;me &eacute;pisode de la web-s&eacute;rie &laquo; Question de sant&eacute; &raquo; d&eacute;di&eacute;e aux mammites* et retrouvez la suite des vid&eacute;os sur ce site d&eacute;di&eacute; aux mammites.&nbsp;Cette pathologie touche plus de 40 % des vaches en production. Vous y trouverez aussi les bonnes pratiques de soin, des astuces et conseils pour r&eacute;soudre ce probl&egrave;me quotidien.* Cette vid&eacute;o a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e dans le cadre du programme &laquo; les mammites, j'anticipe &raquo;. Ce plan national, lanc&eacute; en 2013 par le CNIEL et ses partenaires (FCEL, GDS France, IDELE, SNGTV, SIMV), vise &agrave; apporter aux &eacute;leveurs et &agrave; leurs conseillers les &eacute;l&eacute;ments n&eacute;cessaires &agrave; la ma&icirc;trise des mammites : outils, formations, informations.


Les mammites constituent une préoccupation majeure, elles ont un impact sur les conditions de travail, la qualité du lait ou encore le revenu. 


Karine, éleveuse dans le Morbihan, livre ses astuces pour maîtriser les mammites

Alors qu'une d&eacute;l&eacute;gation de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie &eacute;tait re&ccedil;ue&nbsp;vendredi par le minist&egrave;re de l'Agriculture &agrave; Paris, les agriculteurs qui&nbsp;craignent de perdre des aides sans lesquelles leurs exploitations ne seraient&nbsp;plus viables ne l&acirc;chent pas la pression depuis deux semaines.&nbsp;Vendredi matin, les agriculteurs de Tarn-et Garonne, ont plac&eacute; des barrages&nbsp;sur plusieurs ponts qui enjambent la Garonne, notamment &agrave; Verdun-sur-Garonne,&nbsp;Bourret ou Castelsarrasin.&nbsp;"On reste en +stand-by+ en attendant le r&eacute;sultat de la r&eacute;union au&nbsp;minist&egrave;re", a affirm&eacute; en fin de matin&eacute;e les pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs&nbsp;82 (JA) &Eacute;douard Foresti&eacute;, pr&eacute;sent sur l'A20 au milieu d'une centaine&nbsp;d'agriculteurs. A Carcassonne, entre trois et quatre cents agriculteurs avec plusieurs&nbsp;dizaines de tracteurs ont d&eacute;vers&eacute; du fumier et des palettes qu'ils ont&nbsp;enflamm&eacute;es devant la pr&eacute;fecture, selon les organisateurs. &nbsp;A Agen, plus de deux cents manifestants, selon la Coordination rurale, 130&nbsp;selon la police, ont bloqu&eacute; vendredi trois acc&egrave;s de l'autoroute A62&nbsp;(Bordeaux-Toulouse) dans le Lot-et-Garonne. &nbsp;"Si le +zonage+ &eacute;tait revu, des dizaines d'&eacute;leveurs seraient en tr&egrave;s grande&nbsp;difficult&eacute; dans le d&eacute;partement. C'est une aide qui est vitale pour eux,&nbsp;surtout en cette p&eacute;riode de crise pour l'&eacute;levage. Ces aides permettent aux&nbsp;exploitations familiales de subsister", a assur&eacute; &agrave; l'AFP Patrick Franken,&nbsp;pr&eacute;sident de la Coordination rurale 47. "S'il n'y avait plus d'&eacute;leveurs, t&ocirc;t ou tard, il y aurait des parties&nbsp;enti&egrave;res du territoire qui deviendraient des friches. &Ccedil;a va &agrave; l'oppos&eacute; de&nbsp;l'objectif annonc&eacute; du gouvernement de maintenir les fermes familiales", a-t-il&nbsp;insist&eacute;. Dans le Lot-et-Garonne, l'aide re&ccedil;ue au titre des "zones d&eacute;favoris&eacute;es"&nbsp;concerne 603 b&eacute;n&eacute;ficiaires pour 3,3 millions d'euros par an au total, soit en&nbsp;moyenne 5.000 euros par exploitation. Avec la nouvelle carte,il ne resterait&nbsp;que 352 b&eacute;n&eacute;ficiaires, "soit une perte s&egrave;che de 1,9 million d'euros", a estim&eacute;&nbsp;le syndicat.Dans les Deux-S&egrave;vres, une trentaine d'agriculteurs a d&eacute;vers&eacute; dans la nuit&nbsp;de jeudi &agrave; vendredi des d&eacute;tritus devant la sous-pr&eacute;fecture et devant un&nbsp;supermarch&eacute; &agrave; Parthenay pour protester contre la r&eacute;vision du dispositif, selon&nbsp;le journal La nouvelle R&eacute;publique.&nbsp;&nbsp;&nbsp; En d&eacute;but de semaine, des &eacute;leveurs dans le Lot-et-Garonne ont perturb&eacute;&nbsp;pendant plusieurs heures le trafic ferroviaire entre Toulouse et Bordeaux. Une&nbsp;manifestation a &eacute;galement bloqu&eacute; la rocade de la ville de Montauban, moins&nbsp;d'une semaine apr&egrave;s un premier rassemblement qui avait mobilis&eacute; un millier de&nbsp;personnes. Mercredi &agrave; Toulouse, les agriculteurs de Haute-Garonne ont &agrave; leur tour&nbsp;mobilis&eacute; plus d'une centaine de tracteurs pour paralyser le p&eacute;riph&eacute;rique, puis&nbsp;le centre ville. "Si on n'obtient pas satisfaction (lors de la r&eacute;union au minist&egrave;re ce&nbsp;vendredi, NDLR), ce sera sans concession", avait menac&eacute; Christian Mazas, l'un&nbsp;des responsables de la FDSEA. La r&eacute;forme europ&eacute;enne des zones agricoles d&eacute;favoris&eacute;es doit entrer en&nbsp;vigueur au printemps.


