
<p>&laquo;&nbsp;La part pay&eacute;e par les usines n'avait pas augment&eacute; depuis 1983 &raquo;, s'esclaffe Maxette Grisoni, la tonitruante pr&eacute;sidente de la FDSEA de Guadeloupe. &laquo;&nbsp;Entre-temps, nos charges de main d'&oelig;uvre ont explos&eacute; pour satisfaire des modes de production agro&eacute;cologique tandis que les industriels d&eacute;veloppaient des process permettant d'extraire toujours plus de saccharine&nbsp;&raquo;. L'augmentation de 4,52 &euro;, faisant passer le prix industriel &agrave; 36,86 &euro;/t r&eacute;sulte en effet en partie d'une r&eacute;vision de la formule de calcul de la richesse saccharine, bas&eacute; sur un coefficient d'extraction (Km), r&eacute;&eacute;valu&eacute; &agrave; 84 % au lieu de 81,5 %. Comprendre le mode de r&eacute;mun&eacute;ration de la canne &agrave; sucre en Guadeloupe continentale (sucrerie Gardel SA) et &agrave; Marie-Galante (sucrerie SRMG), &icirc;le sous la d&eacute;pendance administrative de la Guadeloupe, ce n'est pas une sin&eacute;cure. A tel point qu'en 2017, le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l'alimentation, de l'agriculture et des ruraux (CGAAER) s'est fendu d'un rapport sur le sujet (R&eacute;vision du syst&egrave;me de paiement de la canne &agrave; sucre en Guadeloupe). O&ugrave; l'on peut lire&nbsp;: &laquo;&nbsp;les interlocuteurs qui connaissent et comprennent dans le d&eacute;tail la formule de 1983 sont d&eacute;sormais tr&egrave;s peu nombreux et ne sont plus en responsabilit&eacute; directe dans la fili&egrave;re. La m&eacute;moire de sa gen&egrave;se est donc en train de se perdre&nbsp;&raquo;.</p><h2>36,86 &euro; + 2,5 &euro; + 10,85 &euro; + 29,31 &euro; + 3,5 &euro; = 83,02 &euro;/t</h2><p>En Guadeloupe, la formation du prix de la canne &agrave; sucre est l'addition du prix pay&eacute; par l'industriel (d&eacute;sormais 36,86 &euro;/t), d'une prime exceptionnelle &agrave; la production toujours industrielle (2,5 &euro;/t pour Gardel et 1,5 &euro;/t pour SRMG), de la r&eacute;mun&eacute;ration bagasse (10,85 &euro;) et de l'aide nationale &agrave; la production (29,31 &euro;/t). Celle-ci est modul&eacute;e en fonction des tonnages et de la richesse et peut &ecirc;tre amplifi&eacute;e par la mise en &oelig;uvre de pratiques agro&eacute;cologiques&nbsp;: 300 &euro;/ha pour des apports d'amendements organiques, 100 &euro;/ha le d&eacute;compactage et 100 &euro;/ha pour le d&eacute;sherbage m&eacute;canique. Il y a enfin l'aide au transport de la canne (3,5 &euro;/t en moyenne), soit un prix total de 83,02 &euro;/t. Le rendement moyen varie entre 40t/ha et 60 t/ha selon la pluviom&eacute;trie. Pas de chance, la r&eacute;&eacute;valuation de la part industrielle, qui &eacute;quivaut &agrave; environ 7 % du prix total, risque forte d'&ecirc;tre contrebalanc&eacute;e par les pr&eacute;visions de la r&eacute;colte 2018 estim&eacute;e &agrave; 724&nbsp;100 t, en baisse de... 7 %. N&eacute;anmoins, &agrave; l'heure o&ugrave; le cours mondial du sucre s'est effondr&eacute; de 50 % entre avril 2017 et avril 2018 pour s'&eacute;tablir &agrave; moins de 250 &euro;/t, le sort des planteurs guadeloup&eacute;ens n'est pas le moins envieux de la fili&egrave;re. Ils le doivent en grande partie &agrave; la politique communautaire et nationale visant &agrave; compenser les handicaps (insularit&eacute;, co&ucirc;ts de transport...) des r&eacute;gions ultrap&eacute;riph&eacute;riques et qui, s'agissant du sucre, se traduit par des garanties en termes de prix et de d&eacute;bouch&eacute;s. Presque anachronique &agrave; l'heure de la fin des quotas sucriers europ&eacute;ens. Dans l'&eacute;tat actuel des accords entre l'Etat et l'interprofession Iguacanne d'une part et entre les planteurs et les transformateurs d'autre part, la fili&egrave;re y voit clair jusqu'en 2022. Un horizon dont r&ecirc;veraient les betteraviers mais qui ont d'autres alternatives en termes d'ajustement et d'assolement, la canne &agrave; sucre &eacute;tant quant &agrave; elle implant&eacute;e pour 6 &agrave; 8 ans. Les planteurs ont cependant d'autres cannes &agrave; rogner, du c&ocirc;t&eacute; de la m&eacute;lasse par exemple. Le sous-produit de la canne, apr&egrave;s extraction du sucre, sert la production de rhum industriel, &agrave; ne pas confondre avec le rhum agricole distill&eacute; &agrave; partir du jus ferment&eacute; de canne enti&egrave;re. &laquo;&nbsp;Avec l'alcool, le saccharol est le deuxi&egrave;me sous-d&eacute;riv&eacute; de la m&eacute;lasse&nbsp;&raquo;, souligne Maxette Grisoni. "Il int&eacute;resse davantage les industriels que le sucre lui-m&ecirc;me&nbsp;&raquo;.</p><h2>Sur-capacit&eacute; et sous-productivit&eacute;</h2><p>Premier coup de canne. Au pays du sucre roux, tout ne serait pas blanc. Que l'on se rassure, les industriels ont leur lot de r&eacute;criminations. En Guadeloupe continentale, Gardel SA, la derni&egrave;re sucrerie en service, est entre les mains d'actionnaires priv&eacute;s, &agrave; commencer par la Soci&eacute;t&eacute; sucri&egrave;re des Antilles, d&eacute;tenue majoritairement par la Cofepp (La Martiniquaise), dans laquelle Cristal Union a pris une participation en 2014. L'usine a aussi comme actionnaires Tereos et la G&eacute;n&eacute;rale sucri&egrave;re. Elle produit entre 60&nbsp;000 t et 65&nbsp;000 t de sucre par an et 7 500 HAP (hl alcool pur). Elle exploite 930 ha de canne pour son compte et emploie 230 salari&eacute;s, (450 en haute saison) pour un chiffre d'affaires de 50 M &euro;. Avec une campagne concentr&eacute;e de f&eacute;vrier et juin et une capacit&eacute; &agrave; traiter 800&nbsp;000 t de cannes, l'usine est clairement en sous-r&eacute;gime, ce qui alt&egrave;re ses performances. Selon le CGAAER, une usine br&eacute;silienne traite en moyenne 2,5 M t pendant 8 mois. A Marie-Galante, la SRMG a trait&eacute; en moyenne 80&nbsp;000 t/an au cours des 5 ans pass&eacute;s pour une capacit&eacute; de 110&nbsp;000 t. &laquo; Les planteurs ont tendance &agrave; se focaliser sur le rendement ha en cannes &raquo;, explique Sylvain Icart, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Gardel. &laquo; En tant qu'industriel, je suis attentif au rendement en sucre. Dans tous les cas, les planteurs ont des marges de progr&egrave;s, ce qui passe par une am&eacute;lioration de la conduite des plantations, notamment le rythme de renouvellement. On peut aussi &eacute;voquer les 10&nbsp;000 ha en friches qui constituent un manque &agrave; produire et &agrave; gagner pour l'&icirc;le&nbsp;&raquo;.