L&rsquo;heure de la moisson a sonn&eacute;. En quelques jours, c&rsquo;est le travail de toute une saison qui va se mat&eacute;rialiser dans les bennes, avec son lot traditionnel de bonnes surprises et de d&eacute;ceptions. Cette ann&eacute;e, l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;esprit est tiraill&eacute; entre d&eacute;livrance et appr&eacute;hension. L&rsquo;entr&eacute;e en action des moissonneuses va en effet mettre un terme &agrave; une succession de s&eacute;quences difficiles. <a href="/grandes-cultures/en-grandes-cultures-les-exces-de-pluies-hivernales-bousculent-les-assolements" title="En grandes cultures, les exc&egrave;s de pluies hivernales bousculent les assolements">Tout au long de leur croissance, les cultures ont &eacute;t&eacute; confront&eacute;es &agrave; une large gamme d&rsquo;accidents climatiques</a>, de l&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;eau au semis &agrave; l&rsquo;&eacute;chaudage de fin de cycle, en passant par la s&eacute;cheresse au printemps. Sans parler des pucerons&hellip;L&rsquo;inqui&eacute;tude pr&eacute;vaut pour le bl&eacute; tendre. On peut d&eacute;j&agrave; annoncer sans crainte de se tromper &laquo; une grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; selon les situations &raquo;, antienne &eacute;cul&eacute;e qui ne fait que rappeler que la France est une mosa&iuml;que de terroirs, de conditions climatiques et de syst&egrave;mes culturaux. Comme chaque ann&eacute;e, il y aura des gagnants et des perdants. <a href="/grandes-cultures/recolte-2020-le-spectre-de-2016-commence-planer-au-dessus-des-bles-francais" title="R&eacute;colte 2020 : le spectre de 2016 plane au-dessus des bl&eacute;s fran&ccedil;ais">La question est de savoir &agrave; quel point la note climatique sera sal&eacute;e pour les plus malchanceux</a>.L&rsquo;incertitude sur les rendements se double d&rsquo;immenses inconnues concernant les march&eacute;s. La d&eacute;flagration du Covid-19 va produire un effet de souffle sur toute l&rsquo;&eacute;conomie mondiale, dont on peine &agrave; mesurer l&rsquo;ampleur. Certes, les Hommes continueront &agrave; manger et il faudra donc les nourrir. <a href="/grandes-cultures/ble-tendre-bonne-resistance-maisdes-craintes-pour-la-demande" title="[March&eacute;s] Le bl&eacute; tendre r&eacute;siste face au Covid-19, mais jusqu&amp;#039;&agrave; quand ?">Mais quelles seront les cons&eacute;quences sur la consommation</a> de viande ou des aliments qui ne se classent pas parmi les produits de n&eacute;cessit&eacute;&thinsp;? Quid des capacit&eacute;s de financement des pays importateurs, notamment ceux dont l&rsquo;&eacute;conomie est arrim&eacute;e au tourisme ou au prix du p&eacute;trole&thinsp;?Les mois &agrave; venir vont s&rsquo;apparenter &agrave; un crash test pour le monde agricole, et le concept d&eacute;sormais fameux de r&eacute;silience va prendre tout son sens. <a href="/grandes-cultures/strategie-de-la-ferme-la-table-la-commission-europeenne-place-la-barre-environnementale-haut" title="Strat&eacute;gie &laquo; de la ferme &agrave; la table &raquo; : Bruxelles place la barre environnementale haut">&Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; s&rsquo;&eacute;laborent les contours de la future PAC</a>, il serait temps d&rsquo;int&eacute;grer pleinement cet enjeu dans les politiques europ&eacute;ennes. Ou les incantations sur la souverainet&eacute; alimentaire du fameux &laquo; monde d&rsquo;apr&egrave;s &raquo; seront balay&eacute;es, tels les nuages de poussi&egrave;re qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent actuellement de la plaine.Mais pour l'heure, place &agrave; l'action, et bonne moisson &agrave; tous !

Cette année, à l'heure où les moissonneuses-batteuses récoltent le résultat d'un an de travail, les incertitudes sont particulièrement grandes pour les producteurs de grandes cultures. L'inconnue porte à la fois sur les rendements, avec des cultures malmenées par la météo, et sur l'impact dans les mois à venir de la crise du Covid-19, loin d'avoir dit son dernier mot.

 Edito : Moisson de doutes, les grandes cultures face à l'incertitude des rendements et des marchés

