Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les volumes se tassent et la concurrence se renforce dans les campagnes m&ecirc;me si les &eacute;leveurs sont moins disponibles. Les int&eacute;grateurs rel&egrave;vent leurs niveaux de prix pour assurer les besoins de mises en place, en concurrence avec un march&eacute; espagnol toujours demandeur. La tendance est haussi&egrave;re dans l&rsquo;ensemble des veaux Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards. Les tarifs progressent &eacute;galement avec une demande plus ferme dans les crois&eacute;s laitiers, jaunes ou Blanc bleus R de conformation. Les Blonds d&rsquo;Aquitaine, les Charolais et les Limousins de qualit&eacute; restent peu offerts au regard des tarifs pratiqu&eacute;s dans les broutards. Le tri se montre n&eacute;anmoins plus sensible dans les veaux interm&eacute;diaires ou l&eacute;gers.&nbsp; Veaux de boucherie &ndash; Apr&egrave;s une activit&eacute; commerciale assez bonne pour les f&ecirc;tes pascales, les commandes se r&eacute;tractent, mais les faibles disponibilit&eacute;s en veau sur le march&eacute; permettent une bonne r&eacute;sistance des prix. Les op&eacute;rateurs regardent d&eacute;j&agrave; vers la Pentec&ocirc;te pour maintenir cette bonne dynamique.&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre restera insuffisant pour la demande ce qui devrait continuer d&rsquo;animer les &eacute;changes avec une forte concurrence entre les op&eacute;rateurs. &nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Les besoins seront un peu moins soutenus mais le temps frais reste positif pour tenir les ventes. . <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Commerce très fluide dans les petits veaux

&ldquo;La haie est subie comme une contrainte par les agriculteurs, alors qu&rsquo;elle peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme un atout &eacute;conomique en &eacute;tant valoris&eacute;e en bois d&rsquo;&eacute;nergie&rdquo;, explique Karl Goedtgheluck, charg&eacute; de mission Bocage et Bois-&eacute;nergie &agrave; la communaut&eacute; de communes du pays de Falaise. Le programme propos&eacute; par le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-village-by-ca-normandie-lance-un-nouvel-appel-a-candidatures" target="_blank" title="">territoire normand</a>, sensibilise les agriculteurs au r&ocirc;le multifonctionnel de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank" title="">haie bocag&egrave;re</a> mais aussi &agrave; la population qui ne comprend pas toujours les travaux effectu&eacute;s par les agriculteurs sur ces cl&ocirc;tures v&eacute;g&eacute;tales.&nbsp;<h2>Les int&eacute;r&ecirc;ts de la haie</h2>Elle prot&egrave;ge les cultures des vents violents, limite l&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/se-lancer-en-agriculture-de-conservation-des-sols-acs~les-couverts-vegetaux-l-assurance-vie-des-sols" target="_blank" title="">&eacute;rosion des sols</a>, offre des zones ombrag&eacute;es au b&eacute;tail, stocke du carbone, favorise l&rsquo;infiltration et l&rsquo;&eacute;puration dans les sols, abrite un &eacute;cosyst&egrave;me riche et fournit du fourrage... Les int&eacute;r&ecirc;ts de la haie sont connus et nombreux. Mais la r&eacute;glementation les concernant est un v&eacute;ritable casse-t&ecirc;te. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank" title="">La gestion des haies</a> a d&rsquo;ailleurs &eacute;t&eacute; un point de tension r&eacute;guli&egrave;rement soulev&eacute; par les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-executif-sur-le-qui-vive-face-au-malaise-des-agriculteurs" title="">agriculteurs lors des derni&egrave;res manifestations</a>. Trop de contraintes ! Ce qui pousse certains agriculteurs &agrave; d&eacute;laisser&nbsp;leur entretien, voire &agrave; les arracher&nbsp;(quand la loi le permet), malgr&eacute; les aides disponibles.&nbsp;<h3>Les haies, une &eacute;nergie renouvelable</h3>Le territoire de la <a href="https://www.paysdefalaise.fr/" target="_blank" title="">Communaut&eacute; de Communes du Pays de Falaise</a> (CCPF), avec le <a href="http://www.smbd.fr/" target="_blank" title="">Syndicat Mixte du Bassin de la Dives (SMBD) </a>a trouv&eacute; une alternative.&nbsp;En plus d&rsquo;offrir de nombreux services &eacute;cosyst&eacute;miques pour le territoire, &ldquo;la haie est un atout &eacute;conomique pour les exploitants agricoles. C&rsquo;est une ressource en bois qui peut &ecirc;tre valoris&eacute;e en bois &eacute;nergie pour la chaleur&rdquo;, souligne Karl Goedtgheluck, &agrave; condition que<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-dans-quels-cas-peut-on-les-arracher" target="_blank" title=""> les haies ne soient pas arrach&eacute;es</a> et qu'elles soient entretenues. Sur le territoire normand, elles sont d&eacute;j&agrave; exploit&eacute;es en &eacute;tant transform&eacute;es en bois de plaquettes pour alimenter la chaudi&egrave;re de Falaise. La ville s&rsquo;est dot&eacute;e depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave; d&rsquo;un chauffage urbain aliment&eacute; au bois. Depuis 2023, sur 4000 tonnes de bois consomm&eacute;es par la chaudi&egrave;re de Falaise, &frac14; provient de haies labellis&eacute;es.<h3>Agriculteurs, comment b&eacute;n&eacute;ficier de ce programme financ&eacute; par la r&eacute;gion ?&nbsp;</h3>Tout agriculteur.trice du Pays de Falaise et gestionnaire de haies peut en b&eacute;n&eacute;ficier. La CCPF et la SMBD proposent de financer des plans de gestion durable&nbsp;pour permettre aux agriculteurs de s&rsquo;engager dans une d&eacute;marche de labellisation (soit le Label Haie soit le&nbsp;Label Bas Carbone propos&eacute; par la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/complement-de-revenus-vendez-votre-carbone" target="_blank" title="">plateforme Carbioz </a>par exemple). Elle n&rsquo;impose en rien cet engagement : un exploitant peut b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un plan de gestion et ne pas &ecirc;tre labellis&eacute;. Une fois le plan de gestion valid&eacute;, un organisme ind&eacute;pendant met en place le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank" title="">Plan de Gestion Durable de la Haie</a>. Un diagnostic est pos&eacute; et l&rsquo;organisme fournit un guide technique des bonnes pratiques d&rsquo;entretien ainsi que des outils de planification de la haie pour 15 ans. &ldquo;Ce sont des r&eacute;ponses uniques. Chaque haie est diff&eacute;rente, rappelle Karl Goedtgheluck. En&nbsp;fonction des services rendus, les pratiques et les interventions sont adapt&eacute;es : par exemple d&eacute;placer la cl&ocirc;ture install&eacute;e dans une haie pour pouvoir la tailler correctement ou encore, apprendre &agrave; bien identifier la haie sur sa parcelle, savoir quelle haie les agriculteurs peuvent tailler, car on ne peut pas tout couper au m&ecirc;me moment.&rdquo;&nbsp;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-percevoir-le-bonus-haies-de-l-ecoregime" target="_blank" title="">Comment percevoir le &laquo; bonus haies &raquo; de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime ?</a>
</aside>
<h3>Sensibilisation de la population aux haies et &agrave; leur gestion&nbsp;</h3>Le programme de sensibilisation appel&eacute; &ldquo;Aux haies citoyen-nnes&rdquo; mis en place par&nbsp;la CCPF, la SMBD avec le concours de la&nbsp;CPIE (<a href="https://www.cpie.fr/" target="_blank" title="">Centre permanent d&rsquo;initiatives pour l&rsquo;environnement</a>) vise &eacute;galement &agrave; mettre en avant l'importance des haies et &agrave; informer les citoyens. Les &eacute;lus des communes <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-arrachages-de-haies-et-arbres-champetres-restent-superieurs-aux-plantations" target="_blank" title="">sont encourag&eacute;s &agrave; replanter</a>. &ldquo;Elles d&eacute;tiennent parfois du foncier qui pourrait &ecirc;tre valoris&eacute;&rdquo;, sugg&egrave;re Karl Goedtgheluck. Cependant, Les haies sont aujourd'hui&nbsp;au c&oelig;ur de l&rsquo;actualit&eacute; et peuvent devenir un vrai sujet de crispation.&nbsp;Les habitants&nbsp;&ldquo;ne comprennent pas toujours le travail des agriculteurs r&eacute;alis&eacute; sur les haies. Du simple rec&eacute;page peut &ecirc;tre mal v&eacute;cu, faute de connaissances&rdquo;. Pour &eacute;viter toute&nbsp;tension, le programme a cr&eacute;&eacute; un r&eacute;seau d'ambassadeurs de la haie, &ldquo; Nous avons une vingtaine de citoyens form&eacute;s pendant 6 mois sur le sujet comprenant des aspects techniques&rdquo;. Ils se d&eacute;placent dans les &eacute;coles o&ugrave; ils d&eacute;livrent un temps de formation en classe. Apr&egrave;s la partie th&eacute;orique, place &agrave; la pratique. Les ambassadeurs&nbsp;accompagnent&nbsp;ensuite les enfants sur le terrain pour planter des haies. Cette d&eacute;marche est &agrave; la fois ludique et &eacute;ducative et elle permet aussi aux communes de respecter le programme d&rsquo;actions du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vegetal-local-la-marque-prete-a-relever-le-defi-du-pacte-en-faveur-de-la-haie" target="_blank" title="">Plan-Climat-Air &Eacute;nergie Territorial,</a> obligatoire pour les m&eacute;tropoles et les intercommunalit&eacute;s de plus de 20 000 habitants pour adapter le territoire aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-par-quoi-remplacer-les-cultures-devenues-contre-nature" target="_blank" title="">changements climatiques</a> et lutter contre les d&eacute;r&egrave;glements de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me. Ainsi, rien qu&rsquo;au mois de f&eacute;vrier 2024, pr&egrave;s de 300 arbres ont &eacute;t&eacute; plant&eacute;s sur le territoire de la Communaut&eacute; de Communes du Pays de Falaise.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Coup de pouce : l&rsquo;enveloppe bugd&eacute;taire de la CCPF permet de financer 15 Plan de Gestion Durable de la Haie, 7 ont &eacute;t&eacute; pourvu, il en reste encore 8 &agrave; prendre ! Par ailleurs, le recrutement des ambassadeurs de la haie se poursuit, parlez-en autour de vous. Pr&eacute;vention, formation et cr&eacute;ation de lien social, un beau programme. 
</aside>