</p><h2>Coups de canne</h2><p>Les terres en friches, pour cause d'indivision ou de r&eacute;tention sp&eacute;culative, constituent un obstacle au d&eacute;veloppement de l'agriculture guadeloup&eacute;enne, dont l'autonomie alimentaire est limit&eacute;e &agrave; 20 %. Quant aux installations de jeunes agriculteurs, elles se comptent sur les doigts d'une main. La structuration des exploitations canni&egrave;res, tr&egrave;s atomis&eacute;es, sert la redistribution de la richesse, autrement plus qu'en banane, mais elle ne favorise pas la productivit&eacute;. Bien &eacute;videmment, l'&Eacute;tat en prend aussi pour son grade. &laquo;&nbsp;Pour le seul secteur de la canne &agrave; sucre, les retards de paiement correspondent &agrave; deux ann&eacute;es de chiffre d'affaires pour certains planteurs&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce Dominique Dartron, pr&eacute;sident de la Coordination rurale de Guadeloupe. &laquo;&nbsp;Les primes &agrave; la replantation 2015 n'ont pas encore &eacute;t&eacute; vers&eacute;es. R&eacute;sultat&nbsp;: le rythme de replantation a baiss&eacute; de pr&egrave;s de 60 % ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Au bout de la 6<sup>&egrave;me</sup> ann&eacute;e, chacun sait que la production chute&nbsp;&raquo;. Et pour finir le tableau des coups de canne, on pourrait &eacute;voquer le front syndical, pas plus d&eacute;suni ici qu'ailleurs, ce qui n'exclut pas le particularisme, telles ces &eacute;lections &agrave; r&eacute;p&eacute;tition &agrave; la pr&eacute;sidence de la Chambre d'agriculture, quatre sous la mandature actuelle, et toujours le m&ecirc;me pr&eacute;sident au final, en la personne de Patrick Sellin (MODEF).</p><h2>Espoir &agrave; Marie-Galante</h2><p>A Marie-Galante, ce sont les tergiversations autour de la restructuration de la sucrerie-rhumerie de Grand'Anse qui p&eacute;nalisent les planteurs. Vieillissante et d&eacute;pourvue de centrale thermique indispensable &agrave; la valorisation de la bagasse, la sucrerie connait des taux de panne r&eacute;dhibitoires, p&eacute;nalisant la pleine exploitation du pic de richesse des cannes. &laquo;&nbsp;Les 8 ans de tractations ont fait perdre l'&eacute;quivalent de 9 M &euro; aux planteurs, rien que sur la prime bagasse&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Ferdy Cr&eacute;antor, qui pr&eacute;side la Sicama et le GIE Canne Guadeloupe. &laquo;&nbsp;Le 10 avril dernier, l'&Eacute;tat, les collectivit&eacute;s et les partenaires industriels sont enfin tomb&eacute;s d'accord pour construire une centrale de 6 MW, pour une mise en service &agrave; l'horizon 2022&nbsp;&raquo;. Les planteurs de Marie-Galante toucheront une prime d&eacute;di&eacute;e de 14,5 &euro;/t tandis que l'ile verra sa s&eacute;curit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique mieux assur&eacute;e. A la sucrerie Gardel, l'usine de cog&eacute;n&eacute;ration bagasse-charbon est en service depuis 1999 et certifi&eacute;e Iso 50001 depuis 2014, ce qui permet &agrave; la sucrerie de concentrer ses investissements sur d'autres postes. &laquo;&nbsp;L'usine ne reverse aucun dividende &agrave; ses actionnaires car l'int&eacute;gralit&eacute; des r&eacute;sultats est r&eacute;investie sur le site &raquo;, souligne Sylvain Icart. &laquo;&nbsp;Outre la s&eacute;curit&eacute; et la qualit&eacute;, nous r&eacute;alisons de efforts de comp&eacute;titivit&eacute;, encore davantage mise &agrave; mal par la fin des quotas sucriers&nbsp;europ&eacute;ens &raquo;. La sucrerie poursuit la pr&eacute;miumisation de sa production, en essayant de faire bouger le ratio entre le sucre roux, exp&eacute;di&eacute; en vrac (70 %) vers la m&eacute;tropole avant d'&ecirc;tre raffin&eacute; et commercialis&eacute; par Cristal Union, et sa production de sucres sp&eacute;ciaux (30 %), mieux valoris&eacute;s. Gardel r&eacute;fl&eacute;chit par ailleurs &agrave; une production sous label, bio, ou &eacute;quitable. Avec deux sucreries en ordre de marche et des prix garantis pour cinq campagnes, la fili&egrave;re canni&egrave;re, pans&eacute;e, peut d'ores et d&eacute;j&agrave; penser l'apr&egrave;s 2022.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Depuis 1995, il ne subsiste qu&#039;une seule sucrerie en Guadeloupe continentale et une &agrave; Marie-Galante. Elles &eacute;taient 22 il y a 100 ans. La production de canne s&#039;&eacute;tend sur 13&nbsp;000 ha (+ 3&nbsp;000 ha &agrave; Marie-Galante), soit 46 % de la SAU. Pr&egrave;s d&#039;un agriculteur sur deux (soit 3500) en produit mais 2 sur 3 cultivent moins de 2 ha. La canne est r&eacute;colt&eacute;e &agrave; 85 % m&eacute;caniquement en Guadeloupe continentale, le ratio inverse de Marie-Galante. La Guadeloupe valorise 85 % de sa production de canne en sucre et le solde en rhum agricole, grosso modo l&#039;inverse de la Martinique.</p>
</aside>




