Le <a href="https://www.salondesmaires.com/" target="_blank">Salon des maires et des collectivit&eacute;s locales</a> s&rsquo;est tenu cette ann&eacute;e en version num&eacute;rique, avec de nombreuses conf&eacute;rences organis&eacute;es durant trois jours, du 24 au 26 novembre.

Mardi 24 novembre, &agrave; 17 h, le th&egrave;me propos&eacute; &eacute;tait&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculture biologique au service du d&eacute;veloppement durable de votre territoire&nbsp;: passez &agrave; l&rsquo;action&nbsp;!&nbsp;&raquo;.

<h3>Il est temps de passer &agrave; l'action</h3>

La <a href="https://agriculture.gouv.fr/les-mesures-de-la-loi-egalim-concernant-la-restauration-collective" target="_blank">Loi EGAlim</a>, promulgu&eacute;e le 30 octobre 2018, pr&eacute;voit l&rsquo;introduction de 20% de produits bio en restauration collective &agrave; partir du 1er janvier 2022. Les &eacute;ch&eacute;ances se rapprochent et le sujet devient une pr&eacute;occupation majeure dans les municipalit&eacute;s en charge des repas distribu&eacute;s dans les restaurants scolaires. Il est temps, en effet, de passer &agrave; l&rsquo;action, et ce moment de communication &eacute;tait destin&eacute; &agrave; tracer quelques pistes et montrer que des outils existent pour d&eacute;marrer ce passage au bio dans les communes.

Trois intervenants &eacute;taient pr&eacute;sents sur la plateforme digitale&nbsp;:

. H&eacute;l&egrave;ne B&eacute;chet &ndash; Charg&eacute;e de communication avec les collectivit&eacute;s &agrave; Terre de liens Ile-de-France,

. Agn&egrave;s Carlier &ndash; Responsable du service Ressources en eau, agriculture et biodiversit&eacute; &agrave; l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine Normandie,

. Antoine Villar &ndash; Charg&eacute; de mission agriculture biologique, protection de l&rsquo;eau et territoires &agrave; la Fnab, la F&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;agriculture biologique.

Des centaines de collectivit&eacute;s s&rsquo;engagent actuellement en faveur de l&rsquo;agriculture biologique. Mais &laquo;&nbsp;par o&ugrave; commencer&nbsp;?&nbsp;&raquo;, interroge Antoine Villar, animateur de la r&eacute;union.

<h3>Une strat&eacute;gie fonci&egrave;re</h3>

&laquo;&nbsp;Il faut commencer par r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; une strat&eacute;gie fonci&egrave;re&nbsp;&raquo;, assure Agn&egrave;s Carlier. Il faut d&eacute;finir &laquo;&nbsp;les enjeux sur son territoire&nbsp;&raquo;. Cette d&eacute;marche peut &ecirc;tre accompagn&eacute;e par les agences de l&rsquo;eau qui peuvent aider les municipalit&eacute;s et les entreprises. Les agences de l&rsquo;eau proposent des contrats &laquo;&nbsp;eau et climat&nbsp;&raquo; qui permettent de planifier un programme d&rsquo;action &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du territoire. Un dispositif qui repose sur &laquo;&nbsp;un bin&ocirc;me entre un &eacute;lu et une personne de l&rsquo;agence&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Agn&egrave;s Carlier.

Pour aller dans ce sens, la Fnab propose une &laquo;&nbsp;<a href="https://www.eauetbio.org/publications/grille-danalyse-territoires-2018/" target="_blank">grille d&rsquo;analyse des territoires</a>&nbsp;&raquo;, sp&eacute;cifique &agrave; l&rsquo;agriculture biologique, et qui &laquo;&nbsp;permet de se poser les bonnes questions&nbsp;&raquo;, ajoute Antoine Villar.

De son c&ocirc;t&eacute;, Terre de Liens propose un outil pour &eacute;valuer la relocalisation de l&rsquo;alimentation. Il s&rsquo;agit de la plateforme interactive <a href="https://terredeliens.org/nouvelle-plateforme-parcel.html" target="_blank">Parcel</a>, un &eacute;l&eacute;ment de diagnostic avec lequel il est possible d&rsquo;&eacute;valuer le nombre d&rsquo;hectares qu&rsquo;il faut mobiliser pour relocaliser la production et alimenter la restauration des collectivit&eacute;s locales. Parall&egrave;lement, l&rsquo;association m&egrave;ne une veille fonci&egrave;re citoyenne pour conna&icirc;tre les parcelles agricoles qui pourraient &ecirc;tre mises en cultures o&ugrave; les parcelles non agricoles qui pourraient &ecirc;tre reconverties. Cette veille est r&eacute;alis&eacute;e avec des b&eacute;n&eacute;voles. En Ile-de-France, notamment, 10 groupes locaux sont en action.

<h3>Demandes accrues</h3>

&laquo;&nbsp;Nous avons une demande accrue des nouvelles municipalit&eacute;s &eacute;lues en juin&nbsp;&raquo;, observe H&eacute;l&egrave;ne B&eacute;chet. Pour recenser les exp&eacute;riences innovantes sur la mobilisation fonci&egrave;re, informer les diff&eacute;rents acteurs des collectivit&eacute;s, Terre de Liens vient de lancer la plateforme collaborative <a href="https://terredeliens.org/lancement-RECOLTE.html" target="_blank">R&eacute;colte</a>.

L&rsquo;association est en mesure d&rsquo;accompagner des installations, en s&rsquo;int&eacute;ressant aux diff&eacute;rents volets qui entrent en jeu dans ces projets&nbsp;: alimentation, transmission, conversion, fili&egrave;res et d&eacute;bouch&eacute;s.

Des aides sont possibles pour p&eacute;renniser ces structures sur le territoire. Les agences de l&rsquo;eau peuvent apporter leur soutien aux fili&egrave;res, pour d&eacute;velopper des cultures, mais aussi installer des outils de transformation en lien avec ces surfaces&nbsp;: moulin, l&eacute;gumerie&hellip;

<div class="sequence">Lire aussi &laquo;<a href="https://www.reussir.fr/bio/le-bio-local-deja-une-realite-dans-certaines-cantines-scolaires" target="_blank">&nbsp;Le bio local, d&eacute;j&agrave; une r&eacute;alit&eacute; dans les cantines de certaines collectivit&eacute;s&nbsp;&raquo;</a></div>

<h3>Augmenter les comp&eacute;tences</h3>

Terre de Lien aide aussi les collectivit&eacute;s &agrave; accompagner les installations. Avec des projets o&ugrave; tout peut &ecirc;tre &agrave; construire. C&rsquo;est le cas g&eacute;n&eacute;ralement en Ile-de-France o&ugrave; les candidats le plus souvent &laquo;&nbsp;n&rsquo;ont pas le profil agricole &raquo;, souligne H&eacute;l&egrave;ne Br&eacute;chet. Reconversion professionnelle, pas de foncier, pas de mat&eacute;riel&hellip; Il faut &eacute;tudier la faisabilit&eacute; agronomique et &eacute;conomique. &laquo;&nbsp;Dans les collectivit&eacute;s, souvent, il n&rsquo;y a pas la comp&eacute;tence en interne, pas l&rsquo;expertise suffisante&nbsp;&raquo;, observe-t-elle. Terre de liens se fixe aussi un enjeu p&eacute;dagogique pour participer &agrave; la mont&eacute;e en comp&eacute;tence dans les collectivit&eacute;s pour parvenir &agrave; une &laquo;&nbsp;coconstruction&nbsp;&raquo; des projets.

Cette mont&eacute;e en comp&eacute;tence est importante, insiste Antoine Villar. Sur l&rsquo;enjeu biodiversit&eacute;, les collectivit&eacute;s peuvent engager un partenariat de 2 ans avec la Fnab. L&rsquo;enjeu du changement climatique est &eacute;galement &agrave; prendre en compte, souligne Agn&egrave;s Carlier. C&rsquo;est pourquoi &laquo;&nbsp;l&rsquo;adaptation aux changements climatique&nbsp;&raquo; est un volet des contrats sign&eacute;s avec les agences de l&rsquo;eau. Pour tous ces aspects, elle souligne l&rsquo;importance de la p&eacute;dagogie. Les agences de l&rsquo;eau participent &agrave; cette diffusion de l&rsquo;information au travers notamment de colloques, tel que celui organis&eacute; par l&rsquo;<a href="http://www.eau-seine-normandie.fr/inscription-colloque-eau-potable" target="_blank">Agence de l&rsquo;eau Seine Normandie</a> qui se tiendra le 8 d&eacute;cembre.

<h3>&nbsp;Les collectivit&eacute;s peuvent soutenir la transition agricole</h3>

Pour r&eacute;pondre &agrave; ces questions, il est aussi possible de signer un bail rural environnemental (<a href="https://www.legalplace.fr/guides/bail-rural-environnemental/" target="_blank">BRE</a>), qui existe depuis 2006.

Il faut faire comprendre aux collectivit&eacute;s ce qu&rsquo;apporte l&rsquo;agriculture &agrave; un territoire. Mais &laquo;&nbsp;plein de choses sont possibles&nbsp;&raquo; assure Antoine Villar et &laquo;&nbsp;les collectivit&eacute;s peuvent soutenir la transition agricole&nbsp;&raquo;.

Participer &agrave; la pr&eacute;servation des esp&egrave;ces agricoles en freinant l&rsquo;artificialisation des terres. C&rsquo;est une th&eacute;matique que les collectivit&eacute;s peuvent porter par le biais de plans locaux d&rsquo;urbanisation qui garantissent la protection des terres.