Le compromis devra encore &ecirc;tre valid&eacute; par les deux institutions, et surtout actualis&eacute; une fois les chiffres du prochain budget multiannuel connus. En attendant, une p&eacute;riode de transition de deux ans &agrave; partir du 1er janvier 2021 sera appliqu&eacute;e pour "assurer la continuit&eacute; des paiements aux agriculteurs et b&eacute;n&eacute;ficiaires des fonds du d&eacute;veloppement rural, et donner de la pr&eacute;dictabilit&eacute; et de la stabilit&eacute; au secteur", indique le Parlement europ&eacute;en dans un communiqu&eacute; le 30 juin. La PAC en cours se termine &agrave; la fin de l'ann&eacute;e. Lanc&eacute;e en 2018, sa r&eacute;forme est pour l'instant suspendue aux n&eacute;gociations sur le budget pluriannuel de l'UE. Les ministres de l'Agriculture europ&eacute;ens ont indiqu&eacute; qu'ils ne prendraient pas position sans conna&icirc;tre les montants allou&eacute;s pour la p&eacute;riode 2021-2027.Inqui&egrave;te de ce retard, la Commission avait propos&eacute; en novembre dernier d'instaurer une p&eacute;riode de transition d'un an. Mais le budget n'&eacute;tant toujours pas n&eacute;goci&eacute;, les deux co-l&eacute;gislateurs ont opt&eacute; pour une p&eacute;riode de deux ans.Le compromis trouv&eacute; pr&eacute;voit &eacute;galement de "faciliter l'acc&egrave;s pour les agriculteurs aux compensations en cas de chute importante de revenus et de pertes caus&eacute;es par des intemp&eacute;ries, &eacute;pizooties ou maladies frappant les cultures", faisant tomber le seuil de d&eacute;clenchement des compensations de 30% &agrave; 20% de pertes. Des mesures, notamment en mati&egrave;re d'imposition, sont &eacute;galement pr&eacute;vues pour donner plus de marge aux Etats membres qui veulent aider leurs agriculteurs.En revanche, la n&eacute;gociation n'a pas donn&eacute; lieu &agrave; un changement dans le fonctionnement de la r&eacute;serve de crise pour l'agriculture, pr&eacute;cise le Parlement.


Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil sont tombés d'accord pour prolonger de deux ans l'application de la Politique agricole commune (PAC), afin d'assurer la transition dans l'attente de la réforme en négociation.


Accord politique pour garantir deux ans de transition avant la nouvelle PAC

Devant la recrudescence de cas de Covid-19 dans le d&eacute;partement, avec un <a href="https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-dans-le-loiret-un-petit-cluster-identifie-sur-un-site-de-traitement-des-dechets-6875450">petit cluster</a> &agrave; Chaingy, le pr&eacute;fet du Loiret a d&eacute;cid&eacute; de ne pas donner l'autorisation &agrave; la tenue du salon Innov-Agri 2020, &agrave; Outarville, qui devait avoir lieu du 8 au 10 septembre prochains. C'est &eacute;videmment une grosse d&eacute;ception pour les organisateurs, GFA Events, qui s'&eacute;taient mobilis&eacute;s pour modifier le d&eacute;roulement du salon et le mettre en conformit&eacute; avec les exigences sanitaires li&eacute;s &agrave; la pand&eacute;mie.

La recrudescence de cas de coronavirus dans le département est la raison invoquée par le préfet du Loiret pour annuler la tenue du salon Innov-Agri 2020. 

[COVID-19] - Le préfet du Loiret n'autorise pas la tenue d'Innov-Agri 2020 !

Aucun s&eacute;rum et aucun lot de poulets &eacute;lev&eacute;s en plein air n&rsquo;ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s positif &agrave; un sous-type d&rsquo;Influenza aviaire au cours d&rsquo;une enqu&ecirc;te men&eacute;e au printemps 2018. Cette information est publi&eacute;e dans le num&eacute;ro 89 du bulletin &eacute;pid&eacute;miologique de l&rsquo;Anses, &agrave; para&icirc;tre. Le protocole portait sur 110 lots (dont 6 en bio), avec 5 &eacute;chantillons de sang pr&eacute;lev&eacute;s par lot au moment de la saign&eacute;e dans onze abattoirs de 10 d&eacute;partements. La m&eacute;thode d&rsquo;analyse s&eacute;rologique choisie permet de d&eacute;tecter la pr&eacute;sence d&rsquo;anticorps dirig&eacute;s contre n&rsquo;importe quel sous-type de virus Influenza A (pas seulement les sous-types hautement pathog&egrave;nes comme H5 et H7).L&rsquo;absence de poulet positif est conforme aux r&eacute;sultats obtenus dans toutes les enqu&ecirc;tes s&eacute;rologiques nationales r&eacute;alis&eacute;es entre 2009 et 2015 (sur les sous-types H5 et H7). C&rsquo;est ce qui a conduit les autorit&eacute;s sanitaires &agrave; ne plus int&eacute;grer les volailles Gallus plein air parmi les productions &agrave; suivre dans les plans nationaux de surveillance de l&rsquo;IA, la priorit&eacute; ayant &eacute;t&eacute; donn&eacute;e aux palmip&egrave;des.<h3>&Eacute;pargn&eacute;s malgr&eacute; une forte pression virale</h3>Selon les auteurs de l&rsquo;article(1), ces r&eacute;sultats montrent que les mesures de bios&eacute;curit&eacute; appliqu&eacute;es en &eacute;levages de poulets de chair plein air contribuent &agrave; limiter leur risque d&rsquo;exposition aux virus. Il s&rsquo;agit notamment de l&rsquo;absence d&rsquo;alimentation et d&rsquo;abreuvement sur parcours, de la claustration pendant la p&eacute;riode &agrave; risque de contact avec l&rsquo;avifaune sauvage, et bien s&ucirc;r des barri&egrave;res sanitaires habituelles.Cette campagne de mesure a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e &agrave; l&rsquo;initiative du syndicat repr&eacute;sentant les professionnels des productions avicoles sous signes de qualit&eacute; (Synalaf). L&rsquo;objectif &eacute;tait de d&eacute;tecter une &eacute;ventuelle circulation de virus IA &agrave; la suite de l&rsquo;&eacute;pizootie d&rsquo;IA hautement pathog&egrave;ne de sous-type H5 survenue &agrave; l&rsquo;hiver 2016-2017 en France. Celle-ci avait concern&eacute; 484 foyers tr&egrave;s majoritairement de palmip&egrave;des. Il est rassurant de constater que les volailles &eacute;lev&eacute;es en plein air n&rsquo;ont pas pr&eacute;sent&eacute; plus de risque de contamination, malgr&eacute; le contexte de forte pression virale.Si l&rsquo;&eacute;tude devait &ecirc;tre reconduite, l&rsquo;Anses pr&eacute;conise de passer de 5 &agrave; 10 pr&eacute;l&egrave;vements sanguins par troupeau afin d&rsquo;augmenter la sensibilit&eacute; du dispositif. En effet, peu de donn&eacute;es sont disponibles sur la dynamique d&rsquo;infection intratroupeau par un virus faiblement pathog&egrave;ne, ainsi que sur celle de la s&eacute;roconversion. Ces connaissances ont &eacute;t&eacute; obtenues en laboratoire.(1) Adeline Huneau-Sala&uuml;n et &Eacute;ric Niqueux (Anses), Juliette Protino et Marie Guyot (Synalaf).

