Agriculture de conservation : retour d'expérience du Canada

Afin de répondre aux attentes des agriculteurs, la Chambre d’agriculture du Loiret a créé en 2020, le Groupement d’intérêt économique et environnemental Régén’Air Sol.

Le GIEE REGEN'AIR SOL en voyage d'études au Canada

Afin de répondre à la demande des agriculteurs, la Chambre d'agriculture du Loiret a monté en 2020 le Groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) Régén’ Air Sol. « Ce groupement a été initié pour formaliser le groupe d’agriculteurs travaillant d’ores et déjà sur l’agriculture de conservation dans le département, explique Justin Guyard, chargé de projets à la Chambre d’agriculture 45 et référent du groupement. Il s’agissait au préalable d’un groupe informel que nous avons voulu rassembler afin d’aller plus loin sur ce thème. À l’heure actuelle, vingt-cinq agriculteurs sont membres du GIEE Régén’Air Sol.

L'agriculture de conservation peu pratiquée en France
En plus de se réunir pour échanger sur leurs itinéraires techniques respectifs, les membres du GIEE souhaitaient en apprendre plus sur les pratiques de leurs homologues étrangers. » Ils voulaient bénéficier de véritables retours d’expérience, précise Sébastien Quentin, conseiller en grandes cultures au sein de la Chambre d’agriculture 45 et second référent du GIEE. Il nous a alors semblé intéressant de pouvoir organiser un voyage d’études dans un pays où l’agriculture de conservation est répandue depuis longtemps « . Selon Justin Guyard, » seulement 3 à 5 % des surfaces françaises sont soumises à l’agriculture de conservation. Au Canada, ce système cultural est pratiqué sur 40 % des surfaces agricoles.

S'approprier les pratiques culturales

Dix membres du GIEE se sont donc rendus au Canada durant une semaine, du 19 au 24 septembre dernier, pour obtenir les témoignages d'agriculteurs pratiquant depuis près de trente ans l’agriculture de conservation. « Le but de ce voyage était d’analyser les différences réglementaires et techniques pour que les agriculteurs Loirétains puissent se les approprier et les adapter à leur système », précise Sébastien QUENTIN. 
À l'avenir, de nouveaux voyages d'études devraient être proposés. Et à Châtillon-Coligny, durant la présentation de la plateforme Adarel le 2 juin prochain, un essai comparatif des différences technico-économiques d’implantation d’un blé après du maïs grain sera présenté afin de dévoiler les modalités d’implantation conduites en agriculture de conservation.

+d'infos :

Pour tout renseignement sur l'agriculture de conservation et le GIEE Régén'Air Sol,

contacter Sébastien Quentin au 02.38.92.53.63 ou Justin Guyard au 02.38.92.20.70.