<h3>La relocalisation, c&rsquo;est de l&rsquo;emploi</h3>

Face &agrave; l&rsquo;argument de l&rsquo;emploi mis en avant par les municipalit&eacute;s pour les projets d&rsquo;urbanisation, les intervenants de la conf&eacute;rence opposent &laquo;&nbsp;l&rsquo;apport pour le territoire&nbsp;&raquo; de l&rsquo;agriculture. Il faut &laquo;&nbsp;se poser la question qualitativement&nbsp;&raquo; assure H&eacute;l&egrave;ne B&eacute;chet. &laquo;&nbsp;La relocalisation, c&rsquo;est de l&rsquo;emploi&nbsp;&raquo;. Il faut &laquo;&nbsp;donner envie aux jeunes&nbsp;&raquo; et cr&eacute;er des &laquo;&nbsp;couveuses d&rsquo;agriculteurs&nbsp;&raquo; pour faire face au d&eacute;part &agrave; la retraite d&rsquo;un tiers des agriculteurs dans la prochaine d&eacute;cennie.

Les trois intervenants en sont convaincus&nbsp;: les solutions et les outils existent pour que les collectivit&eacute;s participent au d&eacute;veloppement du bio dans nos assiettes. Pour y parvenir, deux ma&icirc;tres mots revenus souvent dans les propos des trois intervenants&nbsp;: accompagnement et coop&eacute;ration.

<div class="sequence">La conf&eacute;rence &laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculture biologique au service du d&eacute;veloppement durable de votre territoire&nbsp;: passez &agrave; l&rsquo;action&nbsp;!&nbsp;&raquo; est disponible en <a href="https://plateforme.salondesmaires.com/espace-connecte/mon-compte/replay/zoom-replay.htm?zoom=8f68d351-c724-eb11-80f1-005056ae0696" target="_blank">replay </a>en se connectant au site du Salon des maires et des collectivit&eacute;s locales.</div>

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La loi EGAlim amène les collectivités vers des problématiques nouvelles. En 2022, les repas fournis par les collectivités, restaurants scolaires principalement, devront contenir 20% de produits bio. Ce qui peut apparaître comme une contrainte peut-être aussi l’opportunité pour les municipalités de préserver ou relocaliser l’agriculture sur leur territoire. Les outils et les interlocuteurs existent. C’est le message qui a été passé lors d’une conférence numérique organisée dans le cadre du Salon des maires le 24 novembre.

Le bio dans les assiettes amène les collectivités à reconsidérer l’agriculture

L'intersyndicale regroupant la CFDT FGA, la&nbsp; Sdacoopa Solidaires et l'Unsa&nbsp;2A ont indiqu&eacute;, via un communiqu&eacute; commun, que le groupe coop&eacute;ratif Ax&eacute;r&eacute;al, bas&eacute; &agrave; Olivet (Loiret), pr&eacute;voit de supprimer 220 postes et de fermer 100 sites, dans sa principale zone d'influence, soit la r&eacute;gion Centre-Val de Loire. Ax&eacute;r&eacute;al dispose &eacute;galement de sites dans des d&eacute;partements limitrophes: l'Essonne, la Ni&egrave;vre, l'Allier, les Yvelines et l'Yonne. Les fermetures concerneraient essentiellement des silos. Les activit&eacute;s&nbsp;meunerie et nutrition animale seraient &eacute;galement concern&eacute; par le projet de r&eacute;organisation d'Ax&eacute;r&eacute;al.

Les repr&eacute;sentants&nbsp;syndicaux&nbsp;ont fait part de leur inqui&eacute;tude &agrave; divers m&eacute;dias, dont France 3 r&eacute;gions. "Les impacts sociaux risquent d&rsquo;&ecirc;tre tr&egrave;s importants, c&rsquo;est pourquoi les trois syndicats repr&eacute;sentatifs de l&rsquo;entreprise ont, d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave;, commenc&eacute; &agrave; n&eacute;gocier le plan de sauvegarde de l&rsquo;emploi", poursuit l'intersyndicale, qui se fixe comme objectif de "minimiser le nombre de licenciements". Les n&eacute;gociations sont en cours et pourraient durer jusqu'au d&eacute;but de l'ann&eacute;e 2021.

Contact&eacute;e, la direction d'Ax&eacute;r&eacute;al d&eacute;clare qu'elle ne peut pas commenter ces informations pour le moment. Elle explique simplement qu'&laquo; Ax&eacute;r&eacute;al a fait part le 6 octobre dernier des orientations strat&eacute;giques pour ses activit&eacute;s agricoles. Le Conseil d&rsquo;Administration de la coop&eacute;rative a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;initier un projet majeur d&rsquo;am&eacute;lioration de la performance, visant &agrave; renforcer l&rsquo;efficacit&eacute; durable de son mod&egrave;le &eacute;conomique. Ce projet int&egrave;gre des r&eacute;organisations notamment des infrastructures, et une acc&eacute;l&eacute;ration des initiatives li&eacute;es &agrave; la transition agricole et alimentaire. Les &eacute;changes sont en cours avec les partenaires sociaux et les adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative. Nous mettons tout en &oelig;uvre pour &eacute;tudier, dans le dialogue, lors de ces &eacute;changes, les solutions les plus adapt&eacute;es.&nbsp;&raquo;

L'intersyndicale&nbsp;compl&egrave;te et r&eacute;sume le projet d'Ax&eacute;r&eacute;al&nbsp;dans son communiqu&eacute;:&nbsp;"le mod&egrave;le ancien bas&eacute; sur la proximit&eacute; va laisser place &agrave; un mod&egrave;le bas&eacute; sur la disponibilit&eacute; en faisant notamment appel aux nouvelles technologies".

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/axereal-espere-des-gains-de-competitivite-de-30-millions-deuros" target="_blank">Lire aussi:&nbsp;Axereal esp&egrave;re des gains de comp&eacute;titivit&eacute; de 30 millions d&rsquo;euros</a></div>

<h3 class="normal">Fermeture d'un moulin datant du XIIe si&egrave;cle annonc&eacute; d&eacute;but octobre</h3>

La r&eacute;organisation des activit&eacute;s d'Ax&eacute;r&eacute;al est donc lanc&eacute;e depuis le d&eacute;but du mois d'octobre. Dans ce cadre, le m&eacute;dia France Bleue expliquait le 19 novembre qu'un moulin construit durant le XIIe si&egrave;cle sur la commune de Semblan&ccedil;ay et appartenant &agrave; Axiane Meunerie, filiale du groupe Ax&eacute;r&eacute;al,&nbsp;fermera ses portes fin mars 2021. Cette fermeture provoquerait le d&eacute;part de 15 salari&eacute;s, selon la m&ecirc;me source.&nbsp;

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En plus de  la partie Silos, des sites industriels, meunerie et nutrition animale, sont également visés par le plan de réorganisation du groupe coopératif, selon les syndicats (CFDT FGA, Sdacoopa Solidaires et Unsa 2A)

Axéréal pourrait fermer une centaine de sites et supprimer 220 postes !