Selon une enquête réalisée en 2018, les poulets label rouge et biologique, élevés en plein air, seraient indemnes de contact avec des virus de l’Influenza aviaire (IA).

Les poulets plein air sont peu exposés à l’Influenza aviaire

L&rsquo;Organisation de coop&eacute;ration et de d&eacute;veloppement &eacute;conomique (OCDE) pr&eacute;vient d&rsquo;embl&eacute;e&thinsp;: il est encore trop t&ocirc;t pour &eacute;valuer pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;efficacit&eacute; des politiques publiques d&eacute;velopp&eacute;es par les pays pour lutter contre la pand&eacute;mie de Covid-19 et assurer l&rsquo;approvisionnement alimentaire des populations, explique-t-elle dans un rapport annuel publi&eacute; le 30 juin. (<a href="https://bit.ly/2AlhJhI" target="_blank">https://bit.ly/2AlhJhI</a>).Toutefois, malgr&eacute; la crise sanitaire, l&rsquo;action des gouvernements doit, dans l&rsquo;id&eacute;al, s&rsquo;orienter vers &laquo; la r&eacute;duction de soutiens &agrave; l&rsquo;origine de distorsions de march&eacute; &raquo; et promouvoir le multilat&eacute;ralisme. En d&rsquo;autres termes&thinsp;: les gouvernements doivent continuer de favoriser les accords de libre-&eacute;change, afin qu&rsquo;un maximum d&rsquo;individus sur la plan&egrave;te puissent manger &agrave; leur faim.<h3 class="fieldlq5569795c">619 Md$/an d&rsquo;aides publiques au secteur agricole dans 54 pays sur 2017-2019</h3>Sur la p&eacute;riode 2017-2019, les soutiens publics au secteur agricole dans 54 pays &eacute;tudi&eacute;s se sont &eacute;lev&eacute;s &agrave; 619 milliards dollars par an (Md$/an), rapporte l&rsquo;OCDE. L&rsquo;organisation estime que deux tiers de ces aides provoquent de potentielles distorsions de march&eacute; et maintiennent les agriculteurs &laquo; dans des activit&eacute;s non comp&eacute;titives et peu r&eacute;mun&eacute;ratrices, qui nuisent &agrave; l&rsquo;environnement, brident l&rsquo;innovation, ralentissent l&rsquo;&eacute;volution structurelle et interg&eacute;n&eacute;rationnelle et affaiblissent la r&eacute;silience &raquo;.Le document d&eacute;nonce, par exemple, les taxes sur les exportations de grains en Argentine, diminuant les prix int&eacute;rieurs par rapport aux prix mondiaux. Par ailleurs, les aides directes aux agriculteurs (notamment les producteurs de grains), d&eacute;cid&eacute;es par le pr&eacute;sident &eacute;tats-unien Donald Trump lors du conflit commercial avec la Chine puis lors de la crise du Covid-19, sont point&eacute;es du doigt par l&rsquo;OCDE. Lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse de pr&eacute;sentation du rapport le 29 juin, Emily Gray, analyste au sein de l&rsquo;organisme international, explique que ces aides &laquo; peuvent d&eacute;courager les producteurs &eacute;tats-uniens &agrave; r&eacute;agir aux signaux de march&eacute; &raquo;. Les mesures de restriction ou de quotas &agrave; l&rsquo;exportation de produits agricoles, d&eacute;cid&eacute;es en Russie, en Ukraine ou au Kazakhstan lors de la pand&eacute;mie de Covid-19, &laquo; sont heureusement temporaires &raquo;, souligne de son c&ocirc;t&eacute; Guillaume Gru&egrave;re, autre analyste de l&rsquo;OCDE.<h3 class="fieldlq5569795c">Le projet "farm to fork" jug&eacute; ambitieux par l&rsquo;OCDE</h3>En plus d&rsquo;encourager la conclusion de trait&eacute;s de libre-&eacute;change, l&rsquo;OCDE estime que les gouvernements peuvent accorder des soutiens permettant la production de biens publics, comme la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement ou l&rsquo;entretien du paysage, &agrave; la condition que des objectifs pr&eacute;cis soient fix&eacute;s, &agrave; l&rsquo;aide de crit&egrave;res facilement mesurables (comme des objectifs chiffr&eacute;s de r&eacute;duction de gaz &agrave; effet de serre). Les soutiens &agrave; l&rsquo;innovation ainsi que les mesures agro-environnementales sont recommand&eacute;s par l&rsquo;organisation. Le projet europ&eacute;en "from farm to fork" (de la ferme &agrave; la table) &laquo; est int&eacute;ressant et ambitieux, mais il est encore trop t&ocirc;t pour juger de l&rsquo;efficacit&eacute; d&rsquo;une telle strat&eacute;gie &raquo;, d&eacute;clare Jonathan Brooks, responsable de la division Commerce et Agriculture de l&rsquo;OCDE.

