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    <figcaption>Bl&eacute; dur : les raisons de la flamb&eacute;e &agrave; plus de 400 &euro;/t</figcaption>
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/0/7/4167013-1-fre-FR/6c07312f0aae-capture-d-e-cran-2021-09-02-a-16-32-53-png" alt="" height="836" width="2254" /><figcaption>La flamb&eacute;e des cours Hexagonaux est majoritairement li&eacute;e aux faibles disponibilit&eacute;s attendues au Canada.</figcaption></figure>

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[Le point des marchés] Quelles ont été les raisons de l’envolée des prix du blé dur ces dernières semaines ? Nathan Cordier, consultant chez Agritel, décrypte la situation et les perspectives au niveau mondial.

Blé dur : les raisons de la flambée à plus de 400 €/t

Pac : le spectre de la décroissance s’éloigne, place au débat sur la (re)distribution des aides

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Dégagez un revenu financier de vos haies

<p>O&ugrave; et quand va s&rsquo;arr&ecirc;ter la descente du bl&eacute; dur fran&ccedil;ais&nbsp;? Apr&egrave;s un plus haut &agrave; 500.000 ha en 2010, la sole s&rsquo;est &eacute;tablie &agrave; 229.000ha en 2023, en retrait de -6,5% sur un an et de -13,7% sur 5 ans, un seuil qui n&rsquo;avait pas &eacute;t&eacute; atteint depuis des d&eacute;cennies. Et selon les premi&egrave;res pr&eacute;visions d&rsquo;Agreste, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/semis-d-hiver-2023-les-cereales-en-baisse-sensible-le-colza-stable" target="_blank">les emblavements ont encore recul&eacute; de -8,6% &agrave; l&rsquo;automne dernier</a>, pour pointer &agrave; 210.000ha.</p><h2>Une esp&egrave;ce exigeante et capricieuse</h2><p>Les facteurs de vuln&eacute;rabilit&eacute; du bl&eacute; dur sont connus : l&rsquo;esp&egrave;ce est climatiquement capricieuse (comparativement au bl&eacute; tendre) et offre un d&eacute;bouch&eacute; unique (la semoule transform&eacute;e ou pas en p&acirc;tes), aux exigences sanitaires et technologiques fortes (mitadinage, moucheture, indice de jaune...) que la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique et le plus scrupuleux des itin&eacute;raires techniques peinent &agrave; s&eacute;curiser, le tout sur fond de soutien &agrave; g&eacute;om&eacute;trie variable de la Pac (environ 61&euro;/ha dans la programmation 2023-2027) et d&rsquo;une production canadienne qui fait la pluie et le beau temps sur le march&eacute;, sans compter le grain de sel de g&eacute;opolitique (guerre en Ukraine) pesant sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sur-la-duree-le-ble-dur-fait-mieux-que-le-ble-tendre" target="_blank">l&rsquo;&eacute;cart de prix entre bl&eacute; dur et bl&eacute; tendre</a>.</p><h2>Un plan souverainet&eacute; &agrave; 43 millions d&rsquo;euros</h2><p>Si la situation est s&eacute;rieuse, elle n&rsquo;est pas (encore) grave. En 2023, la production de bl&eacute; dur s&rsquo;est &eacute;tablie &agrave; 1,2Mt, outrepassant largement les besoins des quatre semouleries et six usines de p&acirc;tes pr&eacute;sentes en France, estim&eacute;s &agrave; 576.800t, selon le Syndicat des industriels fabricants de p&acirc;tes alimentaires de France (SIFPAF) et le Comit&eacute; fran&ccedil;ais de la semoulerie industrielle (CFSI), le solde &eacute;tant export&eacute;. Cependant, la trajectoire baissi&egrave;re est une r&eacute;elle source d&rsquo;inqui&eacute;tude pour la fili&egrave;re, tant pour les courants d&rsquo;affaires &agrave; l&rsquo;export que pour les outils industriels pr&eacute;sents sur le territoire.</p><p>Selon les syndicats pr&eacute;cit&eacute;s, les importations de p&acirc;tes et de semoule repr&eacute;sentaient respectivement 65% et 39% de la consommation en 2023. Une situation qui n&rsquo;est pas sans rappeler celle des pommes de terre, que nous produisons all&egrave;grement, et des frites, que nous importons tout aussi all&egrave;grement.</p><aside class="read-also">
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<p>Au Salon de l&rsquo;agriculture, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a sign&eacute; la proposition de Plan de souverainet&eacute; bl&eacute; dur port&eacute; par la fili&egrave;re et par lnterc&eacute;r&eacute;ales, pr&eacute;vu sur une dur&eacute;e initiale de 5 ans, avec un montant de 43 M&euro;, dont une part &Eacute;tat susceptible d&rsquo;y &ecirc;tre consacr&eacute;e estim&eacute;e &agrave; 11 M&euro;.</p><h2>Les objectifs du Plan de souverainet&eacute; bl&eacute; dur</h2><p>&rarr; enrayer le d&eacute;clin constat&eacute;, d&eacute;velopper les surfaces et les volumes produits, notamment par la recherche sur les questions g&eacute;n&eacute;tiques et agronomiques</p><p>&rarr; reconqu&eacute;rir des parts de march&eacute; pour les p&acirc;tes afin d'arriver &agrave; 45 % de parts de march&eacute; d&rsquo;ici 2033 (soit 1 % / an sur 10 ans), par la valorisation de p&acirc;tes issues de fili&egrave;res durables et fabriqu&eacute;es en proximit&eacute; des bassins de production</p><p>&rarr; r&eacute;duire l&rsquo;empreinte carbone pour inscrire la fili&egrave;re sur le long terme : -20 % d&rsquo;&eacute;mission de GES d&rsquo;ici &agrave; 2030 par rapport &agrave; 2015, en accord avec les travaux sur la feuille de route d&eacute;carbonation</p><p>&rarr; s&eacute;curiser une partie de la fili&egrave;re en instaurant des contrats entre les diff&eacute;rents maillons (producteurs, collecte et industriels) et par la r&eacute;flexion sur les diff&eacute;rents m&eacute;canismes assurantiels</p>


Tout en demeurant largement excédentaire, la production française de blé dur se réduit d’année en année, fragilisant la filière et risquant de creuser le déficit commercial en semoule et pâtes alimentaires. Un Plan de souveraineté est sur la table.

Le blé dur rattrapé par des enjeux de souveraineté

<p>Comme au cours des semaines pr&eacute;c&eacute;dentes, le bl&eacute; tendre p&egrave;se sur le prix du bl&eacute; dur,&nbsp; qui poursuit son mouvement baissier&nbsp; C&rsquo;est dans ce contexte que les prix italiens ont repris l&rsquo;ann&eacute;e 2023 par une diminution &agrave; la Bourse de Foggia pour se traiter sur une fourchette de prix comprise entre 485 et 490 &euro;/t. D&rsquo;autre part, la forte hausse de la parit&eacute; euro/dollar impacte directement la comp&eacute;titivit&eacute; des bl&eacute; europ&eacute;ens et avantage donc l&rsquo;import des origines nord-am&eacute;ricaines. L&rsquo;&eacute;cart de prix entre le bl&eacute; dur FOB La Pallice et le FOB Vancouver atteint d&eacute;sormais plus de 70 $/t soit un nouveau record pour la campagne.</p><aside class="read-also">
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<p>Sur la prochaine campagne, les choses semblent bien ouvertes. Les niveaux de stocks de d&eacute;part &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale seront sur des niveaux extr&ecirc;mement faibles, ce qui ne permet aucun incident climatique.</p><aside class="read-also">
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