Alors que le prix du sucre est au plus bas, les planteurs de Guadeloupe viennent d’arracher aux industriels une augmentation de 4,52 € la tonne de canne. Ceux de Marie-Galante vont tirer profit de la modernisation de la sucrerie-rhumerie. De quoi édulcorer les fragilités structurelles.


Quand la canne se sucre...


<p>Bernie l'abeille, insecte gonflable g&eacute;ant d&eacute;ploy&eacute; par le collectif Avaaz&nbsp;vendredi matin devant les b&acirc;timents de l'UE &agrave; Bruxelles, peut se r&eacute;jouir.&nbsp;D&eacute;fendue par la Commission europ&eacute;enne, l'interdiction a &eacute;t&eacute; vot&eacute;e par une&nbsp;majorit&eacute; qualifi&eacute;e d'Etats membres lors d'un comit&eacute; technique &agrave; huis clos. Seize d'entre eux, le minimum requis, ont donn&eacute; leur feu vert, selon des&nbsp;sources concordantes. Parmi eux, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne,&nbsp;l'Espagne ou l'Italie, mais aussi les Pays-Bas ou le Luxembourg. Au total, les soutiens repr&eacute;sentent <em>"trois quarts de la population de&nbsp;l'UE"</em>, a soulign&eacute; de son c&ocirc;t&eacute; la Commission. "<em>La sant&eacute; des abeilles a toujours&nbsp;une importance cruciale pour moi, puisque cela concerne la biodiversit&eacute;, la&nbsp;production alimentaire et l'environnement",</em> s'est f&eacute;licit&eacute; le commissaire&nbsp;europ&eacute;en &agrave; la Sant&eacute; et la S&eacute;curit&eacute; alimentaire Vytenis Andriukaitis.&nbsp;&nbsp; </p><p>L'avenir de la clothianidine, l'imidaclopride et le thiam&eacute;thoxame --des&nbsp;substances neurotoxiques qui s'attaquent au syst&egrave;me nerveux des insectes&nbsp;largement utilis&eacute;es-- &eacute;tait en suspens depuis 2013, apr&egrave;s une premi&egrave;re&nbsp;&eacute;valuation n&eacute;gative de l'Efsa (Agence europ&eacute;enne pour la s&eacute;curit&eacute; des&nbsp;aliments). L'agence europ&eacute;enne a confirm&eacute; son opinion fin f&eacute;vrier, venant soutenir la&nbsp;volont&eacute; de l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en d'&eacute;largir l'interdiction. Celle-ci s'appliquera d&eacute;sormais &agrave; toutes les cultures en plein champ, avec&nbsp;pour seule exception les usages en serres, &agrave; condition que graines et plantes&nbsp;ne quittent pas leur abri ferm&eacute;. Bruxelles esp&egrave;re qu'elle rentrera en vigueur&nbsp;d'ici &agrave; la fin de l'ann&eacute;e.&nbsp;&nbsp; </p><p>En 2013, l'UE avait dans un premier temps impos&eacute; des restrictions d'usage&nbsp;pour ces trois substances, contest&eacute;es en justice par deux g&eacute;ants des&nbsp;pesticides dont les produits sont directement concern&eacute;s, le suisse Syngenta et&nbsp;l'allemand Bayer. Le moratoire partiel s'appliquait aux cultures qui attirent les abeilles&nbsp;(comme le ma&iuml;s, le colza ol&eacute;agineux ou le tournesol) sauf quelques exceptions.&nbsp;L'UE n'a donc pas attendu l'issue de cette proc&eacute;dure devant le Tribunal de&nbsp;l'UE, toujours en cours.</p><h2>Agriculture et environnement</h2><p>"Avec un jugement de la justice europ&eacute;enne attendu le 17 mai, c'est une&nbsp;d&eacute;cision pr&eacute;matur&eacute;e, malvenue, m&ecirc;me si pas tout &agrave; fait inattendue", a r&eacute;agi&nbsp;Graeme Taylor, de l'ECPA, l'Association europ&eacute;enne des producteurs de produits&nbsp;phytosanitaires.&nbsp;<em>"L'agriculture europ&eacute;enne va souffrir de cette d&eacute;cision", a-t-il pr&eacute;dit.</em><em>Pour Bayer, la d&eacute;cision va "encore r&eacute;duire la capacit&eacute; des agriculteurs&nbsp;europ&eacute;ens &agrave; se d&eacute;fendre contre d'importants parasites, auxquels pour beaucoup&nbsp;d'entre eux il n'y a pas de traitements alternatifs disponibles". "Les preuves&nbsp;montrent clairement que les n&eacute;onicotino&iuml;des posent une menace minime sur la&nbsp;sant&eacute; des abeilles compar&eacute; &agrave; une p&eacute;nurie alimentaire, aux maladies et aux&nbsp;temp&eacute;ratures froides",</em> a affirm&eacute; son concurrent Syngenta.