L’organisme international s’inquiète des mesures de restriction au commerce mondial liées aux effets du Covid-19, et estime que les aides publiques décidées par les pays manquent d'efficacité, empêchant le bon fonctionnement des marchés.

[Coronavirus Covid-19] L'OCDE invite les Etats à "ne pas céder à la tentation du repli sur soi"

Comme toutes les ONG qui d&eacute;fendent les &eacute;leveurs sah&eacute;liens, l'organisation paysanne ouest-africaine APESS se d&eacute;clare "inqui&egrave;te" des d&eacute;cisions de Bruxelles de subventionner le stockage de poudre de lait des industriels laitiers europ&eacute;ens. "Nous craignons que ce lait soit d&eacute;stock&eacute; en Afrique de l'Ouest" &agrave; des prix de dumping sous forme de poudres de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; r&eacute;-engraiss&eacute;es, a indiqu&eacute; Hindatou Amadou, porte-parole de l'APESS et coordinatrice de la campagne ouest-africaine "mon lait est local", lors d'une r&eacute;cente table ronde sur le sujet.D&eacute;but mai, une douzaine d'associations paysannes et de solidarit&eacute;, dont Oxfam ou CCFD Terre solidaire, avaient d&eacute;j&agrave; alert&eacute; sur un risque de "crise grave", alors que l'Afrique de l'Ouest voudrait miser notamment sur le secteur de l'&eacute;levage pour soutenir l'emploi, lutter contre la sous-alimentation, contenir l'&eacute;migration et in fine lutter contre les violences.En 2015, les poudres de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; europ&eacute;ennes, r&eacute;-engraiss&eacute;es avec des mati&egrave;res grasses v&eacute;g&eacute;tales, &eacute;taient diffus&eacute;es &agrave; 54% en Afrique subsaharienne, confirme une publication de la Commission europ&eacute;enne.La pratique s'est d&eacute;velopp&eacute;e en 2017-18, &agrave; la faveur de l'envol&eacute;e des cours du beurre sur les march&eacute;s mondiaux. "Avec les mati&egrave;res grasses du lait, un certain nombre d'industriels produisaient du beurre qu'ils vendaient &agrave; de tr&egrave;s bons prix, et le lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; en poudre qui restait &eacute;tait ensuite r&eacute;-engraiss&eacute; avec de l'huile de palme et vendu dans des pays &eacute;mergents &agrave; des prix plus faibles que leur lait local" explique &agrave; l'AFP une source industrielle fran&ccedil;aise qui requiert l'anonymat.Sous couvert d'aider des pays en d&eacute;veloppement &agrave; nourrir leur population &agrave; des prix accessibles, les industriels laitiers europ&eacute;ens participent donc &agrave; ce vaste commerce qui "d&eacute;stabilise" fortement les &eacute;leveurs locaux, confirme cette source. Au premier rang figurent des groupes irlandais (22% des ventes de poudres de lait r&eacute;-engraiss&eacute;es r&eacute;alis&eacute;es en Afrique en 2015, selon le rapport europ&eacute;en GIRA de 2017), puis n&eacute;erlandais (15%), belges (10%), polonais (5%), allemands (4%) et fran&ccedil;ais (4%).<h2></h2>Les volumes concern&eacute;s sont difficiles &agrave; quantifier pr&eacute;cis&eacute;ment, ces produits n'&eacute;tant pas identifi&eacute;s par les douanes. Sous l'influence des ONG, un code douanier permettant de les tracer vient d'ailleurs de voir le jour depuis le 1er janvier (NC 1901 90 95)."Globalement, ces importations ont n&eacute;anmoins encore une influence &eacute;norme", rel&egrave;ve Gilles Vias, de l'ONG V&eacute;t&eacute;rinaires sans fronti&egrave;res. "Dans les unit&eacute;s de transformation industrielle du lait en Afrique de l'Ouest, on est &agrave; 5% de lait local et &agrave; 95% de lait import&eacute; (sous forme de poudre, NDLR) transform&eacute; en produits laitiers", selon lui.Il demande soit un rel&egrave;vement des droits de douane, actuellement &agrave; 5%, soit une politique "du robinet", qui permettrait d'arr&ecirc;ter les importations au moment o&ugrave; le lait local est disponible, notamment dans les micro-laiteries du Sahel qui d&eacute;pendent de troupeaux non s&eacute;dentaires, tr&egrave;s fragiles.Le sujet est d'autant plus important que les pays du Sahel sont de tr&egrave;s grands consommateurs de lait, mais aussi producteurs gr&acirc;ce &agrave; leurs troupeaux extensifs et transhumants. Le Mali, le Niger et la Mauritanie produisent ainsi 76% du lait local d'Afrique de l'Ouest, selon M. Vias.Interpell&eacute;s, certains industriels europ&eacute;ens commencent tout juste &agrave; r&eacute;agir en accompagnant la production locale. Arla Foods (Danemark) a engag&eacute; un partenariat avec le minist&egrave;re de l'Agriculture du Nigeria. La coop&eacute;rative n&eacute;erlandaise Friesland Campina y a aussi investi dans le d&eacute;veloppement de boissons lact&eacute;es &agrave; partir de lait local.Le fonds fran&ccedil;ais Amundi Finance et Solidarit&eacute; a augment&eacute; ses investissements en mai dans "la laiterie du berger" au S&eacute;n&eacute;gal pour lui permettre d'accro&icirc;tre sa production. Cette laiterie, dont Danone est un des partenaires financiers, collecte le lait des &eacute;leveurs peuls au nord du S&eacute;n&eacute;gal, et assure sa transformation et sa distribution.