&Agrave; l&rsquo;occasion de la cessation d&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;un fermier, quel soutien, accompagnement, apporte votre syndicat &agrave; ses adh&eacute;rents ? Stephen de Reilhac : &laquo; Pour un propri&eacute;taire, le d&eacute;part d&rsquo;un fermier est, dans la grande majorit&eacute; des cas, une source d&rsquo;inqui&eacute;tude. Tr&egrave;s souvent, l&rsquo;exploitant est issu d&rsquo;une famille pr&eacute;sente sur la propri&eacute;t&eacute; depuis plusieurs g&eacute;n&eacute;rations. Il faut alors organiser cette sortie du mieux possible et repartir avec un nouveau partenaire dans les meilleures conditions &raquo;. Pierre Odin : &laquo; A l&rsquo;occasion d&rsquo;une sortie de domaine, nos adh&eacute;rents sont nombreux &agrave; nous contacter pour connaitre pr&eacute;cis&eacute;ment la m&eacute;thodologie &agrave; appliquer. Certains ignorent compl&egrave;tement le droit rural et ses usages. Nous avons donc un r&ocirc;le p&eacute;dagogique essentiel &agrave; leur apporter &raquo;.Quels sont, selon vous, les points importants auxquels doit penser un propri&eacute;taire lors d&rsquo;une sortie de ferme ? Quels sont les principales difficult&eacute;s pouvant conduire &agrave; des litiges et quelles en sont les solutions ? S. de R : &laquo; L&rsquo;annonce du d&eacute;part d&rsquo;un fermier doit &ecirc;tre annonc&eacute; au propri&eacute;taire dix-huit mois avant qu&rsquo;il soit effectif. Un d&eacute;lai qui n&rsquo;est pas forc&eacute;ment respect&eacute;. Il faut alors convenir d&rsquo;un &eacute;tat des lieux avec le fermier sortant. Cet &eacute;tat des lieux peut &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;origine de d&eacute;saccord. La r&egrave;gle veut que les lieux, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des b&acirc;timents d&rsquo;exploitation, de la maison d&rsquo;habitation et des parcelles, doivent &ecirc;tre restitu&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;origine, au moment de l&rsquo;installation du preneur. Parfois, des accords d&rsquo;am&eacute;nagements, de constructions ont pu &ecirc;tre pass&eacute;s avec les g&eacute;n&eacute;rations pr&eacute;c&eacute;dentes. Il faut alors le prouver par des documents &eacute;crits. Parfois, les al&eacute;as de la vie provoquent un d&eacute;part pr&eacute;cipit&eacute; de l&rsquo;exploitant. La maladie, le d&eacute;c&egrave;s ou la liquidation judiciaire en sont &agrave; la source. Dans ces cas l&agrave;, les principales difficult&eacute;s sont li&eacute;es &agrave; la lenteur des proc&eacute;dures administratives. Il peut aussi y avoir des litiges li&eacute;s &agrave; l&rsquo;indemnisation &raquo;. P.O : &laquo; Que ce soit au sujet d&rsquo;un &eacute;tat des lieux ou, malheureusement d&rsquo;un litige, l&rsquo;appui d&rsquo;un expert agricole est important. Notre syndicat propose d&rsquo;ailleurs une mise en relation avec l&rsquo;un d&rsquo;eux, en fonction du secteur g&eacute;ographique et de la sp&eacute;cificit&eacute; de l&rsquo;exploitation concern&eacute;e. Dans tous les cas, la recherche d&rsquo;un repreneur en devient compliqu&eacute;e, frein&eacute;e &raquo;.En 2018, l&rsquo;&acirc;ge moyen des chefs d&rsquo;exploitations &eacute;tait de 49.1 ans et les plus de 55 ans repr&eacute;sentaient plus de 36.4% de la profession (Source MSA). Les transmissions en agriculture vont donc s&rsquo;amplifier dans les prochaines ann&eacute;es. Comment voyez-vous cette transmission du foncier ? S. de R : &laquo; Les propri&eacute;taires sont les premiers partenaires de l&rsquo;installation des jeunes. Nous mettons &agrave; disposition un capital foncier &agrave; &eacute;chelle humaine et nous &eacute;vitons ainsi au preneur l&rsquo;achat de celui-ci. A l&rsquo;occasion du d&eacute;part d&rsquo;un fermier, deux types de repreneurs s&rsquo;offrent &agrave; nous. Tout d&rsquo;abord, il peut s&rsquo;agir d&rsquo;un jeune qui souhaite reprendre l&rsquo;affaire familiale ou qui souhaite s&rsquo;installer. Dans ce dernier cas, la personne en question doit offrir de solides garanties financi&egrave;res et pr&eacute;senter un projet bien construit aupr&egrave;s du propri&eacute;taire. P.O : &laquo; Dans le cas d&rsquo;une reprise d&rsquo;exploitation familiale par l&rsquo;un des enfants, il faut prendre &eacute;galement en compte les diff&eacute;rents ayant droits tels que les fr&egrave;res et s&oelig;urs du repreneur qui peuvent avoir leurs mots &agrave; dire quant &agrave; l&rsquo;h&eacute;ritage de leurs parents et remettre ainsi en cause l&rsquo;installation de celui qui souhaite reprendre l&rsquo;exploitation &raquo;. S. de R : &laquo; Nous avons &eacute;galement la possibilit&eacute; d&rsquo;un repreneur qui souhaite s&rsquo;agrandir. Dans ce cas il doit bien entendu r&eacute;pondre aux m&ecirc;mes attentes du propri&eacute;taire en mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute; financi&egrave;re et de projet. La diff&eacute;rence &eacute;tant que ce nouveau preneur n&rsquo;aura pas forc&eacute;ment l&rsquo;utilit&eacute; des b&acirc;timents de l&rsquo;exploitation, ni m&ecirc;me l&rsquo;intention de s&rsquo;installer dans la maison d&rsquo;habitation. Dans ce cadre, de nombreux propri&eacute;taires vendent les b&acirc;timents et/ou la maison d&rsquo;habitation ainsi qu&rsquo;une surface de terrain attenante &agrave; des particuliers pour &eacute;viter d&rsquo;en avoir la charge car, aujourd&rsquo;hui, le montant des fermages ne permet absolument pas d&rsquo;en couvrir les frais d&rsquo;entretien &raquo;.Quels seraient les leviers pour faciliter la location &agrave; un nouvel install&eacute; ? P.O : &laquo;&nbsp; La commission d&eacute;partementale d&rsquo;orientation agricole (CDOA) se r&eacute;unit r&eacute;guli&egrave;rement au sein des services de la DDT pour &eacute;tudier les candidats &agrave; la reprise d&rsquo;exploitation. Sur simple lettre recommand&eacute;e, ces derniers peuvent postuler. Nous ne sommes, bien &eacute;videmment pas contre l&rsquo;installation des jeunes agriculteurs, bien au contraire mais nous souhaitons que la parole des propri&eacute;taires soit plus &eacute;cout&eacute;e et qu&rsquo;ils aient v&eacute;ritablement la possibilit&eacute; de choisir celui ou celle qui souhaite reprendre leurs terres ! &raquo;. S. de R : &laquo; Il est imp&eacute;ratif que le propri&eacute;taire choisisse correctement celui qui sera &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s, un v&eacute;ritable partenaire avec qui s&rsquo;engager pour de nombreuses ann&eacute;es. Notre syndicat doit, dans ces moments l&agrave;, jouer son r&ocirc;le primordial d&rsquo;accompagnant aupr&egrave;s de ses adh&eacute;rents &raquo;.&nbsp;

Syndicat de la propriété privée rurale de l’Allier > Seul syndicat professionnel indépendant qui représente et défende les intérêts de plus de quatre millions de propriétaires agricoles et ruraux au niveau national, le syndicat de la propriété privée rurale a pour objectif de recréer un modèle économique dynamique et équilibré réconciliant le capital et l’agriculture.

Rencontre avec le président, pour le département de l’Allier, Stephen de Reilhac, et le vice-président, Pierre Odin

Les catalogues des formations d&eacute;livr&eacute;es par Ifip en 2021 (<a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/catalogue_elevage.pdf" target="_blank">&eacute;levage</a> et <a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/catalogue_viandes_et_charcuteries.pdf" target="_blank">viandes et charcuteries</a>) sont d&egrave;s maintenant &agrave; la disposition des professionnels de la fili&egrave;re en t&eacute;l&eacute;chargement.&nbsp;Vous y trouverez :

<ul><li>Les fondamentaux pour ma&icirc;triser les bases techniques indispensables,&nbsp;en &eacute;levage comme en charcuterie-salaison</li>
	<li>Les formations &laquo; Experts/Actualit&eacute;s &raquo; pour acqu&eacute;rir comp&eacute;tences&nbsp;et connaissances sur un sujet &eacute;mergent (Bios&eacute;curit&eacute;, Protection Animale, Nitrites en charcuterie&hellip;)</li>
	<li>Les formations Certifiantes/Qualifiantes pour r&eacute;pondre &agrave; des obligations r&eacute;glementaires</li>
	<li>Des formations sur mesure&nbsp;: en intra-entreprise sur site et co-construite&nbsp;pour r&eacute;pondre &agrave; vos besoins</li>
	<li>Des e-formations : &agrave; distance avec pr&eacute;sence du formateur expert&nbsp;en synchrone (modules de 1h30 &agrave; 2h30)</li>
	<li>Teach in Pig : plateforme d'e-learning pour un apprentissage en autonomie (modules th&eacute;matiques en&nbsp;bios&eacute;curit&eacute;, machine &agrave; soupe, gestantes...)</li>
</ul><a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/catalogue_viandes_et_charcuteries.pdf" target="_blank">https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/catalogue_elevage.pdf</a>

<ul></ul>

Les catalogues des formations de l'Ifip sont en ligne

Lely lance avec Horizon sa nouvelle application de gestion de l&rsquo;&eacute;levage, avec pour objectif de renforcer l&rsquo;automatisation de l&rsquo;&eacute;levage laitier, en connectant les donn&eacute;es de l&rsquo;ensemble des &eacute;quipements et des partenaires de l&rsquo;&eacute;levage en un seul et m&ecirc;me syst&egrave;me de gestion. Elle se veut une v&eacute;ritable plate-forme d&rsquo;aide &agrave; la prise de d&eacute;cision qui analyse les donn&eacute;es et offre des connaissances et des conseils proactifs pour faciliter la vie de l&rsquo;&eacute;leveur, favoriser la sant&eacute; du troupeau et am&eacute;liorer la rentabilit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage.L&rsquo;application a &eacute;t&eacute; con&ccedil;ue en collaboration avec plus de 100 &eacute;leveurs testeurs, dans 7 pays, sur une p&eacute;riode de plus de 24 mois, en collaboration avec des conseillers en gestion de l&rsquo;&eacute;levage, des v&eacute;t&eacute;rinaires et des sp&eacute;cialistes en intelligence artificielle, afin de rendre le concept plus intelligent et plus facile &agrave; utiliser, sur tous les appareils.<h1 style="text-align:left;">Protection des donn&eacute;es</h1>La plateforme peut se connecter avec des applications de gestion de l&rsquo;&eacute;levage telles que Dairy Comp, Uniform-Agri, CRV et Herde, permettant de synchroniser les informations sur les v&ecirc;lages et les ins&eacute;minations. Le constructeur renforcera au fil du temps la liste de ses partenaires. Lely offre des garanties en terme de protection des donn&eacute;es, avec des protocoles d&rsquo;approbation d&rsquo;&eacute;changes &agrave; la main des &eacute;leveurs. La migration du T4C vers Horizon s&rsquo;op&egrave;rera de fa&ccedil;on progressive tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e 2021, avec le support des Lely Center.

