De bonnes récoltes 2023 en maïs et en tournesol dans le Cher

Les tournesols et les maïs affichent de bons à de très bons rendements cette année, les conditions de récolte ayant été idéales.

“Dans l’ensemble du département, les récoltes de tournesol et de maïs grains ont été correctes à bonnes cette année, et meilleures que 2022 », annonce Guillaume Houivet. Pour le directeur de la FDGEDA du Cher, il n’y a pas eu d’accidents climatiques depuis le printemps susceptibles d’impacter les rendements. Les seuls facteurs limitants ont été l’ambroisie et les dégâts de pigeons et de sangliers dans les parcelles.

TRÈS BONS RENDEMENTS SUR CERTAINES PARCELLES

En tournesol, les rendements se sont échelonnés entre 15 et 40 quintaux/hectare avec une majorité de situations entre 20 et 35 q/ha, avec des qualités satisfaisantes.

"Les 20 q/ha dans des sols superficiels, c’est mieux que certaines années et les 40 q/ha en sols profonds, là c’est assez exceptionnel, il y a longtemps que nous n’avions pas eu ces résultats précise Guillaume Houivet."

En maïs, des records ont été enregistrés. « En maïs irrigué, les rendements s’établissent en moyenne à 125 q/ha avec pour certains un maximum de 160 q/ ha, c’est un record. En non irrigué, la moyenne est à 85 q/ha avec de très bons résultats à 120 q/ha » continue-t-il. Ces volumes ont résulté de bonnes conditions depuis les semis, à quelques variabilités près. Les tournesols semés début avril n’ont pas été limités en eau et ont bénéficié des développements de la plante satisfaisants. Les précipitations et les températures tempérées au moment de la floraison ont accompagné la formation des graines. La pluie de fin juillet a permis un nombre de grains important pour le maïs et malgré les fortes températures de mi-août, les PMG ont été peu impactés du fait de l’avancement des stades.

DES DÉGÂTS DANS LES CULTURES

Les rendements les plus faibles, aussi bien en tournesol qu’en maïs, s’expliquent par des semis tardifs à fin mai, et par conséquent un décalage de floraison, par des dégâts d’oiseaux et par un désherbage difficile dû, notamment, à l’ambroisie pour les tournesols. « Cette plante invasive a occasionné la perte de 15 q/ha sur certaines parcelles », constate Guillaume Houivet, qui ajoute que « pour le maïs, c’était plutôt des dégâts de corbeaux et de taupins au moment de la levée et des dégâts de sangliers avant moisson qui ont affecté les rendements ».

DES CONDITIONS DE MOISSON OPTIMUM

Les conditions de récoltes ont été réunies pour entrer avec la moissonneuse-batteuse dans les champs dès début septembre pour le tournesol et fin septembre pour le maïs. « Ce dernier mois a été exceptionnellement sec, occasionnant des taux d’humidité bas, entre 14 et 18 % pour les maïs. Ce climat a accéléré leur dessication » confirme Guillaume Houivet.