L'Afrique de l'Ouest craint une grave crise si les industriels laitiers européens déversent en Afrique leurs excédents de poudre de lait constitués pendant la crise du Covid-19, alors que l'élevage au Sahel est déjà fragilisé par la persistance des violences jihadistes et le réchauffement climatique.


L'Afrique de l'Ouest et le Sahel tentent d'éviter une crise laitière venue d'Europe 

La Convention Citoyenne pour le climat a r&eacute;uni 150 personnes, tir&eacute;es au sort, repr&eacute;sentatives de la diversit&eacute; de la population fran&ccedil;aise. Elles avaient pour mandat de d&eacute;finir une s&eacute;rie de mesures permettant d'atteindre une baisse d'au moins 40 % des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre d'ici 2030 (par rapport &agrave; 1990), &laquo;&nbsp;dans un esprit de justice sociale&nbsp;&raquo;. Cette assembl&eacute;e, qui a d&eacute;marr&eacute; en octobre 2019 &agrave; l'initiative du gouvernement, a rendu ses conclusions le 21 juin 2020.Au total, 150 propositions ont &eacute;t&eacute; formul&eacute;es dans cinq grandes th&eacute;matiques : &laquo;&nbsp;se d&eacute;placer&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;consommer&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;se loger&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;travailler&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;se nourrir&nbsp;&raquo;. Dans cette derni&egrave;re cat&eacute;gorie figurent de nombreuses propositions concernant l'agriculture et l'alimentation.L'agro&eacute;cologie &ndash; sans que celle-ci ne soit v&eacute;ritablement d&eacute;finie dans le rapport de la Convention Citoyenne &ndash; y prend une place importante, avec un objectif de 50% de terres en agro&eacute;cologie en 2040 et une r&eacute;forme de l'enseignement agricole. Autres propositions&nbsp;: le choix de repas v&eacute;g&eacute;tariens &agrave; la cantine, la valorisation du circuit-court et du local dans les commandes publiques, l'augmentation de la taxe sur les engrais azot&eacute;s, l'aide &agrave; la structuration de la fili&egrave;re prot&eacute;ines, la ren&eacute;gociation du Ceta ou encore la transformation des aides Pac &agrave; l'hectare vers des aides &agrave; l'actif. Des objectifs de lutte contre l'artificialisation des sols sont &eacute;galement inscrits dans la partie consacr&eacute;e au logement.<h2></h2>Autant de mesures que le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique s'est engag&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;mettre rapidement en &oelig;uvre&nbsp;&raquo;. Les traductions l&eacute;gislatives et r&eacute;glementaires doivent &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;es dans les prochaines semaines. Une aide suppl&eacute;mentaire de 15 milliards d'euros sur deux ans et la mise en place d'un fonds de transformation &eacute;cologique de l'&eacute;conomie fran&ccedil;aise ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; annonc&eacute;es. Parmi ces 15 milliards, la FNSEA estime que 5 milliards devraient &ecirc;tre fl&eacute;ch&eacute;s vers l'agriculture, &laquo;&nbsp;afin de financer les besoins cons&eacute;quents li&eacute;s &agrave; la recherche, au d&eacute;veloppement de nouveaux &laquo; outils &raquo;, &agrave; la formation massive et au conseil de proximit&eacute; des agriculteurs&nbsp;&raquo;, indique le syndicat dans un communiqu&eacute; le 29 juin.&laquo;&nbsp;Les besoins en investissements de modernisation des exploitations agricoles (techniques, num&eacute;riques, agronomiques...) sont en effet immenses, alors m&ecirc;me que notre agriculture souffre depuis des d&eacute;cennies d'un sous-investissement chronique, d&ucirc; &agrave; des marges toujours plus faibles, emp&ecirc;chant la pleine acc&eacute;l&eacute;ration des transitions d&eacute;j&agrave; engag&eacute;es par la Ferme France&nbsp;&raquo;, estime la FNSEA.Le syndicat&nbsp;&laquo;&nbsp;prend acte&nbsp;&raquo; des mesures annonc&eacute;es, notant qu'elles placent &laquo;&nbsp;r&eacute;solument l'agriculture en premi&egrave;re ligne dans la lutte contre le changement climatique et dans l'objectif de souverainet&eacute; alimentaire de notre pays&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;L'heure doit maintenant &ecirc;tre &agrave; la consultation des professionnels du secteur en vue de confronter ces propositions citoyennes aux r&eacute;alit&eacute;s techniques, &eacute;conomiques et sociales des exploitants agricoles&nbsp;&raquo;, conclut-il.


Le Président de la République s’est engagé à mettre « rapidement » en œuvre les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qui a réuni 150 citoyens tirés au sort afin de définir des mesures permettant de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Un grand nombre d’entre elles concernent l’agriculture et l’alimentation. 