&nbsp;&nbsp; </p><p>La fili&egrave;re de la betterave, jusqu'ici &eacute;pargn&eacute;e par les restrictions, va&nbsp;&ecirc;tre particuli&egrave;rement expos&eacute;e, selon le principal syndicat d'agriculteurs en&nbsp;Europe, le Copa-Cogeca. <em>"Il nous faut de meilleures conclusions (scientifiques, ndlr) sur&nbsp;l'enrobage des semences et l'utilisation sur des cultures sans floraison. Pour&nbsp;nous, il n'y a pas de danger sur ce type de cultures"</em>, a assur&eacute; Joachim&nbsp;Rukwied, pr&eacute;sident du Copa. Mais pour Sandra Bell, de l'ONG Friends of the Earth, l'&eacute;largissement de&nbsp;l'interdiction est <em>"une immense victoire pour nos abeilles et plus&nbsp;g&eacute;n&eacute;ralement l'environnement"</em>. Elle a appel&eacute; la Commission &agrave; aider les&nbsp;agriculteurs &agrave; abandonner l'usage de pesticides. <em>"Nos gouvernements ont finalement d&eacute;cid&eacute; d'&eacute;couter leurs citoyens, la&nbsp;science et les agriculteurs qui savent que les abeilles ne peuvent pas&nbsp;survivre avec ces produits chimiques et que nous ne pouvons pas survivre sans&nbsp;les abeilles"</em>, lui a fait &eacute;cho Antonia Staats, charg&eacute;e de campagnes chez Avaaz.&nbsp;&nbsp; </p><p>Eric Andrieu, porte-parole des sociaux-d&eacute;mocrates pour l'Agriculture au&nbsp;Parlement europ&eacute;en, a salu&eacute; un vote "essentiel pour l'avenir de la&nbsp;biodiversit&eacute; et notre agriculture", alors que "les abeilles pollinisent 84%&nbsp;des cultures europ&eacute;ennes et 4.000 vari&eacute;t&eacute;s de v&eacute;g&eacute;taux, et que le taux de&nbsp;mortalit&eacute; des abeilles atteint les 80% dans certaines r&eacute;gions d'Europe". </p><p>Pour certains apiculteurs, il faut aller encore plus loin. <em>"Je ne suis pas soulag&eacute; du tout par cette d&eacute;cision aujourd'hui de&nbsp;suppression des n&eacute;onicotino&iuml;des, sur laquelle nous nous battons depuis 20 ans.&nbsp;Car les trois substances interdites ont &eacute;t&eacute; remplac&eacute;es par d'autres pires&nbsp;encore, notamment le thiaclopride, et le massacre des abeilles continue"</em>, a&nbsp;avanc&eacute; Jos&eacute; Nadan, secr&eacute;taire du syndicat des apiculteurs professionnels de&nbsp;Bretagne, et membre de la F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des apiculteurs professionnels. Cinq n&eacute;onicotin&iuml;des &eacute;taient jusqu'&agrave; pr&eacute;sent autoris&eacute;s dans l'UE: les trois&nbsp;sur le point d'&ecirc;tre interdits, l'ac&eacute;tamipride ainsi que le thiaclopride, dont&nbsp;la licence expire &agrave; la fin du mois.</p>



L'Union européenne a décidé vendredi d'élargir l'interdiction de trois néonicotinoïdes, des pesticides jugés dangereux pour les abeilles, à toutes les cultures en plein champ, au nom de la défense de la biodiversité et de l'environnement.


L'UE bannit des néonicotinoïdes pour sauver les abeilles


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Voir la pièce jointe : Semaine 16 (du 16 avril au 22 avril 2018)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par France AgriMer semaine 16

<p>Depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e, les pr&eacute;cipitations importantes et fr&eacute;quentes ont retard&eacute; les chantiers d'&eacute;pandage des effluents d'&eacute;levage. Par cons&eacute;quent, la FNSEA 44, JA 44 et les EDT du 44 ont demand&eacute; &agrave; la Pr&eacute;f&egrave;te en d&eacute;but de semaine une d&eacute;rogation pour les &eacute;pandages les samedis et jours f&eacute;ri&eacute;s.</p>

<p>Suite &agrave; cette demande, la Pr&eacute;f&egrave;te de Loire-Atlantique a accord&eacute; ce vendredi 27 avril une d&eacute;rogation pour les &eacute;pandages de fumiers et lisiers sur les dates suivantes :</p>

<p>&nbsp;</p>

<ul>
	<li>samedi 28 avril</li>
	<li>mardi 1er mai</li>
	<li>samedi 5 mai</li>
	<li>mardi 8 mai</li>
	<li>jeudi 10 mai</li>
	<li>samedi 12 mai</li>
</ul>

<p>Les agriculteurs sont invit&eacute;s &agrave; pr&eacute;venir autant que possible le voisinage et &agrave; enfouir le plus rapidement possible.</p>