Remplaçante du système T4C, la plateforme est apte à gérer tous les robots et équipements de la marque et à s’interconnecter avec les applications d’autres fournisseurs. Elle sera déployée progressivement.

Lely Horizon, une nouvelle plateforme d’analyse des données et de gestion

Lorenzo RR VS est un taureau homozygote sans cornes de type mixte lourd. "Ses index parlent d&rsquo;eux-m&ecirc;mes. C&rsquo;est un taureau avec un tr&egrave;s gros potentiel de croissance, du gabarit et de la finesse d&rsquo;os. C&rsquo;est le taureau id&eacute;al pour produire de tr&egrave;s bonnes femelles sans cornes" pr&eacute;sente Nicolas Nocture de KBS Genetic. Lorenzo PP a un index CRsev de 119, et un Isevr de 121.&nbsp;

Jodokus RR VS est un homozygote sans cornes de type mixte tr&egrave;s &eacute;quilibr&eacute;, "avec des qualit&eacute;s de race, des aplombs et pieds exceptionnels. Ses veaux ont de tr&egrave;s bonnes croissances et une bonne profondeur de culotte."

Sokrates repr&eacute;sente "une g&eacute;n&eacute;tique innovante et in&eacute;dite associant g&egrave;ne sans cornes &agrave; l'&eacute;tat homozygote et g&egrave;ne culard &agrave; l'&eacute;tat h&eacute;t&eacute;rozygote". C'est un taureau de type mixte viande. Sokrates marque sa descendance par son extr&ecirc;me docilit&eacute;, son d&eacute;veloppement musculaire et sa finesse d&rsquo;os. Il apporte aussi des facilit&eacute;s de naissance avec un Ifnais &agrave; 108.

Nelombo est un taureau mixte viande "d'une profondeur remarquable, qui marque sa descendance par sa longueur, son attache d&rsquo;&eacute;paule, ses &eacute;paisseurs ainsi que son quartier arri&egrave;re. C&rsquo;est un taureau qui porte &eacute;norm&eacute;ment de viande avec des facilit&eacute;s de naissance en prime." 

Enfin Nathan, porteur h&eacute;t&eacute;rozygote du g&egrave;ne culard, est le taureau "extr&ecirc;me viande, qui va am&eacute;liorer rebondi musculaire, facilit&eacute;s de v&ecirc;lage (39kg &agrave; la naissance) et qualit&eacute;s maternelles. Il est issu d'un accouplement in&eacute;dit : Jacot x Cacao."

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La génétique sans cornes est le fer de lance de l’entreprise de sélection KBS Genetic. Pour cette campagne sont mis en avant cinq nouveaux taureaux d'IA limousins dont trois sont homozygotes sans cornes.

Cinq nouveaux taureaux d'IA chez KBS Genetic en race Limousine

Le concours caprin de Capr&rsquo;Inov s&rsquo;est adapt&eacute; aux conditions sanitaires de cette ann&eacute;e 2020. Les ch&egrave;vres n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; directement inspect&eacute;es par Marc Guignier, le juge du concours et &eacute;leveur caprin en Rh&ocirc;ne-Alpes. Pour cette &eacute;dition du salon caprin en 100 % num&eacute;rique, les &eacute;leveurs ont envoy&eacute; trois photos d&eacute;taill&eacute;es de leurs favorites&nbsp;: une photo d&rsquo;ensemble, une photo de profil de la mamelle et une photo montrant la mamelle par l&rsquo;arri&egrave;re. Marc Guignier, passionn&eacute; de g&eacute;n&eacute;tique depuis plus de 40 ans et ancien pr&eacute;sident d&rsquo;une coop&eacute;rative d&rsquo;ins&eacute;mination, revient sur ce concours hors du commun&nbsp;: &laquo;&nbsp;toutes les photos &eacute;taient tr&egrave;s bien prises, &ccedil;a a facilit&eacute; mon travail. L&rsquo;avantage de le faire sous cette forme, c&rsquo;est que j&rsquo;ai plus de temps pour d&eacute;cider, pour comparer les photos entre elles. Par contre dans certains cas, il est bon de voir la d&eacute;marche des ch&egrave;vres pour mieux &eacute;valuer leurs aplombs&hellip;&nbsp; et on ne remplacera jamais l&rsquo;ambiance d&rsquo;un ring, le c&ocirc;t&eacute; sympathique d&rsquo;&ecirc;tre juge&nbsp;!&nbsp;&raquo;

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Seules les races Alpine et Saanen ont pu concourir et les ch&egrave;vres candidates ont &eacute;t&eacute; r&eacute;parties dans trois sections en fonction de leur &acirc;ge&nbsp;: moins d&rsquo;un an, plus d&rsquo;un an, plus de deux ans. Les r&eacute;sultats complets sont &agrave; retrouver sur <a href="https://www.facebook.com/Caprinov" target="_blank">facebook.com/Caprinov</a> et sur <a href="https://www.caprinov.fr/" target="_blank">caprinov.fr</a>.

Les m&eacute;daill&eacute;s d&rsquo;or en saanen&nbsp;:

Section 1 (moins d&rsquo;un an)&nbsp;: la ch&egrave;vre S13 (ref catalogue) de l'EARL Lait'Go (Vend&eacute;e)

Section 2 (plus d&rsquo;un an)&nbsp;: la ch&egrave;vre S8 (ref catalogue) de l'EARL des Vignes (Cher)

Section 3 (plus de deux ans)&nbsp;: la ch&egrave;vre S22 (ref catalogue) de l'EARL des Vignes (Cher)

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Les m&eacute;daill&eacute;s d&rsquo;or en alpine&nbsp;:

Section 1 (moins d&rsquo;un an)&nbsp;: la ch&egrave;vre A8 du GAEC de la Gauleraye (Maine-et-Loire)

Section 2 (plus d&rsquo;un an)&nbsp;: la ch&egrave;vre A10 (ref catalogue) du GAEC Couet et Fils (Cher)

Section 3 (plus de deux ans)&nbsp;: la ch&egrave;vre A25 (ref catalogue) de l'EARL La Treille (Vienne)

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<iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" height="420" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?height=420&amp;href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FCaprinov%2Fvideos%2F376536813669960%2F&amp;show_text=false&amp;width=560" width="560"></iframe>

Malgré l’impossibilité pour le concours caprin de Capr’Inov de se tenir en présentiel, les éleveurs et le juge ont joué le jeu, via des photos de ces belles chèvres. Et les résultats sont à la hauteur de la qualité du cheptel caprin français.