La Communauté de communes du Pays de Falaise s'est engagée résolument dans la préservation des haies bocagères, emblématiques de l'identité normande. En associant conservation patrimoniale et développement économique, elle offre aux agriculteurs une source de revenus tout en stimulant une filière bois locale florissante. Une initiative déjà bien rodée et innovante !

Dégagez un revenu financier de vos haies

Bovins de boucherie &ndash; Dans un contexte plus favorable avec le retour du soleil, les ventes se d&eacute;tendent quelque peu dans les pi&egrave;ces nobles &agrave; griller. Les nombreuses promotions dans les magasins ont mis en avant la viande de b&oelig;uf. Les c&ocirc;tes de b&oelig;uf, faux-filets ou entrec&ocirc;tes, sont encore nombreuses dans les frigos, ce qui est souvent le cas &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Les usines de transformation ont continu&eacute; leurs productions de viande hach&eacute;e avec des disponibilit&eacute;s qui s&rsquo;&eacute;tiolent dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res, mais avec plus de volumes en provenance des avants de jeunes bovins qui ne partent pas sur la Gr&egrave;ce. Les semaines qui se pr&eacute;sentent devant nous vont &ecirc;tre tr&egrave;s charg&eacute;es pour les &eacute;leveurs avec des conditions climatiques enfin favorables &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe (sauf sur les terrains encore gorg&eacute;s d&rsquo;eau), le ramassage de l&rsquo;herbe est une priorit&eacute; et les implantations des cultures de printemps&thinsp;vont suivre rapidement. Les &eacute;leveurs s&rsquo;affairent dans les champs et seront moins disponibles pendant cette p&eacute;riode pour vendre leurs animaux. Cela devrait engendrer un net recul significatif de l&rsquo;offre pour les semaines &agrave; venir. L&rsquo;ambiance commerciale de cette semaine est assez calme sur les march&eacute;s, mais la modestie de l&rsquo;offre permet un maintien des prix dans les tr&egrave;s bonnes femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Charolaises ou Limousines. Les magasins et les bouchers devraient se positionner sur les prochains week-ends rallong&eacute;s de mai qui seront plus favorables aux grillades, si le temps est de la partie.&nbsp; Les Charolaises, Rouges des Pr&eacute;s de choix secondaire ou d&rsquo;entr&eacute;e sont stables sur un march&eacute; &eacute;quilibr&eacute;. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les industriels profitent du repli du flux des avants &agrave; l&rsquo;export pour compenser le recul de l&rsquo;offre des r&eacute;formes laiti&egrave;res.&nbsp; Ils en profitent pour maintenir des prix des vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes inchang&eacute;s depuis quelques semaines. N&eacute;anmoins, le repli de l&rsquo;offre sera de nouveau d&rsquo;actualit&eacute; dans un proche avenir avec les travaux de saison et des &eacute;leveurs moins disponibles pour la vente de leurs animaux. Jeunes bovins &ndash; Le climat commercial reste tendu, avec un march&eacute; export toujours p&eacute;nalis&eacute; par l&rsquo;absence de vente sur la Gr&egrave;ce pendant le car&ecirc;me orthodoxe. Les exp&eacute;ditions vers la Turquie perdurent. De leur c&ocirc;t&eacute;, les march&eacute;s italien et espagnol ont &eacute;t&eacute; dop&eacute;s par la forte demande de l&rsquo;Alg&eacute;rie pour le ramadan. Le march&eacute; export sur l&rsquo;Allemagne est p&eacute;nalis&eacute; par le tassement des prix des JB R, mais les volumes travaill&eacute;s sont &agrave; la baisse. Les prix restent &eacute;lev&eacute;s autour de 6&euro; en Italie. La tendance de la semaine reste baissi&egrave;re sur la France avec suffisamment d&rsquo;offres pour la demande dans les JB Charolais. Les Blonds d&rsquo;Aquitaine souffrent de l&rsquo;absence de la Gr&egrave;ce sur le march&eacute;, mais cela devrait s&rsquo;arranger dans une quinzaine de jours avec la fin du car&ecirc;me (la P&acirc;que orthodoxe est fix&eacute;e au 5 mai). Les JB laitiers, les volumes sont largement suffisants et les tarifs sont l&eacute;g&egrave;rement baissiers. Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre devrait amener une meilleur offre/demande dans les races &agrave; viande ce qui devrait permettre une reconduction plus facile des prix. &nbsp;&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les travaux de saison vont faire chuter les apports dans les abattoirs, ce qui devrait entra&icirc;ner un l&eacute;ger rel&egrave;vement des prix. Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce restera calme, mais les tarifs vont se stabiliser.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Baisse dans les jeunes bovins

Outre la rationalisation et la maximisation de la ressource fourrag&egrave;re, le p&acirc;turage dynamique a aussi pour effet de rationner les vaches et de les inciter &agrave; aller se faire traire.<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/vpkMbD2ubbE?autoplay=0"
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 <figcaption>idele</figcaption>
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Lire aussi l'article : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/robot-de-traite-le-prix-a-payer-pour-maintenir-des-eleveurs-laitiers-demain" target="_blank">Robot de traite : le prix &agrave; payer pour maintenir des &eacute;leveurs laitiers demain ?</a>

Témoignage d'Yvan Guyon, du Gaec Beaudoux (Eure-et-Loir), qui a instauré un système de pâturage dynamique, couplé au robot de traite.

[Paroles d'éleveurs] Robot et herbe pâturée, pour réduire ses coûts, c'est possible !

&nbsp;<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>G&eacute;rer les maladies foliaires du bl&eacute; : tout savoir en moins de 5 minutes - ARVALIS.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

Septoriose, rouille jaune… Ces maladies sont bien connues. Elles touchent la culture de blé au printemps mais font l’objet d’une gestion toute au long de la campagne. Thibault, agriculteur dans le Bassin parisien nous explique toute sa stratégie en moins de 5 minutes.

[Vidéo] Gestion des maladies foliaires du blé : tout savoir en moins de 5 minutes !