<ul>
</ul>
[NEW_PARAGRAPHE][TITRE_TEXTE]<p>Extrait du courrier de demande :</p>

<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt">&laquo;&nbsp;Les pr&eacute;cipitations importantes et fr&eacute;quentes que nous avons connues depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e (+ 31% enregistr&eacute;es &agrave; Nantes par rapport aux normales, de d&eacute;but janvier &agrave; fin mars) ont retard&eacute; de fa&ccedil;on importante les chantiers d'&eacute;pandage d'effluents d'&eacute;levage. </span></p>

<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt">En effet, le calendrier du programme nitrates permet d'&eacute;pandre les fumiers &agrave; partir de mi-janvier, et les lisiers (ainsi que fumiers et fientes de volailles) &agrave; partir de d&eacute;but f&eacute;vrier ou mi-f&eacute;vrier selon les cultures. </span></p>

<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt">Or dans la majorit&eacute; des parcelles, les sols d&eacute;tremp&eacute;s n'ont pas permis d'intervenir jusqu'&agrave; mi-avril. Les agriculteurs sont d&eacute;sormais en difficult&eacute; pour &eacute;pandre les fumiers et lisiers dans un temps r&eacute;duit. </span></p>

<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt">Le mat&eacute;riel d'&eacute;pandage disponible (souvent partag&eacute; entre plusieurs exploitations) ne permettra pas de r&eacute;aliser ces chantiers dans des d&eacute;lais acceptables pour les semis de printemps.</span></p>

<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt">C'est pourquoi nous vous demandons, par d&eacute;rogation au r&egrave;glement sanitaire d&eacute;partemental et &agrave; la r&egrave;glementation des ICPE, de permettre des &eacute;pandages aux dates suivantes&nbsp;:</span></p>

<ul>
	<li style="text-align:justify">Samedi 28 avril,</li>
	<li style="text-align:justify">Mardi 1<sup>er</sup> mai,</li>
	<li style="text-align:justify">Samedi 5 mai,</li>
	<li style="text-align:justify">Mardi 8 mai,</li>
	<li style="text-align:justify">Jeudi 10 mai,</li>
	<li style="text-align:justify">Samedi 12 mai.&nbsp;&raquo;</li>
</ul>
[TEXTE_PHOTO]



La Préfète de Loire-Atlantique a répondu favorablement à la demande de la FNSEA 44, de JA 44 et des Entrepeneurs du Territoire. Il sera possible de réaliser des épandages d'effluents d'élevage les samedis et jours fériés, à compter du 28 avril.

Loire-Atlantique - Dérogations pour l'épandage des effluents les samedis et jours fériés


<p>Comme tous les ans, Group'achat&nbsp;23 a renouvel&eacute; son op&eacute;ration plastiques. En nouveaut&eacute; cette ann&eacute;e, Group'achat&nbsp;23, en partenariat avec la Commission des agricultrices de la FDSEA de la Creuse, a propos&eacute; &agrave; la vente un film d'enrubannage de couleur rose. Cette op&eacute;ration, r&eacute;alis&eacute;e en soutien &agrave; la recherche contre le cancer du sein, consistait &agrave; reverser, sur chaque rouleau vendu, 2 euros &agrave; la fondation ARC.</p><p>&laquo; C'est la premi&egrave;re ann&eacute;e que nous menons cette action, en partenariat avec Group'achat23. Il nous semble important d'&ecirc;tre pr&eacute;sentes pour soutenir la lutte contre le cancer &agrave; travers notre m&eacute;tier d'agricultrices et d'agriculteurs. C'est une &eacute;preuve qui est tellement difficile &agrave; traverser que ce soit pour le malade ou pour les personnes qui les accompagnent... Alors c'est notre fa&ccedil;on &agrave; nous de pouvoir participer. Nous avons h&acirc;te de voir les champs de notre d&eacute;partement fleuris de rose et nous remercions toutes celles et tous ceux qui ont particip&eacute; ! &raquo; d&eacute;clare S&eacute;verine Bry, pr&eacute;sidente de la commission des agricultrices de la FDSEA de la Creuse. Et c'est une op&eacute;ration qui marche ! Pour cette premi&egrave;re ann&eacute;e, le distributeur, Alliance N&eacute;goce, situ&eacute; &agrave; Auzances, est plut&ocirc;t optimiste &laquo; c'est bien parti, les clients sont venus au d&eacute;p&ocirc;t, m&ecirc;me les CUMA ont particip&eacute; au geste ! &raquo;<br>Alors rendez-vous dans quelques mois pour d&eacute;couvrir quelques belles surprises roses dans les champs !</p>


La campagne... en rose !