Climat et agriculture : Emmanuel Macron s’engage à mettre en œuvre les propositions des citoyens

Le vautour est souvent associ&eacute; &agrave; une image de charognard. Mais durant ce mois de juin, en Haute-Loire, l&rsquo;oiseau semble avoir d&eacute;menti sa r&eacute;putation. Car c&rsquo;est bien &agrave; des b&ecirc;tes vivantes que le rapace s&rsquo;est attaqu&eacute;.<iframe frameborder="0" height="722" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Flayauteendirect%2Fposts%2F579874896264439&amp;width=500" width="500"></iframe>
La Haute-Loire paysanne relate la m&eacute;saventure des Hugony, &eacute;leveurs laitiers. C&rsquo;&eacute;tait un lundi matin. Vers 9 h 30, l&rsquo;agriculteur va distribuer de l&rsquo;eau dans le pr&eacute; qui jouxte la maison d&rsquo;habitation et l&rsquo;exploitation. Vers 11 h, il rep&egrave;re 7 oiseaux sur une vache une vache couch&eacute;e, une vache qui boitait mais qu&rsquo;il avait vu aller boire. &laquo; Elle &eacute;tait bien vivante moins de 2 heures plus t&ocirc;t, &raquo; assure l&rsquo;&eacute;leveur dans le journal. Des vautours en action, sur son exploitation de Saugues ! &laquo; Il n&rsquo;en avait jamais vu sur le secteur, sauf une fois un vol d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;individus vers St Alban en Loz&egrave;re &agrave; une vingtaine de kilom&egrave;tres, &raquo; pr&eacute;cise la revue. Un v&eacute;ritable choc pour l&rsquo;&eacute;leveur qui n&rsquo;est pourtant pas au bout de ses surprises. Le mardi matin, il d&eacute;nombre 17 rapaces. Et les oiseaux continuent &agrave; affluer : 70 le mardi soir, plus d&rsquo;une centaine le mercredi matin. Ce qu&rsquo;il restait de la carcasse a &eacute;t&eacute; r&eacute;cup&eacute;r&eacute;e le jeudi par les services de l&rsquo;&eacute;quarrissage.Lire int&eacute;gralit&eacute; de l'article<a href="http://www.haute-loire-paysanne.fr/actualites/des-vautours-tuent-et-depecent-une-vache:T7ZNJ7YW.html" target="_blank"> &laquo; Des vautours tuent et d&eacute;p&egrave;cent une vache &raquo;</a> dans La Haute-Loire paysanne.<img src="https://www.reussir.fr/patre/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
<h3>Plus d'une dizaine d'ovins et de bovins tu&eacute;s</h3>&laquo; Une premi&egrave;re sur le d&eacute;partement &raquo;, rapporte le journal le 10 juin. C&rsquo;est le constat de la d&eacute;l&eacute;gation des JA venue sur place le jeudi apporter son soutien au couple Hugony. Pourtant des attaques similaires allaient se reproduire dans le d&eacute;partement au cours du mois de juin.<iframe frameborder="0" height="435" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fzoomdici.haute.loire%2Fposts%2F3098050113593608&amp;width=500" width="500"></iframe>
&laquo; Plus d&rsquo;une dizaine d&rsquo;ovins et de bovins ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;s par des vautours depuis le d&eacute;but juin en Haute-Loire, dont une vache qui &eacute;tait en train de mettre bas &raquo;, rapporte<a href="https://www.midilibre.fr/2020/06/29/des-vautours-attaquent-une-vache-vivante-en-haute-loire,8955403.php" target="_blank"> Midi Libre</a>. Des <a href="https://www.facebook.com/search/photos/?q=vautour%20vache&amp;f=AboWzqrR6rr0DX1x5NgfplqEOoEcbalDhKjcaZVkKp_M837SDDnFELpkAyj3IPVqp_1Tmw9INm-sPSNmA-ybIhRPBNUtRpXTnYgbqMa9E65qipwptViPq8_rfIpWnXec_4xlJRW8dQ3Iu65aG-l_11ds" target="_blank">images impressionnantes</a> ont &eacute;t&eacute; mises en ligne sur les r&eacute;seaux sociaux par les jeunes agriculteurs du d&eacute;partement 43.&laquo; Le 2 juillet prochain, les agriculteurs de Haute-Loire ont rendez-vous avec la pr&eacute;fecture et esp&egrave;rent la mise en place d&rsquo;un plan d&eacute;partemental &raquo;, indique la radio<a href="https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/haute-loire-des-animaux-devores-vivants-par-des-vautours-7800638550" target="_blank"> RTL</a> sur son site.<img src="https://www.reussir.fr/patre/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>

Les vautours n'attaquent pas les animaux vivants et mobiles sauf parfois, précocement, des bêtes malades ou mourantes. C'est ce que disent les ornithologues. Pourtant, en Haute-Loire, plusieurs attaques du rapace se sont produites dans des élevages de bovins et d'ovins durant le mois de juin. Les éleveurs du département demandent un soutien au Préfet pour faire face à une situation nouvelle et préoccupante.