<h3>&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;1. Adapter les menus&nbsp;</h3>Contrairement &agrave; un grossiste qui peut jouer sur plusieurs fournisseurs pour offrir une gamme de produits compl&egrave;te chaque semaine, les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-vente-directe-et-transformation-a-la-ferme" target="_blank" title="">livraisons d&rsquo;une exploitation agricole</a> sont soumises aux al&eacute;as et planning de production. De ce fait, le passage en approvisionnement local d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-a-la-conquete-de-la-restauration-collective-et-commerciale" target="_blank" title="">restaurant scolaire</a> n&eacute;cessite parfois d&rsquo;adapter les menus. Le mara&icirc;chage repr&eacute;sente le paroxysme des limites de disponibilit&eacute; que peut rencontrer une exploitation agricole. David Lorgeoux, charg&eacute; de la coordination territoire et de la restauration collective au Gab 44, &eacute;voque le cas de la cantine de F&eacute;r&eacute;l, dont il assure le suivi des&nbsp;objectifs d&rsquo;approvisionnement en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/circuits-courts-l-impact-sur-les-conditions-de-travail-sous-estime" target="_blank" title="">circuit court</a> par le prestataire. &laquo;&nbsp;En accord avec la collectivit&eacute;, le chef opte pour une certaine souplesse de planification. S&rsquo;il pr&eacute;voit une entr&eacute;e de carottes r&acirc;p&eacute;es, il inscrit "l&eacute;gumes de saison" sur le menu et se garde ainsi la possibilit&eacute; de r&eacute;aliser une autre crudit&eacute; dans le cas o&ugrave; le producteur ne disposerait pas de carottes lors de la livraison&nbsp;&raquo; d&eacute;taille-t-il. Mais les l&eacute;gumes ne sont pas les seuls produits concern&eacute;s. &laquo;&nbsp;Pour la viande, je travaille avec la ferme de la c&ocirc;te d&rsquo;Amour &agrave; la Turballe. Je sais qu&rsquo;ils abattent alternativement un b&oelig;uf et un veau &agrave; 15 jours d&rsquo;intervalle. Donc je programme mes menus en fonction&nbsp;&raquo; rapporte Yannick Blandeau, responsable du restaurant scolaire du Pouliguen.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-ces-cantines-qui-renforcent-le-lien-avec-les-agriculteurs-locaux" target="_blank" title="">Egalim : ces cantines qui renforcent le lien avec les agriculteurs locaux&nbsp;</a>
</aside>
<h3>2.&nbsp;Massifier et anticiper les commandes</h3>Pour &eacute;viter aux producteurs de passer des heures sur la route, les volumes &agrave; livrer sont primordiaux. &laquo;&nbsp;Le n&oelig;ud de l&rsquo;approvisionnement local, c&rsquo;est la question de la logistique. Il faut absolument massifier les commandes. Si une commune est motiv&eacute;e par l&rsquo;approvisionnement local, nous essayons d&rsquo;impliquer le coll&egrave;ge &agrave; proximit&eacute; et le d&eacute;partement pour atteindre des volumes int&eacute;ressants pour le producteur&nbsp;&raquo; assure Tiphaine Burban, animatrice du PAT Presqu&rsquo;&icirc;le Bri&egrave;re. R&eacute;ciproquement, les cuisiniers ne peuvent pas &ecirc;tre d&eacute;rang&eacute;s par des dizaines de livraisons lors de la pr&eacute;paration des repas. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la difficult&eacute;, la multiplication des commandes et des livraisons prend du temps&nbsp;&raquo; confirme Fran&ccedil;ois Lalande, le responsable de la restauration scolaire de la Turballe. Tout repose sur l&rsquo;&eacute;quilibre et le compromis entre les int&eacute;r&ecirc;ts des uns et des autres. Chantal Bri&egrave;re, associ&eacute;e au sein de la ferme de M&eacute;z&eacute;rac, produit et livre des yaourts et fromages blancs &agrave; la<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/montee-en-gamme-l-ensemble-de-la-restauration-collective-concernee" target="_blank" title=""> restauration collective</a>, &eacute;voque&nbsp;l&rsquo;importance d&rsquo;&eacute;viter les commandes trop tardives. &laquo;&nbsp;Au minimum, il faudrait que les commandes soient pass&eacute;es une semaine &agrave; l&rsquo;avance, voire id&eacute;alement quinze jours avant. Nous ne produisons du fromage blanc que deux jours par semaine. Si la commande est trop tardive, nous n&rsquo;aurons pas les volumes pour y r&eacute;pondre&nbsp;&raquo; regrette-t-elle.<h3>3. Exploiter l'ensemble de l'offre d'un producteur&nbsp;</h3>Pour Yannick Blandeau, s&rsquo;adapter &agrave; la saisonnalit&eacute; a &eacute;galement permis d&rsquo;&eacute;largir la gamme des l&eacute;gumes propos&eacute;s aux enfants. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai visit&eacute; l&rsquo;exploitation de Benoit Eon, notre mara&icirc;cher. &Agrave; cette occasion, j&rsquo;ai pu m&rsquo;apercevoir qu&rsquo;il pouvait me fournir en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-betterave-1-5-quand-la-diversification-devient-la-norme" target="_blank" title="">patate douce</a> et en panais. Je les ai inscrits au menu&nbsp;&raquo; se souvient-il. Si le cuisinier compte sur ce partenariat local pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sensibiliser-et-eduquer-nos-enfants-a-mieux-manger-4e-edition-des-journees-nationales-de-l-agriculture" title="">proposer des l&eacute;gumes de qualit&eacute; aux enfants</a>, il a en revanche moins d&rsquo;attente sur le calibrage des l&eacute;gumes. &laquo;&nbsp;Ce sont des produits que je vais transformer. Pour le mara&icirc;cher, c&rsquo;est un avantage, il sait qu&rsquo;il peut nous mettre tous les formats&nbsp;&raquo;.<h3>4.&nbsp;D&eacute;mystifier le coup &eacute;conomique</h3>&laquo;&nbsp;Le b&oelig;uf et le veau achet&eacute;s&nbsp;en local co&ucirc;tent un peu plus cher, mais la qualit&eacute; est l&agrave;&nbsp;&raquo; assure Yannick Blandeau. Si ce constat peut sembler logique, d'autres chefs assurent que le local leur permet de mieux ma&icirc;triser leur co&ucirc;t. &laquo;&nbsp;Je ne suis pas d&rsquo;accord avec l&rsquo;id&eacute;e de dire que le local est plus cher. Nous avons vu que la hausse due &agrave; l&rsquo;inflation &eacute;tait moins forte sur l&rsquo;approvisionnement local qu&rsquo;avec les grossistes. Le fait maison permet &eacute;galement de diminuer les co&ucirc;ts&nbsp;&raquo; assure Fran&ccedil;ois Lalande. Un constat que confirme David Lorgeoux. Sur la commune de F&eacute;r&eacute;l, le prestataire a annonc&eacute; une hausse de ses co&ucirc;ts d&rsquo;achat de mati&egrave;res premi&egrave;res de plus de 15&nbsp;% avec l&rsquo;inflation. &laquo; En reprenant les factures de ces&nbsp;4 derniers mois, nous nous sommes aper&ccedil;us que&nbsp;les repas servis sp&eacute;cifiquement sur la commune, la hausse n&rsquo;&eacute;tait que de 1&nbsp;%. Je suis persuad&eacute; que c&rsquo;est gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/commercialiser-ses-produits-en-circuits-courts~zoom-sur-la-restauration-collective" target="_blank" title="">approvisionnement local</a>&nbsp;&raquo; assure-t-il.<h3>5. Trouver la structure partenaire adapt&eacute;e&nbsp;</h3>Il existe autant de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-diversification-des-revenus-agricoles-nouvel-eldorado-des-agriculteurs" target="_blank" title="">types d&rsquo;exploitations agricole</a>s que de taille d&rsquo;&eacute;tablissement de restauration collective. La mise en place d&rsquo;un partenariat d&rsquo;approvisionnement doit donc tenir compte du type de produits voulu par le chef de cuisine d&rsquo;une part et du nombre de repas que peut fournir en volume l&rsquo;agriculteur d&rsquo;autre part. &laquo;&nbsp;Ce serait contre productif de mettre en lien un petit mara&icirc;cher avec une grosse structure de restauration&nbsp;&raquo; souligne C&eacute;line Blandin, conseill&egrave;re en d&eacute;veloppement territorial au sein de la Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire. Pour les producteurs souhaitant se lancer avec de petits volumes, des &eacute;tablissements de&nbsp;type cr&egrave;che, avec moins de 50 repas,&nbsp;par jour peuvent repr&eacute;senter une option int&eacute;ressante.<h3>6.&nbsp;Les cantines en prestations de service peuvent aussi se tourner vers le local</h3>Pour reprendre la main sur leur approvisionnement et atteindre les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reevaluer-le-prix-du-repas-a-la-cantine-le-veritable-defi-d-egalim" target="_blank" title="">objectifs de la loi Egalim</a>, de plus en plus de communes d&eacute;noncent leur contrat de prestation et investissent dans des cuisines en gestion directe. Pour autant, la prestation de services sur la confection des repas n&rsquo;interdit pas l&rsquo;approvisionnement local. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai accompagn&eacute; la commune de F&eacute;r&eacute;l dans l&rsquo;&eacute;laboration de son cahier des charges. Le prestataire, qui r&eacute;alise les repas sur place, doit int&eacute;grer 30&nbsp;% de l&eacute;gumes achet&eacute;s en circuit court, avec un objectif sp&eacute;cifique de 85&nbsp;% <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pommes-de-terre-pas-de-precipitation-pour-les-plantations" target="_blank" title="">en pomme de terre</a>, carotte et poireau. En 2023, le cuisinier d&eacute;l&eacute;gu&eacute; par le prestataire a d&eacute;pass&eacute; cet objectif&nbsp;&raquo; se f&eacute;licite David Lorgeoux du Gab 44. Pour lui, il est &eacute;galement possible d&rsquo;introduire du local dans les cuisines en repas livr&eacute;s. &laquo;&nbsp;Il faut alors fonctionner &agrave; l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment et non au repas complet avec le prestataire&nbsp;&raquo; d&eacute;crit-il. Sur la commune de <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/44320-saint-pere-en-retz" target="_blank" title="">Saint-P&egrave;re-en-Retz</a>, cette strat&eacute;gie permet de ne pas commander certaines entr&eacute;es ou desserts au prestataire et de se fournir directement aupr&egrave;s des producteurs locaux. &laquo;&nbsp;Le principe ne fonctionne qu&rsquo;avec des aliments sans transformation comme les produits laitiers et les fruits&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise-t-il. &Agrave; Saint-P&egrave;re-en-Retz, la commune a r&eacute;ussi &agrave; atteindre 10&nbsp;% de local dans ces approvisionnements gr&acirc;ce &agrave; ce fonctionnement.<h3>7. L'importance des Plan alimentaires territoriaux (PAT)</h3>Pour assurer la mise en contact entre les diff&eacute;rents acteurs, les PAT&nbsp;sont un outil essentiel. Ces projets essaiment sur le territoire depuis 2014, avec une explosion depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2020.&nbsp;<iframe src="https://www.google.com/maps/d/embed?mid=15nLEkm3zkbw5NyG-1LSacZdV-vo45goK&ehbc=2E312F" width="640" height="480"></iframe>
Ils ont pour objectif de &laquo;&nbsp;relocaliser l'agriculture et l'alimentation dans les territoires en soutenant l'installation d'agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines&nbsp;&raquo; d&eacute;taille le site du minist&egrave;re. Les &eacute;tablissements scolaires de la Turballe et du Pouliguen, s&rsquo;inscrivent dans la dynamique du PAT Presqu&rsquo;&icirc;le&nbsp;Bri&egrave;re, situ&eacute;e sur la fa&ccedil;ade maritime, au Nord de la Loire-Atlantique. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une dynamique de coop&eacute;ration qui s&rsquo;inscrit entre collectivit&eacute;s. St Nazaire peut ainsi s&rsquo;appuyer sur les territoires ruraux alentours&nbsp;&raquo; souligne Tiphaine Burban, animatrice de ce PAT. Elle organise des forums professionnels, des temps de rencontre entre producteurs et chef cuisinier ou encore des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-les-bottes-l-appli-qui-vous-invite-au-caeur-de-nos-fermes" target="_blank" title="">visites de ferme</a>. &laquo;&nbsp;L&rsquo;approvisionnement durable, c&rsquo;est aussi travailler sur des recettes innovantes, l&rsquo;&eacute;ducation gustative ou encore la lutte contre le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gaspillage-alimentaire-objectif-50-en-2030-pour-le-secteur-agricole" title="">gaspillage alimentaire</a>&nbsp;&raquo; &eacute;num&egrave;re-t-elle. La dynamique impuls&eacute;e a notamment permis de mettre en place un r&eacute;seau de chefs. Au sein de cette instance, ils se partagent conseils et contact de producteurs.&nbsp;