<p>La proposition de l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en pr&eacute;voit <em>"des r&eacute;ductions mod&eacute;r&eacute;es",&nbsp;"en dessous de dix pour cent"</em> pour la PAC et les politiques de soutien des&nbsp;r&eacute;gions les moins favoris&eacute;es de l'Union europ&eacute;enne, qui repr&eacute;sentent ensemble&nbsp;plus de 70% du budget europ&eacute;en, selon cette source proche du dossier. Le commissaire europ&eacute;en au Budget G&uuml;nther Oettinger aurait par ailleurs&nbsp;l'intention de proposer que les aides directes de la PAC aux agriculteurs&nbsp;deviennent d&eacute;gressives &agrave; mesure que la surface des exploitations augmente, a&nbsp;ajout&eacute; la m&ecirc;me source.&nbsp;&nbsp; </p><h2>Budget</h2><p>La proposition de la Commission pr&eacute;voirait aussi de <em>"plus que quintupler"&nbsp;</em>les effectifs de l'Agence europ&eacute;enne de garde-c&ocirc;tes et garde-fronti&egrave;res&nbsp;Frontex apr&egrave;s 2020, pour les porter &agrave; environ 6.000. La Commission va mettre sur la table le 2 mai ses propositions pour&nbsp;pr&eacute;parer les budgets de l'UE pour la p&eacute;riode 2021-2027. Il s'agira d'une base&nbsp;de d&eacute;part pour les n&eacute;gociations entre Etats membres et avec le Parlement&nbsp;europ&eacute;en. Pour l'actuel cadre budg&eacute;taire pluriannuel (CFP), pour la p&eacute;riode&nbsp;2014-2020, le budget total de l'UE avait &eacute;t&eacute; fix&eacute; &agrave; quelque 1.000 milliards&nbsp;d'euros.&nbsp;&nbsp; </p><h2>"Trou"</h2><p>Le d&eacute;part britannique de l'UE, programm&eacute; pour la fin mars 2019, rend la&nbsp;prochaine &eacute;quation budg&eacute;taire particuli&egrave;rement complexe, en laissant un <em>"trou"</em>&nbsp;annuel de 12 &agrave; 14 milliards d'euros par an dans les finances europ&eacute;ennes,&nbsp;selon les estimations de la Commission. La perte de ce <em>"contributeur net"</em> (donnant davantage qu'il ne re&ccedil;oit)&nbsp;intervient alors que l'UE cherche &agrave; financer de nouvelles politiques&nbsp;ambitieuses, en mati&egrave;re de d&eacute;fense ou encore de gestion de ses fronti&egrave;res&nbsp;ext&eacute;rieures. Pour y faire face, la Commission plaide pour un cocktail d'&eacute;conomies &agrave;&nbsp;r&eacute;aliser par rapport aux d&eacute;penses actuelles et de nouvelles ressources &agrave;&nbsp;trouver.</p>



La Commission européenne va plaider pour des coupes de "moins de 10%" de la Politique agricole commune (PAC) et des fonds de cohésion, dans le projet qu'elle dévoilera le 2 mai pour les budgets post-Brexit de l'UE, a-t-on appris jeudi de source européenne.


UE: Bruxelles veut des coupes de "moins de 10%" dans la politique agricole


<p>Les Europ&eacute;ens auraient-ils repris go&ucirc;t au vin&nbsp;? C'est du moins ce que semble montrer les derniers chiffres publi&eacute;s par l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). En effet, apr&egrave;s une baisse constante depuis presque un si&egrave;cle, la chute continue de la consommation dans les pays traditionnellement producteurs semble enregistrer une pause, li&eacute;e notamment &agrave; la reprise &eacute;conomique. De nouveaux consommateurs, occasionnels mais nombreux, tirent &eacute;galement la consommation vers le haut, notamment de produits plaisir comme le ros&eacute; ou les effervescents.</p><p>Premier acteur de cette relance, l'Espagne voit sa consommation augmenter de 3% &agrave; 10 Mhl. La consommation italienne (20,2 Mhl) progresse &eacute;galement pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e, mais c'est dans certains pays de l'Europe de l'Est et du Nord que la reprise est la plus forte&nbsp;: Roumaine (+8,5%), Hongrie (+4,5%), Pologne (7,3%), Autriche (+4,4%). En France et en Allemagne, elle semble se stabiliser autour de respectivement 27 Mhl et 20 Mhl.</p><h2>Une production mondiale au plus bas</h2><p>Plus globalement, apr&egrave;s avoir fl&eacute;chie durant les ann&eacute;es qui ont suivi la crise de 2008, la consommation mondiale de vin repart durablement &agrave; la hausse. Au plus bas en 2014, &agrave; 240 millions d'hectolitres, elle devrait se situer autour de 243 Mhl en 2017. Les USA sont d&eacute;sormais bien install&eacute;s &agrave; la premi&egrave;re place mondiale de la consommation de vin, devant la France, avec 32,6 Mhl consomm&eacute;s. La soif des chinois, 5<sup>e</sup>&nbsp;consommateurs mondiaux, ne tarit pas avec 18 millions d'hectolitres bus. <em>&laquo;&nbsp;La qualit&eacute; recherch&eacute;e par les consommateurs chinois s'am&eacute;liore. Ce march&eacute; &eacute;volue vers la maturit&eacute; &raquo;</em>, indique Jean-Marie Aurand, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de l'OIV. La consommation augmente aussi en Afrique du Sud.</p><p></p><p>Une demande soutenue que le march&eacute; mondial aura du mal &agrave; approvisionner puisque la r&eacute;colte 2017 de vin s'av&egrave;re historiquement faible. Partout, les intemp&eacute;ries ont largement gr&eacute;v&eacute; les vendanges qui sont en baisse globale de 9%. Hors jus de raisins et mo&ucirc;ts destin&eacute;s &agrave; la vinification, la production totale est inf&eacute;rieure &agrave; 250 millions d'hectolitres, contre 273 millions en 2016. Il faut remonter &agrave; 1957 pour trouver un chiffre plus faible.</p><h2>La s&eacute;cheresse devrait imputer la production d'Afrique du Sud de 20% en 2018</h2><p>En Italie, premier producteur mondial, la chute a &eacute;t&eacute; de 17%, tandis qu'elle a atteint 19% en France (2e rang mondial) o&ugrave; des &eacute;pisodes de gel ont particuli&egrave;rement touch&eacute; le Bordelais, les Charentes, le Jura, l'Alsace. Le vignoble m&eacute;diterran&eacute;en a &eacute;galement souffert de la s&eacute;cheresse. L'Espagne n'a pas &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;e, avec un d&eacute;crochage de sa production de 20%. La baisse est plus limit&eacute;e aux USA, en Australie mais aussi en Chine qui se hisse au septi&egrave;me rang mondial des producteurs de vin derri&egrave;re l'Argentine.</p><p>Apr&egrave;s une ann&eacute;e 2016 catastrophique, li&eacute;e aux effets d&eacute;vastateurs d'El ni&ntilde;o, les productions argentine et br&eacute;silienne 2017 reprennent des couleurs. Les premi&egrave;res estimations des r&eacute;coltes 2018 dans l'h&eacute;misph&egrave;re sud semblent toutefois &agrave; nouveau contrast&eacute;es avec une chute tr&egrave;s marqu&eacute;e des r&eacute;coltes sud-africaine (-20%), br&eacute;silienne (-11%) et dans une moindre mesure australienne (-8%). Les vendanges s'annoncent au contraire tr&egrave;s bonne en Argentine, au Chili et en Nouvelle Z&eacute;lande.</p>



Bonne nouvelle pour la filière vin, si la consommation reste toujours portée par les USA et la Chine, la baisse de consommation européenne semble enregistrer une pause, liée à la reprise des ventes en Espagne, en Italie et dans certains pays de l’Est.