Les plus belles chèvres récompensées au concours caprin de Capr’Inov

La certification environnementale des exploitations (C2E) f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses dix ans. C&rsquo;est en effet la loi du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle 2, qui a &eacute;tabli ses fondements avant de les transcrire dans le Code rural en 2011, sous l&rsquo;&eacute;gide d&rsquo;un certain Bruno Le Maire, alors ministre de l&rsquo;Agriculture.&nbsp;Dix en plus tard, le m&ecirc;me Bruno Le Maire, ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie, poursuit son &oelig;uvre en accordant &agrave; la HVE un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t dans le cadre du Plan de relance.Entre-temps, la certification environnementale, encadr&eacute;e par la Commission nationale de la certification environnementale, a quelque peu v&eacute;g&eacute;t&eacute;, probablement &eacute;cras&eacute;e par l&rsquo;agro&eacute;cologie, avant d&rsquo;en devenir le porte-&eacute;tendard. &laquo;&nbsp;La certification environnementale se concentre sur deux volets que sont la biodiversit&eacute; et l&rsquo;autonomie des exploitations &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des intrants (les produits phytosanitaires, les engrais, l&rsquo;eau et les aliments du b&eacute;tail) &raquo;, d&eacute;clare Laurent Brault, animateur de l&rsquo;association nationale pour le d&eacute;veloppement de la certification HVE. Celle-ci rassemble une soixantaine d&rsquo;organisations professionnelles couvrant la production, la transformation et la distribution, aux c&ocirc;t&eacute;s de collectivit&eacute;s, d&rsquo;associations et d&rsquo;organismes certificateurs.&laquo;&nbsp;La biodiversit&eacute; et l&rsquo;autonomie ne sont pas pris en compte par les SIQO, les Signes officiels de la qualit&eacute; et de l&rsquo;origine que sont l&rsquo;AB, l&rsquo;AOP, l&rsquo;IGP, la STG ou encore le Label Rouge, poursuit Laurent Brault. C&rsquo;est ce qui a pr&eacute;valu &agrave; la cr&eacute;ation de la certification environnementale en 2010, avec la caution d&rsquo;associations environnementales. En 2020, la biodiversit&eacute; et le degr&eacute; d&rsquo;ind&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des intrants constituent toujours deux marqueurs importants des attentes et des performances environnementales, ce qui justifie le soutien des pouvoirs publics &agrave; la HVE&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-1-4-apres-le-logo-le-credit-d-impot" target="_blank" title="HVE (1/4) : apr&egrave;s le logo, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t">HVE (1/4) : apr&egrave;s le logo, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t</a>
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<h1>Des indicateurs de performance, pas des normes</h1>Comme l&rsquo;AB et les autres SIQO (AB, AOP...), la HVE est encadr&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Mais ils diff&eacute;rent sur plusieurs points. Les premiers correspondent &agrave; des cahiers des charges r&eacute;gissant les produits agricoles tandis que la HVE est une mention valorisante, au m&ecirc;me titre que les mentions &laquo;&nbsp;produits de montagne&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;montagne&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;fermier&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;produit &agrave; la ferme&nbsp;&raquo; ou encore &laquo;&nbsp;produit pays&nbsp;&raquo; pour les d&eacute;partements et territoires d&rsquo;Outre-mer. C&rsquo;est donc moins le produit que l&rsquo;exploitation qui est qualifi&eacute;e.Autre diff&eacute;rence et non des moindres&nbsp;: les indicateurs, qui permettent d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;exploitation au prisme de la biodiversit&eacute; et des intrants, sont bas&eacute;s sur la performance et non sur les pratiques et les moyens mis en &oelig;uvre. &laquo;&nbsp;En mati&egrave;re de biodiversit&eacute; par exemple, la HVE impose de r&eacute;server 10% de la SAU &agrave; des zones de repos mais elle laisse la libert&eacute; aux exploitants les am&eacute;nager comme ils l&rsquo;entendent, en fonction de leur environnement, explique Laurent Brault. S&rsquo;agissant des produits phytosanitaires, les moyens pour r&eacute;duire leur usage emprunteront diff&eacute;rentes voies selon les fili&egrave;res. Les maraichers poseront des plastiques et les arboriculteurs des filets. Seul le r&eacute;sultat compte&nbsp;&raquo;.<h1>Des trous, en attendant le maillage</h1>Les plastiques, justement, font partie de ces intrants qui passent au travers de la raquette agro&eacute;cologique de la HVE. Ils ne sont pas les seuls. L&rsquo;&eacute;nergie y &eacute;chappe aussi, de m&ecirc;me que le bien-&ecirc;tre animal et les antibiotiques. &laquo;&nbsp;La HVE n&rsquo;est pas la certification Iso 14.001&nbsp;et n&rsquo;a pas la pr&eacute;tention de cocher toutes les cases environnementales et soci&eacute;tales, justifie Laurent Brault. Si la HVE s&rsquo;attache &agrave; la biodiversit&eacute; et aux consommations d&rsquo;intrants, c&rsquo;est parce que ces deux param&egrave;tres concentrent les principales critiques. Les objectifs assign&eacute;s en la mati&egrave;re &agrave; la HVE sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s, au point que certaines fili&egrave;res aimeraient parfois voir am&eacute;nager tel ou tel point n&eacute;gatif pour elles ou voir int&eacute;grer tel autre positif. La HVE n&rsquo;est pas une certification &agrave; la carte, c&rsquo;est un socle commun, qui a vocation &agrave; s&rsquo;adresser &agrave; tous les agriculteurs&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "La HVE a le potentiel pour s&rsquo;&eacute;tendre rapidement sur le territoire fran&ccedil;ais."
</div>
Sur le plan des filie&#768;res, des indicateurs spe&#769;cifiques ont e&#769;te&#769; e&#769;tablis pour s&rsquo;adapter a&#768; chacune d&rsquo;elle. Au plan g&eacute;ographique, des seuils de performance ont e&#769;te&#769; re&#769;gionalise&#769;s afin de prendre en compte les contraintes, notamment les terroirs et climats, auxquelles sont confront&eacute;es les exploitations en fonction de leur localisation.&laquo;&nbsp;La HVE a le potentiel pour s&rsquo;&eacute;tendre rapidement sur le territoire fran&ccedil;ais, offrant aux r&eacute;gions dans lesquelles elle se d&eacute;veloppe un maillage &eacute;cosyst&eacute;mique b&eacute;n&eacute;fique et une agriculture plus autonome vis-&agrave;-vis des intrants des ressources en eau et des aliments du b&eacute;tail import&eacute;s &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Jean-Jacques Jarjanette, pr&eacute;sident de l&rsquo;Association pour le D&eacute;veloppement de la HVE, le 13 octobre 2020 devant la Commission des finances de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, pour appuyer la demande d&rsquo;une cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t.<h1>La garantie d&rsquo;un produit made in France</h1>Si le minist&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;conomie met la main &agrave; la poche, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture assure de son c&ocirc;t&eacute; la promotion du dispositif, en publiant r&eacute;guli&egrave;rement l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;avancement de la certification. Les 8.218 exploitations certifi&eacute;es HVE repr&eacute;sentent actuellement 1,35% de la SAU. On est loin du maillage mais tout pousse &agrave; la roue, des plans de fili&egrave;res &eacute;tablis lors des EGA au Plan biodiversit&eacute;, qui a fix&eacute; &agrave; 15.000 en 2022 et &agrave; 50.000 en 2030 les objectifs de certification.La Loi EGAlim a du reste fix&eacute; au 1er janvier 2030 l&rsquo;obligation pour les SIQO (AB, AOP, IGP, STG et label Rouge) d&rsquo;int&eacute;grer dans leur cahier des charges les exigences de la HVE. Celle-ci&nbsp;pourrait m&ecirc;me s&rsquo;inviter dans la Pac m&ecirc;me si les promoteurs de la certification avancent avec prudence sur ce terrain-l&agrave;. &laquo; Que&nbsp;la certification HVE ouvre droit &agrave; certaines aides, pourquoi pas, mais qu'elle&nbsp;soit une condition &agrave; l&rsquo;octroi d&rsquo;aides, non&nbsp;&raquo;, d&eacute;fend Laurent Brault.A ce jour, la HVE est une certification franco-fran&ccedil;aise, qui sied bien &agrave; ses promoteurs, car elle a l&rsquo;avantage de "franciser" le panier et le caddie des consommateurs. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a du reste programm&eacute; pour 2021 une campagne de promotion de la HVE. Une premi&egrave;re.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-1-4-apres-le-logo-le-credit-d-impot">HVE (1/4) : apr&egrave;s le logo, le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-2-4-le-label-agroecologique-de-la-ferme-france">HVE (2/4) : le label agro&eacute;cologique de la ferme France</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-3-4-de-l-agriculture-raisonnee-a-la-haute-valeur-environnementale">HVE (3/4) : de l&rsquo;agriculture raisonn&eacute;e &agrave; la Haute valeur environnementale</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-4-4-eligible-aux-eco-regimes-de-la-prochaine-pac">HVE (4/4) : &eacute;ligible aux &eacute;co-r&eacute;gimes de la prochaine Pac ?</a></td></tr></tbody></table>

La certification Haute valeur environnementale est porteuse de garanties environnementales en matière de biodiversité et de réduction d’intrants. Ambitieuse, mais pas exhaustive, elle souhaite emmener le maximum d’agriculteurs, portée par les filières et par les pouvoirs publics. En attendant les consommateurs.

HVE (2/4) : le label agroécologique de la ferme France

Avec les mesures gouvernementales de confinement sur le mois de novembre, les concours de produits caprins (produits laitiers et carn&eacute;s) n&rsquo;ont pu se tenir. L&rsquo;&eacute;quipe de Capr&rsquo;Inov a donc fait volte-face et a propos&eacute; un concours de photos o&ugrave; les producteurs participants ont pu mettre en avant leurs savoir-faire.

Trois cat&eacute;gories ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finies&nbsp;: les plus beaux plateaux de fromages et/ou produits carn&eacute;s, les plus belles photos de producteurs avec leurs produits et la cat&eacute;gorie coup de c&oelig;ur du jury. Le jury a par ailleurs d&eacute;cern&eacute; une mention sp&eacute;ciale &agrave; <a href="www.lachevrettedeblandine.com" target="_blank">La Chevrette de Blandine</a> dans la Dr&ocirc;me pour sa mise en sc&egrave;ne la plus originale.

Plateaux de fromages et produits carn&eacute;s&nbsp;:

1er prix - Fromagerie La Chevrette de Blandine (Dr&ocirc;me)

2&egrave;me prix - La Chevriette (Pas-de-Calais)

3&egrave;me prix - <a href="www.quesosybesos.es" target="_blank">Quesos y besos</a> (Espagne)

Producteurs avec leurs produits&nbsp;: 

1er prix - <a href="www.ferme-de-cabriole.com" target="_blank">Ferme de Cabriole</a> (Haute-Garonne)

2&egrave;me prix - La Ch&egrave;vrerie dans la prairie (Is&egrave;re)

3&egrave;me prix - La Chevriette (Pas-de-Calais)

Coup de c&oelig;ur du jury&nbsp;:

1er prix - Quesos y besos (Espagne)&nbsp;

2&egrave;me prix - Les pampilles r&eacute;orthaises (Vend&eacute;e)

3&egrave;me prix - La ferme d'Ulteria (Yonne)

Capr’inov a su se réinventer pour faire face à la crise sanitaire. Pas de concours et de dégustations de produits caprins ? Qu’à cela tienne, faisons un concours de photos mettant en avant les savoir-faire.

Clic-clac c’est dans la boîte !