À l’échelle des collectivités locales, la restauration scolaire représente plusieurs millions d’euros de débouchés pour les exploitations du secteur. Si la loi Egalim a impulsé une dynamique dans ce sens, encore faut-il réussir à mettre en œuvre ce type de partenariat en circuit court. En Loire-Atlantique, plusieurs expériences réussies ou en cours de construction permettent d’identifier les points clés pour réussir la transition vers l’approvisionnement local.

Égalim : 7 clés pour réussir l’approvisionnement local des cantines scolaires

Apr&egrave;s la Max, le constructeur breton d&eacute;cline son concept en version Mini, sp&eacute;cialement con&ccedil;u pour les valets de fermes et leurs contraintes en termes de gabarit et de puissance. Comme la Max, la Mini conserve les principes du concept Pick &amp; Go Emily avec un pique bote inde&#769;pendant qui vient se connecter a&#768; un panier de de&#769;roulage. L&rsquo;engrenage brevete&#769; a e&#769;te&#769; conserve&#769; pour limiter les a&#768;-coups lors du de&#769;marrage du tapis et ainsi pre&#769;server la longe&#769;vite&#769; des e&#769;le&#769;ments tournants. Le constructeur met par ailleurs en avant d&rsquo;autres atouts tels que l&rsquo;e&#769;tanche&#769;ite&#769;, les syste&#768;mes anti-de&#769;raillement ou encore la robustesse du cha&#770;ssis me&#769;canosoude&#769;.&nbsp;La Mini accepte des balles d&rsquo;un diam&egrave;tre de 150cm maxi.

Adapté à des espaces exigus, la Mini emprunte le concept de pique-bottes s’accouplant à la dérouleuse. La Mini accepte des balles d’un diamètre de 150cm maxi.