Les vautours s’attaquent à des vaches et des moutons vivants en Haute-Loire

Le vautour est souvent associ&eacute; &agrave; une image de charognard. Mais durant ce mois de juin, en Haute-Loire, l&rsquo;oiseau semble avoir d&eacute;menti sa r&eacute;putation. Car c&rsquo;est bien &agrave; des b&ecirc;tes vivantes que le rapace s&rsquo;est attaqu&eacute;.<iframe frameborder="0" height="722" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Flayauteendirect%2Fposts%2F579874896264439&amp;width=500" width="500"></iframe>
La Haute-Loire paysanne relate la m&eacute;saventure des Hugony, &eacute;leveurs laitiers. C&rsquo;&eacute;tait un lundi matin. Vers 9 h 30, l&rsquo;agriculteur va distribuer de l&rsquo;eau dans le pr&eacute; qui jouxte la maison d&rsquo;habitation et l&rsquo;exploitation. Vers 11 h, il rep&egrave;re 7 oiseaux sur une vache une vache couch&eacute;e, une vache qui boitait mais qu&rsquo;il avait vu aller boire. &laquo; Elle &eacute;tait bien vivante moins de 2 heures plus t&ocirc;t, &raquo; assure l&rsquo;&eacute;leveur dans le journal. Des vautours en action, sur son exploitation de Saugues ! &laquo; Il n&rsquo;en avait jamais vu sur le secteur, sauf une fois un vol d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;individus vers St Alban en Loz&egrave;re &agrave; une vingtaine de kilom&egrave;tres, &raquo; pr&eacute;cise la revue. Un v&eacute;ritable choc pour l&rsquo;&eacute;leveur qui n&rsquo;est pourtant pas au bout de ses surprises. Le mardi matin, il d&eacute;nombre 17 rapaces. Et les oiseaux continuent &agrave; affluer : 70 le mardi soir, plus d&rsquo;une centaine le mercredi matin. Ce qu&rsquo;il restait de la carcasse a &eacute;t&eacute; r&eacute;cup&eacute;r&eacute;e le jeudi par les services de l&rsquo;&eacute;quarrissage.Lire int&eacute;gralit&eacute; de l'article<a href="http://www.haute-loire-paysanne.fr/actualites/des-vautours-tuent-et-depecent-une-vache:T7ZNJ7YW.html" target="_blank"> &laquo; Des vautours tuent et d&eacute;p&egrave;cent une vache &raquo;</a> dans La Haute-Loire paysanne.<img src="https://www.reussir.fr/lait/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
<h3>Plus d'une dizaine d'ovins et de bovins tu&eacute;s</h3>&laquo; Une premi&egrave;re sur le d&eacute;partement &raquo;, rapporte le journal le 10 juin. C&rsquo;est le constat de la d&eacute;l&eacute;gation des JA venue sur place le jeudi apporter son soutien au couple Hugony. Pourtant des attaques similaires allaient se reproduire dans le d&eacute;partement au cours du mois de juin.<iframe frameborder="0" height="435" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fzoomdici.haute.loire%2Fposts%2F3098050113593608&amp;width=500" width="500"></iframe>
&laquo; Plus d&rsquo;une dizaine d&rsquo;ovins et de bovins ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;s par des vautours depuis le d&eacute;but juin en Haute-Loire, dont une vache qui &eacute;tait en train de mettre bas &raquo;, rapporte<a href="https://www.midilibre.fr/2020/06/29/des-vautours-attaquent-une-vache-vivante-en-haute-loire,8955403.php" target="_blank"> Midi Libre</a>. Des <a href="https://www.facebook.com/search/photos/?q=vautour%20vache&amp;f=AboWzqrR6rr0DX1x5NgfplqEOoEcbalDhKjcaZVkKp_M837SDDnFELpkAyj3IPVqp_1Tmw9INm-sPSNmA-ybIhRPBNUtRpXTnYgbqMa9E65qipwptViPq8_rfIpWnXec_4xlJRW8dQ3Iu65aG-l_11ds" target="_blank">images impressionnantes</a> ont &eacute;t&eacute; mises en ligne sur les r&eacute;seaux sociaux par les jeunes agriculteurs du d&eacute;partement 43.&laquo; Le 2 juillet prochain, les agriculteurs de Haute-Loire ont rendez-vous avec la pr&eacute;fecture et esp&egrave;rent la mise en place d&rsquo;un plan d&eacute;partemental &raquo;, indique la radio<a href="https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/haute-loire-des-animaux-devores-vivants-par-des-vautours-7800638550" target="_blank"> RTL</a> sur son site.<img src="https://www.reussir.fr/lait/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>