Une centaine à Montauban (Tarn-et-Garonne), entre trois et quatre cents à Carcassonne (Aude) et deux cents à Agen(Lot-et-Garonne) : les actions de protestations des agriculteurs contre le projet européen de révision de la carte des "zones défavorisées" se sont multipliées vendredi matin.


Zones défavorisées: plusieurs manifestations des agriculteurs dans le grand Sud-Ouest

Le 10 septembre 2017 &eacute;tait publi&eacute; au Journal officiel le d&eacute;cret n&deg; 2017-1327 du&nbsp;8 septembre 2017&nbsp;relatif &agrave; l'irrigation des vignes aptes &agrave; la production de vins &agrave; appellation d'origine contr&ocirc;l&eacute;e&nbsp;(AOC). En r&eacute;sum&eacute;, l'irrigation des vignes est possible entre le 1er mai et le 15 ao&ucirc;t pour les AOC dont le cahier des charges int&egrave;gre la possibilit&eacute; de d&eacute;roger &agrave; l'interdiction d'irriguer. C'est le cas actuellement de 88 AOC sur un total de 309, les non &eacute;ligibles pouvant d&eacute;cider de modifier leur cahier des charges dans ce sens. Les parcelles irrigu&eacute;es ne doivent pas d&eacute;passer le seuil de rendement fix&eacute; dans le cahier des charges des Organismes de d&eacute;fense et de gestion (ODG) concern&eacute;s. En revanche, les ODG peuvent demander des augmentations de rendements pour les parcelles non irrigu&eacute;es, y compris lorsqu'une d&eacute;rogation &agrave; l'interdiction d'irriguer aura &eacute;t&eacute; accord&eacute;e en amont d'une campagne. L'irrigation est interdite apr&egrave;s le 15 ao&ucirc;t, pour les AOC mais aussi pour les IGP et les VSIG. Le point IV de l'article IV D645-5 du Code rural est abrog&eacute;. Autrement dit, les dispositifs de goutte-&agrave;-goutte enterr&eacute;s sont autoris&eacute;s. Les plans de contr&ocirc;le vont int&eacute;grer de nouvelles dispositions relatives &agrave; l'irrigation. A l'origine de ce d&eacute;cret, l'INAO acte ainsi les effets d&eacute;pressifs du d&eacute;r&egrave;glement climatique sur la physiologie de la vigne et les caract&eacute;ristiques organoleptiques des raisins. &nbsp;<h2>D&eacute;rogatoire mais durable</h2>La possibilit&eacute; d'irriguer les vignes AOC n'est pas tout &agrave; fait nouvelle. Le d&eacute;cret 2006-1527 du 4 d&eacute;cembre 2006 le permettait d&eacute;j&agrave; mais il &eacute;tait &agrave; la fois plus restrictif et plus contraignant. L'irrigation demeure cependant un principe d&eacute;rogatoire, l'interdiction restant la r&egrave;gle. Il revient aux ODG d'en faire la demande, annuellement, aupr&egrave;s de l'INAO, pr&eacute;alable indispensable &agrave; toute d&eacute;cision individuelle d'arroser ses parcelles. Cependant, les d&eacute;bats qui l'ont pr&eacute;c&eacute;d&eacute; et la teneur m&ecirc;me du d&eacute;cret semblent inscrire le principe de l'irrigation dans la dur&eacute;e, un attendu l&eacute;gitime dans la mesure o&ugrave; l'irrigation implique des investissements cons&eacute;quents doubl&eacute;s d'un savoir-faire. Selon des estimations de la Chambre d'agriculture de l'H&eacute;rault, la mise en place d'un r&eacute;seau de goutte &agrave; goutte a&eacute;rien et les installations requises en amont (pompage, filtration) repr&eacute;sentent un investissement compris entre 2000 &euro; et 3000 &euro;/ha, non compt&eacute;e la consommation d'eau comprise entre 300 et 1000 m3/ha. Pour ce qui est d'un r&eacute;seau de goutteurs enterr&eacute;s (voir encadr&eacute;), le sp&eacute;cialiste Netafim jauge entre 3000 &euro;/ha et 4000 &euro;/ha l'investissement en infrastructures (hors pose) selon la configuration de l'installation. La technique se con&ccedil;oit sur rang (donc sur vigne en place) et en inter-rang, avec chacun ses avantages et inconv&eacute;nients (efficience de l'eau, travail du sol...).