Vin : la chute de la consommation européenne marque une pause


<p></p><p>Pour l'ann&eacute;e 2018, la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration des dossiers d'aides PAC est ouverte du 1<sup>er</sup>avril au 15 mai inclus, sans p&eacute;nalit&eacute; de retard. Depuis 2016, les d&eacute;clations doivent s'effectuer uniquement par internet sur&nbsp;:www.telepac.agriculture.gouv.fr. Pour 2018, le minist&egrave;re promet &laquo; des am&eacute;liorations au b&eacute;n&eacute;fice des exploitants, notamment sur l'ergonomie en facilitant la navigation ou en pr&eacute;remplissant certains champs &raquo;. De m&ecirc;me, &laquo; des contr&ocirc;les ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; ajout&eacute;s pour fiabiliser les d&eacute;clarations et &eacute;viter certaines erreurs de d&eacute;claration &raquo;.&nbsp;</p><h2>Paiements</h2><p>&laquo;&nbsp;Accessible toute l'ann&eacute;e, le site Telepac permet &agrave; chaque exploitant d'acc&eacute;der en toute s&eacute;curit&eacute; &agrave; ses informations personnelles et notamment aux comptes rendus des paiements effectu&eacute;s pour l'ensemble de l'exploitation au titre des pr&eacute;c&eacute;dentes campagnes. Par rapport &agrave; la d&eacute;claration papier, la t&eacute;l&eacute;-d&eacute;claration est plus simple et plus s&eacute;curis&eacute;e&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise le minist&egrave;re de l'Agriculture.&nbsp;</p><h2>Telepac mobile</h2><p>Une fois les dossiers saisis, l'exploitant peut suivre ses paiements et courriers PAC en temps r&eacute;els gr&acirc;ce &agrave; &laquo;&nbsp;Telepac mobile&nbsp;&raquo;. Pour utiliser cette application disponible uniquement sur Google Play Store, il suffit &agrave; l'utilisateur de se connecter avec ses identifiants habituels.&nbsp;</p><p>Pour toutes les questions li&eacute;es &agrave; la d&eacute;claration, un num&eacute;ro vert est &agrave; disposition : 0 800 221 371</p>



Les dossiers PAC 2017 sont à déposer du 1er avril au 15 mai 2018. Pour suivre les dossiers, le ministère de l’agriculture met à disposition des exploitants «Telepac mobile», disponible sur Androïd.


Telepac : saisie des dossiers jusqu’au 15 mai


<p>La volaille de chair poss&egrave;de enfin son interprofession unique. Dans un communiqu&eacute; de la Conf&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise de l'aviculture, son pr&eacute;sident Jean-Michel Schaeffer a d&eacute;clar&eacute; <em>&laquo;&nbsp;la cr&eacute;ation de l'interprofession n'est pas une finalit&eacute; en soi, c'est un outil qui doit &ecirc;tre au service de toute la fili&egrave;re.&nbsp;&raquo;</em> Jean-Michel Schaeffer sera &eacute;galement le pr&eacute;sident provisoire du bureau de la nouvelle interprofession qui regroupera les fili&egrave;res poulet, dinde, canard, pintade et volailles sous signe de qualit&eacute;.&nbsp;La cr&eacute;ation d'une interprofession &eacute;tait une demande de l'Autorit&eacute; de la concurrence de 2015, qui avait alors accord&eacute; un d&eacute;lais de 3 ans.</p><p>Cette cr&eacute;ation,<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;r&eacute;sultat de plusieurs ann&eacute;es de travail&nbsp;&raquo;</em>, est un objectif du plan de fili&egrave;re de la volaille de chair. Elle repr&eacute;sentera de l'&oelig;uf &agrave; l'assiette, tous les acteurs de la fili&egrave;re. Dans le communiqu&eacute; <em>&laquo;&nbsp;cette interprofession se mettra au service des objectifs du plan de fili&egrave;re, en collaboration avec toutes les familles qui la composent (...) : reconqu&ecirc;te du march&eacute; int&eacute;rieur, r&eacute;ponse aux attentes soci&eacute;tales, excellence sanitaire, d&eacute;veloppement des d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; l'export, promotion du produit ...&nbsp;&raquo;</em></p>



Depuis le mercredi 18 avril, la volaille de chair possède son interprofession. L’ensemble des fédérations ont signé ses statuts, ouvrant ainsi la voie à sa reconnaissance par le ministère de l’Agriculture. 