Emily propose la Pick & Go en version Mini pour valet de ferme

La maitrise du risque &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo; passe par la&nbsp;connaissance des cycles parasitaires, du statut immunitaire des animaux, des outils agronomiques et des antiparasitaires disponibles. Au printemps, avec la mise &agrave; l&rsquo;herbe des veaux notamment, il faut d&eacute;finir la strat&eacute;gie &agrave; adopter pour la p&eacute;riode de p&acirc;turage. Un ajustement pourra intervenir en &eacute;t&eacute; si un &eacute;pisode parasitaire clinique survient (strongylose pulmonaire par exemple) ou si des &eacute;v&egrave;nements impr&eacute;vus ont modifi&eacute; l&rsquo;exposition des animaux aux parasites.Les strongles digestifs des bovins, une influence fondamentale de l&rsquo;immunit&eacute; sur l&rsquo;&eacute;pid&eacute;miologieSi la liste des strongles digestifs des bovins est longue, deux parasites retiennent principalement l&rsquo;attention&nbsp;; Ostertagia ostertagi, strongle de la caillette est sans conteste le plus pathog&egrave;ne, devant Cooperia oncophora, strongle de l&rsquo;intestin gr&ecirc;le. Au printemps, la principale source de contamination est constitu&eacute;e des larves trans-hibernantes pr&eacute;sentes sur les parcelles, dont la survie a pu varier en fonction des &eacute;l&eacute;ments climatiques (hiver doux et humide). La charge parasitaire initiale est souvent faible et la contamination des p&acirc;tures va d&eacute;couler du niveau de recyclage des larves par les bovins, sachant qu&rsquo;un strongle pond jusqu&rsquo;&agrave; 4.000 &oelig;ufs par jour pendant 1 &agrave; 2 mois. Les veaux sont les principaux facteurs de multiplication, d&egrave;s 3 semaines apr&egrave;s la mise &agrave; l&rsquo;herbe, car ils n&rsquo;ont pas encore d&rsquo;immunit&eacute; vis-&agrave;-vis des strongles. A l&rsquo;inverse, sur un adulte correctement immunis&eacute;, seule une larve sur mille d&rsquo;Ostertagia ing&eacute;r&eacute;e deviendra un adulte excr&eacute;teur.Le veau pleinement multiplicateur vers l&rsquo;&acirc;ge de 3/4 moisLa p&eacute;riode de v&ecirc;lage va impacter la dynamique de contamination des animaux et des parcelles. Il faut attendre 3-4 mois pour que le veau allaitant acqui&egrave;re une capacit&eacute; d&rsquo;ingestion d&rsquo;herbe &laquo;&nbsp;suffisante&nbsp;&raquo; pour entra&icirc;ner une contamination, le lait &eacute;tant la base de l&rsquo;alimentation auparavant. Donc, tout veau &acirc;g&eacute; de 4 mois ou plus &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe pr&eacute;sentera un potentiel de recyclage des strongles maximal. Ces animaux vont pr&eacute;senter rapidement un niveau de contamination &eacute;lev&eacute; et, par contre, acqu&eacute;rir une immunit&eacute; importante au cours de leur 1re ann&eacute;e de p&acirc;turage. A l&rsquo;inverse, des veaux plus jeunes (n&eacute;s en fin d&rsquo;hiver) pr&eacute;sentent un potentiel de recyclage au printemps beaucoup plus faible et ne seront infest&eacute;s par les strongles de mani&egrave;re significative qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;automne mais ne b&eacute;n&eacute;ficieront que d&rsquo;une immunit&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;acquisition.Une gestion primordiale des strongles dans les deux 1res ann&eacute;es de vie des bovinsUn bovin perd du poids s&rsquo;il accueille plus de 20.000 parasites et est malade s&rsquo;il en accueille plus de 40.000 (diarrh&eacute;e, poil piqu&eacute;, amaigrissement&hellip;), sachant qu&rsquo;on peut trouver jusqu&rsquo;&agrave; 150.000 strongles sur un veau. Il faut &eacute;viter ces infestations massives car tout retard de croissance enregistr&eacute; ne sera jamais totalement compens&eacute; et les s&eacute;quelles, se traduisant par un moindre d&eacute;veloppement musculosquelettique, seront d&rsquo;autant plus importantes que les animaux sont jeunes. Mais le programme de lutte et de pr&eacute;vention contre les strongles sera aussi fonction des objectifs de croissance et de besoin d&rsquo;acquisition d&rsquo;immunit&eacute;. Une gestion diff&eacute;renci&eacute;e des animaux en fonction de leur avenir est possible&nbsp;; pour les animaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;engraissement, on privil&eacute;giera la croissance, avec des traitements r&eacute;guliers, et pour les animaux &agrave; vis&eacute;e reproduction, on acceptera une contamination mod&eacute;r&eacute;e permettant la mise en place de l&rsquo;immunit&eacute;.Les outils pour son plan antiparasitaire&nbsp;: gestion des p&acirc;tures et antiparasitairesPlusieurs strat&eacute;gies de gestion des p&acirc;tures permettent de limiter les risques de contamination&nbsp;: la pr&eacute;vention en mettant les animaux dans un pr&eacute; pr&eacute;sum&eacute; sain (absence de bovins depuis plusieurs mois), l&rsquo;&eacute;vasion en changeant les animaux de parcelle avant 3 semaines, ou la dilution en baissant les chargements &agrave; l&rsquo;hectare (moins de 3 UGB/ha) ou en associant les esp&egrave;ces (chevaux, qui ne sont pas sensibles aux strongles des bovins).En mati&egrave;re d&rsquo;antiparasitaire, le choix doit int&eacute;grer plusieurs facteurs&nbsp;: action directe par son efficacit&eacute; imm&eacute;diate, mais aussi action indirecte li&eacute;e &agrave; la r&eacute;manence, avec son impact sur le recyclage parasitaire et la contamination des p&acirc;tures.Pratiquement, une utilisation pr&eacute;ventive des antiparasitaires &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe&hellip;L&rsquo;utilisation pr&eacute;ventive a pour but de retarder la contamination de la p&acirc;ture, donc des animaux, par destruction des larves ing&eacute;r&eacute;es et ainsi limiter le recyclage parasitaire. Cela n&eacute;cessite un traitement des veaux &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe ou dans les trois semaines maximums apr&egrave;s la mise &agrave; l&rsquo;herbe avec un anthelminthique ayant une r&eacute;manence (dur&eacute;e d&rsquo;action) suffisante comme les bolus ou les programmes endectocides et un passage des m&ecirc;mes animaux sur les m&ecirc;mes parcelles. La charge parasitaire des bovins sera alors limit&eacute;e en de&ccedil;&agrave; du seuil d&rsquo;implication zootechnique et suffisante pour l&rsquo;installation de l&rsquo;immunit&eacute;. Par contre, le traitement de fin de saison de p&acirc;ture devra &ecirc;tre inexistant ou limit&eacute; afin de ne pas entraver la mise en place de cette immunit&eacute;.&hellip; ou pr&eacute;ventive et curative en cours de saison&hellip;&nbsp; L&rsquo;utilisation pr&eacute;ventive et curative sera utilis&eacute;e en cours de saison de p&acirc;turage avec une action de destruction des parasites pr&eacute;sents et une pr&eacute;vention de contamination par la limitation du recyclage parasitaire gr&acirc;ce &agrave; la r&eacute;manence du m&eacute;dicament utilis&eacute; dans le cadre d&rsquo;un changement de p&acirc;ture. Cela peut &ecirc;tre le cas de veaux d&rsquo;automne apr&egrave;s leur sevrage ou de g&eacute;nisses de 2e ann&eacute;e lors de changement de cycle de p&acirc;turage au mois de juin (passage sur des prairies de fauche d&eacute;prim&eacute;es au printemps).&hellip; ou une intervention curative lors de mauvaise maitrise de la pr&eacute;vention Enfin, l&rsquo;intervention curative se r&eacute;alise lors d&rsquo;apparition de ph&eacute;nom&egrave;ne subclinique ou clinique de parasitisme lors de mauvaise maitrise de la pr&eacute;vention parasitaire car toute atteinte parasitaire visible est synonyme de pertes zootechniques. Les benzimidazoles peuvent &ecirc;tre indiqu&eacute;s &agrave; condition que ce soit &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e en stabulation ou lors de passage sur une prairie saine (parcelle n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; p&acirc;tur&eacute;e depuis l&rsquo;automne pr&eacute;c&eacute;dant). Dans le cas contraire (bovins laiss&eacute;s sur la m&ecirc;me p&acirc;ture ou pass&eacute;s sur une parcelle non-saine), le recours &agrave; des anthelminthiques r&eacute;manents (macrolides) est n&eacute;cessaire.Un protocole de traitement diff&eacute;rent veau d&rsquo;automne / veau d&rsquo;hiverEn 1re ann&eacute;e de p&acirc;ture, pour les veaux avec une capacit&eacute; de recyclage &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe (veaux de 4 mois et plus), il sera mis en place une approche pr&eacute;ventive au l&acirc;cher ou pr&eacute;ventive et curative lors du sevrage s&rsquo;il intervient dans les 3 mois apr&egrave;s cette mise &agrave; l&rsquo;herbe. Pour les veaux n&eacute;s en fin d&rsquo;hiver, un traitement curatif au sevrage est suffisant. En 2e ann&eacute;e de p&acirc;ture, les animaux n&eacute;s en fin d&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;sentent une immunit&eacute; en fin d&rsquo;acquisition (s&rsquo;il y a eu contact suffisant et pas d&rsquo;exc&egrave;s de traitement, notamment en fin de saison de p&acirc;ture). Un traitement pr&eacute;ventif avec une r&eacute;manence de moyenne dur&eacute;e (endectocides pour-on par exemple) sera suffisant. A l&rsquo;inverse, les bovins de d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e ont une immunit&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;acquisition, ils n&eacute;cessiteront une approche pr&eacute;ventive &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe (type bolus par exemple) ou pr&eacute;ventive &ndash; curative au mois de juin. La constitution de lots d&rsquo;&acirc;ge homog&egrave;ne, voire de sexe, facilite cette gestion.Une d&eacute;marche raisonn&eacute;e int&eacute;grant les outils agronomiques puis les traitements Les infestations parasitaires de p&acirc;turage n&eacute;cessitent d&rsquo;appr&eacute;hender la dynamique d&rsquo;infestation de l&rsquo;animal et de la p&acirc;ture en maitrisant les trois variables que sont l&rsquo;h&ocirc;te, le parasite et l&rsquo;environnement. Chaque situation est diff&eacute;rente et n&eacute;cessite une concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, au moment du Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage par exemple. Ne pas traiter des animaux infest&eacute;s co&ucirc;te cher, mais traiter des animaux qui n&rsquo;en ont pas besoin tout autant&nbsp;! En 2023, une &eacute;tude dans le Cantal a mis en &eacute;vidence une fr&eacute;quence &eacute;lev&eacute;e de la r&eacute;sistance des strongles digestifs &agrave; l&rsquo;ivermectine chez les bovins, et dans une moindre mesure &agrave; l&rsquo;oxfendazole. Le plan antiparasitaire annuel doit int&eacute;grer dans la r&eacute;flexion l&rsquo;&acirc;ge des animaux, le chargement, les rotations de p&acirc;tures, la dur&eacute;e de p&acirc;turage, la compl&eacute;mentation, les traitements&hellip; On restera vigilant sur le statut des animaux introduits ou lors de reprise de terrain. Vous pouvez vous appuyer sur le &laquo;&nbsp;kit strongles&nbsp;&raquo; de GDS Creuse et consulter&nbsp;le chapitre parasitisme dans le menu d&eacute;roulant de la &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils bovins&nbsp;&raquo; sur notre site.Lire aussi l'article :&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pathologies-en-elevage-le-changement-climatique-au-centre-des-reflexions-pour-l-elevage-de-demain" target="_blank" title="">Pathologies en &eacute;levage. Le changement climatique au centre des r&eacute;flexions pour l&rsquo;&eacute;levage de demain</a>Dr Boris BOUBET - GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;&nbsp;

La gestion des strongles digestifs, un équilibre entre croissance des animaux et mise en place de l’immunité. Le printemps représente une période stratégique de gestion des strongles digestifs, surtout dans les deux premières années de vie des bovins.