<h2>Enjeux quantitatifs et qualitatifs</h2>Les situations de stress hydrique ont des implications directes sur les caract&eacute;ristiques des vins. L'augmentation du degr&eacute; d'alcool et la baisse de l'acidit&eacute; contribuent &agrave; la production de vins instables et sensibles. En ce qui concerne les blancs en particulier, les fortes chaleurs br&ucirc;lent les composants aromatiques et g&eacute;n&egrave;rent des vins plats s'&eacute;cartant du go&ucirc;t des consommateurs. Au plan quantitatif, les baisses de rendements constituent une menace pour l'&eacute;quilibre de nombreuses exploitations qui peinent &agrave; produire les volumes autoris&eacute;s. La France irrigue 4 % de son vignoble contre 21 % pour l'Espagne, 26 % pour l'Italie et jusqu'&agrave; 90 % pour la Californie, selon FranceAgriMer. Le goutte-&agrave;-goutte constitue le standard des syst&egrave;mes d'irrigation dans ces diff&eacute;rents pays.<h2>Itin&eacute;raire hydrique</h2>Si les vannes de l'irrigation s'entrouvrent pour les vignes AOC, encore faut-il disposer de la ressource en eau, consentir les investissements requis et enfin maitriser l'itin&eacute;raire hydrique. Un savoir-faire forc&eacute;ment in&eacute;dit pour de nombreux viticulteurs mais qui peuvent d'ores et d&eacute;j&agrave; s'appuyer sur diff&eacute;rents supports (IFV, Chambres d'agriculture...). Pour ce qui est de l'acc&egrave;s &agrave; ressource, on notera la mobilisation de nombreuses collectivit&eacute;s sur l'arc m&eacute;diterran&eacute;en, porteuses de projets d'infrastructures (Aqua Domitia, Hauts de Provence rhodanienne, ODG du Var...) au service de l'agriculture et de la viticulture mais pas exclusivement (eau potable, assainissement, &eacute;tiage...). Un autre axe de travail consiste &agrave; &eacute;laborer des syst&egrave;mes viticoles r&eacute;duisant les contraintes hydriques, tels que les hydro-r&eacute;tenteurs ou encore les paillis. La tuile Symbio par exemple, d&eacute;velopp&eacute;e par la start-up d&eacute;velopp&eacute;es Inovin&eacute;a et l'Irstea, est un paillage opaque en polypropyl&egrave;ne recycl&eacute;, d'une dur&eacute;e de vie de 30 ans. Il emp&ecirc;che toute lev&eacute;e d'adventices et limite de 10 &agrave; 30 % les pertes d'eau par &eacute;vaporation. Des solutions bienvenues car, cons&eacute;quence de la raret&eacute;, l'eau sera aussi de plus en plus ch&egrave;re.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 R&eacute;duction des pertes d&#039;eau par &eacute;vaporation et percolation gr&acirc;ce au biberonnage au plus pr&egrave;s des racines, aucun effet germinatif sur les adventices en surface r&eacute;duisant ainsi le recours aux herbicides ou &agrave; l&#039;entretien m&eacute;canique, pas d&#039;entrave au passage des machines, ni montage, ni d&eacute;montage ni r&eacute;parations intempestives du r&eacute;seau, fertirrigation combin&eacute;e : telles sont les vertus du goutte-&agrave;-goutte enterr&eacute;. Une technique promue notamment par Netafim avec plus de 20 ans de recul. Le savoir-faire technologique se situe au niveau des goutteurs, autor&eacute;gulants, auto-nettoyants et dot&eacute;s d&#039;un m&eacute;canisme anti-siphon permettant ainsi une meilleure r&eacute;sistance &agrave; l&#039;intrusion de racines. Pour renforcer ces diff&eacute;rentes propri&eacute;t&eacute;s, Netafim a int&eacute;gr&eacute;, dans la r&eacute;sine des goutteurs Uniwine AS XR (m&eacute;daille de bronze au Sitevi 2017), du Cupron, un oxyde de cuivre qui a pour effet de freiner plus encore l&#039;incursion de racines et de limiter le d&eacute;veloppement de biofilms, gr&acirc;ce &agrave; ses propri&eacute;t&eacute;s anti-bact&eacute;riennes. Le goutteur Uniwine AS XR est compatible avec l&#039;utilisation d&#039;eaux us&eacute;es trait&eacute;es.
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L'INAO a pris acte des conséquences du stress hydrique sur les rendements et sur la qualité des raisins. Encadrée et contrôlée, l'irrigation des vignes AOC est désormais possible. Encore faut-il disposer de la ressource et des installations. Et maîtriser le pilotage. 


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