Avec l'association de consommateurs Foodwatch et la Ligue contre le cancer, Yuka participe &agrave; une campagne demandant le retrait dans les charcuteries des nitrites de potassium E249, de sodium E250, et des nitrates de sodium E251 et de potassium E252, jug&eacute;s responsables de cancers du c&ocirc;lon ou de l'estomac.Mercredi 25 septembre, leur p&eacute;tition, lanc&eacute;e depuis un an, avait recueilli plus de 228.500 signatures. "Les charcuteries trait&eacute;es apparaissent plus canc&eacute;rig&egrave;nes que les non trait&eacute;es &agrave; ces sels, chez les rats et les hommes. Elles provoquent des l&eacute;sions de l'ADN. Cela ne fait aucun doute, il est urgent de sortir du traitement des charcuteries par les nitrates et les nitrites", explique Axel Kahn, pr&eacute;sident de la Ligue contre le cancer, cit&eacute; dans un communiqu&eacute; avec Foodwatch et Yuka.Sur l'application, chaque consommateur ayant "scann&eacute;" le code-barres d'un saucisson ou d'un jambon se voit imm&eacute;diatement invit&eacute; &agrave; signer dans la foul&eacute;e la p&eacute;tition. Et c'est l'&eacute;tablissement d'un lien direct entre des informations nutritionnelles et commerciales et une d&eacute;marche militante qui est apparu insupportable &agrave; la F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des industriels charcutiers traiteurs (FICT).D&eacute;but octobre, elle a envoy&eacute; une lettre d'assignation de 11 pages aux trois organisations, d&eacute;non&ccedil;ant des "all&eacute;gations trompeuses" dans les classements, et demandant le retrait de la p&eacute;tition du site Yuka. Initiative d&eacute;nonc&eacute;e en retour comme une "tentative d'intimidation" par les trois organisations."Ce sont des additifs l&eacute;gaux (...) les charcutiers respectent la loi", affirme le pr&eacute;sident de la FICT Bernard Vallat, interrog&eacute; par l'AFP. "L'usage encadr&eacute; des additifs est autoris&eacute; par les autorit&eacute;s sanitaires jusqu'&agrave; 120 mg par kilo", fait-il valoir, en disant souffrir d'une situation "bloqu&eacute;e".<h2 class="MsoPlainText">La position de l'Anses attendue pour 2021</h2>Au pays de la gastronomie et des terroirs, le sujet est devenu extr&ecirc;mement sensible. D'autant que la pol&eacute;mique &eacute;clate au terme de plusieurs mois d'auditions men&eacute;es par une mission de d&eacute;put&eacute;s. Avec l'objectif avou&eacute; de fortement r&eacute;duire, voire de supprimer les sels nitrit&eacute;s des recettes de jambons et saucissons, la mission parlementaire, pilot&eacute;e par Richard Ramos (Modem, Loiret), a entendu depuis septembre une cohorte de charcutiers industriels ou artisanaux, chercheurs, m&eacute;decins, industriels de l'agroalimentaire et d&eacute;cideurs publics.Jusqu'au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Julien Denormandie, qui a avou&eacute; son embarras le 19 novembre. "Sur la question des sels nitrit&eacute;s (...) je vais vous dire clairement ma position, c'est qu'au moment o&ugrave; je vous parle, je ne sais pas" a dit le ministre, qui attend la position r&eacute;vis&eacute;e de l'agence sanitaire Anses, sollicit&eacute;e le 29 juin, pour trancher. Son rapport est attendu d&eacute;but 2021.Accus&eacute;s par leurs d&eacute;tracteurs d'&ecirc;tre surtout utilis&eacute;s pour garantir la couleur rose du jambon, les sels nitrit&eacute;s "ont g&eacute;n&eacute;ralement pour fonction d'&ecirc;tre des conservateurs et d'assurer la s&eacute;curit&eacute; microbiologique des produits alimentaires", a rappel&eacute; la directrice g&eacute;n&eacute;rale de la DGCCRF Virginie Beaumeunier lors de son audition. Un m&eacute;decin de l'institut Pasteur a mis en garde contre le risque de botulisme, maladie paralytique largement oubli&eacute;e du fait m&ecirc;me des progr&egrave;s sanitaires de l'agroalimentaire moderne.<h2 class="MsoPlainText">Une exception fran&ccedil;aise</h2>Mais la mission a fait bouger les lignes. "Nous avons utilis&eacute; pendant des lustres des quantit&eacute;s trop importantes (...) je pense qu'il faut fortement les r&eacute;duire" a admis Fr&eacute;d&eacute;ric Guillet, directeur de la strat&eacute;gie du groupe Solina, sp&eacute;cialiste en ingr&eacute;dients pour l'industrie des produits carn&eacute;s.Certains ont commenc&eacute; depuis plusieurs ann&eacute;es. Ainsi les gammes sans nitrite du leader du march&eacute;, Herta, repr&eacute;sentent d&eacute;j&agrave; 25% de ses ventes de jambon, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Arnaud de Belloy, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Herta France, qui fait n&eacute;anmoins remarquer qu'il s'agit d'une demande "tr&egrave;s fran&ccedil;aise" : "On exporte en Allemagne, en Belgique, en Angleterre et il n'y a pas du tout cette demande".

Une saucisse sèche obtient une piètre note de 3 sur 100. Des dés de jambon plafonnent à 36. Trop de gras, de sel et surtout de nitrites ajoutés : sévère, la populaire application nutritionnelle Yuka provoque le mécontentement des fabricants de charcuterie.

Nitrites : bataille judiciaire entre les charcutiers et l'application Yuka

Pour &ecirc;tre efficace vis &agrave; vis du risque &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo;, avec les outils agronomiques et m&eacute;dicaux, deux rendez-vous sont incontournables&nbsp;: le printemps, pour d&eacute;finir la strat&eacute;gie &agrave; adopter pour le p&acirc;turage et l&rsquo;automne, pour tirer le bilan de la saison pass&eacute;e et mettre en place, si n&eacute;cessaire, un traitement antiparasitaire. Les jeunes, cible principale des strongles gastro-intestinauxUne gestion adapt&eacute;e des strongles dans les deux premi&egrave;res ann&eacute;es de vie des bovins s&rsquo;av&egrave;re primordiale pour deux raisons principales&nbsp;:<ul><li>Les jeunes sont tr&egrave;s sensibles &agrave; ces parasites en raison d&rsquo;une immunit&eacute; absente ou insuffisante et de la grande capacit&eacute; de multiplication de ces strongles. Ils repr&eacute;sentent une parasitose majeure pour les jeunes ruminants &eacute;lev&eacute;s sur prairie. </li><li>Tout retard de croissance enregistr&eacute; pendant cette p&eacute;riode ne sera jamais totalement compens&eacute;. Les s&eacute;quelles seront d&rsquo;autant plus importantes que les animaux sont jeunes. Cela se traduira par un moindre d&eacute;veloppement musculosquelettique.</li></ul>&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/5/5/1/3571550-1-fre-FR/5a3ba57fb0a3-strongles-genisses-observation-jpg" alt="GDS 23" height="133" width="200" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Une contamination variable selon les animauxLa p&eacute;riode de v&ecirc;lage va impacter la dynamique de contamination des animaux et des parcelles. Il faut attendre 3-4 mois pour que le veau allaitant acqui&egrave;re une capacit&eacute; d&rsquo;ingestion &laquo;&nbsp;suffisante&nbsp;&raquo; pour entra&icirc;ner une contamination, le lait &eacute;tant la base de l&rsquo;alimentation auparavant. Donc, tout veau &acirc;g&eacute; de 4 mois ou plus &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe pr&eacute;sentera un potentiel de recyclage des strongles maximal du fait d&rsquo;une capacit&eacute; d&rsquo;ingestion suffisante et de l&rsquo;absence d&rsquo;immunit&eacute; vis &agrave; vis de ces parasites. Ces animaux vont pr&eacute;senter rapidement un niveau de contamination &eacute;lev&eacute; et, par contre, acqu&eacute;rir une immunit&eacute; importante au cours de leur 1&egrave;re ann&eacute;e de p&acirc;turage. A l&rsquo;inverse, des veaux plus jeunes (n&eacute;s en fin d&rsquo;hiver) pr&eacute;sentent un potentiel de recyclage beaucoup plus faible et ne seront infest&eacute;s par les strongles de mani&egrave;re significative qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;automne mais ne b&eacute;n&eacute;ficieront que d&rsquo;une immunit&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;acquisition.Un diagnostic &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo; bas&eacute; sur l&rsquo;examen des animaux avec une estimation de l&rsquo;immunit&eacute;&hellip;L&rsquo;examen des animaux&nbsp;permet de relever des atteintes cliniques (&laquo;&nbsp;poil piqu&eacute;&nbsp;&raquo;, diarrh&eacute;e) ou subcliniques (amaigrissement). S&rsquo;il est indispensable, il n&rsquo;est cependant pas suffisant&nbsp;; des animaux paraissant sains peuvent h&eacute;berger de nombreux strongles enkyst&eacute;s.Le cycle parasitaire chez le bovin agit sur l&rsquo;installation de l&rsquo;immunit&eacute; antiparasitaire. Au contact du parasite, l&rsquo;organisme va graduellement r&eacute;agir en bloquant le d&eacute;veloppement des strongles. Une larve d&rsquo;Ostertagia ostertagi (strongle le plus fr&eacute;quent et le plus pathog&egrave;ne du bovin), ing&eacute;r&eacute;e deviendra un adulte excr&eacute;teur dans 70 % des cas chez un veau et dans 0,1 % des cas chez un bovin correctement immunis&eacute;&nbsp;! L&rsquo;acquisition de l&rsquo;immunit&eacute; est estim&eacute;e avec le temps de contact effectif (TCE) (cf. illustration). &nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/7/4/5/1/3571547-1-fre-FR/06ed118d976a-tce-dr-j-marc-le-mer-jpg" alt="Dr J-M LE MER" height="109" width="200" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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&hellip; compl&eacute;t&eacute; par des analyses de f&egrave;ces et de sangLa coproscopie ne donne qu&rsquo;une id&eacute;e du nombre de strongles adultes et en capacit&eacute; de pondre. Elle n&rsquo;est utilisable que sur des bovins de moins de 6 mois. L&rsquo;excr&eacute;tion f&eacute;cale (ponte des strongles) se r&eacute;duisant tr&egrave;s fortement apr&egrave;s quelques semaines d&rsquo;infestation, un examen s&eacute;rologique pour estimer le niveau d&rsquo;infestation est &agrave; associer. Le dosage du pepsinog&egrave;ne plasmatique est un excellent outil de mesure de la charge parasitaire en Ostertagia sur les animaux en premi&egrave;re ou deuxi&egrave;me saison de p&acirc;ture (cf. illustration).&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/5/1/3571544-1-fre-FR/e5fe1db66ee7-strongles-kits-analyses-jpg" alt="GDS Creuse" height="2864" width="2224" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Le plan de pr&eacute;vention strongles &laquo;&nbsp;ni trop peu, ni trop&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;mieux traiter&nbsp;&raquo;Une fois le diagnostic parasitaire pos&eacute;, la strat&eacute;gie de lutte est &agrave; adapter si l&rsquo;infestation des animaux est trop importante ou pr&eacute;server les parasites r&eacute;siduels pour d&eacute;velopper l&rsquo;immunit&eacute; si l&rsquo;infestation est faible. Le plan d&rsquo;intervention qui va en d&eacute;couler devra limiter toute implication clinique ou subclinique des strongles tout en pr&eacute;servant au maximum le capital immunitaire avec une notion de gestion des co&ucirc;ts de traitement.Des r&eacute;sistances aux antiparasitaires&hellip;Pendant longtemps, &eacute;leveurs et v&eacute;t&eacute;rinaires ont eu la certitude de pouvoir &eacute;radiquer le parasitisme avec un sch&eacute;ma du &laquo;&nbsp;tout traitement&nbsp;&raquo;. Si ce syst&egrave;me a donn&eacute; satisfaction pendant des ann&eacute;es, ces parasites, comme les autres &ecirc;tres vivants, nous montrent qu&rsquo;ils savent s&rsquo;adapter. Les familles d&rsquo;antiparasitaires &eacute;tant limit&eacute;es en nombre (3 pour les strongles), des r&eacute;sistances des parasites aux antiparasitaires sont apparues. D&rsquo;abord tr&egrave;s important en ovin (parfois 100 % de r&eacute;sistance pour certains strongles), ce ph&eacute;nom&egrave;ne, apparu en bovins au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, est en d&eacute;veloppement, y compris en France. Une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e dans le Grand Ouest a mis en &eacute;vidence des baisses d&rsquo;efficacit&eacute; des avermectines et apparent&eacute;es sur un strongle, Cooperia, dans des troupeaux de g&eacute;nisses laiti&egrave;res. En allaitant, ne pas traiter les adultes correctement immunis&eacute;s est un bon moyen de pr&eacute;server des strongles sensibles aux antiparasitaires.&hellip; et des mol&eacute;cules avec un impact environnementalLes r&eacute;sidus antiparasitaires peuvent ne pas &ecirc;tre sans impact sur l&rsquo;environnement. C&rsquo;est pourquoi toutes les mol&eacute;cules utilis&eacute;es sont class&eacute;es en fonction de crit&egrave;res P. B. T. (Persistance, Bioaccumulation, Toxicit&eacute;), les plus dangereuses voient leur emploi limit&eacute;, voire interdit. Penser immunit&eacute;, alterner les mol&eacute;cules et raisonner l&rsquo;emploi des produits les plus r&eacute;manents devient incontournable. Si les utilisateurs ne font pas aujourd&rsquo;hui l&rsquo;effort de faire &eacute;voluer leurs pratiques, c&rsquo;est le l&eacute;gislateur qui l&rsquo;imposera &agrave; court terme.Une prescription raisonn&eacute;e &agrave; adapter &agrave; chaque &eacute;levage et chaque ann&eacute;e par votre v&eacute;t&eacute;rinaire avec l&rsquo;accompagnement technique et financier de GDS CreuseLa gestion du parasitisme se base sur le poids pathog&egrave;ne des parasites en int&eacute;grant leur cycle et les interf&eacute;rences h&ocirc;te/parasite/environnement. Le plan antiparasitaire se d&eacute;finit annuellement, avec le v&eacute;t&eacute;rinaire prescripteur de son &eacute;levage, &agrave; partir des observations effectu&eacute;es, du cycle de p&acirc;turage r&eacute;alis&eacute; pour chaque lot, des traitements d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute;s et de l&rsquo;utilisation ad&eacute;quate des moyens de diagnostic. Pour une vision d&rsquo;ensemble sur le plan de ma&icirc;trise du parasitisme dans votre troupeau, consultez le dossier parasitisme sur notre site, &laquo;&nbsp;onglet bo&icirc;te &agrave; outils &ndash; bovins&nbsp;&raquo;. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire prescripteur et GDS Creuse sont &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>