[bovins] Infestation en strongles au printemps

Dans le paysage bovin du&nbsp;Massif central, o&ugrave; prolif&egrave;rent Charolaises, Salers, Limousines ou encore Aubracs, subsiste une&nbsp;race locale&nbsp;moins connue, &agrave; la robe bigarr&eacute;e tant&ocirc;t rouge, tant&ocirc;t noire,&nbsp;dont le berceau prend racines&nbsp;dans les montagnes puyd&ocirc;moises. J'ai nomm&eacute;&nbsp;: la&nbsp;Ferrandaise. Si elle est toujours consid&eacute;r&eacute;e comme menac&eacute;e, la&nbsp;race conna&icirc;t&nbsp;toutefois une importante croissance depuis les ann&eacute;es 70-80,&nbsp;durant lesquelles elle a bien failli dispara&icirc;tre...&nbsp;<h2>Disparition&nbsp;&eacute;vit&eacute;e, de justesse !</h2>La Ferrandaise,&nbsp;reconnue "race pure" en&nbsp;1889, compte pr&egrave;s de 200 000 t&ecirc;tes&nbsp;durant la p&eacute;riode d'entre-deux-guerres, qui correspond &agrave; son apog&eacute;e. Dans les ann&eacute;es 1960, avec l'av&egrave;nement d'une&nbsp;politique&nbsp;agricole&nbsp;productiviste,&nbsp;l'effectif de la race&nbsp;d&eacute;j&agrave; amoindri&nbsp;par la seconde guerre mondiale, se met &agrave; d&eacute;cliner dangereusement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Dans les ann&eacute;es 1960, avec l&#039;av&egrave;nement d&#039;une&nbsp;politique&nbsp;agricole&nbsp;productiviste,&nbsp;l&#039;effectif de la race&nbsp;d&eacute;j&agrave; amoindri&nbsp;par la seconde guerre mondiale, se met &agrave; d&eacute;cliner dangereusement.
</aside>
En effet, la France incite ses &eacute;leveurs bovins&nbsp;&agrave; concentrer leurs efforts&nbsp;sur des races&nbsp;d&eacute;nombrant&nbsp;500 000 vaches ou plus, afin de faciliter le travail de&nbsp;s&eacute;lection,&nbsp;et &agrave;&nbsp;investir dans des machines modernes, au d&eacute;triment de la&nbsp;traction animale. &Agrave; partir des ann&eacute;es 1970, le cheptel ferrandais&nbsp;passe sous le seuil critique des 200 m&egrave;res. Sa disparition semble alors in&eacute;vitable. Mais un espoir subsiste car, au m&ecirc;me moment, des groupes d'&eacute;leveurs&nbsp;s'organisent pour&nbsp;conserver les races d&eacute;laiss&eacute;es.&nbsp;<h2>Cr&eacute;ation d'une&nbsp;association de&nbsp;protection</h2>En 1978, soutenue par l'institut de l'&eacute;levage&nbsp;(Idele), les&nbsp;parcs naturels&nbsp;du&nbsp;Livradois-Forez&nbsp;et des&nbsp;Volcans d'Auvergne, et la&nbsp;coop&eacute;rative d&rsquo;ins&eacute;mination, une poign&eacute;e d'&eacute;leveurs passion&eacute;s fonde&nbsp;l'Association de sauvegarde de la race bovine Ferrandaise&nbsp;(aujourd'hui&nbsp;"La Ferrandaise") qui a pour but, comme son nom l'indique, de pr&eacute;server la race. Commence alors un long travail de recensement, essentiel pour rajeunir le troupeau et&nbsp;augmenter progressivement ses effectifs. Aujourd'hui, l'association poursuit cette mission, en parall&egrave;le de plusieurs autres, parmi&nbsp;lesquelles&nbsp;: la&nbsp;caract&eacute;risation&nbsp;des &eacute;leveurs, &eacute;levages et produits issus de la race ; le maintien d'une g&eacute;n&eacute;tique "race pure" ; la&nbsp;valorisation&nbsp;des produits pour assurer l'avenir de la fili&egrave;re en construction&nbsp;; ou encore le&nbsp;d&eacute;veloppement de la&nbsp;promotionde la race par les biais de la&nbsp;communication et de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nementiel.&nbsp;<h2>Un engouement grandissant</h2>Que ce soit pour ses qualit&eacute;s lactiques, esth&eacute;tiques, sa rusticit&eacute; ou encore par envie de renouer avec une&nbsp;race patrimoniale, la Ferrandaise attire aujourd'hui de plus en plus d'&eacute;leveurs,&nbsp;primo acc&eacute;dants ou install&eacute;s de longue date.&nbsp;&laquo; Le nombre d'&eacute;levages a plus que doubl&eacute; ces 10 derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "On d&eacute;nombre aujourd&#039;hui pr&egrave;s de 700 &eacute;levages ferrandais en France, soit plus du double par rapport &agrave; 2014"
</div>
Majoritairement &eacute;lev&eacute;es en syst&egrave;me&nbsp;allaitant&nbsp;(90%), les ferrandaises s'immiscent un peu partout en France, mais se retrouvent principalement - et sans surprise - autour de leur bassin d'origine, dans les d&eacute;partements du Puy-de-D&ocirc;me, de la&nbsp;Loire et&nbsp;du&nbsp;Cantal, suivis par l'Allier, la Creuse et la Corr&egrave;ze.&nbsp;Parmi les pr&egrave;s de 700 &eacute;levages* recens&eacute;s,&nbsp;&laquo; il existe une grande diversit&eacute; de profils d'&eacute;leveurs, allant de l'agriculteur chevronn&eacute;, au double-actif, en passant par le retrait&eacute;&nbsp;&raquo;&nbsp;explique Gr&eacute;goire Verri&egrave;re, qui se r&eacute;jouit de ce regain d'int&eacute;r&ecirc;t.&nbsp;&laquo;&nbsp;Aujourd'hui, les demandes en femelles reproductrices d&eacute;passent les effectifs disponibles&nbsp;&raquo;.&nbsp;Un succ&egrave;s&nbsp;notamment li&eacute; aux apparitions remarqu&eacute;es de la vache&nbsp;lors de diverses&nbsp;manifestations locales, mais aussi au cours de rendez-vous r&eacute;currents :&nbsp;Sommet de l'&eacute;levage,&nbsp;Salon international de l'agriculture,&nbsp;Fourmofolies, ou encore&nbsp;f&ecirc;te des Estives d'Allanche.&nbsp;<h2>Bient&ocirc;t une marque&nbsp;</h2>Une &eacute;tude de valorisation d&eacute;marr&eacute;e en 2020 aupr&egrave;s d'autres races&nbsp;a permis au&nbsp;syndicat d'identifier&nbsp;trois d&eacute;bouch&eacute;s prioritaires : les&nbsp;m&eacute;tiers de bouche, la&nbsp;restauration collective&nbsp;et la&nbsp;vente directe&nbsp;ou au sein de magasins de producteurs.&nbsp;Pour s'en rapprocher,&nbsp;l'association travaille sur plusieurs projets, dont l'&eacute;laboration d'une&nbsp;marque&nbsp;qui devrait &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;e avant la fin de l'ann&eacute;e 2024.&nbsp;<div class="citation">
 "Notre objectif est de nous rapprocher des m&eacute;tiers de bouche en leur proposant&nbsp;des produits de haute qualit&eacute;, et en mettant en avant un&nbsp;cahier des charges&nbsp;incluant des&nbsp;pratiques d&#039;&eacute;levage vertueuses : alimentation &agrave; l&#039;herbe et au foin l&#039;hiver, diminution du recours aux aliments concentr&eacute;s, p&acirc;turage, ou encore bien-&ecirc;tre animal"
</div>
En attendant, l'association s'est d'ores et d&eacute;j&agrave; impliqu&eacute;e dans la promotion de la race aupr&egrave;s de la restauration collective au travers de&nbsp;l'op&eacute;ration "boeuf bourguignon",&nbsp;durant laquelle&nbsp;14 000 repas pr&eacute;par&eacute;s &agrave; base de viande ferrandaise, issue de 10 &eacute;levages locaux, ont &eacute;t&eacute; servis aux &eacute;l&egrave;ves des&nbsp;&eacute;coles primaires&nbsp;de la m&eacute;tropole de&nbsp;Clermont-Ferrand,&nbsp;le 11 avril dernier.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous esp&eacute;rons prochainement d&eacute;velopper un concept similaire avec le&nbsp;D&eacute;partement du Puy-de-D&ocirc;me&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h2>Travail sur la g&eacute;n&eacute;tique</h2>Concernant le volet g&eacute;n&eacute;tique, l'association travaille avec l&rsquo;Idele&nbsp;&agrave; repr&eacute;ciser les crit&egrave;res qui d&eacute;finissent la race Ferrandaise, afin de&nbsp;r&eacute;tablir son standard. Pr&egrave;s de 700 vaches de plus de cinq ans ont ainsi &eacute;t&eacute; point&eacute;es durant l&rsquo;ann&eacute;e 2022-2023. &Agrave; terme,&nbsp;&laquo;&nbsp;la base des donn&eacute;es r&eacute;colt&eacute;es servira &agrave; identifier les potentielles&nbsp;futures m&egrave;res &agrave; taureaux&nbsp;&raquo;.Par ailleurs,&nbsp;&agrave; la suite d&rsquo;un travail d&rsquo;identification pour la mise en collecte d&rsquo;un taureau pour l&rsquo;ins&eacute;mination artificielle(IA), un nouveau m&acirc;le est rentr&eacute; fin 2023 en station de pr&eacute;l&egrave;vement. Il s&rsquo;agit de Prosper, un m&acirc;le de trois ans de chez Julien Gauthier &agrave; N&eacute;bouzat.&nbsp;&laquo;&nbsp;&Agrave; ce jour, la France compte 31 m&acirc;les &agrave; l'ins&eacute;mination artificielle&nbsp;&raquo;&nbsp;rapporte l'animateur de La Ferrandaise. Un travail d'identification&nbsp;a &eacute;galement &eacute;t&eacute; men&eacute; pour conna&icirc;tre les caract&eacute;ristiques r&eacute;currentes des filles de chaque taureau&nbsp;d'IA.&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; ces chantiers,&nbsp;&laquo;&nbsp;nous&nbsp;pourrons en 2024, enrichir le r&eacute;pertoire des taureaux d&rsquo;IA et donner plus de d&eacute;tails aux &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "&Agrave; ce jour, la France compte 31 m&acirc;les &agrave; l&#039;ins&eacute;mination artificielle&nbsp;(...)&nbsp;Nous&nbsp;pourrons en 2024, enrichir le r&eacute;pertoire des taureaux d&rsquo;IA et donner plus de d&eacute;tails aux &eacute;leveurs"
</div>
Par ailleurs, l'association travaille actuellement&nbsp;sur le projet&nbsp;RALAOMAC, qui vise &agrave; &eacute;tudier et caract&eacute;riser les rameaux laitiers des races&nbsp;rustiques et&nbsp;locales du Massif Central,&nbsp;dans le but de contribuer &agrave; leur maintien et&nbsp;de les r&eacute;int&eacute;grer au sein des&nbsp;AOP.&nbsp;Cette ann&eacute;e, le projet&nbsp;se penchera sur la notion de rusticit&eacute; afin de mieux l&rsquo;expliquer&nbsp;et de d&eacute;montrer son impact sur des r&eacute;sultats zootechniques des exploitations &eacute;tudi&eacute;es.&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour contacter l&#039;association La Ferrandaise, &eacute;crivez &agrave;&nbsp;asso.laferrandaise@gmail.com&nbsp;ou appelez Gr&eacute;goire Verri&egrave;re, animateur de l&#039;association, au&nbsp;07 80 37 01 14.
</aside>
*Sont comptabilis&eacute;s tous les &eacute;levages comptant au moins une&nbsp;Ferrandaise.&nbsp;

Après avoir échappé de peu à la disparition dans les années 70-80, la race bovine Ferrandaise, emblématique du Puy-de-Dôme, regagne aujourd'hui peu à peu nos campagnes. Bilan avec Grégoire Verrière, animateur de l'association La Ferrandaise.

