38 millions d’euros pour parer aux aléas climatiques

Dans le cadre du Plan de relance, FranceAgriMer ouvre un nouveau guichet pour se prémunir des aléas. Les équipements assurant une protection contre le gel et la grêle sont subventionnés à hauteur de 40% contre 30% pour ceux ciblant la sécheresse et le vent.

Dans le cadre du Plan de relance, lancé en septembre 2020, plus de 300 millions d’euros auront été fléchés vers l’investissement dans les agroéquipements permettant de réduire l’usage des intrants, de soutenir la production de protéines végétales ou encore de parer aux aléas climatiques. Si les deux premières catégories ont rencontré un succès flamboyant, épuisant les enveloppes disponibles en l’espace de quelques semaines, le guichet dédié à la protection contre les aléas n’a pas fait le plein. FranceAgriMer ouvre ainsi ce 13 décembre un troisième programme, doté d’un budget de 38 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros pour les départements d’outre-mer (Dom), ainsi que 2 millions d’euros dédiés à la rénovation des vergers.

30% ou 40% d’aide, plafond de 150.000 euros

Les matériels destinés à réduire les impacts du gel et de la grêle (bâches, brûleurs, convecteurs, chaudières, filets, matériels d’aspersion antigel, tours à vent, station météo connectée, thermonébulisateurs, verre trempé pour serres...) sont subventionnées à hauteur de 40%, contre 30% pour les équipements ciblant la sécheresse et le vent (compteurs communicants, goutte à goutte, sondes tensiométriques, système d’ombrage, matériels d’irrigation, système d’haubanage, filets brise-vent...).

Les jeunes agriculteurs, les installés de moins de cinq ainsi que les Cuma bénéficient d’une majoration de 10% des taux d’aide. Le plafond de dépenses éligibles est fixé à 150.000 euros et à 600.000 euros pour les Cuma et les Associations syndicales autorisées (Asa).

Dans les Dom, le taux d’aide est de 75% et cible quatre catégories particulières d’équipements (billonneuses, filets brise-vent, serres anticycloniques, bâches plastique)

La procédure est ouverte jusqu’au 31 décembre 2022. Les dossiers sont traités par ordre d’arrivée et dans la limite des crédits disponibles.