La volaille de chair à maintenant son interprofession 

<p><strong><span style="font-size:12pt">A Chacun sa com'</span></strong><br />
<span style="font-size:14px">Cette semaine, clin d'&oelig;il sur une campagne de communication des Jeunes agriculteurs de Haute Saone qui &laquo;&nbsp;s'affichent&nbsp;&raquo;<span style="background-color:white"><span style="color:#1d2129">&nbsp;jusqu'au 7/05, sur une quarantaine de panneaux 4x3m &agrave; Vesoul et son agglom&eacute;ration pour &laquo;&nbsp;redonner une image positive de leur m&eacute;tier en montrant ses impacts positifs sur le plan social, &eacute;conomique et environnemental&nbsp;&raquo; peut on lire sur <a href="https://www.facebook.com/jeunesagriculteurs.dehautesaone/"><strong>leur page facebook</strong></a>.</span></span></span><br />
<br />
<iframe frameborder="0" height="771" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fjeunesagriculteurs.dehautesaone%2Fposts%2F800613023482256&amp;width=500" style="border:none;overflow:hidden" width="500"></iframe><br />
<br />
<span style="font-size:12pt">YouTube</span></p>

<p>Derri&egrave;re la cam&eacute;ra<br />
Nous avons d&eacute;nich&eacute; cette semaine un fils d'agriculteur du sud Vend&eacute;e qui se d&eacute;crit sur son <a href="https://twitter.com/Biret42948421">compte Twitter </a>et <a href="https://www.youtube.com/user/johndeere6170video/videos">YouTube</a> comme &laquo;&nbsp;passionn&eacute; du m&eacute;tier&nbsp;&raquo;. Il r&eacute;alise des vid&eacute;os sur les travaux agricoles.&nbsp;</p>

<div data-oembed-url="https://www.youtube.com/watch?v=BSiFMScFUtY">
<div style="height:0; left:0; padding-bottom:56.2493%; position:relative; width:100%"><iframe allowfullscreen="" scrolling="no" src="https://www.youtube.com/embed/BSiFMScFUtY?rel=0&amp;showinfo=0" style="border: 0; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; position: absolute;" tabindex="-1"></iframe></div>
</div>

<p>&nbsp;</p>
[NEW_PARAGRAPHE][TITRE_TEXTE]<p><span style="font-size:12pt"><strong>K&eacute;zaco&nbsp;? Un follower</strong></span><br />
<span style="font-size:12pt">La terme de follower est utilis&eacute; sur le r&eacute;seau social Twitter. Il d&eacute;termine les internautes qui ont un compte sur Twitter et qui s'abonnent &agrave; d'autres internautes pr&eacute;sents aussi sur Twitter afin de suivre ce qu'ils &eacute;crivent, leurs publications. To follow se traduit justement par &laquo;&nbsp;suivre&nbsp;&raquo; et donc follower&nbsp;: suiveur.&nbsp;&nbsp;</span><br />
&nbsp;</p>
[TEXTE_PHOTO]



Qu'ils soient devant l'objectif ou derrière la caméra, les agriculteurs prennent en main leur communication en réalisant eux-mêmes leurs messages.

La gazette des réseaux sociaux #6


<p>Apr&egrave;s le Terrano FX (3 rang&eacute;es de dents, 5 &agrave; 30 cm de profondeur, inter-rang de 30 cm), le Terrano FM (4 rang&eacute;es de dents, inter-rang de 28 cm, d&eacute;gagement de 700 cm) et le Terrano MT (2 rang&eacute;es de disques suivies de 2 rang&eacute;es de dents TerraGrip, inter-rang de 40 cm), Horsch pr&eacute;sente avec le GX une 4<sup>&egrave;me</sup> gamme de cultivateurs Terrano. Cette nouvelle r&eacute;f&eacute;rence offre de nombreuses configurations, li&eacute;e au nombre de rang&eacute;es de dents, au type de soc, au choix des outils de nivellement et des rouleaux. En option, il peut recevoir le semoir MiniDrill pour implanter les couverts ainsi qu'une t&ecirc;te de fertilisation permet un apport cibl&eacute; de l'engrais, combin&eacute; au travail du sol. L'outil est &eacute;quip&eacute; d'un syst&egrave;me de report de charge transf&eacute;rant en permanence 1 200 kg sur l'essieu arri&egrave;re du tracteur.</p><h2>3 largeurs, 3 ou 4 rang&eacute;es de dents</h2><p>Le Terrano GX est disponible en 4 m, 5 m et 6 m, avec &agrave; chaque fois la possibilit&eacute; de choisir un b&acirc;ti &agrave; 3 rang&eacute;es de dents (inter-rang de 31 cm) ou 4 rang&eacute;es de dents (inter-rang de 31 cm en 4 m, 29,5 cm en 5 m et 28,5 cm en 6 m). Le d&eacute;gagement sous b&acirc;ti est dans tous les cas de 850 mm. Le GX est dot&eacute; des dents TerraGrip (effort &agrave; la pointe de 550 kg). Les &eacute;tan&ccedil;ons peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de quatre types de socs pour s'adapter &agrave; chaque situation, du m&eacute;lange intensif &agrave; l'ameublissement en profondeur. Le Terrano GX peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; de disques de nivellement, plac&eacute;s devant le rouleau en condition de terres lourdes ou de lames de nivellement en sols l&eacute;gers. Six variantes de rouleaux sont disponibles dont simples RingFlex ou SteelDisc, les doubles rouleaux RollPack, et RingFlex le rouleau combi SteelFlex ou encore le rouleau WinterPacker, adapt&eacute; aux conditions humides ou pour la pr&eacute;paration des terres &agrave; l'hivernage.</p>



Le cultivateur aligne 3 ou 4 rangées de dents TerraGrip. Il peut recevoir des disques ou des lames de nivellement précédant un simple ou double rouleau. Il est proposé en 6 références d’une largeur comprise entre 4 m et 6 m.


GX, un Terrano à la carte au catalogue de Horsch


Les exports de blé en Russie sont records. Pourquoi les prix se tiennent autant sur le bassin mer Noire ? Quel est l'état mer NoireRussie, Ukraine et Roumanie ? Les agriculteurs ont-ils rattrapé leur retard sur les semis de printemps ? Eléments de réponse avec Gautier Maupu, expert chez Agritel.


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