La race Ferrandaise renaît peu à peu de ses cendres

Arnaud Rousseau &eacute;tait en visite en Haute-Vienne le 9&nbsp;avril &agrave; l&rsquo;invitation de la FDSEA 87. Il s&rsquo;est rendu au P&ocirc;le de Lanaud et au Ciirpo, deux hauts lieux de l&rsquo;&eacute;levage de la Nouvelle-Aquitaine. Il y a rencontr&eacute; les OPA et les &eacute;leveurs locaux. Sans langue de bois, Arnaud Rousseau a partag&eacute; l&rsquo;ambition de la FNSEA pour l&rsquo;&eacute;levage. Une vision dans laquelle la FNSEA joue pleinement son r&ocirc;le d&rsquo;interface avec les pouvoirs publics et qui place les territoires et le collectif au centre de la r&eacute;ussite. Entre bilan des manifestations, revenus et PAC, le pr&eacute;sident de la FNSEA a exhort&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; s&rsquo;extraire de la sinistrose ambiante et &agrave; s&rsquo;engager, l&rsquo;avenir de la production n&rsquo;&eacute;tant pas dans les aides publiques. &nbsp;Apr&egrave;s ces derni&egrave;res semaines et le bras de fer entre le monde agricole et le Gouvernement, vous &ecirc;tes au c&oelig;ur m&ecirc;me d&rsquo;une r&eacute;gion d&rsquo;&eacute;levage qui souffre plus que toutes les autres du contexte actuel, quel est le message que vous souhaitez faire passer aux &eacute;leveurs aujourd&rsquo;hui&thinsp;? Quelle est votre vision de l&rsquo;avenir de l&rsquo;&eacute;levage&thinsp;? Quelles sont les actions &agrave; mettre en place de toute urgence&thinsp;? &nbsp;AR. La mobilisation qui a &eacute;t&eacute; la n&ocirc;tre ces derni&egrave;res semaines a &eacute;t&eacute; le r&eacute;sultat d&rsquo;un manque de vision politique du Gouvernement pour l&rsquo;agriculture. Le projet de la FNSEA c'est de porter le go&ucirc;t d'entreprendre en agriculture sur les territoires, des territoires vivants et dynamiques. Or, si l'on veut pouvoir d&eacute;velopper des projets aujourd'hui, il faut un avenir. Plusieurs questions se posent&nbsp;: qui va produire&thinsp;? Pour quels revenus&thinsp;? Pour quels march&eacute;s&nbsp;? Ma vision du d&eacute;veloppement, c&rsquo;est avant tout une vision &laquo;&thinsp;fili&egrave;re&thinsp;&raquo; dans laquelle on construit de la valeur que l&rsquo;on r&eacute;partit tout au long de la cha&icirc;ne avec le consentement du consommateur, pour de la viande de qualit&eacute;, de proximit&eacute; dans un mod&egrave;le d&rsquo;&eacute;levage majoritairement &agrave; l&rsquo;herbe. Je suis convaincu que l'on peut cr&eacute;er de la valeur et mener certaines r&eacute;flexions plus avant, celle sur l&rsquo;engraissement par exemple. Si je suis l&agrave; aujourd'hui, c&rsquo;est &agrave; la fois pour expliquer o&ugrave; on en est, parler de la vision de l&rsquo;&eacute;levage que porte la FNSEA et aussi &eacute;couter les &eacute;leveurs. Il est vrai que beaucoup se posent des questions sur le sens du m&eacute;tier, les attentes de la soci&eacute;t&eacute; mais, pour ne parler que du prix, il faut tout de m&ecirc;me reconna&icirc;tre que l&rsquo;on a travers&eacute; des p&eacute;riodes plus compliqu&eacute;es. Certes, tout est loin d&rsquo;&ecirc;tre parfait mais il faut attirer des talents et parler positivement du m&eacute;tier. &nbsp;La question des revenus est une question centrale dans les revendications des agriculteurs. Elle ne peut &ecirc;tre dissoci&eacute;e de la comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. Que faut-il aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise pour regagner de la comp&eacute;titivit&eacute; et s&eacute;curiser ses revenus&thinsp;? L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau est-il une des conditions&thinsp;? &nbsp;AR. Le revenu ne se d&eacute;cr&egrave;te pas, il se construit. D&rsquo;abord sur les volumes, donc la capacit&eacute; &agrave; produire. &Agrave; ces volumes est li&eacute;e la question du prix et c&rsquo;est &agrave; rapprocher de tout le travail men&eacute; pour aboutir aux EGAlim et &agrave; la construction du prix en marche avant. Il faut s&rsquo;assurer aussi que l&rsquo;on a un march&eacute; &laquo;&thinsp;qui tire&thinsp;&raquo;, ce qui est le cas actuellement. D&rsquo;autres facteurs ext&eacute;rieurs entrent &eacute;galement en jeu&nbsp;: l&rsquo;&eacute;tiquetage des produits, leur origine, les importations. Comment faire pour ne pas importer de la viande qui ne respecte pas nos standards et nos co&ucirc;ts&thinsp;? De la viande produite dans des conditions qui ne sont pas celles que l&rsquo;on exige de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise&thinsp;? Cela passe aussi par la ma&icirc;trise des charges. On voit bien que l&rsquo;on peut avoir de gros &eacute;carts d&rsquo;une exploitation bovine &agrave; une autre et il est essentiel de s&rsquo;interroger sur ses choix techniques&nbsp;: l&rsquo;autonomie fourrag&egrave;re, les b&acirc;timents,&hellip; La comp&eacute;titivit&eacute; est enfin li&eacute;e aux politiques publiques&nbsp;: la PAC, la politique de l&rsquo;eau et &agrave; la question de l&rsquo;&eacute;nergie. Tous ces &eacute;l&eacute;ments permettent de s&eacute;curiser le revenu. Aujourd&rsquo;hui, le prix de la viande est en hausse et pourtant les questionnements sur les revenus demeurent&thinsp;; le prix n&rsquo;est qu&rsquo;un &eacute;l&eacute;ment du revenu. &nbsp;Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin, est-ce que l&rsquo;engagement de tous et notamment des JA est la condition sine qua non pour aboutir&thinsp;? &nbsp;AR. Oui &eacute;videmment&thinsp;! Le travail que nous menons depuis des mois avec les Jeunes Agriculteurs est en train de porter ses fruits. Nous sommes en train d&rsquo;ouvrir des chantiers qui &eacute;taient de c&ocirc;t&eacute; depuis des ann&eacute;es. Ainsi, la mesure fiscale et sociale que le Gouvernement s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; mettre en place en 2024 pour les exploitations d&rsquo;&eacute;levage, y compris celles aux faibles revenus est int&eacute;ressante. M&ecirc;me chose pour ce qui est pr&eacute;vu dans le cadre de la loi EGAlim, l&rsquo;accompagnement pour une assurance prairie, le plan &eacute;levage, l'augmentation du seuil d'exon&eacute;ration des plus-values, l'augmentation du forfait&hellip; Beaucoup de sujets ont &eacute;t&eacute; ouverts. Il faut maintenant redonner des perspectives, veiller aussi &agrave; prot&eacute;ger les march&eacute;s en termes de r&eacute;ciprocit&eacute;. Le combat que nous menons avec JA est important et au-del&agrave; de ce combat, je veux parler aussi de tout le travail conduit avec les organisations professionnelles agricoles, les coop&eacute;ratives, les r&eacute;seaux sanitaires,&hellip; C&rsquo;est ensemble que nous construisons une politique d&rsquo;avenir, des perspectives d&rsquo;avenir et que nous attirons des jeunes.

Interview d'Arnaud Rousseau, président de la FNSEA.