Le vautour est souvent associ&eacute; &agrave; une image de charognard. Mais durant ce mois de juin, en Haute-Loire, l&rsquo;oiseau semble avoir d&eacute;menti sa r&eacute;putation. Car c&rsquo;est bien &agrave; des b&ecirc;tes vivantes que le rapace s&rsquo;est attaqu&eacute;.<iframe frameborder="0" height="722" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Flayauteendirect%2Fposts%2F579874896264439&amp;width=500" width="500"></iframe>
La Haute-Loire paysanne relate la m&eacute;saventure des Hugony, &eacute;leveurs laitiers. C&rsquo;&eacute;tait un lundi matin. Vers 9 h 30, l&rsquo;agriculteur va distribuer de l&rsquo;eau dans le pr&eacute; qui jouxte la maison d&rsquo;habitation et l&rsquo;exploitation. Vers 11 h, il rep&egrave;re 7 oiseaux sur une vache une vache couch&eacute;e, une vache qui boitait mais qu&rsquo;il avait vu aller boire. &laquo; Elle &eacute;tait bien vivante moins de 2 heures plus t&ocirc;t, &raquo; assure l&rsquo;&eacute;leveur dans le journal. Des vautours en action, sur son exploitation de Saugues ! &laquo; Il n&rsquo;en avait jamais vu sur le secteur, sauf une fois un vol d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;individus vers St Alban en Loz&egrave;re &agrave; une vingtaine de kilom&egrave;tres, &raquo; pr&eacute;cise la revue. Un v&eacute;ritable choc pour l&rsquo;&eacute;leveur qui n&rsquo;est pourtant pas au bout de ses surprises. Le mardi matin, il d&eacute;nombre 17 rapaces. Et les oiseaux continuent &agrave; affluer : 70 le mardi soir, plus d&rsquo;une centaine le mercredi matin. Ce qu&rsquo;il restait de la carcasse a &eacute;t&eacute; r&eacute;cup&eacute;r&eacute;e le jeudi par les services de l&rsquo;&eacute;quarrissage.Lire int&eacute;gralit&eacute; de l'article<a href="http://www.haute-loire-paysanne.fr/actualites/des-vautours-tuent-et-depecent-une-vache:T7ZNJ7YW.html" target="_blank"> &laquo; Des vautours tuent et d&eacute;p&egrave;cent une vache &raquo;</a> dans La Haute-Loire paysanne.<img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
<h3>Plus d'une dizaine d'ovins et de bovins tu&eacute;s</h3>&laquo; Une premi&egrave;re sur le d&eacute;partement &raquo;, rapporte le journal le 10 juin. C&rsquo;est le constat de la d&eacute;l&eacute;gation des JA venue sur place le jeudi apporter son soutien au couple Hugony. Pourtant des attaques similaires allaient se reproduire dans le d&eacute;partement au cours du mois de juin.<iframe frameborder="0" height="435" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fzoomdici.haute.loire%2Fposts%2F3098050113593608&amp;width=500" width="500"></iframe>
&laquo; Plus d&rsquo;une dizaine d&rsquo;ovins et de bovins ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;s par des vautours depuis le d&eacute;but juin en Haute-Loire, dont une vache qui &eacute;tait en train de mettre bas &raquo;, rapporte<a href="https://www.midilibre.fr/2020/06/29/des-vautours-attaquent-une-vache-vivante-en-haute-loire,8955403.php" target="_blank"> Midi Libre</a>. Des <a href="https://www.facebook.com/search/photos/?q=vautour%20vache&amp;f=AboWzqrR6rr0DX1x5NgfplqEOoEcbalDhKjcaZVkKp_M837SDDnFELpkAyj3IPVqp_1Tmw9INm-sPSNmA-ybIhRPBNUtRpXTnYgbqMa9E65qipwptViPq8_rfIpWnXec_4xlJRW8dQ3Iu65aG-l_11ds" target="_blank">images impressionnantes</a> ont &eacute;t&eacute; mises en ligne sur les r&eacute;seaux sociaux par les jeunes agriculteurs du d&eacute;partement 43.&laquo; Le 2 juillet prochain, les agriculteurs de Haute-Loire ont rendez-vous avec la pr&eacute;fecture et esp&egrave;rent la mise en place d&rsquo;un plan d&eacute;partemental &raquo;, indique la radio<a href="https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/haute-loire-des-animaux-devores-vivants-par-des-vautours-7800638550" target="_blank"> RTL</a> sur son site.<img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>

&laquo; Alors que Didier Guillaume, ministre de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation, travaille &agrave; la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un plan de relance pour l&rsquo;agriculture, les professionnels bio se sont r&eacute;unis pour r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; des propositions concr&egrave;tes &raquo; pour &laquo; faire de la France le premier pays bio europ&eacute;en &raquo;, annonce l'Agence bio dans un communiqu&eacute;, le 26 juin 2020. Huit propositions sont ainsi mentionn&eacute;es : - Fixer d&egrave;s maintenant des objectifs &agrave; l&rsquo;horizon 2030, en coh&eacute;rence avec la strat&eacute;gie De la ferme &agrave; la table (strat&eacute;gie d&eacute;voil&eacute;e le 20 mai par la Commission europ&eacute;enne qui vise 25 % de SAU bio en Europe &agrave; l&rsquo;horizon 2030).- Orienter des financements publics et priv&eacute;s vers l&rsquo;agriculture biologique, en pr&eacute;voyant syst&eacute;matiquement un volet sp&eacute;cifique pour l&rsquo;agriculture biologique dans les politiques publiques agricoles et environnementales et en fl&eacute;chant des outils de financement priv&eacute; en faveur du d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique.- Structurer les fili&egrave;res bio fran&ccedil;aises, entre fili&egrave;res longues et circuits courts, garantes de l&rsquo;autosuffisance, avec le soutien financier du Fonds Avenir Bio et des aides locales.- Renforcer le soutien aux producteurs bio pour financer les conversions et r&eacute;tribuer les services environnementaux et sociaux rendus par l&rsquo;agriculture biologique, en conduisant notamment la r&eacute;forme globale du foncier agricole.- D&eacute;velopper et promouvoir les formations sur les m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture bio et des entreprises bio.- Mobiliser de nouveaux moyens en faveur de la recherche pour lever les freins techniques et organisationnels, l&rsquo;agriculture bio faisant office de laboratoire de l&rsquo;agro-&eacute;cologie.- Encourager toutes les actions visant &agrave; am&eacute;liorer l&rsquo;accessibilit&eacute; des produits bio au grand public.

L'Agence bio a publié une liste de propositions faites par les professionnels de la filière afin de poursuivre le développement de la production bio en France.

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