Le kit « strongles » en automne ; Une gestion adaptée des strongles dans les deux premières années de vie des bovins s’avère primordiale, l’automne constitue une période de bilan et d’adaptation de son plan antiparasitaire.

Gestion des strongles gastro-intestinaux. Le rendez-vous d’automne

Dans son plan fili&egrave;re publi&eacute; &agrave; l&rsquo;occasion des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l&rsquo;alimentation, la fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re s&rsquo;est fix&eacute;e comme objectif d&rsquo;&laquo;&nbsp;am&eacute;liorer sa comp&eacute;titivit&eacute; en passant par une baisse des co&ucirc;ts &agrave; la tonne&nbsp;&raquo; et ainsi &laquo; gagner plus de 15 &euro;/t sur le prix FOB &raquo;, rappelle FranceAgriMer, en introduction de son enqu&ecirc;te intitul&eacute;e <a href="https://www.franceagrimer.fr/content/download/65411/document/ETU-CER-RAPPORT%20-Evaluation%20couts%20de%20la%20chaine%20logistique%20cerealiere%20francaise-2020%20.pdf" target="_blank">"R&eacute;alisation d&rsquo;une &eacute;tude sur l&rsquo;&eacute;valuation des co&ucirc;ts de la cha&icirc;ne logistique c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re fran&ccedil;aise"</a> et&nbsp;mise en ligne le 20 novembre sur son site.

L'objectif de cette &eacute;tude vise &laquo;&nbsp;&agrave; d&eacute;composer et &agrave; estimer les co&ucirc;ts au niveau des diff&eacute;rents maillons de la cha&icirc;ne logistique de quatre esp&egrave;ces (bl&eacute; dur, bl&eacute; tendre, orge, ma&iuml;s), depuis leur r&eacute;colte jusqu&rsquo;&agrave; leur destination commerciale, en vue d&rsquo;identifier des leviers de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le commanditaire de cette enqu&ecirc;te, r&eacute;alis&eacute;e par Ceresco (soci&eacute;t&eacute; de conseil sp&eacute;cialis&eacute;e dans le secteur agricole &amp; agro-alimentaire) et Systra (groupe international d&rsquo;ing&eacute;nierie et de conseil dans le domaine de la mobilit&eacute;).

<h3>Analyse des co&ucirc;ts unitaires de la cha&icirc;ne logistique</h3>

Sur le maillon de la collecte (du champ &agrave; la fosse du silo exp&eacute;diteur), les co&ucirc;ts de transport s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 4,50 &euro;/t en moyenne pond&eacute;r&eacute;e, avec une fourchette allant de 2,80 &euro; et 14 &euro; la tonne commercialis&eacute;e. Et ce, sans inclure le co&ucirc;t du ou des premiers kilom&egrave;tres effectu&eacute;s par l&rsquo;agriculteur (entre 1,28 et 5,12 &euro;/t) et la &laquo;&nbsp;prime de meilleure approche&nbsp;&raquo; qui r&eacute;mun&egrave;re l&rsquo;agriculteur facilitant le regroupement des d&eacute;bouch&eacute;s par site de stockage (avec une moyenne proche des 4 &euro;/t).

Concernant le stockage par les organismes stockeurs,&nbsp;les co&ucirc;ts s&rsquo;&eacute;chelonnent de 6,40 &euro;/t &agrave; 15,00 &euro;/t, avec une moyenne de 10,30 &euro;/t. Le stockage &agrave; la ferme n&rsquo;est gu&egrave;re plus on&eacute;reux&nbsp;: la moyenne pond&eacute;r&eacute;e s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 10,90 &euro;/t, avec un minimum de 5,20 &euro;/t et un maximum de 13,5 &euro;/t.

Quant aux co&ucirc;ts de traitement du grain,&nbsp;&laquo;&nbsp;la difficult&eacute; d&rsquo;isoler ces co&ucirc;ts dans les comptabilit&eacute;s des OS ne permet pas d&rsquo;&eacute;tablir un diagnostic d&eacute;taill&eacute; et statistiquement robuste des co&ucirc;ts du traitement du grain&nbsp;&raquo;, souligne l&rsquo;&eacute;tude. Les co&ucirc;ts unitaires moyens pour le nettoyage ressortent &agrave; 1-1,50 &euro;/t de l&rsquo;enqu&ecirc;te effectu&eacute;es aupr&egrave;s des organismes stockeurs, &agrave; 5-10 &euro;/t pour le triage optique, &agrave; 14-19 &euro;/t pour le s&eacute;chage (moyenne liss&eacute;e sur cinq ans), &agrave; 0,6-0,7 &euro;/t pour la ventilation, &agrave; 0,5 &euro;/t pour la r&eacute;frig&eacute;ration sur des investissements amortis et sup&eacute;rieurs &agrave; 4 &euro;/t sur des investissements non amortis, &agrave; 0,5-1 &euro;/t pour la d&eacute;sinsectisation chimique voire 5 &euro;/t pour du curatif (transfert et isolement du lot), et 2-3 &euro;/t pour le calibrage des orges.