Produire et entreprendre pour assurer l’avenir de l’agriculture

A l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-programme-ambition-bio-2027-ou-la-lueur-de-reponses-structurelles" target="_blank">Programme ambition bio 2027</a>, au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">Salon de l&rsquo;agriculture</a>, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a r&eacute;it&eacute;r&eacute; l&rsquo;objectif de 18% de SAU en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-bio-et-conventionnelle" target="_blank" title="">agriculture biologique</a>&nbsp;&agrave; fin 2027, comme l&rsquo;y enjoint <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france" target="_blank">le Plan strat&eacute;gique national</a>. Pour m&eacute;moire, on &eacute;tait &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-les-chiffres-2022" target="_blank">10,7% fin 2022</a> et on peut parier que le taux 2023 sera du m&ecirc;me acabit. Pour atteindre l&rsquo;objectif de 18%, il faudra enregistrer une croissance moyenne de 14%/an pendant quatre ans, digne de l&rsquo;envol&eacute;e des ann&eacute;es 2015-2020. Autant dire que c&rsquo;est mort. La FNSEA et les JA ont r&eacute;dig&eacute; le 17 avril un communiqu&eacute; en guise de faire-part. &laquo;&nbsp;Pour cr&eacute;er les conditions d&rsquo;une sortie de crise et relancer l&rsquo;agriculture biologique durablement, la FNSEA et JA souhaitent que l&rsquo;acc&egrave;s aux aides &agrave; la conversion pour l&rsquo;agriculture biologique soit conditionn&eacute; &agrave; une contractualisation portant &agrave; la fois sur le volume, le prix et la dur&eacute;e ou &agrave; une &eacute;tude de march&eacute; en vente directe&nbsp;&raquo;. La messe est dite. Le m&ecirc;me jour, la Coop&eacute;ration agricole pronon&ccedil;ait l&rsquo;hom&eacute;lie, par la voix de son pr&eacute;sident, dans les colonnes du quotidien La Provence. &laquo;&nbsp;Nos poulaillers labels et bios sont vides et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-volaille-affiche-une-belle-croissance-en-grande-partie-grace-aux-importations">les volailles moins ch&egrave;res viennent de l'&eacute;tranger</a> &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Dominique Charg&eacute;.<h2>&laquo;&nbsp;Si jamais Egalim &eacute;tait respect&eacute;e... &raquo;</h2>En trois coups de cuiller &agrave; pot, les trois organisations ont scell&eacute; le sort de la bio, plus exactement de son ambition, et mis fin &agrave; l&rsquo;hypocrisie. Une forme de d&eacute;livrance et de lib&eacute;ration post-agonie. &laquo;&nbsp;Des contrats, il y en a,&nbsp;affirme Philippe Camburet, pr&eacute;sident de la Fnab. 18% de SAU bio en 2027, 21% en 2030 avec la planification &eacute;cologique, 20% dans la restauration collective publique et priv&eacute;e. Le ministre de l&rsquo;Agriculture en a lui-m&ecirc;me fait l&rsquo;aveu&nbsp;: "Il n&rsquo;y aurait pas de crise du bio si jamais Egalim &eacute;tait respect&eacute;e" &raquo;. C&rsquo;&eacute;tait le 28 mars dernier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reevaluer-le-prix-du-repas-a-la-cantine-le-veritable-defi-d-egalim" target="_blank">au congr&egrave;s de la FNSEA</a> qui, soit n&rsquo;a pas entendu, soit n&rsquo;&eacute;coute plus, au point d&rsquo;imaginer une belle petite usine &agrave; gaz que serait une conversion bio encore plus administr&eacute;e (en ces temps de simplification) et disons-le tout net, mort-n&eacute;e, quand on songe aux tribulations d&rsquo;Egalim, avec son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-lois-egalim-doivent-etre-respectees-jusqu-au-dernier-kilometre" target="_blank">psychodrame annuel des n&eacute;gociations commerciales</a>, l&rsquo;atonie de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/viande-bovine-et-lait-l-application-d-egalim-a-l-amende" target="_blank">contractualisation bovine</a> et donc son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reevaluer-le-prix-du-repas-a-la-cantine-le-veritable-defi-d-egalim" target="_blank">je&ucirc;ne en&nbsp;produits sous signe de qualit&eacute;</a>. On imagine aussi l&rsquo;effet collat&eacute;ral, sur la dynamique d&rsquo;installation, d&rsquo;une bio cadenass&eacute;e.<h2>Des r&eacute;serves d&rsquo;Indiens rentiers</h2>Mais &agrave; quoi bon envoyer des jeunes et moins jeunes se casser la binette&nbsp;? Ajuster l&rsquo;offre &agrave; la demande pour redonner de la valeur aux produits certifi&eacute;s AB&nbsp;: tel est l&rsquo;argument des syndicats majoritaires. Apr&egrave;s tout, la r&eacute;gulation de l&rsquo;offre fait ses bons offices dans certaines AOP. Pourquoi pas en bio&nbsp;? Ce n&rsquo;est pas exactement le logiciel de la Fnab qui d&eacute;fend l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;une &laquo;&nbsp;masse critique&nbsp;&raquo;, autour de 20-25% de SAU, pour &laquo;&nbsp;s&rsquo;imposer &eacute;conomiquement et politiquement et franchir un cap en termes de transitions &raquo;. Tout sauf un &laquo;&nbsp;bioexit&nbsp;&raquo; qui ne dirait pas non nom. Le Programme ambition bio 2027 m&eacute;nage peut-&ecirc;tre, non pas une porte de sortie, mais un sauf-conduit en priorisant la bio dans les zones &agrave; enjeux (captages d&rsquo;eau, zones humides), avec des aides sp&eacute;cifiques genre PSE &agrave; l&rsquo;appui. Une forme de r&eacute;surrection de l&rsquo;aide au maintien mais sectoris&eacute;e et r&eacute;paratrice,&nbsp;produisant une alimentation premium au service des moins d&eacute;munis tout&nbsp;en assurant une forme de rente aux producteurs bio &laquo;&nbsp;&eacute;lus&nbsp;&raquo;, cantonn&eacute;s dans des r&eacute;serves d'Indiens, certes en expansion au vu des impacts... Trivial et triste principe de r&eacute;alit&eacute; et ultime coup gr&acirc;ce port&eacute; aux d&eacute;fricheurs-enfricheurs de la bio.

[Edito] La FNSEA et les JA proposent de conditionner la conversion en AB à une contractualisation portant à la fois sur le volume, le prix et la durée ou à une étude de marché en vente directe, tandis que la Coopération agricole suggère de stopper la course à la montée en gamme. Régulation de l’offre ou « bioexit » déguisé ?

Agriculture biologique : l'heure du « bioexit » ?

Conjoncture &ndash; Le climat commercial est pesant dans les outils industriels, face &agrave; des probl&eacute;matiques de gestion du personnel, de maitrise des co&ucirc;ts de production et de flux commercial difficile &agrave; &eacute;quilibrer. Comme pour beaucoup de secteurs d&rsquo;activit&eacute;, le travail en abattoir n&rsquo;est pas attractif pour les jeunes g&eacute;n&eacute;rations. L&rsquo;appel &agrave; la main-d&rsquo;&oelig;uvre &eacute;trang&egrave;re est une n&eacute;cessit&eacute;, qui n&rsquo;est pas toujours tr&egrave;s facile &agrave; g&eacute;rer et &agrave; faire perdurer. Ces difficult&eacute;s seront d&rsquo;autant plus importantes en p&eacute;riode estivale et la prise des cong&eacute;s. Du c&ocirc;t&eacute; de la ma&icirc;trise des co&ucirc;ts de production, l&rsquo;&eacute;nergie reste un poste majeur, que les entreprises surveillent de pr&egrave;s, mais les hausses perdurent dans les intrants plus basiques dans le fonctionnement des entreprises (carton, barquette, plastique&hellip;). Enfin, la gestion des flux reste une bataille permanente pour faire correspondre l&rsquo;offre &agrave; la demande en assurant une charge de travail suffisante pour les abattoirs et les unit&eacute;s de transformation. Cette fili&egrave;re interm&eacute;diaire entre la production et la distribution assure le r&ocirc;le de ventilation des pi&egrave;ces tr&egrave;s vari&eacute;es qui compose la carcasse d&rsquo;un bovin. Toujours au fait de l&rsquo;&eacute;volution de la consommation, les industriels de la viande composent en permanence avec l&rsquo;offre disponible. L&rsquo;abondance qui a longtemps pr&eacute;valu et g&eacute;n&eacute;r&eacute; des prix bas est termin&eacute;e. Aujourd&rsquo;hui, l&rsquo;offre est insuffisante et va engendrer de grand changement structurel pour la fili&egrave;re d&rsquo;abattage. En quelques ann&eacute;es, les tarifs se sont redress&eacute;s, pour mettre en lumi&egrave;re une autre composante du commerce que sont les flux import/export. Depuis que le march&eacute; commun a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;, la viande circule dans toute l&rsquo;Europe avec des march&eacute;s qui se sont faits et d&eacute;faits au gr&eacute; de l&rsquo;&eacute;volution des habitudes alimentaires, des politiques agricoles et des crises &eacute;conomiques. L&rsquo;Europe fait partie int&eacute;grante de notre consommation, car nous ne sommes plus autonomes. La production de jeune bovin est symptomatique de ce ph&eacute;nom&egrave;ne avec comme point de d&eacute;part le commerce du broutard. La France est le pays qui a le plus fort potentiel de race &agrave; viande, nos voisins europ&eacute;ens le savent tr&egrave;s bien, mais quand la France d&eacute;cide de renforcer sa production interne, cela ajoute de la concurrence sur un march&eacute; o&ugrave; l&rsquo;offre s&rsquo;&eacute;tiole d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e. Le r&eacute;sultat imm&eacute;diat est l&rsquo;envol&eacute;e des prix que nous connaissons aujourd&rsquo;hui et n&rsquo;est pas sans poser de questions sur la rentabilit&eacute; &agrave; terme de ces productions (au prix actuel).&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Chacun s&rsquo;accorde &agrave; recentrer le sujet sur la d&eacute;pendance alimentaire. Un repli sur un march&eacute; hexagonal pour prot&eacute;ger les &eacute;leveurs, avec une population qui reste attach&eacute;e au VBF, mais qui faute de moyen fait &eacute;voluer leur consommation vers des viandes plus abordables (steak hach&eacute; surgel&eacute;) notamment pour les populations aux revenus pr&eacute;caires. L&rsquo;aspect psychologique d&rsquo;un produit cher est un marqueur de la viande bovine, mais le steak hach&eacute; est un marqueur g&eacute;n&eacute;rationnel avec quelques ann&eacute;es de retards sur les pays anglo-saxons. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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