S&rsquo;agissant du fobbing (co&ucirc;t de mise en bateau, comprenant le stockage et traitement du grain dans les silos portuaires, le chargement, les frais li&eacute;s aux douanes, les contr&ocirc;les, les droits de port, etc.),&nbsp;il s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; environ 5 &euro;/t pour les silos portuaires, &laquo;&nbsp;ce qui les place parmi les plus comp&eacute;titifs au niveau international&nbsp;&raquo;, insiste l&rsquo;&eacute;tude, mais plut&ocirc;t &agrave; 2,50 &euro;/t pour les silos fluviaux.

Les co&ucirc;ts de transports (fluvial, fer et route), de leur c&ocirc;t&eacute;,&nbsp;ont &eacute;t&eacute; relev&eacute;s lors des entretiens r&eacute;alis&eacute;s aupr&egrave;s des chargeurs et logisticiens sur des flux typiques. Il en d&eacute;coule que &laquo;&nbsp;pour le mode routier qui sert de mode de r&eacute;f&eacute;rence, les prix se rapprochent le plus souvent des tarifs observ&eacute;s/estim&eacute;s sur le fluvial sur les courtes distances et des tarifs ferroviaires sur les longues distances&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;&eacute;tude. De plus, il appara&icirc;t que la p&eacute;niche est &laquo;&nbsp;plus comp&eacute;titif&nbsp;&raquo; sur les courtes et longues distances, alors que le train est &laquo; moins comp&eacute;titif&nbsp;&raquo; sur les courts trajets mais peut &laquo;&nbsp;s&rsquo;av&eacute;rer pertinent sur certains longs trajets (sup&eacute;rieurs &agrave; 500 km), comme Bourgogne-La Rochelle&nbsp;&raquo;.

In fine, l&rsquo;&eacute;tude a synth&eacute;tis&eacute; les r&eacute;sultats sous forme d&rsquo;un diagramme repr&eacute;sentant les principaux flux typiques de c&eacute;r&eacute;ales et co&ucirc;ts aff&eacute;rents en euros la tonne commercialis&eacute;es (cf. l&rsquo;illustration ci-dessous). Par exemple, le transport d&rsquo;une tonne de bl&eacute; tendre mosellan vers la Belgique co&ucirc;te 27,50 &euro;, alors que celui de ma&iuml;s alsacien sur l&rsquo;Europe du Nord co&ucirc;te 40,4 &euro;/t. Pourquoi&nbsp;? Parce que le stockage/traitement du grain chez l&rsquo;organisme stockeur comprend un surco&ucirc;t de 14-15 &euro;/t li&eacute; au s&eacute;chage. Autre constat, la travers&eacute;e des Alpes et des Pyr&eacute;n&eacute;es s&rsquo;av&egrave;re on&eacute;reuse&nbsp;: ainsi transporter une tonne de ma&iuml;s du Sud-Ouest vers l&rsquo;Espagne co&ucirc;te 47,50 &euro;/t et 51 &euro;/t pour une tonne de ma&iuml;s d&rsquo;origine Rh&ocirc;ne-Alpes vers l&rsquo;Italie.

<figure role="group"><div alt="Les principaux flux typiques de c&eacute;r&eacute;ales et co&ucirc;ts aff&eacute;rents en euros la tonne commercialis&eacute;es." data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c35e4f89-8c0a-43f9-ba95-b9319d92304f" title="Les principaux flux typiques de c&eacute;r&eacute;ales et co&ucirc;ts aff&eacute;rents en euros la tonne commercialis&eacute;es." data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/Screenshot_2020-11-24%20Titre%20projet%20-%20SYN-CER-Diaporama%20sur%20l%27evaluation%20couts%20de%20la%20chaine%20logistique%20cerealiere%20francaise-%5B...%5D.png" alt="Les principaux flux typiques de c&eacute;r&eacute;ales et co&ucirc;ts aff&eacute;rents en euros la tonne commercialis&eacute;es." typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Source : "R&eacute;alisation d&rsquo;une &eacute;tude sur l&rsquo;&eacute;valuation des co&ucirc;ts de la cha&icirc;ne logistique c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re fran&ccedil;aise ", FranceAgriMer.</figcaption></figure><h3>Evolutions possibles des co&ucirc;ts de transport</h3>

L&rsquo;&eacute;tude pr&eacute;sente les r&eacute;sultats de diff&eacute;rents tests d&rsquo;&eacute;volution des co&ucirc;ts de transport selon trois sc&eacute;narios &laquo;&nbsp;cr&eacute;dibles&nbsp;&raquo;.

Sur la base d&rsquo;un trajet type d&rsquo;environ 400 km, r&eacute;alis&eacute; actuellement par la route et en concurrence avec le train et la voie d&rsquo;eau, sur la p&eacute;riode 2019-2049, le sc&eacute;nario &laquo;&nbsp;au fil de l&rsquo;eau&nbsp;&raquo; (correspondant aux &eacute;volutions tendancielles des diff&eacute;rents postes de co&ucirc;t) montre une &eacute;volution identique des co&ucirc;ts des modes route et fluvial, qui restent plus comp&eacute;titifs que le fer&nbsp;; ce dernier r&eacute;duit tout de m&ecirc;me de 18 % en 2019 &agrave; 11 % &agrave; partir de 2030 l&rsquo;&eacute;cart de prix avec les deux autres modes de transport.

Suivant le sc&eacute;nario &laquo;&nbsp;fleuve/fer&nbsp;&raquo; (associant une &eacute;cotaxe sur les poids lourds &agrave; l&rsquo;horizon 2022 et une augmentation importante des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie et de la main d&rsquo;&oelig;uvre), le mode ferroviaire devient le transport le plus comp&eacute;titif &agrave; partir de 2040, alors que le mode routier perd sa comp&eacute;titivit&eacute; en 2022.

Avec le sc&eacute;nario 2 &laquo;&nbsp;route&nbsp;&raquo; (additionnant des hausses des p&eacute;ages et du co&ucirc;t du mat&eacute;riel de transport pour le fluvial et le fer), les modes routiers et fluvial sont quasiment en isoco&ucirc;t jusqu&rsquo;en 2030, ann&eacute;e &agrave; partir de laquelle les co&ucirc;ts du fluvial et du fer croissent en raison de l&rsquo;utilisation de mat&eacute;riel roulant moins polluant.

<h3>Perspectives et pistes de recommandations</h3>

L&rsquo;&eacute;tude a mis en avant des leviers internes d&rsquo;optimisation des co&ucirc;ts logistiques, comme limiter les ruptures de charge, planifier/massifier/optimiser&nbsp;les flux, et r&eacute;duire les co&ucirc;ts fixes et d&rsquo;exploitation. Ainsi, &laquo; pour les structures ayant mutualis&eacute; leur mat&eacute;riel, les gains sur l&rsquo;acIvit&eacute; de transport primaire s&rsquo;&eacute;talent entre 0,20 et 0,80 &euro;/t, ce qui constitue une &eacute;conomie relativement importante &raquo;, note l'&eacute;tude. Reste qu'il existe globalement &laquo;&nbsp;plus de facteurs de hausse des co&ucirc;ts en perspective dans un contexte de concurrence mondiale d&eacute;stabilisant&nbsp;&raquo;. Quoiqu&rsquo;il en soit, &laquo;&nbsp;une optimisation est de plus en plus n&eacute;cessaire, avec une collecte (parfois) d&eacute;ficitaire et des situations et des potentiels tr&egrave;s contrast&eacute;s d&rsquo;un organisme stockeur &agrave; l&rsquo;autre&nbsp;&raquo;.

Alors que la &laquo;&nbsp;segmentation croissante&nbsp;&raquo; et le &laquo;&nbsp;durcissement des cahiers des charges&nbsp;&raquo;, li&eacute; &agrave; l'&eacute;volution des march&eacute;s, sont source de surco&ucirc;ts, ils peuvent aussi conduire &agrave; une meilleure valorisation par la &laquo;&nbsp;contractualisation&nbsp;&raquo; qui permet de &laquo;&nbsp;planifier la supply-chain jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;agriculteur&nbsp;&raquo;.

Des chantiers interprofessionnels sont &eacute;galement &agrave; initier ou &agrave; renforcer, comme &laquo;&nbsp;l&rsquo;&laquo;&nbsp;eujeu de communication aupr&egrave;s des acteurs de la fili&egrave;re pour mieux appr&eacute;hender l&rsquo;importance des co&ucirc;ts logistiques&nbsp;&raquo;, le &laquo;&nbsp;lobbying/redistribution de la fiscalit&eacute; environnementale&nbsp;&raquo;, le &laquo;&nbsp;d&eacute;bat sur la priorisation des investissements structurants &agrave; financer, notamment pour les infrastructures de transport&nbsp;&raquo;, les &laquo;&nbsp;standards interprofessionnels sur le stockage &agrave; la ferme&nbsp;&raquo; ou encore l&rsquo;&laquo;&nbsp;&eacute;change entre op&eacute;rateurs pour factualiser les surco&ucirc;ts/primes li&eacute;s &agrave; la stockage sans insecticides&nbsp;&raquo;.

Comment compenser l’augmentation inexorable des coûts de la chaîne logistique céréalière française ? Telle est la question que s’est posée FranceAgriMer et à laquelle une étude de Ceresco et Systra tente de répondre.

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